Le commerce de centre-ville n’a pas dit son dernier mot…

Quel visage souhaite-t-on pour nos villes, nos bourgs et nos villages ? Quelles relations avec les entreprises ? Quel mode de vie souhaitons-nous ?

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centre-ville (APT,FR84) By: jean-louis Zimmermann - CC BY 2.0

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Le commerce de centre-ville n’a pas dit son dernier mot…

Publié le 30 mars 2019
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Par Hélène Yildiz, Béatrice Siadou-Martin et Sandrine Heitz-Spahn.
Un article de The Conversation

« Et c’est pour ça que je suis assez optimiste quant à l’avenir des centres-villes, c’est que si on sait jouer de tous ces atouts-là et ces cartes-là, on a quelque chose à faire. […] Ici, on peut vous parler pendant des heures des commerçants qui sont géniaux qu’on a détectés dans toute la France… ». C’est ainsi que Jean‑Pierre Lehmann, président de l’association Vitrines de France, conclut une interview d’1 h 30 sur le commerce de centre-ville menée dans le cadre de la rédaction de l’ouvrage collectif (R)évolution du commerce de centre-ville : de l’état des lieux à la résilience.

Cet optimisme et cet appel à l’entrepreneuriat peuvent apparaître quelque peu en décalage avec le discours ambiant plutôt pessimiste et alarmiste sur le commerce de centre-ville. À titre d’illustration, mentionnons quelques titres d’articles de presse traitant de cette thématique « Déclin des commerces de centre-ville : les acteurs réclament un plan Marshall » (Les Échos du 5 juillet 2017), « Le déclin commercial des centres-villes s’aggrave » (Le Monde du 20 octobre 2016), « Centres-villes en déclin : la malédiction des villes moyennes » (La Gazette des Communes du 22 septembre 2017), « Le déclin du commerce de centre-ville est-il une fatalité ? » (La Voix du Nord du 14 février 2017), etc. Et même le New York Times qui titrait, en février 2017, « En France, le déclin des villes de province est celui d’un marqueur de son identité ». Le consommateur est aussi inquiet d’observer ce déclin, en effet, selon ce 3e baromètre des centres-villes de l’institut CSA (2018). 68 % des Français interrogés se disent ainsi préoccupés par la situation en centre-ville et cette proportion grimpe à 80 % dans les villes de 50 000 à 100 000 habitants.

Le commerce, entre complexité et hétérogénéité

Comme le rappellent les auteurs, « en France, le développement économique et l’explosion démographique qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale ont représenté un terreau fertile au développement de nouveaux formats de commerce, dans le secteur alimentaire avec le supermarché, l’hypermarché et le hard discount, et dans le secteur non alimentaire, avec l’émergence des grandes surfaces spécialisées. L’émergence de ces formats proposant une offre commerciale peu différenciée et des prix attractifs a pris forme dans les périphéries des villes ».

Vue aérienne de Cap Sud, zone commerciale de Moulins dans l’Allier.
Jean‑Louis Zimmermann/Flickr, CC BY
La zone commerciale du Coudoulet, à proximité d’Orange dans le Vaucluse.
Jean‑Louis Zimmermann/Flickr, CC BY 

À partir des années 1990, leur développement a provoqué un déséquilibre entre commerce de périphérie et commerce de centre-ville qui s’est encore accentué avec l’avènement du format drive et du commerce électronique dans le milieu des années 2000. Mutations des modes de vie, mutations des centres-villes et de leur aménagement, mutations de la consommation, etc. La problématique du commerce de centre-ville est donc complexe et nécessite un regard pluriel. Géographes, chercheurs en marketing, sociologues se sont ainsi intéressés à la problématique du commerce de centre-ville.

Nœud de flux

En première approche, si cette question peut apparaître triviale, la problématique abordée ici conduit les auteurs à s’interroger sur les contours du centre-ville : « Le Petit Larousse donne comme définition du centre-ville : quartier central d’une ville, le plus animé ou le plus ancien. Sont ainsi soulignées les caractéristiques essentielles du centre-ville : la centralité résultant d’une histoire, le territoire environnant qui est attiré et les flux réciproques entre centre et territoire.

Le centre-ville est parcouru par les principaux axes de liaisons internes et externes de la commune qui s’y rejoignent. Il se caractérise comme un nœud de flux. Dans la littérature académique, cette conception spatiale du commerce de centre-ville s’inscrit dans les travaux pionniers délimitant la notion de centralité et d’attractivité d’une ville. Ce premier modèle a contribué à de nombreuses recherches et prolongements dans le champ du marketing et a ainsi été complété par d’autres variables, comme le choix du lieu d’achat en fonction des critères du chaland dans une ville ».

Après-midi lèche-vitrine dans les rues de Sète, dans l’Hérault.
Pierre-Olivier/Shutterstock 
Une rue commerçante à Beauvais, dans l’Oise.
Jean‑Louis Zimmermann/Flickr 

La problématique du commerce de centre-ville n’est pas seulement économique et ne peut se résumer à la longue et inévitable évolution d’une forme ou d’un format de distribution.

Repensez aux différentes fois où vous vous rendez au centre-ville et indéniablement, vous tomberez sur les termes : achat de produit, retrait de colis à des points relais, virée shopping entre amis, lèche-vitrine pour préparer les soldes, achats de Noël, déjeuner dans un restaurant traditionnel, soirée au cinéma, après-midi culturelle au musée, démarches administratives – le centre-ville est ainsi un lieu d’échanges de biens et de services, un lieu d’expériences multiples – bref, un lieu de vie !

La multiplicité de ces activités pose subséquemment des questions économiques, écologiques, sociales, territoriales et humaines. Quel visage souhaite-t-on pour nos villes, nos bourgs et nos villages ? Quelles relations avec les entreprises ? Quel mode de vie souhaitons-nous ?

Pourtant, malgré la gravité de la situation, peu de travaux de recherche portent sur cette thématique. Sans doute parce que les causes sont multiples et doivent mobiliser les sciences de gestion, la géographie, la sociologie, etc.

Des lieux d’échange ouverts, attractifs et vivants

Quel avenir peut-on alors envisager ? Pour les auteurs, le commerce de centre-ville ou de centre-bourg est susceptible de connaître des évolutions contrastées, notamment selon ses capacités d’adaptation exprimées en trois scénarios : un déclin généralisé, une domination par des enseignes d’envergure nationale (spécialisées ou de la grande distribution), une articulation entre des enseignes motrices et des commerçants indépendants localement organisés.

Les ressources territoriales en présence, les stratégies mises en place et le volontarisme des acteurs publics apparaissent alors comme déterminants dans la trajectoire qu’il suivra. Ces évolutions supposent une action volontariste et coordonnée des acteurs dans le sens de l’appropriation par les commerçants des outils numériques, de l’expérimentation et de l’innovation.

Les interviews menées soulignent également « l’importance d’une construction collective du commerce de centre-ville ou du centre-bourg et même plus globalement, du vivre-ensemble. Réconcilier les dynamiques du commerce avec la ville durable : tel est l’enjeu d’une réorientation de la politique d’une ville.

Sa finalité doit transcender les différences de sensibilités et les oppositions entre les divers types de commerce ou d’opérateurs commerciaux qui sauront développer leur activité selon les nouvelles règles du jeu. Il s’agit de susciter une organisation urbaine plus cohérente autour de centralités confortées avec des lieux d’échange ouverts, attractifs et vivants qui sont, au cœur des villes et des quartiers, indispensables tant au maintien d’une cohésion sociale capable de surmonter les risques de division qu’à l’émergence d’une société  dynamique et conviviale ». Le centre-ville apparaît donc moins condamné au déclin qu’on pourrait le croire…


Ce texte est extrait de l’ouvrage collectif de recherche « (R)évolution du commerce de centre-ville : de l’état des lieux à la résilience », publié en mars 2019 aux Presses universitaires de Nancy, Editions universitaires de Lorraine. Cet ouvrage, préfacé par le professeur Marc Filser, a été coordonné par Hélène Yildiz, Sandrine Heitz-Spahn et Béatrice Siadou-Martin. Les différents contributeurs sont, par ordre alphabétique : Mathias Boquet, Franck Cochoy, Anaïs Daniau, Samuel Deprez, Jean‑Pierre Douard, Inès Gugen-Gicquel, Michèle Heitz, Sandrine Heitz-Spahn, Karine Picot-Coupey, Béatrice Siadou-Martin, Géraldine Thévenot, Régine Vanheems, Hélène Yildiz. Ces travaux visent à apporter des éléments de réflexion et de réponse sur l’état actuel du commerce de centre-ville, ses évolutions, ou encore sur ses formes de résilience.

Hélène Yildiz, Maître de Conférences HDR Sciences de Gestion, Université de Lorraine; Béatrice Siadou-Martin, Professeur des universités en sciences de gestion, Université de Lorraine et Sandrine Heitz-Spahn, Maître de Conférences en Sciences de Gestion, Université de Lorraine

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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  • parkings payants, circulation malaisée, radars multiples , prix, choix..
    grandes surfaces autour des villes..
    les municipalités ont organisé la désertification des centres villes en créant des zones commerciales a l’extérieur des villes, sans une larme, sur la mort du petit commerce..
    Aujourd’hui amazon va tuer meme ces zones commerciales, les municipalités sont donc aux abois..
    Juste retour des choses

    • A Pau, nous avons un petit bus, 20 personnes, la Coxitis, gratuite qui dessert tout le centre ville. Elle est toujours pleine.
      C’est vraiment génial. On met sa voiture au parking de la place de Verdun et on prend cette citadine.

  • tant qu’il y aura des gens qui préfèrent flâner ou faire leurs courses à l’air libre plutôt qu’enfermer dans les grandes surfaces , il y a de l’espoir ;

  • Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes

    L’article passe à coté de la vrai raison de la désertification des centre ville.
    C’est la conséquence de la politique anti-bagnole, plan de circulation délirant, manque de parking, puis du POS qui assigne à chaque terrain une destination.
    Abolissons les règlements, que les mairies laissent faire et les centres villes revivront.. ou pas.

    • Les parkings sont des aspirateurs à voitures. Quand vous faites un parking couvert de 5000 places, si on table sur 3 secondes à la barrière par voiture, cela 15.000 secondes pour rentrer toutes les voitures (4 heures). Si on table sur 5 mètres par voiture en déplacement, 5000 voitures fait un cortège de 25km dans votre ville. Bien sûr que les voitures n’arrivent pas toutes aux mêmes heures, mais aspirez les voitures vers le centre et créez de grooos bouchons à toute heure. Les habitants seront ravis ! Parce que ça va être compliqué d’élargir les rues des centre-villes. A moins que vous ne vous n’ayez une âme haussmanienne ?
      Un exemple : la ville de Tournai en Belgique a été extrêmement endommagée après la deuxième guerre mondiale. Elle a été reconstruite pour la voiture, pour faciliter la circulation etc. MAIS aujourd’hui, c’est catastrophe pour se déplacer ! Car quand c’est bon pour X voitures, ce n’est pas vrai pour 2X voitures. Et à moins d’abattre des maisons (quid de la propriété privée ?), je ne vois pas de solutions.
      Et abolissez les règles ! Quand un centre commercial ou une carrière s’installera au bout de la rue et transformera votre rue en autoroute sans vous demander votre avis, vous allez rire !

      • Beaucoup de villes aujourd’hui mènent une politique autophobe (la faute aux PDU qui se ressemblent tous ? A Crit’air ?). De fait, les plans de circulation sont complexifiés, les stationnements en surface disparaissent, les zones piétonnes s’étendent…
        Il se développe dans les villes une ligne de fracturation invisible mais bien réelle entre ceux qui y habitent et qui privilégient l’entre-soi et les allochtones qui peinent de plus en plus à s’y déplacer avec leurs véhicules donc qui n’y viennent plus.
        Pour ma part, je franchis rarement cette nouvelle frontière autrement qu’en deux-roues à moteur, excepté pour les villes (souvent petites) qui ne se la pètent pas et pour celles qui déroulent le tapis rouge pour les hôtes de passage.
        Donc les Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lille, Nantes… je laisse ça aux autres ! Il y a tellement de belles choses à voir ailleurs qu’il faudrait être fou pour s’enfermer dans ces univers concentrationnaires ultra-vidéo-surveillés.
        Cela ne manque absolument pas. Tout au plus deploré-je que la libre circulation des personnes soit devenue en France un vilain mensonge.

      • Pourquoi voudriez-vous faire un parking couvert de 5000 places plutôt que 50 parkings de 100 places ? Ca n’est pas parce que c’est un centre-ville que la solution doive être centralisatrice…

        • Je ne veux rien faire moi…
          Un seul parking sur plusieurs étages prend moins de place au sol que 50 parkings.
          Si on met tous ces parkings sous des immeubles, ce n’est pas si facile bien sûr mais en plus vous augmentez le trafic dans les rues qui y arrivent et qui en partent (nuisances pour les habitants = non-respect de la propriété privée) et vous créez des îlots de bouchons certes temporaires, mais existants.
          C’est comme si vous vouliez mettre 30 invités dans votre salon prévu pour en accueillir 6. C’est le bazar pour rentrer et sortir de votre salon, ça se bouscule autour de la table basse où il y a les rondelles de saucissons et de petits fours, ça ne circule plus. Les invités râlent. Vous allez faire quoi ? Multipliez les assiettes de rondelles de saucissons et de petits fours ? Ben les invités ne seront pas plus mobiles… Vous allez virer les canapés et abattre les murs ? (Ce serait raser des bâtiments). Au final, il faudrait construire les villes à la campagne.
          Un autre exemple : les sites touristiques. Le Vatican ? Faudrait abattre quelques murs, percer des entrées supplémentaires pour fluidifier la circulation des touristes. Ridicule n’est-ce pas ?

          • Bonjour Amabys
            Comme tout bon planiste, vous ne pouvez imaginer un ordre spontanée. Laissez le choses se faire d’elles mêmes, ce sera mieux que un plan d’urbanisme. Ce ne sera pas parfait, mais il n’y a que les socialistes qui rêvent d’un monde parfait (qui n’est jamais au rendez-vous).

            • Une ville sans plan d’urbanisme. Saviez-vous que les plans d’urbanisme sont justement demandés par les habitants des petites où (quasi) rien n’était prévu ? Parce que la situation devenait catastrophique ?
              Rêvez. Imaginez un autre monde. Mais restez dans le domaine du possible svp.

                • Long cet article. Lu la moitié mais j’ai repéré quelques contradictions et entourloupes pas-libérales-mais-on-fait-comme-si dans son exemple des falaises d’Etretat.

                  Sinon je ne suis pas d’accord avec ce que j’ai lu de votre article. C’est pas difficile. Je suis pour des plans d’urbanisme et de développement urbain « light ». Ainsi je trouve stupide que les maisons doivent tout être au même niveau à front de rue, ou que les avancées de toit sont limitées (en Wallonie du moins, je me comprends).

                  • Soyez libre, mais vous êtes prisonnier.. volontaire. C’est dur d’être libre, quand on fait une conn.rie on ne peut pas mettre cela sur le dos de autres.

                    Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
                    Où vous voulez ? Pas toujours, mais qu’importe ?
                    Il importe si bien, que de tous vos repas
                    Je ne veux en aucune sorte,
                    Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
                    Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.

                    • Sauf qu’on est dans la vraie vie. Et jouer tout le temps à l’équilibriste sans filet, à la merci d’une erreur de ma part ou de celle d’un autre, d’une malveillance, d’un accident, etc… c’est une autre forme de prison. Dans votre monde idéal, tout est régi par contrat. Or un contrat est la preuve de manque de confiance.

  • @ claude henry , bien résumé la situation , ce sont nos élus les principaux responsables de la suppression des commerces en ville , les centres commerciaux et surtout internet vu les prix !!! ils veulent la concurrence , ils l’ont et maintenant ils ne sont pas contents !! Beaucoup ont desrter la ville pour leurs achats , le mal est fait , ils ne reviendront plus !!… ils vont créer des villes dortoirs !! sans vie …

  • ‘ Après midi lèche vitrine ‘,
    surtout lèche glace, stracciastella ou pistache, vous en voyez beaucoup qui trimbalent des packs d’eau ou de lessive ?

    D’ailleurs en trouvent ils dans les centres villes ?

    Il y a des villes, comme Colmar a coté de chez moi, avec des rues pleines de gens, les mains dans les poches;
    ils n’achètent que ce qu’ils peuvent transporter dans leur estomac ou laisser sur place comme leurs cheveux et c’est déjà pas mal, mais ils n’emportent rien a part une cigogne chinoise en porte clé…

    Bien sûr, il y a bien quelques petits vieux avec leur panier à roulettes le matin pendant que les autres dorment encore…

  • Pour avoir des commerces en centre ville il faut suffisamment de clients a deux pattes pour faire du benefices donc , en gros ,deux ou trois fois plus que jadis c’est impossible sauf en zone touristique.

  • c’est le problème des commerçants…où est l’injustice?

    il y en a bien , mais elle est le fait des politiques..politiques qui se posent en sauveurs..usant…

  • « achat de produit, retrait de colis à des points relais, virée shopping entre amis, lèche-vitrine pour préparer les soldes, achats de Noël, déjeuner dans un restaurant traditionnel, soirée au cinéma, après-midi culturelle au musée, démarches administratives »

    A cette liste déjà longue, on peut ajouter : circulation difficile, stationnement coûteux, stress du PV, politique autophobe (et motophobe depuis peu)…

    La devise de la ville du 21eme siècle :
    – que nul n’entre ici qui n’est pas piéton !

    Les centre-villes ne meurent pas, ils se suicident…

    • Allez voir une fois à Gent/Gand (Belgique); le plus grand piétonnier d’Europe il me semble. Regardez la misère des milliers de personnes marchant avec le sourire, tous ces commerçants heureux de vendre… Un exemple parmi tant d’autres. Bordeaux est incroyablement agréable par exemple. Bruxelles a foiré un peu, ça c’est vrai. Ça ne se fait d’un coup de baguette magique.

      • Je connais pas Gand. Mais il y a 2 types de centre villes
        – les villes touristiques ou vous avez des visiteurs qui viennent pour faire du tourisme, eventuellement manger au restaurant ou acheter des babioles « typiques » made in china

        – les villes ou les gens habitent et ciblees par cet article: c est ceux qui vont faire leurs demarches administratives (de moins en moins grace a internet) ou leurs courses. Et il est clair que ces villes sont en perte de vitesse.
        Plusieurs raisons a ca:

        – declin economique (une partie d ela population part car il n y a pas de travail ou seulement du travail tres mal payé)

        – habitations peu confortable: ce sont souvent de vieilles maisons, mal isolees, ou on entend le voisin. Exigue, pas de parking

        – habitants qui habitent hors de la ville ne viennent pas car tout est fait pour les dissuader de venir en voiture. Pourquoi perdre son temps a aller en ville alors qu on peut trouver la meme chose au centre commercial (ou sur internet) sans avoir a payer le parking et se prendre la tete. Cerise sur le gateau ca sera souvent moins cher !

  • Les commentaires sont fermés.

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