La police peut-elle changer d’éthique ?

Comment revenir à une police vertueuse au service des citoyens ? Comment faire respecter l’éthique déontologique aux policiers ?

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French Police by Bob White (CC BY-NC-ND 2.0)

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La police peut-elle changer d’éthique ?

Publié le 14 janvier 2020
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Par Stéphane Lemercier1.
Un article de The Conversation

Depuis plus d’un an, les manifestations de Gilets jaunes et les mouvements sociaux s’enchaînent en France, donnant lieu à des affrontements récurrents entre manifestants et forces de l’ordre.

La manifestation du jeudi 9 janvier a d’ailleurs donné lieu à de nouvelles vidéos mettant en question la façon dont les policiers, a priori débordés, font usage de violences et de formes d’« illégalismes » qui remettent aujourd’hui en cause leur profession.

Comment enrayer cette escalade de la violence ? Comment revenir à une police vertueuse au service des citoyens ? On serait tenté de répondre qu’il faut inculquer l’éthique déontologique aux policiers et mieux les contrôler.

Mais ils savent déjà parfaitement qu’ils doivent respecter les lois de la République et le code de déontologie. Ils savent aussi qu’ils sont souvent filmés sur la voie publique et cela ne les empêche pas de se laisser aller parfois à des comportements violents comme le rappellent les nombreux vidéos et tweets suite aux dernières manifestations.

Illégalismes policiers

Les illégalismes ont été définis par Michel Foucault comme étant l’ensemble des pratiques illicites associées chacune à des groupes sociaux distincts.

Il précisait que l’illégalisme contient la possibilité d’un respect de la légalité en fonction des circonstances. Cela peut sembler paradoxal mais les spécialistes le savent :

Clairement et comme le montre les classiques de la sociologie policière, une attitude de conformité stricte aux règles déboucherait inévitablement sur une paralysie de l’ensemble de l’organisation.

Les magistrats eux-mêmes sont complices de cet état de fait, la procédure pénale s’étant complexifiée à tel point qu’il devient difficile de mener à terme une enquête policière en respectant scrupuleusement les lois et règlements sans risquer un vice de procédure. Jean‑Paul Brodeur, éminent spécialiste de la police, affirmait même que

la possibilité toujours ouverte de transgresser impunément les lois auxquelles sont soumis les autres citoyens est constitutive de l’idée de police.

Mimétisme et anomie

Le mimétisme, par exemple, tient une part importante dans les illégalismes policiers.

Il s’agit du comportement adopté par les policiers pour mener à bien leurs missions : rouler à grande vitesse pour rattraper un conducteur en fuite, user de la force pour maîtriser un individu violent ou faire usage d’une arme pour neutraliser un terroriste.

Ce qui peut être reconnu comme légal et légitime dans certaines circonstances mais qui contribue à désinhiber les policiers au quotidien.

L’anomie, aussi joue un rôle.

Ici, elle est entendue comme l’absence de règles claires. Ce concept peut paraître contradictoire mais puisque les illégalismes sont des tolérances concédées au gré des circonstances, on peut parler d’anomie policière quand certaines règles ne sont plus clairement établies.

S’agissant des contrôles d’identité par exemple : ceux-ci sont très encadrés par la loi mais les policiers sur le terrain s’en affranchissent largement. Et quand ils ont opéré hors cadre, s’ils découvrent une infraction, ils trouvent alors un motif de contrôle valable a posteriori pour justifier de leur action initiale.

Les habitus enfin, sont les dispositions intériorisées pendant la socialisation dans un milieu et agissent comme une matrice de perception et d’appréciation de l’environnement. Ainsi, dès les premiers jours dans le métier, les anciens incitent les jeunes à oublier ce qu’ils ont appris à l’école de police et les initient à ce qu’il faut faire en fonction de critères qui leur sont propres…

Sur le terrain, les jeunes policiers auraient tendance à vouloir expliquer les raisons de leur contrôle ou de leur intervention auprès des personnes mais les anciens les en dissuade car « les gens n’ont pas à savoir » et/ou « ne peuvent pas comprendre » et puis « on n’a pas à se justifier ».

Dans le film de Ladj Ly, Les Misérables, le policier Pento incarne cette figure du policier intègre qui tente de suivre les règles.

Un pas vers la déontique

La frontière est parfois mince entre les illégalismes tolérés et les comportements illégaux de certains policiers. C’est ce qui nous incite à penser que renforcer l’éthique déontologique des policiers ne semble pas pertinent puisqu’il s’agirait de renforcer les textes de lois alors que ceux-ci ne sont déjà pas toujours respectés.

Nous suggérons donc qu’il pourrait être plus pertinent de former les agents à la déontique, fondamentalement différente de la déontologie.

La déontique est la science qui étudie les rapports formels qui existent entre des concepts normatifs tels que les obligations, les permissions et les interdictions.

On parle même de logique déontique qui, pour être efficiente, articule le temps, l’agent, le droit et les destinataires en s’appuyant sur la mise en œuvre d’un discernement éclairé (ce qui nous intéresse car nous en retrouverons la trace plus loin dans le code de déontologie).

Face à une situation d’urgence, le policier se doit d’intervenir rapidement tout en conciliant le respect des lois en vigueur, ses droits et ses devoirs. Rarement il objective les conséquences éventuelles de son action mais pense uniquement à ce qu’il peut faire dans les temps qui lui sont impartis.

Ensuite, en s’appuyant sur l’éthique des vertus, on pourrait amener les policiers à s’interroger sur la mise en œuvre de comportements personnels où les agents ne se demanderaient plus seulement « Comment faire pour bien faire ? » mais plutôt « Comment être pour bien faire ? ». Car selon John Stuart Mill « ce sont les conséquences pour autrui qui permettent d’évaluer moralement nos actes », et même si la plupart des policiers affirme faire preuve de bonne volonté et agir en conscience, André Comte-Sponville fait remarquer que :

la bonne volonté n’est pas une garantie ni la bonne conscience une excuse : car la morale ne suffit pas à la vertu, il y faut aussi l’intelligence et la lucidité.

Pratiques réflexives

Et c’est justement une des nouveautés qui apparaît dans le dernier code de déontologie de la police et de la gendarmerie (2014) :

Le policier et le gendarme, dans l’exercice de ses fonctions, font preuve de discernement : il tient compte en toutes circonstances de la nature des risques et des menaces de chaque situation à laquelle il est confronté et des délais qu’il a pour agir, pour choisir la meilleure réponse à apporter.

On ne parle plus de textes de loi à faire respecter à tout prix, on parle bien de réflexion éthique personnelle à avoir. Mais il faudrait pour cela revoir la formation des policiers car il ne s’agit plus d’imposer des notions de droits rigoristes mais d’amener les agents à réfléchir aux conséquences de leurs actes par la mise en place de pratiques réflexives.

Actuellement il existe des débriefings opérationnels après les opérations ou les manifestations mais ceux-ci ont lieu en groupe et les agents ne sont pas incités à réfléchir individuellement à leurs pratiques, ni à exprimer leur ressenti et/ou prendre en compte les conséquences de leurs actes. Instaurer des pratiques réflexives plus poussées permettrait de changer les mentalités et les modes opératoires.

En effet, il doit être compris que la fin ne saurait justifier les moyens et que la force ne doit rester à la loi que si elle est absolument nécessaire et légitime.

L’enjeu essentiel pour la sécurité du quotidien est de revenir à des comportements personnels vertueux de la part des policiers, basés sur une éthique conséquentialiste, c’est-à-dire, relative à une analyse morale fondée sur les conséquences des actions individuelles ou communes, pour une police au service des citoyens, respectée parce qu’elle est respectable et non parce qu’elle est crainte.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation

  1. Stéphane Lemercier, Chargé de cours – Membre de l’Equipe de Droit Pénal de Montpellier (EDPM), Université de Montpellier.
    L’auteur a récemment publié « Précis d’éthique et de déontologie dans la police », les Editions du Prévôt, 455 pages, 2019.
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  • Sauf que même lorsque la force est utilisée de manière légitime et raisonnée les « victimes » portent plainte ! Dans notre bisounoursland on demande aux policiers de calmer les meutes haineuses avec des guili-guilis. Toutes les vidéos montrent bien que ce sont les neo-manifestants (c’est-à-dire des gens agressifs, venus dans une manifestation pour se battre contre les policiers et non pour manifester) qui vont à l’agression. Les policiers répondent.
    Ajoutons à cela un pouvoir politique mou du genou et prompt à admonester ses propres troupes et vous avez la situation actuelle : des policiers fatigués, trop peu nombreux, seuls face aux hordes abonnées aux récréations fumeuses des samedis après-midi, dans l’indifférence totale du gouvernement. Et qui savent que, quoiqu’ils fassent, ils seront en tort, soit pour n’avoir pas assez réagi, soit pour avoir trop réagi !
    Je soutiens la police et j’attends du gouvernement qu’il se décide à dire clairement aux quelques milliers de manifestants haineux qu’ils sont en démocratie, que la dictature qu’ils veulent imposer a déjà été testée ailleurs, maintes fois, avec des résultats désastreux à chaque fois.
    Mais on est en bisounourslandie…

    • +1000 la gauche n’aime pas les flics meme quand elle les utilise

    • même si vous avez raison en ce qui concerne les manifestants on est en droit de se poser des questions sur la police elle même et sa déontologie..abus de violence et droits bafoués c’est visible aussi ..pourquoi ne portent ils pas leurs fameux RIO? preuve en est qu’ils n’assument pas leur fonction surtout lorsque cette fonction qui les protège de tout franchie la ligne rouge….désolé mais c’est du 50/50 pour moi , personne n’est neutre ni les manifestants ni les policiers.

  • Et l’éthique du citoyen , sa déontologie , ça existe ?

    • le citoyen devient un délinquant des la première lancée d’objet , la premiere déprédation dans l’espace public..
      on a pas de gants a mettre devant un délinquant on lui rentre dans la tronche point:
      Force reste a la loi

      • On va nous prendre pour des bas du front ,la gauche libérale est terrible.

        • @Reactitude
          Bonjour,
          La gauche a ses protégés : antifa, blackblock, féministes, écolos, LGBTQetc…,, délinquants et criminels patentés (puisque « victimes de la Société ») ; les citoyens n’en font pas partie.

  • Bonjour.
    On est dans la suite logique des évènements successifs et de la reculade du pouvoir devant les violations réitérées de l’état de droit. Cela a débuté par les squatteurs occupants illégaux violant la propriété privée. Puis les zaddistes qui ont eu gains de cause malgré des actions violentes et illégales.
    La violence paye. La police, qui n’est pas toujours blanc-blanc, se retrouve dans les manifestations les dindons de la farce.
    On a un état obèse, et impuissant.
    Tout cela pour des homards géants de ces messieurs.
    CPEF.

  • quand même , faudrait voir à ne pas trop pousser mémé dans les orties ; quand on voit le nombre de policiers qui se suicident , on peut se poser des questions ; ils font face à une violence quotidienne , exacerbé par le laxisme du gouvernement , ils risquent leur vie , ils sont obligés d’être toujours sur leur garde , il ne faut pas ‘étonner que certains se laissent déborder lors de certaines situation ; ce ne sont pas des robots , ce sont des hommes ;

    • et ? ça les affranchit d’assumer leurs erreurs? et d’en payer le prix? la justice semble bien clémente face à leurs exactions.

  • Il est évident qu’il y a des améliorations à faire en terme de formation et de suivi pour la Police. Par contre je trouve que le texte oublie totalement la formation qu’il faudrait faire à tous les fauteurs de trouble, qui vont dans les manif. pour casser du Flic et des vitrines !
    Pour reprendre un des exemples du texte : que doit faire une voiture de police qui poursuit un délinquant en excès de vitesse ? Respecter la limitation ? On est bien barrés !!!
    Le problème, c’est que depuis 1985, c’est toujours la Police qui est en tord, et lorsqu’on constate à postériori qu’ils avaient raison, cela fait à peine un entrefilet dans les médias…

    • L’excès de vitesse se soigne très bien (voire trop bien) avec la multiplication des radars et des PV (15 millions par an)… Pas la peine de faire du zèle et de risquer la vie d’autres citoyens. Sauf si on redoute autre chose (go fast, terrorisme, etc).
      Pas plus tard que l’autre jour, une voiture de police a surgi d’une petite rue pour poursuivre, à toute blinde, un automobiliste – il était devant moi – qui devait avoir le tort de rouler à 51 km/h au lieu de 50 ! Pouvaient faire un comité de réception comme tout le monde, ou mieux, utiliser un radar avec photo ?!

      • sous prétexte qu’ils travaillent pour l’Etat (et protègent surtout nos élites) , ils sont de facto clean et forcément innocents même lorsqu’ils sont en faute..et c’est tellement plus facile de faire chier au quotidien celles et ceux qui travaillent et paient des impôts plutôt que s’attaquer aux vrais problèmes..

  • Si la police apprenait à respecter la loi, comme s’arrêter au feu rouge par exemple, elle serait mieux considérée.

    • je supporte la police et ce sans reserve

      • J’ai vu plus haut que vous souhaitiez qu’elle soit plus violente encore.

        • oui , car il n’y aucune raison de ne pas châtier les malfaiteurs qui violent la loi , fusse meme en « manifestant »

          • Ce n’est pas à la police de châtier les malfaiteurs, mais à la justice.

            • Justement ,sans justice il n’y pas de police mais de pauvres gens essayant de faire le mieux possible leur job avec tout le monde contre eux, hiérarchie comprise.

              • Il y a un sacré paquet de branleurs dans la police, comme dans toute profession.
                Des anecdotes concernant des policiers négligeants, j’en ai plein.
                Leur patron est un voyou qui donne le mauvais exemple, certes.

            • vous avez vu la justice qu’on a?

              • Je supporte la justice, et ce sans réserve.

                • Elle est pourtant à l’origine des problèmes. Car si la « petite » criminalité était mieux jugée, la police n’y serait pas confrontée à répétition, tout le temps, contre toujours les mêmes qui n’auront qu’un rappel à la loi.

                • Vous ne devriez vraiment pas.
                  La justice qui est une tâche essentielle de l’état de droit ne coûte que 0,8% du budget de l’état en France et elle est classée sans surprise 37ème sur 43 pays en Europe par le CEPEJ, la commission de contrôle européenne, derrière l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
                  .
                  Il faut 310 jours en moyenne pour l’ouverture d’un procès contre 20 au Danemark, elle reclasse les crimes grave (10-15 ans) comme les tentatives de meurtre avec invalidité ou les viols en « délit » (5 ans max qui finissent le plus souvent en sursis, c’est-à-dire rien), « faute de moyens » et si quelques pommes pourries peuvent rendre la vie dans un quartier infernal c’est bien à cause de la tolérance des juges politisés ou encore par manque de moyens. Les prisons débordent alors que la France compte moins de places que d’autres pays pourtant plus tranquille et les criminels multirécidivistes qui sont dans la rue peuvent menacer leurs victimes qui savent bien ce qu’une dénonciation peut leur coûter.
                  .
                  L’insécurité touche en premier lieu les habitants des 752 « zones de non-droit », les entrepreneurs vont y regarder à deux fois avant de s’y installer ou d’engager un « jeune » qui peut leur couter très cher et les habitants sont en plus discrédités par la criminalité et les émeutes qui défendent des criminels.
                  .
                  La justice protège les faibles, les fragiles, les pauvres. Les riches, les puissants et les bobos qui vivent dans les beaux quartiers n’en ont pas besoin, voir la craignent pour les politiques qui signent les budgets, d’où peut-être ce manque de moyens ahurissant.
                  Voir à ce sujet les livres « Délits d’élus » et « Pilleurs d’état » de Philippe Pascot et ses vidéos youtube sur la mafia politique en France (30% des parlementaires ont eu affaire à la justice)

            • Vous avez raison Ragoul, c’est à la Justice de châtier les malfaiteurs.
              Dommage, pour des tas de raisons elle ne le fait pas : la première, ce sont les politiques qui à la fois votent des lois très complaisantes envers les voyous, et attribuent très peu de moyens à la Justice (d’où des procédures d’une longueur indigne, ou des plaintes classées sans suite, et bien entendu un manque de places de prison criant) ; la deuxième, des juges dont le tropisme idéologique est nettement marqué à gauche. Résultat, un sentiment d’impunité qui ne peut qu’exacerber les tensions entre la police et les voyous, voire pousser les policiers à la faute.

              Il existe des flics de base ripoux certes, mais le contexte d’ensemble montre qu’avant de montrer du doigt la police, il conviendrait de pointer le laxisme des politiciens et de nombre de magistrats, sans parler du mauvais exemple donné d’en haut, trop souvent.

            • et comme la justice et la police font mal leur boulot on est pas sortis..

  • Ma meuf est arabe. C’est toujours moi qui conduit, sinon on se fait contrôler.

    • la bonne question c’est « pourquoi »

        • pourquoi on la controle

          • Question pleine de sous-entendus, j’adore. Exprimez votre pensée mon vieux.

            • Malheureusement elle paye pour les autres. Ma femme est black et c’est pareil. Seulement elle reconnait qu’il y a une culture de la bidouille et du non respect des règles chez ses congénères africains. C’est bien simple elle est responsable d’équipe et doit gérer des intérimaires. Si elle a le choix elle ne prendra pas d’africain. Je lui ai fait la remarque que c’était un peu fort et que l’on ne pouvait pas généraliser sur tout le monde. Elle m’a répondu que les bons payaient pour les mauvais. Comme quoi les préjugés sont bien ancrés.

              • Marrant ma femme est noire aussi et en 15 ans n’a jamais été contrôlée, pareil pour les proches et salariés non blancs, pourtant certains jeunes et de quartiers zonards.
                Ca fait un moment que j’interroge des gens pour voir la réalité du contrôle au faciès et je m’aperçois que je suis plus souvent contrôlés qu’eux. La preuve le nombre de sans papiers qui se baladent depuis des dizaines d’années sans se cacher et sans être inquiété.

                • @menesdred Concernant le contrôle au faciès, ceux qui le dénoncent sont dans le déni : à partir du moment où un contrôle d’identité est fait pour chercher des sans-papiers, pardon des illégaux, c’est logique de contrôler des personnes ayant le profil de ces sans-papiers. C’est sûr que ce n’est pas drôle pour les « réguliers » mais comment faire autrement ? Et le terme « contrôle au faciès » lui-même a été inventé pour délégitimer le travail de la police (comme tous les termes en -phobie d’ailleurs).

            • bah vous savez bien que la majorité des blancs de ce pays sont racistes..,ne faites pas l’étonné..c’est ce que vous vouliez qu’on vous dise n’est ce pas?

      • La réponse est simple. Elle s’appelle délit de faciès. Encore un truc contre lequel notre élite lutte très mollement…

    • Une meuf arabe qui conduit son mec , ton histoire n’est pas claire comme l’eau de roche !

    • C’est un a-priori. Si tous les arabes (et donc les noirs) se faisaient contrôler tout le temps, les bouchons seraient pires que le 1er week-end des vacances scolaires d’été. Des conducteurs arabes j’en vois des tas tous les jours (et des tas voilées) et je ne vois pas de bouchons.

    • Tiens, Ragoul qui n’aime pas les sous-entendus : Jack Lang, président de l’IMA, a écrit il y a quelques années au Ministre de l’Intérieur pour lui demander plus de places d’aumôniers musulmans dans les prisons, au motif qu’environ 70% des détenus sont musulmans. Pourquoi ce chiffre, à votre avis ? Parce que la police, les juges et les lois sont racistes ?
      Et Xavier Raufer, criminologue bien connu, a dit récemment que selon les statistiques policières qu’il a pu consulter, 80% de la délinquance des rues est due à l’immigration.
      Comme l’a dit Zemmour, si les flics contrôlent plus souvent les Blacks et les Arabes, c’est parce que le taux de délinquance parmi ces populations est très sensiblement plus élevé que parmi les les autres.
      Assez direct comme élément de réponse ?

      • Classes laborieuses, classes dangereuses. Ne savons nous pas depuis longtemps que le taux de criminalité est plus élevé parmi les « classes populaires », au sens de « gens pas les plus riches » ? Que parmi les personnes coffrées par la police il y ait plus de migrants sans le sou que d’ingénieurs en informatique vous étonnes ? Moi pas.

        • « Il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête ». Et ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on est un criminel, c’est trop facile comme réponse dans un pays développé. Ce n’est pas parce qu’ils sont pauvres, dans les cités, qu’ils s’adonnent à la vente de stupéfiants ou au vol de voitures, avec feux de joie au Nouvel An où ils brûlent les voitures de leurs voisins, c’est parce que la Société les rejette, pauvres choux qui voudraient avoir 10000 € qui tombent tous les mois sans bosser.
          Les pauvres, les vrais, vont aux Restos du Coeur. Ou font 2x35h par semaine et ne sont plus pauvres.

          • A un journaliste qui lui demandait pourquoi il y avait tant de Noirs et d’arabes dans le foot, Vikash Dhorasoo (un de nos champions du monde 98) a répondu que c’est parce que le foot est avant tout le sport des classes populaires. Autrefois c’était donc celui des Ritals, maintenant c’est celui des Arabes et des Noirs.
            Merci de ne pas me confondre avec un vulgaire gauchiste, ça me peine et ça fait rire Pantone.

          • la société les rejette? y’a pas aussi un refus d’intégration et de respect des lois de ce pays? non? ah pardon alors..

        • Alors pourquoi nous raconte-t-on que ce sont des chances pour la France, et que tous ces gens bourrés de talent et de bonne volonté vont « payer nos retraites » ?

        • C’est l’explication de la gauche, mais elle ne tiens pas une seconde, on est aussi pauvre dans la Creuse sans que ça génère plus de criminalité et on ne tabasse pas gratuitement les gens ni ne caillasse des pompiers quand on est pauvre.
          .
          Les socialistes ne font que jeter de l’huile sur le feu, voir sont une cause première du problème en niant la responsabilité des auteurs, en les traitant comme des « victimes » quasiment dans leur « bon droit » face à une « société injuste » et en interdisant de réelles sanctions alors qu’elles sont vitales pour stopper l’engrenage fatal.
          .
          Maurice Berger, pédopsychiatre et psychologue qui travaille en Centre Éducatif Renforcé explique « En tant que médecin qui, depuis 40 ans, a le plus travaillé en France sur la prise en charge des enfants et adolescents violents, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage. »
          .
          Il ajoute que même si on donnait 3000 euros à ces jeunes en rupture ça ne changerait rien. Leurs histoires sont similaires ; ils ont eu des familles dysfonctionnelles sans transmission de valeurs avec exposition à la violence conjugale durant leurs plus jeunes années. Ils n’ont absolument aucun repère et aucune empathie pour les victimes. Il affirme qu’il y a maintenant en France une agression gratuite toutes les 44 secondes et que la grande majorité des délinquants de sa région sont musulmans ce qui recoupe les données sociales en prison.

          • « Responsabilité » est le maître-mot.

            • Pour être un adulte responsable il faut avoir été un enfant (bien) éduqué par ses parents (si possible).
              Lorsque des jeunes n’ont « aucun repère et aucune empathie » comme l’écrit ci-dessus Guillaume P la situation est gravissime et ce n’est pas l’école qui pourra rattraper quoi que ce soit.

              • L’école a un rôle à jouer, elle accueille les enfants à partir de la maternelle, toute la journée. Lorsqu’un petit en tape un autre, se moque d’un autre, les enseignants peuvent le reprendre, lui expliquer, le faire parler etc.
                Quand, à l’école primaire puis au collège, l’équipe éducative considère qu’un enfant victime de moqueries, voire de harcèlement, doit apprendre à s’endurcir, plutôt que de convoquer les élèves fautifs et de mettre les points sur les i, on amplifie le problème. On est en train de le vivre d’ailleurs : tous les petits durs qui font la misère aux enseignants… leur font payer ce laxisme des années de petite enfance.
                Du coup, c’est en primaire ou collège privé que l’enfant est inscrit, là-bas on explique aux enfants en quoi leur comportement nuit, on leur apprend l’empathie, on leur apprend à se mettre à la place de l’autre, à ne pas faire ce qu’ils ne voudraient pas subir.
                Oui l’école peut rattraper, atténuer, elle a un rôle à jouer, elle ne l’a pas fait, on en voit le résultat. Bien des parents tombent des nues d’ailleurs, car les enfants ont souvent un comportement différent en groupe par rapport à chez eux. Bien souvent aussi, ceux qui sont le plus « tenus » sont les plus virulents à l’extérieur.
                Les parents ont bien sûr le 1er rôle, mais l’équipe éducative ne doit pas se cacher derrière son petit doigt (rappelons qu’ils font régulièrement grève « pour l’avenir des élèves »…)

                • Je me souviens de cet enfant de collège, agressé par un autre (étranglement puis poussé dans les escaliers). Agresseur convoqué en conseil de discipline, rappel à la loi version scolaire (= soit plein de bisoutoupartout), 3 jours exclu puis retour. La victime : tous les jours il croise son agresseur, tous les jours celui-ci lui fait le signe de mort (l’index glissé en travers du cou, vous voyez ?). Au final, la victime a changé d’établissement… et devant la caméra il disait ne pas comprendre pourquoi c’était à lui de partir, de perdre ses copains…
                  Oui l’école a un rôle.

                • c’est pas à l’école d’éduquer les enfants , son rôle c’est les instruire et prévenir les parents lors de problèmes qui sortent de ce champ d’application …ou alors ça s’appelle du socialisme (l’art de mêler de tout pour accentuer les problèmes au lieu de les résoudre).

          • @Guillaume P.
            Bonjour,
            Je suis on ne peut plus d’accord avec l’explication de Maurîce Berger. C’est aussi ce que je constate dans l’établissement scolaire (même pas Z.E.P) où je travaille.
            Des enfants non éduqués ne peuvent pas être instruits.
            En plus du manque de transmission de valeurs, il manque la transmission du respect.

            Les enfants dont parle Maurice Berger veulent vivre la vie de Tony Montana, sans avoir compris la fin du film… ou alors ils s’en moquent.

            « Un homme grandit en regardant la silhouette du dos de l’homme devant lui. » – Kamishimoemon Higashidani, père de Sanosuke Sagara personnage de Kenshin le Vagabond, tome 26.

            Les fameuses « agressions gratuites » qui ne le sont pas, et dont avec de belles tournures, on fait porter la responsabilité à la victime, la vraie, celle qui est à l’hôpital ou à la morgue. La plus belle formule est le célèbre « pour un regard de travers » ou sa variante « un mauvais regard », alors qu’en fait il s’agit d’actes de domination de la part des agresseurs : la victime n’aura pas regardé ses pieds ou fixé le trottoir.
            [Fumer tue ! » lit-on sur les paquets de cigarettes. Quand je lis le nombre de personnes tuées « pour une cigarette », je me pose des questions. Je ne fume pas.]

            • STF a écrit: « Des enfants non éduqués ne peuvent pas être instruits. »

              Je vous la pique, merci. J’aime ce genre de phrases, « ce qui se conçoit bien…… »
              .
              Maurice Berger encore:
              « Le plus grave est l’absence d’empathie, de capacité de comprendre ce que l’autre peut ressentir. Ainsi je demande à un jeune qui a mis un adulte dans le coma pour un supposé mauvais regard, pourquoi il n’a pas tué sa victime. Réponse: «parce qu’un copain m’a tiré en arrière par mon sweat». Je l’interroge sur ce que cela aurait fait à la mère de sa victime si son fils était mort. «Elle aurait été triste un moment, puis il faut passer à autre chose, ne pas s’apitoyer toute sa vie, c’est ballot. Il aurait dû mourir un jour de toute manière». Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences, ce qui est très déstabilisant pour les professionnels, il faut passer par d’autres voies.
              .
              La suite de l’article sur le fonctionnement « clanique » devrait vous intéresser
              https://www.lefigaro.fr/vox/societe/maurice-berger-non-la-violence-gratuite-n-est-pas-due-a-la-ghettoisation-20191115

              • @Guillaume P.
                Bonjour,
                Merci pour le lien qui m’a effectivement bien intéressé. Je devrai l’imprimer et l’épingler en salle des profs. lol !

                Quant à votre citation, je suis aussi tout à fait d’accord.
                Les jeunes dont parle Maurice Berger, ne peuvent pas avoir d’empathie car ils n’ont jamais eu le « retour de flamme ». Les rares fois où ils auront été punis, les sanctions n’auront eu aucun effet. Ces jeunes sont dans le rapport de force, le vrai, celui des animaux. Ce sont des chiots qui n’ont pas été sevrés, ni éduqués à ne pas mordre. Quand ils ont mordu ils n’ont pas eu la morsure en retour. Ils n’ont donc aucunement conscience de leurs actes.
                L’an dernier, en entretien avec mon supérieur hiérarchique, prinicpal adjoint d’établissement, est venu sur la table la « pédagogie ». Il m’a alors dit que quand on n’a qu’un marteau, tous les problèmes sont des clous. Sauf que dans l’arsenal de sanctions du règlement intérieur quand il faut faire avec des « clous » il n’y a aucun « marteau ». Et alors que ces « clous » devraient être redirigés vers la Police et la Justice (au choix, en combo, ou en full combo : harcèlements ; racket ; violences ; vols ; déclenchement d’alarme incendie => 1 an de prison et 15.000€ d’amende pour les mineurs), l’EdNat se sent le devoir de s’occuper de ces cas, parce qu’ils ont « droit à l’éducation », et qu’ils vaut mieux qu’ils soient à l’école que dehors. Mais au lieu de protéger la majorité des élèves, elle offre sa protection à quelques uns.

                Anecdocte entendu d’un prof dans un lycée animé :
                Un élève était en train d’étrangler un autre élève dans le couloir. L’élève subissant l’étranglement était rouge. Le professeur a alors saisi l’étrangleur par le bras, par le biais d’une clé de bras, pour le mettre au sol et le maîtriser. Cela n’a pas été sans mal. D’autres profs sont arrivés, certains ne savaient pas le pourquoi de la situation.
                Le prof nous racontait cette histoire. Parmi nous, il y avait un Conseiller Principal d’Education, qui a été outré par le fait qu’il saisisse l’élève par le bras et le mette à terre. L’étranglement ne l’a pas outré plus que ça. L’explication de son sentiment est le « contact physique » avec l’élève. Le contact physique que l’élève étrangleur aurait dû sentir et recevoir est celui du sol.

      • La notion de légalité est un peu différente en Afrique où l’on peut s’arranger, d’où des résultats assez intéressants. On manque de chiffres sur les crimes graves.

      • Si tu commences à relayer les conneries de Zemmour…

        • Ça, c’est de l’argument, respect.
          Alors disons, pour le chatouilleux Ragoul, que j’endosse moi-même cette décla de Zemmour.

        • Allez, un peu d’arithmétique (à moins que l’arithmétique soit raciste, elle aussi) :
          Si X est le nombre total d’actes de délinquance de rue,
          8/10 X est le nombre d’actes de délinquance de rue due aux immigrés.
          Les immigrés représentant environ 10% (9% en 2015, source INSEE) de la population, alors les actes de délinquance ramenés à cette population sont de 8/10 * X / 1/10 Pop soit 8 * X/Pop.
          Pour les non immigrés, le même calcul donne 2/10 * X / 9/10 Pop soit 2/9 * X/Pop.
          Rapport entre les deux : 8 / 2/9 soit 8*9/2 soit : 36.

          Les actes de délinquance de rue sont 36 fois plus nombreux parmi la population immigrée que parmi la population non immigrée.
          On peut gloser tant qu’on voudra sur les causes de ce fait, il n’en demeure pas moins que c’est un fait, dont la police tient compte, sous peine de ne plus être efficace du tout.
          Comme l’a dit un intervenant plus haut, les immigrés honnêtes paient pour les immigrés délinquants. C’est triste mais c’est ainsi. Et au lieu d’incriminer la police, certains feraient mieux d’incriminer les délinquants immigrés, et de chercher un peu quelles sont les causes de cette délinquance – en essayant d’éviter les sempiternelles rengaines marxisantes et victimisatrices. Une piste : la mentalité, le sens de la justice vs le sens de « l’honneur » ; et aussi, une Justice française tellement idéologisée à gauche toute qu’elle passe tout, ou presque, aux étrangers vus comme toujours victimes, et rien aux Français d’origine, vus comme systématiquement coupables.

    • @Ragoul
      Bonjour,
      « Ma meuf est arabe. »
      V’là le respect !

      • C’est ma meuf, elle est arabe, qu’est ce qui te chagrine?

        • « meuf » est un terme péjoratif.
          Nous n’avons pas gardé les cochons ensemble, le tutoiement, tu te le gardes.

        • moi ma copine elle est humaine et c’est déjà beaucoup…pourquoi vouloir insister sur son ethnie? t’as vraiment envie de passer pour un mec politiquement bien sous tous rapports qui a la vertu d’avoir une moitié issue de l’immigration ? merci pour la leçon mais tu peux te la garder..

  • Article hors sol.
    En 30 ans de violentes manifestations de gauche et d’émeutes dans les cités, il n’y avait jamais eu un tel niveau de répression. Les policiers et gendarmes ne font qu’appliquer la volonté des politiques avec les moyens donnés par ces politiques.
    .
    Les politiciens ont acheté les LBD et donné des consignes de violence aux policiers avec l’approbation au moins tacite si ce n’est complice des médias de gauche qui en font des tonnes depuis 30 ans sur les rares « bavures » contre les mêmes criminels multirécidivistes personnes, mais qui sont très discrets sur les 144 blessés grave chez les gilets jaunes, les agressions contres les pompiers, les enseignants, les policiers, les 40’000 voitures brûlées chaque année et la montée de la criminalité dans les 750 zones de non-droit qui infecte de plus en plus le reste de la France après les consignes de dispersion (logements sociaux).
    .
    Maurice Berger, pédopsychiatre qui travaille en Centre Éducatif Renforcé et qui enseigne à l’École Nationale de la Magistrature explique qu’il y a maintenant une agression gratuite toutes les 44 secondes, qu’elles sont de plus en plus violentes et presque totalement ignorées des politiques et des médias.
    .
    La tolérance de la justice est de mise pour la criminalité qui ne menace en rien le pouvoir, la retenue des policiers et gendarmes est absolument remarquable face à l’hyper violence criminelle de toute une catégorie de la population qui dispose de moyens de plus en plus lourd, si ces deux traits disparaissent face à une contestation dangereuse pour le pouvoir, c’est bien à cause d’une volonté délibérée des politiques.
    .
    Ou plus exactement, comme ils sont lâches et irresponsables, ils se bornent à « suggérer » officieusement les décisions à quelques hauts fonctionnaires fusibles et détournent soigneusement les yeux devant les résultats.

    • Pas mal de préfets sortent de l’ENA et donnent des ordres ambigus qu’ils espèrent interprétés avec zèle par les chefs d’équipes. Ils sont complétement coupés de la réalité.

    • que la hiérarchie des policiers et gendarmes soit mise en cause et indéfendable je suis d’accord..qu’on dise d’eux qu’ils se retiennent ça me fait marrer par contre ..la retenue serait qu’ils refusent de subir au lieu d’appliquer strictement ce qu’on leur ordonne.

  • L’Ethnique et le Droit.? Vaste programme qui n’est pas prêt d’être résolu dans l’état actuel des choses

  • La réponse est simple. La police ne changera pas d’éthique elle-même puisqu’elle se vit comme un Etat dans l’Etat, et que la puissance de ce mini-Etat paralyse jusqu’au ministre de l’intérieur lui-même, voire le gouvernement.
    Deux conditions extérieures doivent alors être réunies pour la faire filer droit :
    – un ministre de l’intérieur qui en ait
    – des « bavures » réprimées sans barguigner.
    Après quelques « exemples » bien médiatisés, histoire de prendre l’opinion publique à témoin, nos policiers devraient tous retrouver le chemin de la déontologie.
    Il n’y a pas de raison que la répression qu’ils exercent, par métier, sur autrui, le plus souvent avec profit pour la société toute entière, ne produise pas sur eux, losqu’ils en sont à leur tour les objets, et sur la collectivité, les mêmes conséquences bénéfiques…

  • « La force ne doit rester à la loi que si elle est absolument nécessaire et légitime » : phrase incompréhensible au sein d’une pensée fumeuse. Pourtant, soudainement, la pensée s’éclaircit : « on ne parle plus de textes de loi à faire respecter à tout prix ». Dit autrement, la loi, on s’en fout. Ahhh, mais il suffisait de le dire dès le début pour gagner en clarté et en concision. Vive la loi du plus fort !

    D’ailleurs, avec plus de 330000 textes en vigueur, dont une bonne partie viole la DDHC en toute décontraction, plus personne ne peut prétendre connaître la loi. La justice n’est plus qu’une fiction et la loi a perdu sa légitimité, l’infâme logorrhée légale plantant les germes de la guerre civile. Une fois de plus, on constate que l’anarchie ne naît pas de l’absence de loi mais de l’excès de loi. Non, le monde n’est pas complexe mais l’abus de lois contribue à rendre la vie artificiellement implexe. Alors, la police là-dedans, que voulez-vous qu’elle fasse ? Quant aux honnêtes citoyens, il y a longtemps qu’ils ont perdu leurs dernières illusions sur les lois et la justice.

  • Article intéressant qui ne fait pas abstraction de l’humain dans cette problématique.
    Un autre versant peut et doit être abordé: la police est normalement au service des citoyens, elle doit contribuer à la paix intérieure.
    Or, un Etat qui est, de façon de plus en plus évidente, devenu l’ennemi de sa propre population va être tenté d’utiliser la police contre elle. Certains policiers osent dénoncer leur hiérarchie, de plus en plus politisée. C’est-à-dire qu’elle a intégré ce combat de l’Etat, à la différence des policiers de terrain qui vivent dès lors, leur métier d’une façon schizophrénique. D’où, je pense, les nombreux suicides..

  • Mouais…
    La police est le reflet de ce que sont ses chefs, au premier rang desquels le ministre de l’intérieur et le Président de la République.
    Si ces chefs sont des gens de peu de morale, prompts user de la force envers les faibles, et de faiblesse envers les forts, cela déteindra sur les policiers de la base, via les chefs intermédiaires, les ordres écrits ou verbaux reçus…

    Si en plus les chefs suprêmes font voter des lois favorables aux délinquants (et tatillonnes envers les policiers), cela devient du grand n’importe quoi : quand un flic en est à se demander comment, dans un environnement très hostile, sauver sa propre vie sans risquer de se retrouver en taule, c’est grave et cela ne peut que mener à de la nervosité de sa part, donc à un risque de violences policières.
    Et quand les ordres donnés sont de rudoyer des gens pacifiques (Manif pour tous, par exemple), cela ne peut que mal finir, pour tout le monde.

    Si vous n’abordez pas ces points cruciaux, vous pourrez faire toutes les analyses déontologiques de la terre, vous passerez à côté de l’essentiel.
    La nature humaine étant ce qu’elle est, l’État via la police DOIT user de violence (légitime, pour le coup) pour mettre hors d’état de nuire les violents et les oppresseurs, et assurer aux citoyens ce besoin fondamental qu’est la liberté d’aller et venir, de travailler, d’économiser, d’expression, de conscience.

  • La Police et la Gendarmerie ont un Code de déontologie. Ce Code est une aberration car il met comme mission prioritaire la sauvegarde des institutions. Celle de la protection des personnes est en dernier.
    Alexandre Langlois, pour avoir agi pour rétablir un tant soit peu la Police dans son rôle premier, et de la recentrer au service de la Nation, a été puni par sa hiérarchie de façon arbitraire. Il pointe aussi du doigt les défaillances de l’institution policière. Celle-ci semble ne plus savoir où son sa queue et sa tête, ni où elle habite.

    La Police n’a de nationale que le nom. Nous avons une police d’Etat au service de ce dernier, et de lui seul.
    Quand des policiers attendent des ordres pour intervenir lorsqu’une femme subit des violences pendant une heure, pour au final finir jetée de son balcon, du 3ème étage, on se demande quelle est leur utilité. Encore plus, quand on nous dit :
    – qu’elle est là pour nous protéger ;
    – que seule elle est apte et agréé à le faire ;
    – que nous n’avons pas besoin ne serait-ce que de penser à nous protéger.

      • @dekkard
        Bonjour et bonne année.
        +100 milliards, c’est exagéré. Merci.

        • pas tant que ça au vu des commentaires ici, ils sont nombreux à éviter d’aller au bout de leur réflexion et d’éviter les vrais sujets…merci à vous de dire des choses sensées et surtout justes.

          • @dekkard
            Bonjour,
            Mine de rien, il y a des commentateurs pointus sur le site. Certains sont pointilleux, voire tatillons. Ces commentateurs ont fait que je me force à une certaine exigence envers moi-même, ce que je n’avais pas vraiment avant de tomber sur CP.
            En plus, il y a aussi de très bons sparring partners pour se confronter en débats (Ama-Moris-Du bocal-Pantone, je vous salue.) même stériles. Leur répondre demande une certaine exigence aussi. C’est d’ailleurs très bien de pouvoir débattre à l’écrit, je suis nul à l’oral.

            Pour le cas dont je parle, j’ai évité le sujet de l’origine et les motivations du tueur, et ai volontairement tu le nom de la victime. Ce qui lui est arrivé, chez elle, arrive à d’autres maheureusement. Ce qui arrive judiciairement parlant devrait être un scandale : le tueur a été ménagé autant que possible par la Justice. Il n’est pas le seul, d’autres avant lui pour d’autres faits l’ont été, et d’autres après lui l’ont été aussi.

  • Les commentaires sont fermés.

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