Coronavirus : comment la Chine gère la crise

Quoi qu’il arrive suite à cette expérimentation de gestion de crise par la Chine, il y aura très certainement un avant et un après coronavirus 2019-nCoV.

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Coronavirus : comment la Chine gère la crise

Publié le 2 février 2020
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Par Pierre Ozer, Aline Thiry et Harry César Kayembe Ntumba.
Un article de The Conversation

Une analyse de la chronologie des événements liés à la crise du coronavirus 2019-nCoV nous permet de voir qu’il s’agit d’une expérimentation de gestion de crise et d’un message politique fort : l’État chinois veut se montrer capable de maîtriser tout risque. Rappelons à cet égard que « la formation et la pérennité de l’État reposent surtout sur ses capacités à maîtriser les risques qui menacent la collectivité ou les individus qui en font partie. »

Chronologie des faits

Début décembre 2019, plusieurs personnes se présentent à l’hôpital de Wuhan avec des symptômes particuliers. Le 31 décembre, la représentation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine est informée de cas de pneumonie inconnue détectés dans la ville de Wuhan, province du Hubei.

Le 3 janvier 2020, 44 patients atteints de pneumonie d’étiologie inconnue sont signalés à l’OMS par les autorités nationales chinoises. Au cours de cette période, l’agent causal n’a pas été identifié.

Le 7 janvier 2020, les autorités chinoises identifient un nouveau type de coronavirus.

Le 12 janvier 2020, la Chine partage la séquence génétique du nouveau coronavirus avec la communauté internationale pour développer des kits de diagnostic spécifiques.

Le 20 janvier 2020, 282 cas de coronavirus 2019-nCoV sont confirmés, essentiellement en Chine, mais quatre sont signalés dans des pays limitrophes.

Réunie en urgence le 22 janvier 2020, l’OMS joue les prolongations pour décider si l’épidémie de coronavirus 2019-nCoV constitue une urgence de santé publique de portée internationale ou non. Formulé autrement, l’OMS doit décider si – oui ou non – l’épidémie de coronavirus 2019-nCoV est un événement extraordinaire qui constitue un risque pour la santé publique dans d’autres pays en raison d’une propagation internationale et qui requiert une action internationale coordonnée. L’enjeu est de taille : cette décision aurait des conséquences considérables en termes de restrictions de commerce et de circulation…

Au même moment, l’annonce inédite, par les autorités chinoises, de la décision de construire plusieurs hôpitaux en une dizaine de jours et de placer en quarantaine des dizaines de millions de personnes dans la région de Wuhan, épicentre de l’épidémie, de manière à mieux contrôler l’épidémie en Chine et de diminuer les risques de propagation mondiale, est saluée par l’OMS. Il se joue ici une double opération de communication : la fonction première de ces mesures n’est-elle pas avant tout un message politique ?

En interne, d’abord, il s’agit de rassurer la population en lui donnant l’illusion que l’autorité a la capacité de maîtriser la crise en martelant que tout est sous le contrôle du pouvoir de Xi Jinping – celui-là même qui surveille sa population dans ses faits et gestes grâce aux 600 millions de caméras à reconnaissance faciale installées dans l’espace public chinois.

À l’international, ensuite, car la Chine – en pleine expansion économique sur tous les continents via le développement tsunamiesque des nouvelles routes de la soie et au coude à coude avec les États-Unis pour assurer sa suprématie planétaire – veut démontrer qu’elle n’a besoin de personne et qu’elle peut contenir ce type de crise sans aucune assistance ; le contraire serait un signe de vulnérabilité ou de faiblesse du Parti communiste chinois.

Les tergiversations de l’OMS

Pour ces raisons, donc, la Chine tire profit de cette situation de crise pour lancer des actions vues auparavant uniquement dans des blockbusters américains. Cela a certainement influencé la prise de décision du comité d’experts de l’OMS qui, le 23 janvier 2020 à Genève, décide de ne pas considérer l’épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale mais plutôt comme un risque « très élevé en Chine, élevé au niveau régional et modéré au niveau international ». À ce moment-là, le nombre de cas de coronavirus 2019-nCoV confirmés est de 571 en Chine et de 10 ailleurs dans le monde.

Quatre jours plus tard, le 27 janvier 2020, le nombre de personnes détectées positives a été multiplié par huit : 4537 en Chine et 56 dans 14 autres pays. L’OMS revoit sa position : le risque est relevé de « modéré » à « élevé » au niveau international ; mais l’organisation ajoute que « cela ne veut absolument pas dire que nous avons changé notre évaluation du risque, mais qu’une erreur s’est glissée dans les précédents rapports officiels de l’OMS ». Un comble.

L’urgence de santé publique de portée internationale ne sera déclarée par l’OMS que le 30 janvier dans la soirée, précisant que  « il ne s’agit pas d’un vote de défiance à l’égard de la Chine ». On le sent bien : l’OMS marche sur des œufs et – clairement – n’adopte pas la même posture face à la Chine que – dans un passé récent – à l’encontre de certains pays africains. Autant dire que ces tergiversations seront au cœur des discussions si – d’aventure – l’épidémie de coronavirus 2019-nCoV devait tourner en pandémie dans les jours ou les semaines qui viennent…

Les errements chinois

Il y a transparence et transparence. Certes, il semble que la Chine ait appris des erreurs du passé avec la gestion déplorable du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui avait été longtemps dissimulé par les autorités chinoises en 2002-2003. Elle a communiqué avec célérité et transparence avec l’OMS et les pays tiers.

En revanche, il apparaît déjà que la gestion interne s’est faite avec une légèreté peu admissible dans ce type de crise où chaque instant compte. De toute évidence, le système politique pyramidal et fort n’a pas autorisé la divulgation rapide et claire d’informations auprès des populations, ce qui – selon les rares témoignages qui filtrent de la ville de Wuhan – a alimenté de nombreuses rumeurs qui – au final – représentent une crise dans la crise.

C’est clairement la raison pour laquelle 5 millions de personnes, ou du moins une bonne partie d’entre elles, ont précipitamment quitté la région de Wuhan avant la mise en quarantaine ; autant de porteurs potentiels du 2019-nCoV maintenant éparpillés sur le vaste territoire chinois et susceptibles d’accélérer la propagation du risque.

Le confinement, une mesure complexe et risquée

Le confinement – ou la mise en quarantaine – est une mesure de protection de la population qui consiste à inviter celle-ci à rester à l’intérieur des bâtiments durant une période déterminée. Alors qu’a priori, le confinement semble simple à réaliser et peu coûteux, sa mise en œuvre concrète à petite échelle se révèle en réalité extrêmement complexe. Dans le cas qui nous occupe, la mesure de mise en quarantaine est particulière puisqu’elle concerne près de 50 millions d’habitants pour une période indéterminée.

L’opérationnalisation de la mesure est beaucoup plus complexe que l’on pourrait l’imaginer à première vue – et cela, non seulement pour les autorités en charge d’établir et de contrôler le périmètre (comment prévoir l’approvisionnement alimentaire, les soins médicaux, etc.), mais aussi pour les citoyens (restriction des mouvements, sentiment de panique, mélange des patients contagieux et des personnes saines, etc.). En décidant d’une mesure de confinement, le gouvernement fait le choix de ne pas évacuer la population face à un risque…

Cependant, quand le risque est diffus comme c’est le cas du coronavirus 2019-nCoV, le confinement n’est pas un choix mais une contrainte. Où peut-on fuir, si ce n’est en dehors du territoire ? Et encore, la fuite dans ce cas n’est qu’un accélérateur de la propagation du risque auquel on tente de se soustraire.

La seule fois où une large population a été ainsi mise « sous cloche » remonte à septembre 2014 au Sierra Leone où quelque 6 millions de personnes avaient été confinées durant trois jours pour tenter de contrer l’épidémie d’Ebola – sans que l’on sache réellement, a posteriori, si cette mesure a été décisive dans la lutte contre ce virus. Par ailleurs, le port du masque rendu obligatoire dans plusieurs villes et provinces chinoises est également controversé lorsqu’il s’agit de prévenir la contamination. Ce qui pose la question de l’efficacité même des mesures de protection de la population, qui semblent être des mesures davantage politiques que sanitaires.

Les risques liés au Nouvel An chinois

Finalement, comme dans chaque crise virant à la catastrophe, l’addition de petites défaillances est importante mais – souvent – il faut un momentum pour que la crise sorte de tout contrôle. Ce momentum, nous l’avons bien expérimenté en Europe durant la canicule de l’été 2003 qui a atteint son paroxysme en plein long week-end du 15 août, période pendant laquelle le personnel médical et les gestionnaires de crise étaient en vacances.

Au plus fort de la crise, la mortalité en région parisienne a été huit fois supérieure à la mortalité moyenne – situation unique en période estivale en France… Dans la situation actuelle, c’est la période du Nouvel An chinois (célébré le 25 janvier dernier), durant laquelle les mouvements de population sont extrêmement nombreux, qui pourrait participer à l’expansion du coronavirus 2019-nCoV.

Quoi qu’il arrive suite à cette expérimentation de gestion de crise par la Chine, il y aura très certainement un avant et un après coronavirus 2019-nCoV. Et pas uniquement dans le domaine de la santé publique…

Pierre Ozer, Chargé de recherche, Climatologue, The Hugo Observatory, Coordinateur du Master de spécialisation en Gestion des risques et des catastrophes, Université de Liège; Aline Thiry, Chargée de recherche, Département de Science Politique, Université de Liège et Harry César Kayembe Ntumba, Unité de Recherche et de Formation en Ecologie et Contrôle des Maladies Infectieuses, University of Kinshasa

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation

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  • Que des critiques mais pas de propositions concrètes.
    C’est de la gestion de crise, il n’y a pas de solutions miracles et les autorités Chinoises me semblent avoir agi assez rapidement et du mieux qu’elle pouvaient

    • sans doute pas parfait mais de toutes façons, la chine reste une dictature donc j’imagine mal que miraculeusement la volonté de rester au pouvoir à tout prix s’efface devant un interet supérieur..la facilité avec laquelle monde accepte l’idée s’isoler 11 millions de personnes laisse songeur..

      • Le manque de nuance dans la presse occidentale entre enfermement, mise en quarantaine, et restriction de la possibilité de contacts physiques est sidérant. Deux reportages m’ont particulièrement frappé quant à l’esprit catastrophiquement rebelle des Français, décidant eux-mêmes où et quand le port du masque se justifiait (en gros, là où la provocation de son absence serait trop mal reçue, mais pas ailleurs, puisqu’on sait pertinemment, en tant que Français, qu’on n’est pas malade…), ou voulant pénétrer dans un village qui l’interdisait aux étrangers (pour rappeler la xénophobie chinoise). L’indiscipline prétentieuse est pourtant la pire des façons de lutter contre les dictatures…

      • Je crois (malheureusement) que l’isolement pratiquée en Chine ne devienne une référence dans l’avenir en occident.
        Ce serait tout à fait cohérent avec le glissement autoritaire que l’on observe aujourd’hui.

    • Avec 600 millions de caméras, les cocos peuvent même espérer photographier le virus, avec de la chance.

      Ils ont effectivement agi du mieux qu’ils pouvaient, c’est-à-dire quelque part entre pas grand chose et rien du tout, et c’est précisément pourquoi on doit se débarrasser d’eux, comme de n’importe quel pouvoir socialoïde inepte.

      • Commentaire absurde… juste pour placer votre mot « socialoïde ». En quoi un état libéral aurait pu/su mieux agir ?

        • Votre empressement à défendre une des pires dictatures de notre temps a un côté assez olympique, façon record parmi vos habituelles éructations, à tel point que vous passez complètement à côté du fond du commentaire.

          • Est-ce que je défends la Chine, son système, ses choix, son orientation politique, sociale, économique, sa gestion de la crise, sa cuisine, son industrie, son non-respect de la propriété intellectuelle, ou n’importe quoi ? Non.
            Est-ce que je parle de la Chine de près de loin ? Non.

            Votre commentaire n’a ni queue ni tête : vous dites qu’il faut se débarasser de n’impore quel pouvoir socialoïde (® by Cavaignac) parce que les autorités chinoises ont agit a minima (entre rien du tout et pas grand chose).
            Expliquez donc au lieu de vous en prendre à moi personnellement.

    • Lu hier sur le réseau social d’un jeu : « Aidez-nous ! Ils mentent. Il y a beaucoup plus de morts que ce qu’ils disent. »

      Cette bouteille à la mer, pleine de désespoir, est probablement passée par des serveurs de Hong Kong qui ne sont pas encore verrouillés.

  • la mise en quarantaine..si vous êtes sain et vous êtes mis en contact étroit avec des personnes malades et supposées malades..
    ça ressemble à un sacrifice pour le bénéfice du reste du monde…
    être mis en quarantaine est acceptable si cela est fait dans des conditions de sécurité…

    si les conditions de la quarantaine sont dangereuses vous cherchez à fuir…sauf à avoir un très haut sens de l’intérêt commun..

    si c’est JUSTE enfermer des gens et sacrifier cette population c’est questionnable du point de vue moral.. d’ailleurs les gardes ont des fusils!!!!

    je peux comprendre qu’un individu s’isole en espérant se protéger il est libre de le faire ..j’ai du mal à penser qu’il est moral qu’on enferme des individus..

    • se sacrifier pour les autres est la plus noble et louable des actions humaines, quand les autres sacrifient une personne dans le but de se sauver est une de plus discutables mais inévitables.

    • La mise en quarantaine « individualisée » ne peut se concevoir que sur un faible effectif.
      Dès que cela touche une population importante, vous êtes obligé de mettre ensemble des groupes de populations, logistique oblige.
      Après, il faut croiser les doigts qu’aucune personne de chaque groupe ne soit atteinte car elle risque effectivement de contaminer les autres membres de son groupe.
      Cela vous parait effectivement inacceptable quand vous êtes dans un groupe de quarantaine mais tout à fait logique quand vous en êtes en dehors…

      • le mot n’est pas logique…il est plutôt que tous les principes humanistes ont des limites.. charité bien ordonnée commence par soi m^me…ce genre de chose..

    • La quarantaine en elle-même est plutôt saine si les conditions de contamination sont bien connues et qu’elle permet de s’en prémunir au sein de cette population isolée en toute confiance. Dans le cas du coronavirus, il semble que ce serait logistiquement la meilleure solution. Je me répète, mais la glorification médiatique de ceux qui se sont échappés de la zone de quarantaine afin de ne pas être isolés et obligés de porter des masques pendant deux semaines alors qu’ils ne « peuvent évidemment pas » être vecteurs de contamination est sidérante. C’est une confusion inacceptable entre les libertés individuelles et la « liberté » de faire supporter des risques à autrui, mélange qui au final profite plus à ceux qui veulent régenter la vie des autres qu’à ceux qui cherchent à pouvoir vivre la leur sans contrainte en ayant pour cela fait preuve de leur responsabilité.

      • si elle permet de se prémunir de la contamination..en effet…

        • les gens qui s’échappent n’ont pas été glorifiés sauf pourrait on dire les étrangers quittant wuhan…

          • Si justement, une femme particulièrement a explique sur les réseaux sociaux comment déjouer les contrôles en prenant de l’aspirine pour faire baisser sa temperature pour venir en France. L’ambassade chinoise a réagit que c’est totalement irresponsable.

  • On verra comment l’Europe réagira si elle subit une épidémie..sans doute ni meilleure ni pire que la Chine…un peut tôt pour dire si on a agit comme il faudrait…voir la vache folle ,merveilleuse organisation occidentale….

  • Pour rentrer dans un quartier, juste un bureau, quelques chaises, on contrôle votre temperature:
    https://i.ibb.co/z24zf2W/IMG-20200130-102818.jpg

    Des simples barrières pour canaliser les gens vers les points de contrôles:
    https://i.ibb.co/ydJHsLW/IMG-20200130-110531.jpg

    Quelques rayons sont pris d’assault, farine, riz, nouille:
    https://i.ibb.co/n7rKDbQ/IMG-20200127-130613.jpg

  • J’ai deux questions :
    – aux anarcho-capitalistes qui trainent ici : comment faire une coopération d’urgence entre une multitudes d’entités non coordonnées avec des mesures nécessairement coercitives ?

    – aux gens « critiques » :
    1) les cas de coronavirus en France sont faux et sont une invention du gouvernement pour détourner l’attention des autres problèmes et calfeutrer les gens chez eux pour réduire leurs libertés ?
    ou
    2) les cas en France sont beaucoup plus importants et le gouvernement ment comme toujours pour faire semblant de contrôler la situation.
    (question bonus : un vaccin existe et est réservé aux élites ?)

    • Post typique de troll.

      Pour ceux qui en doutaient… 🙂 🙂 🙂

    • Vous ne traînez pas ici vous ❓
      Sinon, quelle est votre réponse puisque vous semblez avoir la réponse.
      Éclairez notre lanterne, merci.

    • « comment faire une coopération d’urgence entre une multitudes d’entités non coordonnées »
      Cela s’appelle le marché, l’ordre spontanée.
      Évidemment, l’ordre spontanée est un ovni pour vous, et vous êtes comme une poule qui a trouvé un couteau.

      • Gillib, j’attends toujours votre réponse sur l’article des cartels : combien coûte un gel douche 250ml en sortie d’usine (avec décomposition du prix). Allez hop !

    • Quelle est la marque de vos sublimes guêtres ❓

    • quoi???

      on a un article qui nous explique comment la chine gère la crise.. ce dont fondamentalement on se fout… parce que c’est pas nos oignons…la chine se de…e…

      quand on est obligé de mettre en quarantaine 11 millions de personnes….
      faites moi rire..

      grosso modo le sens de votre intervention c’est encore et toujours faisons confiance aux autorités et experts..
      et votre argument…car il y a des complotismes qui racontent n’importe quoi…

      or confiance aux autorités et aux experts..c’est ce que dit la chine aussi… c’est ce que disent tous les états et les autorités..et ma foi..ça se comprend..
      tout en n’étant pas anarcho capitalistes… je doute que ces derniers refusent l’expertiseils l’admettent fort bine si elle est soumise à la concurrence et éprouvée par celle ci…..ils doutent de l’expertise de l’etat et surtout des politiques…et ça se comprend..exemple : la chine pardi..on n’a pas d’infoss claires mais ils semble que les premiers personnes à dire faites attention et en somme isolez vous aient été arrêtes!!! les autorités chinoises ont donc fait le choix de leur réputation avant l’intérêt des gens!!!!!

      on est pas la chine bien entendu…

      maintenant..
      pourquoi on me parle de cela..
      pour me faire accepter des mesures qui semblerait aller contre mon interet personnel, essentiellement des restrictions de libertés…
      eh bien, ces restriction je les accepterai dans doute, mais certainement pas si j’ai la moindre raison de douter des autorités..

      sinon la façon de gérer les épidémies.. ben on en sais rien..

      la leçon que je tire…il y a aura un après et un avant cette épidémie… comme à la prochaine.. on ne peut pas prévoir et prétendre gérer ce qu’on ignore!!!!

      • Vous le dites sans le dire : la Chine pose problème faute d’autres explications aux restrictions que l’argument d’autorité. Hélas, à quelques exceptions près, on ne défend plus non plus ailleurs l’association entre le libre-arbitre et le sens des responsabilités. Les individus qui auraient montré leur sens des responsabilités et leurs efforts pour écouter leur libre-arbitre plutôt que suivre ceux qui flattent leurs envies, ces individus seraient précieux pour faire face à une telle menace épidémique, comme ils seraient précieux pour lutter contre les dictatures. Mais le système moderne ne les mettra pas en avant…

  • Ce corona virus ne semble ni plus mortel (et même moins), ni plus contagieux que le SRAS.
    (voir un article du NYTimes : https://www.nytimes.com/interactive/2020/world/asia/china-coronavirus-contain.html)

    Le plus gros problème est que l’épidémie se soit déclenchée au pire moment, où les déplacements sont les plus importants.

    Compte tenu du précédent du SRAS, on peut donc espérer que l’Humanité aura encore une autre chance…

    Est ce que la Chine a mal réagit ? Je doute qu’elle ait fait pire qu’à l’époque du SRAS.

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