Un article de l’Institut Économique Molinari
Cécile Philippe, présidente de l’IEM, est heureuse d’avoir participé à la création d’une anthologie thématique de textes de grands auteurs libéraux.
Ce projet d’anthologie a été porté par les Affranchis avec la contribution de nombreux auteurs pour resituer les textes dans le débat contemporain : Gaspard Koenig, Jean-Marc Daniel, Max Falque, Pascal Salin, Emmanuel Martin, Olivier Babeau, Jean-Baptiste Noé, Jérôme Perrier, Jean-Philippe Feldman, François Facchini…
Elle est composée de textes de grands auteurs libéraux, chacun préfacé par un contemporain, pour faire découvrir cette doctrine encore trop mal connue en France pour ce qu’elle est vraiment. « Ultra-libéralisme » quand il s’agit d’aborder une réforme qui fâche, « néolibéralisme » quand il s’agit de dénoncer la mentalité « tout business » ou la consanguinité entre l’appareil d’État et les grands acteurs économiques, ce mélange des genres, le capitalisme de connivence est pourtant lui également dénoncé par les libéraux. Souvent caricaturée, cette doctrine et ses grands défenseurs ne sont plus sérieusement enseignés, ni à l’école, ni à l’Université.
Organisés en 17 thèmes dont justice, protection sociale, morale, écologie, libre-échange, banque, culture, liberté d’expression, éducation, ces textes apporteront des pistes de réflexions libérales sur les questions politiques contemporaines. Pas des solutions définitives, car le libéralisme est une réflexion vivante qui ne préjuge pas du sens de l’Histoire. Le libéralisme ne propose pas un modèle de cité idéale, débarrassée de toutes souffrances, sans misère, mais un monde qui laisse à chacun le choix de sa propre voie. Il garantit que puisse naître une infinité de situations et de trajectoires. Car les élites dirigeantes peuvent-elles réellement prétendre connaître la multitude de rapports sociaux auxquels s’applique leur politique centralisée ?
L’État moderne qui étend son emprise sur tous les aspects de notre existence nous enlève par la même occasion la possibilité d’apprendre par l’expérience, et les élites qui le représentent s’arrogent trop souvent le monopole de la sagesse. À mesure qu’il réduit les libertés, il déresponsabilise les individus et se rend ainsi de plus en plus nécessaire à notre existence. Le contrôle politique des rapports socio-économiques s’accompagne d’un pernicieux dirigisme moral, sans pour autant parvenir à satisfaire l’objectif affiché d’une plus grande égalité économique.
L’anthologie est disponible en format papier dans tous les événements Students for Liberty et disponible en version numérique sur le site Students for Liberty.
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Le libéralisme est jugé en france comme le plan diabolique du grand capital pour asservir les masses
Alors que ce qui asservi les masses c’est l’emprunt public ,indispensable pour faire une politique de gauche..
les français ont peur de tout , et ont sacrifié leur liberté a la rente
et il est désormais affublé du terme de fasciste …par des ignorants historiques
…et d « ultra » par les abrutis qui ne savent pas distinguer.