L’Europe « ultralibérale », cet épouvantail

Ultralibérale, l’Europe ? À moins de trois semaines du scrutin, Contrepoints donne la parole à des penseurs libéraux pour qu’ils partagent leur vision de l’Union européenne.

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European Parliament @ European district @ Strasbourg By: Guilhem Vellut - CC BY 2.0

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L’Europe « ultralibérale », cet épouvantail

Publié le 9 mai 2019
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Par Ludovic Delory.

Les institutions européennes sont célébrées en ce début mai, moins de trois semaines avant un scrutin qui renouvellera le panel d’euro-députés. Mardi soir, divers candidats étaient appelés à se prononcer sur la question : « Demain, quelle France dans quelle Europe ? » Leurs réponses furent sans surprise imbibées de cet étatisme qui baigne le monde politique français depuis des décennies.

Quelques éclaircies libérales, néanmoins. À l’extrême gauche, une « défense de la liberté de circulation et d’installation ». Ici et là, des souhaits de quitter l’Union européenne ou d’instiller davantage de démocratie représentative dans un système opaque.

Le Point a dévoilé le programme en 79 points de La République en Marche. Le premier mot de la première proposition est « taxer ». Le reste est à l’avenant.

Bien plus à gauche de l’échiquier politique, on trouve une actrice prêtant sa voix à la tête de liste communiste, candidat qu’elle soutient ouvertement dans une tribune à L’Humanité ! Probablement un geste d’ouverture aux électeurs des anciens pays du bloc de l’Est, qui ont trouvé dans l’intégration européenne une manière d’échapper au cauchemar.

À l’extrême droite, les discours et rengaines protectionnistes alliés aux discours hostiles à tout ce qui vient de l’étranger ont fini d’enterrer tout espoir d’assister à une campagne ouverte, positive et fondée sur les socles de ce qui, jadis, inspira les pères fondateurs de l’Europe.

Où sont les penseurs libéraux ?

L’indifférence qui entoure ce scrutin ne doit pas faire perdre de vue que l’Europe politique occupe une large place dans la vie des Français. C’est la raison pour laquelle Contrepoints a décidé d’apporter sa pierre à l’édifice. En l’absence de candidat libéral clairement déclaré, nous avons demandé à des penseurs libéraux de dresser le diagnostic et de proposer leurs solutions. Celles-ci portent sur la manière de repenser le mode de scrutin ou le système de protection sociale, sur la façon de libérer les énergies ou de faire entendre, simplement, les voix des individus libres.

Car le mythe de l’Europe « ultralibérale » a la peau dure. Il est brandi par tous les adversaires de la liberté pour éviter de leur faire prendre conscience de l’échec de leur constructivisme forcené. Faute d’adversaire sur la scène politique, ils avancent en terrain conquis.

Les libéraux ne doivent pas leur laisser cet honneur. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé à de grands influenceurs de nous donner leur vision de l’Europe. Cécile Philippe ouvre le bal ce jeudi. Nos autres invités ne manqueront pas non plus de vous surprendre et de baliser le chemin qui mène au scrutin européen du 26 mai. L’Europe est trop importante pour être laissée aux étatistes.

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  • Le programme français ? TAXER
    Suivent les justifications fumeuses pour l’imposer.
    De fait la France est disqualifiée par toute l’europe , plus grosse dette , plus gros prélèvements , fonctionnaires par habitants le plus élevé d’Europe, taux de chomage très élevé, balance des payements a la rue..
    et on pretend vouloir reformer l’europe? pour proposer quoi ? la faillite a la française?

  • Un certain constructivisme est indispensable à partir d’un certain nombre de personnes et d’une certaine complexité de la société et des échanges.
    Pour reprendre un exemple déjà utilisé : si je fais 50km à vélo et que je traverse 500 propriétés privées, il m’est impossible de demander à ces 500 personnes une autorisation de passage.
    Le libéralisme est une utopie pensée pour des micro-sociétés, le communisme une utopie pensée pour des grandes sociétés. Comme je ne suis pas un simpliste binaire, je crois à un chemin intermédiaire.

    • N’importe quoi..
      Le libéralisme, c’est la DDHC. Vous êtes tout simplement anti-libéral, pour la dictature.

    • Et pourquoi voulez vous passer a travers 500 proprietes privees alors qu’une route libre d’acces si vous en respectez les regles d’usage permet de les eviter ?

    • Très bien. Vous me laissez passer au milieu de votre salon parce que c’est un raccourci qui me fait gagner 1 heure ❓
      Et à cheval, c’est bio ça :mrgreen:

    • @Amater
      Bonjour,
      « Un certain constructivisme est indispensable à partir d’un certain nombre de personnes et d’une certaine complexité de la société et des échanges. »
      Faux. Des règles que l’on nomme lois issues des Droits octroyés à chacune des personnes composant le groupe, sont indispensables. De il y a une société qui peut faire des échanges.

      « si je fais 50km à vélo et que je traverse 500 propriétés privées, il m’est impossible de demander à ces 500 personnes une autorisation de passage. »
      En pratique cela vous prendrait un temps considérable de demander l’autorisation de pénétrer sur une propriété privée… et d’en subir le potentiel refus ; mais c’est à fait possible de demander. Du coup, vous vous octroyez l’autorisation de piétiner les plantes-bandes d’autrui. Dans certaines contrées cela pourrait vous valoir un coup de gros sel, à la suite de quoi vous iriez fissa vous en plaindre. Dans ces contrées, vous seriez gentiment éconduit, par les autorités, et conseiller de voir si l’herbe est plus verte chez les Grecs.
      Votre exemple démontre que vous ne comprenez rien à la liberté. Pour vous, être libre c’est rouler sur les propriétés d’autrui (n’en avoir cure, faire fi) et qu’il doive surtout ne pas moufter afin que vous puissiez atteindre votre but, plus que valable et honorable puisqu’à vélo. (Vous n’avez pas écrit que vous les traverseriez en 4×4 ou en semi-remorque).

      • STF : pratiquement à chaque que vous me répondez, vous me prêtez des propos que je n’ai pas tenus.

        • @Amater
          Bonjour,
          Je ne vous prête pas de propos que vous ne tenez pas : je les analyse et j’en tire des conclusions. C’est ce qu’on appelle un raisonnement logique, et en Français une étude de texte, qu’on apprend en 6ème et qu’on approfondit jusqu’à la Terminale.
          Donc vos propos : « si je fais 50km à vélo et que je traverse 500 propriétés privées, il m’est impossible de demander à ces 500 personnes une autorisation. »
          Pour être plus concis, vu que vous êtes dans l’incapacité (en prenant un nombre fort exagéré) de demander à traverser les propriétés d’autrui, vous les traversez quand même en justifiant le fait d’être à vélo. Vous avez noté que les propriétés étaient « privées », et malgré tout cela ne vous pose aucun problème pour les traverser sans autorisation. Donc, vous n’avez cure de la propriété d’autrui, car VOUS êtes au-delà de ça, plus libre, avec des droits supérieurs à ceux d’autrui e que vous vous octroyez.
          J’aurais bien ri si vous aviez écrit, au lieu de « propriétés privées », « Bases militaires ». Je suis persuadé que vous auriez une plus grande considération de notion de propriété pour ce lieu. Mais c’est vrai que les bases militaires sont gardées par des gardes armés.
          Pour la pure anecdote, quand j’étais à l’Armée, un gugusse imbibé d’alcool a attéri dans la clôture de la base. (oui, attéri, puisqu’il a décollé de la route en contre-bas venant quasiment en face de la clôture. Le conducteur n’a pas freiné au stop, arrivait vite et a décollé.) Quand le chauffeur a repris ses esprits, la première chose qu’il a vue était le bout d’un canon de FAMAS. Vu qu’il était de l’autre côté de la clôture, c’est la gendarmerie de la base qui s’est occupée de son cas. Les gardes l’ont considéré comme un intrus, une menace, jusqu’à ce que les gendarmes le prennent en charge.

          • Je parierais presque que vous êtes comptable, tellement vous êtes désagréable et sans imagination.

            Ma phrase devait bien sûr être comprise de manière littéraire, (et j’aurais pu être plus clair). En Libertalie (voir le lien que j’ai mis plus haut), il est impossible de se déplacer sur de longues distances. Seul un espace commun et LIBRE permet à chacun d’être libre. Votre libéralisme n’en est pas un, c’est se heurter constamment à l’autre.
            Et je respecte tout à fait la propriété d’autrui mais, plus important, je respecte autrui.

            • @Amater
              « plus important, je respecte autrui. »
              En traversant sa propriété sans son autorisation, et sans même la politesse de la lui demander, vous ne respectez rien du tout.
              Quant au lien que vous avez mentionné vous ne l’avez pas compris : « On voit donc que la société libre ne supprime jamais totalement les obligations que nous pouvons connaître dans l’environnement étatique actuel. Vivre ensemble, c’est s’obliger au respect de règles convenues. »
              De plus, concernant le déplacement, il ne vous vient même pas à l’esprit que les libéraux doivent aussi se déplacer et que des voies de circulation sont indispensables ; qu’ils peuvent tout à fait les créer, se charger de l’entretien, et les ouvrir à certains ou à tous pour faciliter les échanges.

              « c’est se heurter constamment à l’autre. » Ce qui équivaut à votre « il m’est impossible de demander à ces 500 personnes une autorisation. ». Et vu que vous voyez un choc, (« se heurter… à ») pour ne pas se voir imposer un refus il vaut mieux traverser sa propriété.

              Je vous rassure : vous avez été parfaitement clair avec cette phrase. Bien entendu, le -10 qui vous est affublé est l’oeuvre d’ignorants illétrés, non littéraires donc.

    • Vous n’êtes pas libéral parce que vous ne respectez pas les droits naturels qui sont la liberté, la propriété, la sureté et la résistance à l’oppression.

      Une constitution libérale tient en sept points qui sont en permanence bafoués en France et en Europe :

      a)Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
      b) Le but de l’Etat est de garantir les droits naturels et imprescriptibles du Citoyen qui sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
      c) Le consentement entre adultes capables vaut loi.
      d) L’Etat s’attache au principe de parcimonie notamment dans sa production législative.
      e) La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.
      f) Une liberté imposée est constitutive d’une oppression.
      g) La vérité n’est pas affaire de consensus mais de preuves expérimentales.

      • Oui. Reste à savoir comment on défend le droit des personnes qui ne sont pas capables de le défendre elles-mêmes.

        • @La petite bête
          Bonjour,
          Les personnes incapables de défendre elles-mêmes leurs droits dépendent dans la majorité des cas de personnes qui sont capables de défendre leurs propres droits, donc de protéger les droits de ces personnes dans l’incapacité de le faire.
          Celles qui ne dépendent pas d’une autre personne capable, sont prises en charge par des institutions, composées aussi de personnes capables de défendre leurs droits propres et ceux des incapables. Et puis, il n’est pas interdit de créer une association privée pour le faire.
          Pour finir, comme il est écrit dans le b) de Hank Culley, l’Etat est chargé de garantir les Droits naturels et imprescriptibles du Citoyen. Défendre les droits d’autrui, entre dans le cadre de la liberté et de la résistance à l’oppression.

      • @Hank Culley
        Bonjour,
        « d) L’Etat s’attache au principe de parcimonie notamment dans sa production législative. »
        Je dirais plutôt que :
        « L’Etat n’a pas à produire de loi. La production de loi est la prérogative du Législatif. La loi doit être approuvée/acceptée par les citoyens pour être effective. Aucune loi, ne peut entamer les Droits naturels et imprescriptibles du citoyen, ces derniers étant les cadres/fondements de la Loi. »

        • Ah aussi :
          J’ajouterai aussi un 1.1)
          « Chaque citoyen a le droit d’acquérir, de vendre, de détenir, de fabriquer, de transporter, de porter de manière visible ou dissimulée, des armes et des munitions, afin de défendre sa vie, son intégrité physique, ses Droits, tout autant que la vie, l’intégrité physique et les Droits d’autrui. »

    • « si je fais 50km à vélo et que je traverse 500 propriétés privées, il m’est impossible de demander à ces 500 personnes une autorisation de passage. »


      @Amater : Imaginez que les 500 propriétés se trouvent dans une seule et même « ville privée » et que les propriétaires sont tous contractuellement obligés (car ils y ont volontairement consentis) de respecter certains règles, tel que :
      — ne pas laisser les propriétés en mauvais état (jardins mal entretenus, peintures défraichies, graffitis inappropriés, etc…)
      — ne pas mettre de la musique à fond hors période de fêtes
      ne pas interdire aux individus autorisés à entrer dans la « ville privée » d’y circuler où bon leur semble
      Dans une telle situation, comme vous pouvez le constater, pour faire du vélo où bon vous semble il vous suffira d’obtenir une seule (et non pas 500) autorisation de passage.

      L’avantage des « villes privées » envisagées par les libéraux et les libertariens comparativement aux villes actuelles, c’est que toutes les décisions importantes sont (directement ou indirectment) approuvées unanimement par les propriétaires.

      Dans les villes actuelles, si par exemple vous êtes opposé à l’organisation de concerts de rap ou de métal mais que 51% des électeurs ( majorité =/= unanimité ) approuvent l’organisation de ce genre de concerts, vous serez contraint de respecter ce choix même dans le cas où vous n’avez pas volontairement consenti au système démocratique.
      Inversement, si vous êtes favorable à l’organisation de concerts de rap ou de métal mais que 51% des électeurs désapprouvent l’organisation de ce genre de concerts, vous serez contraint de respecter ce choix même dans le cas où vous n’avez pas volontairement consenti au système démocratique.

      • J’ajoute que, face à la possibilité dans un pays libéral qu’on se voit refuser l’accès à certaines rues privées ou villes privées, il ne faut pas oublier qu’un pays libéral sera – comparativement à un pays étatiste – très en avance technologiquement. Cliquez sur l’image suivante et vous comprendrez où je veux en venir : http://freedommemes.com/wp-content/uploads/memeone-memes/5627d7d335280-635×397.jpg

      • Oui oui Commando, je sais ce qu’est une administration communale, un projet commun, bref… un mini-état avec une vision commune, des valeurs, etc. Rien de nouveau.

        • « Rien de nouveau. »


          Ce qui est nouveau avec la vision libertarienne c’est le fait que les décisions sont prises à l’unanimité : il n’y a plus de « tyrannie de la majorité » comme c’est le cas dans les démocraties actuelles.
          En gros : il faut que 100% des « électeurs » approuvent une décision, et non plus seulement 51 %.

          Évidemment, parfois 51 % d’avis favorables suffiront à faire accepter une décision, mais seulement parce que préalablement 100% des « électeurs » auront accepté cette ‘règle du jeu’.

          • Bons arguments.
            Pour le plaisir: la démocratie actuelle c’est pire que votre description, car elle tend à instituer une tyrannie de la minorité, au sens où seules des minorités agissantes se mobilisent en défense d’intérêts bien définis, alors que nul ne se mobilise pour un « intérêt général » flou et mal compris. La minorité est unie, la majorité toujours divisée.
            A part ça l’exemple de la « ville idéale » pose quand même le problème de la transmission (entre générations) et de la pérennité (du consensus).

          • Toutes les décisions doivent être prises à l’unanimité ? Dans votre ville imaginaire de 500 habitants ? Je ris. Déjà à 10 personnes c’est le bazar pour choisir le resto…
            Et votre deuxième point, 51% suffisent parce que 100 % des gens sont d’accord que des décisions soient prises à la majorité simple ? Vous venez de réinventer la démocratie.

    • Quad vous entrez dans un hall d’immeuble, vous appuyez sur toutes les sonnettes? Vous devez être populaire…

  • Par quel aveuglement collectif parle-t-on d' »ultralibéralisme » alors que partout le discours est drastiquement « ultramercantiliste », sans qu’on puisse faire entendre les voix de la liberté économique.

  • Ce qui serait intéressant c’est d’identifier parmi les listes en lice les propositions libérales pour identifier la « moins pire » des listes. J’avoue que je sèche.

  • L’Europe est une structure supra nationale socialiste.

  • Je pense surtout qu’il ne faut oas se laisser piéger par les mots. Dans « libéral » ou « ultralibéral » quelle signification mettent ceux qui en parlent. Le critère ultime doit être la liberté et le droit.

  • « Car le mythe de l’Europe « ultralibérale » a la peau dure. » Tout est dit ! La libre concurrence comprend la concurrence entre les nations libres, ce qui ne les empêchent pas de coopérer sur des projets communs qui leur sont mutuellement bénéfiques. En conséquence, le préalable consiste à mettre fin à cette structure supranationale planificatrice qu’est l’UE. Donc, il faut accélérer le frexit, comme les Britanniques, plus libéraux que nous, l’ont bien compris. L’oligarchie européiste veut les empêcher de retrouver leur liberté, d’où les atermoiements du brexit qui aura tout de même lieu.

    • « Ce qui ne les empêche pas », oups !

      • Oui, et dès le début, le projet européen est anti-national et donc, non démocratique. Parmi les nombreux mensonges, le fait que la nation serait la cause des guerres, alors que c’est l’impérialisme, c’est-à-dire un nationalisme conquérant qui l’est. Des nations qui coopèrent ne causent pas de guerres, bien au contraire.
        De plus, la supranationalité technocratique européenne n’est que le marchepied d’un totalitarisme mondial. C’est aussi pour cette raison qu’il faut y mettre fin.
        «Les nations souveraines du passé ne sont plus le cadre où peuvent se résoudre les problèmes du présent. Et la Communauté elle-même n’est qu’une étape vers les formes d’organisation du monde de demain.» (dernière phrase des Mémoires de Jean Monnet)
        Quelles formes d’organisation? Qui détiendra réellement le pouvoir?

        • @La petite bête
          Dire qu’environ 100 ans avant cette phrase de Jean Monnet, des Nations sont nées, telles l’Allemagne et l’Italie, parce que des peuples voulaient vivre en tant que Nation. C’est que l’on appelle « le Printemps des Peuples » en Histoire.

        • Ce ne sont pas les Nations en elles-même qui sont la cause des guerres et des systèmes totalitaires qui se sont abattues sur l’Europe au 20° siècle c’est l’appropriation des nations par des états centralisateurs et agressifs qui a déclenché ces terribles événements qui, en quelques années, ont détruit l’Europe.
          Jean Monnet avait parfaitement raison, les états nations ne peuvent plus résoudre les problèmes du monde. En particulier les états Européens qui devront , bon gré, mal gré, s’effacer devant une Europe dont l’organisation politique est encore à trouver.

  • Ce qui est très perturbant pour un libéral dans cette élection c’est que celui qui défend une vision proeuropéenne est le chef de l’état Français, un pur produit de la technostructure étatiste et qui a maintenant prouvé qu’il ne touchera pas aux intérêts de sa corporation.
    Il y a fort à parier que l’Europe de Macron c’est la France « étendue » et c’est bien là le problème. Les autres dirigeants Européens ne veulent pas d’une l’Europe qui soit une extension de la France et comme ils ont raison !! Celui qui défend l’UE en France est le pire étatiste de toute l’Europe.
    Alors, comment on fait ?

    • Mais au niveau européen aussi Macron est anti-libéral, avec la taxe et le règlement comme seules armes. Il l’a déjà dit et répété. Je ne vois absolument pas ce qui serait perturbant.
      Depuis qu’il est apparu sur la scène politique, j’ai beaucoup, beaucoup de mal à comprendre comment des individus dotés de raison puissent lui accorder leur confiance. Ou alors il y a peut-être un problème dans l’hypothèse…

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