Après les élections législatives, l’incertitude en Suède

Suède : l’extrême-droite est la seule gagnante claire des élections générales. La formation d’un gouvernement prendra du temps.

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Après les élections législatives, l’incertitude en Suède

Publié le 11 septembre 2018
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Par Vincent Delhomme.

Comme tant de ses voisins ces dernières années, la Suède émerge de ses élections générales, tenues le 9 septembre, sans majorité claire. Droite et gauche sont au coude à coude puisque l’Alliance (conservateurs, centristes, chrétiens-démocrates, libéraux) et les « Rouges-Verts » (sociaux-démocrates, gauche radicale, écologistes) ont obtenu quasiment le même score  (40,3% pour les premiers contre 40,6%) et ne comptent qu’un siège d’écart au Parlement (143 contre 144).

L’extrême-droite, les Démocrates de Suède, est la seule gagnante claire de ce scrutin même si son résultat n’est pas aussi élevé qu’espéré avec 17,6% des voix. Avant de connaître les résultats définitifs (les bulletins des Suédois de l’étranger n’ont pas encore été comptés), il est déjà possible de tirer quelques enseignements de ce scrutin.

Une politique migratoire qui se durcit

La Suède n’échappe pas au débat sur l’immigration qui secoue le continent. Après des décennies d’une politique migratoire très ouverte, le pays a brusquement durci sa politique en 2015, confrontée à un afflux de réfugiés qui a mis ses capacités d’accueil à rude épreuve. L’intégration reste un enjeu majeur dans un pays où le taux de chômage des personnes issues de l’immigration est particulièrement élevé et où la ségrégation spatiale est forte. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la montée de l’extrême-droite.

Contrairement à nombre de pays, dont son voisin danois, le cordon sanitaire continue à prévaloir en Suède. Aucun parti ne souhaite gouverner avec les Démocrates de Suède ou bénéficier de son soutien. Si cette logique est maintenue, on se dirige donc vraisemblablement vers un gouvernement minoritaire rassemblant le bloc le plus large qui devra compter sur la coopération de l’autre lors des votes cruciaux, notamment celui du budget.

La fin de la logique des blocs ?

La Suède est coutumière de cette configuration, qui peut paraître surprenante, mais qui fonctionne dans un pays où la culture politique reste marquée par la recherche du consensus. Mais la droite appelle pour le moment au départ du Premier ministre sortant, Stefan Löfven, alors que lui-même semble décidé à bâtir un nouveau gouvernement. Cela augure peut-être de relations plus tendues et d’une volonté de passer outre la logique des blocs pour construire une coalition majoritaire.

Une dernière option, la plus explosive, serait que la coalition de droite accepte de gouverner avec le soutien des Démocrates de Suède. Son leader, Jimmie Akesson a d’ailleurs tendu la main aux conservateurs dès la publication des premiers résultats. Pour le moment, les partis de l’Alliance s’y refusent catégoriquement.

Pas sûr néanmoins que la mise à l’écart du troisième parti du pays au profit d’une coopération droite/gauche, comme sous le gouvernement précédent, représente une solution viable à long terme. Ce sont dans tous les cas de longues semaines, voire des mois, de négociations qui se profilent pour essayer de bâtir un gouvernement.

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  • La politique intégrationniste suédoise est un véritable suicide national. La gauche a voulu importer des électeurs (pauvres) en masse en facturant le coût au contribuable c’est tout bonnement immonde.

    • @Mitch : la politique de l’immigration pratiquée en Suède depuis plusieurs décennies est-elle intégrationniste ? Par intégrationniste, j’entends la volonté … d’intégrer, c’est-à-dire de faire en sorte (et de veiller à ce que ce soit appliqué) que les immigrants adoptent les valeurs de la société suédoise et le comportement qui en découle, par exemple le respect dans la pratique quotidienne de l’égalité entre les sexes.

      Or, on en est loin : trop souvent, influencée par les délires communautaristes et multiculturalistes, les gouvernements suédois ont toléré des comportements inadmissibles. Or, ouverte et tolérante au point de verser dans une attitude moralisatrice naïve (comme dans maints autres pays, on y a par exemple fortement critiqué l’interdiction du foulard dans les écoles en France il y a trente ans), la population suédoise constate un nombre croissant de situations inadmissibles auxquelles les bons sentiments – ceux qui font les mauvaises politiques – « ne servent pas de rien », comme disait la servante de Molière.

      Alors, comme au Danemark depuis plus longtemps, la naïveté et la générosité prennent fin et sont remplacées par l’agacement, l’irritation, l’exaspération, la colère … et apparaît logiquement un mouvement qui incarne ces réactions. On peut dauber sur le simplisme de ses idées, s’indigner des connotations xénophobes de ses propositions. Mais les bonnes âmes qui se drapent dans une posture de vertu outragée, nient la réalité des problèmes, se font donneurs de leçons et se bornent à stigmatiser le populisme, le nationalisme, le racisme, etc. sont les complices objectifs de ces réactions à l’égard des ratés de l’immigration.

      Comme la guerre, le problème est simple et tout d’exécution :

      – comment maîtriser l’immigration et intégrer réellement les personnes qu’on laisse entrer ? Car, comme on ne peut pas laisser entrer tout le monde, il faut avoir l’élémentaire honnêteté intellectuelle d’admettre qu’il faut sélectionner, le débat devant porter sur les critères à appliquer ;

      – que faire pour que des populations aient de vraies possibilités de rester dans leur pays, c’est-à-dire aient de réelles perspectives d’y vivre dignement ? Il est indispensable de lutter contre le terrorisme islamiste dans le Sahel, ce que fait la France avec beaucoup de mérite (les autres Européens se défilant lâchement) mais il faut aussi – et c’est un chantier colossal – permettre à ces pays de décoller économiquement : ceci passe, entre autres par la lutte contre la natalité galopante, l’instruction des femmes, le lissage des évolutions du prix des matières premières : les tendances haussières ou baissières sont la base de l’économie ; mais il est insupportable de voir leur prix monter ou baisser fortement et soudainement en permanence : comment veut-on que le paysan du Burkina-Faso qui cultive du coton aie la moindre visibilité lorsque, d’un trimestre à l’autre, le prix du kilo de coton qui lui est payé peut varier de 250 francs CFA [0,38 euro] à 400 francs CFA [0,61 euro] ?

      Un égoïsme à courte vue ou un libéralisme irresponsable (la fameuse liberté du renard dans le poulailler) sont à proscrire : si ce n’est par vertu, ce doit l’être au nom de nos intérêts bien compris, à moyen et long terme, n’en déplaise aux agioteurs de Wall Street ou des bourses des matières premières à Chicago.

      • @ Liger
        Au moins, la Suède est un beau pays démocratique et social (dans les faits!) avec une bonne santé économique. Que la France, présente militairement en 13 autre endroits de la planète (on sait ce ça veut dire), intervenant à tort et à travers et veuille donner des leçons de morale à ceux qui ne sont pas impliqués dans la guerre contre « l’islamisme terroriste » supposé du Sahel! La France interventionniste (à l’extérieur, amorphe devant la décadence intérieure): qu’elle garde bien pour elle ses leçons et son « exemple », rarement désintéressés!

        • @mikylux : évidemment, la France agit dans son intérêt au Mali et ailleurs au Sahel ; encore heureux ! Avec l’idéologie otano-européiste, on a trop souvent pris la fâcheuse habitude d’agir en larbins des États-Unis et d’autres intérêts que les nôtres : travailler pour le roi de Prusse est une mauvaise politique digne des mânes de M. Monnet qui trahissait déjà la France au profit des États-Unis pendant la guerre.

          Mais ce n’est pas la question : en intervenant au Sahel, notamment au Mali, la France ne donne pas de leçon (où avez-vous été chercher ceci ? L’autoflagellation et le sanglot de l’Homme blanc systématiques, ça commence à bien faire !) fait oeuvre utile, non seulement pour elle mais pour les pays africains et européens concernés par la montée du terrorisme islamiste. Imagine-t-on ce que serait la situation, notamment chez nos amis africains si on laissait le champ libre aux morts-vivants qui, entre autres, ont irréparablement anéanti la civilisation de Tombouctou ?

          Enfin, comme je l’ai esquissé, la réponse ne peut seulement être militaire : il s’agit notamment pour la France et les Français de s’intéresser durablement et sérieusement à l’Afrique et à aider les Africains à pouvoir vivre décemment chez eux au lieu de se draper dans des postures moralisantes qui ne parviennent pas à cacher l’ignorance des questions africaines et une indifférence non avouée ou inconsciente vis-à-vis l’Afrique en général. Une telle implication est de l’intérêt des deux parties et il faut cesser de penser systématiquement que si l’un retire un avantage d’une action, c’est obligatoirement au détriment de l’autre. Là encore, l’anticolonialisme forcené nuit gravement à la réflexion.

          • @ Liger
            Oui, bon!
            J’ai encore connu, la France coloniale puis néo-coloniale, et maintenant encore militairement présente dans d’anciens territoires où leur présence n’est pas forcément sollicitée: c’est sa façon U.S., de faire semblant de jouer « gendarme du Monde ». Ce n’est évidemment pas crédible! La différence entre l’U.S. Army et la France, est que les U.S.A. consacrent 4 à 5 % de PIB américain, pas la France: que dalle!
            Hors Union Européenne, la France désargentée ne peut rien, toute seule! Je sais: c’est une page difficile à tourner, sans doute comme Napoléon à Waterloo!
            Croyez à toute ma sympathie!

            • @mikylux : si les moyens militaires de la France sont insuffisants, ils permettent quand même certaines actions, ne vous en déplaise ; et ce n’est pas sur la bande d’eunuques asservis à l’OTAN, c’est-à-dire aux États-Unis, que sont les autres pays d’Europe qu’il faut compter : pas de capacité militaire sérieuse pour agir à l’étranger et quand ils ont de l’argent pour le militaire, ils achètent des armes étasuniennes ou investissent à fonds perdus dans des tonneaux des Danaïdes comme le F35 ; pas de vision géostratégique hors de la répétition hébétée de ce que leur dicte de plus en plus rudement leur maître étasunien et enfin aucune volonté. Si on arrive à pomper un peu d’argent à l’un ou à l’autre pour améliorer le ravitaillement de nos soldats au Mali, c’est déjà bien.

              Je vous laisse à vos rêveries européistes, avec M. Macron qui serine les idées moisies de Jean Monnet et autres Schumann. Et contrairement à ce que vous croyez, on a toujours profit à méditer – en procédant aux adaptations indispensables pour en tirer des idées d’action pour aujourd’hui – les exemples donnés par les vrais hommes d’État comme, par exemple en France, De Gaulle ou Richelieu : lisez par exemple ce que ce dernier écrivait avec lucidité – et en tirant toutes les conséquences logiques dans son action politique – sur l’Espagne des Habsbourg « qui va seigneurisant l’Europe » en affirmant avoir le monopole de la Vraie Foi ; si vous ne voyez pas de frappantes analogies avec l’impérialisme étasunien qui rugit son « Fight for Freedom » pour accroître sa pesante tutelle sur les pays d’Europe, votre cas est désespéré.

              Enfin, je me passe volontiers de votre « sympathie », superbe étasunisme au passage : car dans le sens ironiquement compatissant (et en réalité méprisant, en bon européiste que vous êtes) que vous avez adopté, c’est le terme « compassion » qui aurait été approprié.

  • * les médias européïstes et macroniens se contentent de faire des comptes de boutiquiers sur les votes incidents des Suédois, en se gardant bien d’avancer quelque explication plosible sur l’UE !
    * En 1977; sur la route du Cap Nord j’ai pu sillonner aussi ce pays où les gens qui y vivent bien dans leur petit confort sont simples, gentils et prévenants mais faut pas leur piétiner leurs plates bandes… J’ai dû séjourner 3 jours à l’hôpital suite à 1 malaise diabétique j’ai été soigné gratos, dans de très bonnes conditions, la doctoresses parlait Français et m’a même fourni du matériel de soins… on a exigé aucun papier de moi. J’en ai gardé 1 reconnaissance et je leur montré ma gratitude. !
    * Je comprends leur vote. Quand des migrants trop nombreux débarquent pour y rester, tout en sachant que leur Etat-providence et leur système de santé reste 1 des plus avantageux au Monde ; ils y viennent nombreux dans 1 but plutôt intéressé !
    * Ce n’est pas l’Italie mais l’exaspération gagne tous les Pays qui veulent rejeter le Schengen de Jacques Delors en décomposition, devant ce déferlement migratoire soutenu par des pseudo-organisations humanitaires non-neutres montrées du doigt et favorisé par la Commission UE qui déclarait que « la légalisation de l’immigration devait devenir la norme ! » Hier c’était l’Italie, aujourd’hui la Suède, demain l’Espagne voir l’Allemagne qui suivront.. à les pied-au-cul-ter jusqu’à.. à bon entendeur, salut !
    * Ce qu’il faudrait faire : c’est laisser chaque Pays de l’UE fixer seul ses quotas migratoires selon ses besoins. La Commission UE devrait choisir 1 politique d’immigration « choisie » ( à l’Australienne) plutôt qu’une politique d’immigration « subie » comme la CE fait… mais comme ses Traités sont intouchables (il faudrait l’unanimité des 27 pays au Conseil de l’Europe )

    • @ alainet
      Ben oui! l’Union Européenne est un truc où on décide ensemble, Pas seulement le parlement ni la Commission, non, le Conseil des chefs d’état et de gouvernement dont le vôtre qui a souvent droit de véto! Donc tout ce qui a été décidé « par l’U.E. », l’a aussi été par la France! Donc quand c’est Bruxelles qui dit, Paris dit aussi! Même quand les Français croient que ce sont les autres qui ont décidé!?! (En fait, ils ne comprennent en rien le fonctionnement de l’U.E., pour la plupart ni celui de l’€zone!
      Depuis Ch.De Gaulle, personne ne parle plus d’une simple union des nations. Le fait qu’au moins 40 % de votre législation vous vient de « Bruxelles » (et de façon anecdotique, de Strasbourg, ce qui emm… tout le monde et coûte un « pognon dingue »).
      Donc non, si l’U.E. n’est pas opposée à l’immigration, c’est évidemment que l’U.E., pas très fertile en nouveaux citoyens et dont la population est vieillissante, ne nourrira plus sa population autrement! C’est de l’économie, quoiqu’en pensent les populations racistes et xénophobes!
      Quand on est riche, on partage ou on se fait voler: c’est un choix! Et la France répond: d’accord mais pas chez moi! Ce qui n’est pas gérable! On accueille ou on paie pour ceux qui le font! (Et la France est sans le sou!)

      • Quand on est riche, on partage ou on se fait voler: c’est un choix!

        Oh quelle purée digne d’un bolchevique. Reprenez donc une bière belge, elles sont excellentes ❗

        • @ MichelC
          Je n’ai évidemment rien de bolchévique! Ce n’est pas votre première supposition de me voir « de gauche »! C’est simplement ridicule! Même si je me dis bien libéral, rien ne m’empêche de déduire que ceux qui ont faim, finiront bien par venir manger dans notre assiette: donc partager ou se faire spolier: c’est le choix!

          Le reste vous regarde, VOUS, pas votre état!

      • « On accueille ou on paie pour ceux qui le font! » Non mais ça va pas bien ?? c’est super démocratique comme truc dites donc, et les migrants c’est pas de la dette grecque, ça marche pas la planche à billet….. et bravo pour votre haine envers la France et les Français au passage…..

        • @ Pouf
          Non, ce n’est pas de la haine, pas du tout! J’en ai fréquenté beaucoup des gens bien (pas l’élite!) qui valaient d’être connus! C’est sincère et ils sont nombreux! Pour le reste, la France se signale par d’autres croyances irrationnelles qui, hagiographiques, tentent depuis 1789 de remplacer toute religion par un culte républicain!

          Les Français sont chauvins: OK! Mais sur base de quoi?
          Les Français se pensent un grand pays: bien sûr! Mais par comparaison avec quoi? L’Inde, la Chine, le Brésil? Ou le Luxembourg?
          L’histoire de France est fabuleuse: c’est bien possible mais les Français qui y ont collaboré ne vivent plus!
          Alors, je suis allé voir les châteaux de la Loire, mais là aussi, c’était du temps passé! L’actuel était moins brillant!
          La France a un potentiel évident, à Elle à développer!

      • @mikylux : pour commencer, le traité de Lisbonne, clone intégral de la soit-disant « constitution européenne » que le peuple français a nettement (70% de participation et 55% de non, chiffres inhabituellement élevés qui donnent une force encore plus grande à ce vote) rejetée en 2005 nous a été imposé par un tour de passe-passe approchant dans l’esprit de ce qu’on appelle une forfaiture pratiqué par des parlementaires aux ordres de M. Sarkozy et éperonnés par la bien-pensance européïste, médias en tête, tout ce beau monde estimant que le vote librement exprimé d’une nation ne mérite que la poubelle lorsque ce peuple « vote mal » : et vous voulez qu’on respecte ça ?

        Continuez avec cette arrogante conception de la démocratie limitée, digne parente de la doctrine brejnévienne de la souveraineté limitée … mais ne vous étonnez pas du rejet croissant par les nations de cette peu démocratique conception européiste, dont les partisans ne craignent pas de proclamer qu’elle est irréversible … comme le passage au communisme selon les dirigeants de feu l’URSS.

        La coopération entre nations est une évidente nécessité ; pour autant, elle peut se faire par d’autres voies que l’européisme supranationaliste qui revient à dissoudre les nations d’Europe dans un machin apatride étasunophone soumis aux États-Unis.

        Et en matière d’immigration, vos propos sont délirants et irresponsables ; au passage, plutôt que de constamment hurler au populisme et à l’intolérance au lieu de réfléchir sur les raisons de ces attitudes et de ces votes (Suède, Italie, Hongrie, Danemark, etc.), on devrait commencer par rendre hommage au sang-froid et à la patience (d’autres parleraient de faiblesse) dont font preuve les peuples européens face à la multiplication de comportements de certains immigrés qui n’ont aucun respect pour les mœurs et les lois des pays qui leur ont donné l’hospitalité : imaginez-vous par exemple comment réagiraient les Étasuniens s’il y avait eu une nuit des agressions sexuelles perpétrées par des bandes d’étrangers à la dérive, comme ce fut le cas en Allemagne (1’200 agressions allant parfois jusqu’au viol, excusez du peu) lors de la nuit du Nouvel An 2016 ?

        Continuer des politiques irresponsables inspirées par de telles idées est très dangereux : exaspérés, voyant leur maux ignorés par des soit-disant élites qui monopolisent les médias, des pans entiers des populations européennes tombent dans l’exaspération, la xénophobie et le reste ; nos traditions d’accueil et d’ouverture aux autres, élément fondamental des civilisations européennes, sont mises en péril par ces politiques irresponsables assaisonnées de leçons de morale assénées avec une odieuse arrogance.

        • @ Liger
          Oui, c’est vrai: par référendum, les Français ont voté contre ce qui était prévu dans le traité de Maastricht: j’en suis bien conscient! Le traité de Maastricht n’a donc pas été adopté.
          Puis vous avez élu N.Sarkozy qui la refilé, en douce à vos élus qui l’ont voté avec le traité de Lisbonne!
          Je n’ai aucun pouvoir ni droit de vote en France, pour changer ça! Je ne suis donc en rien coupable de cette tricherie franco-française, L’Union Européenne, non plus! Donc veuillez régler vos comptes en famille!
          Maintenant l’Union Européenne n’a rien à voir avec vos immigrés et la réaction des Français envers les migrants, réfugiés ou pas, arrivés sur votre sol. Il appartient encore à la France de régler les problèmes sur son territoire national! Pas aux autres citoyens de pleurer sur son sort!

    • Et arrêter de traiter d’extrême droite tout parti qui propose ces mesures de bon sens! Ce que font quasiment tous les médias, acquis qu’ils sont à l’euro-mondialisme

      • Les européistes ont repris à leur compte le terrorisme intellectuel cher aux extrémistes politiques qui cherchent à éliminer ainsi des adversaires politiques :

        « Traitez vos adversaires de fascistes : le temps qu’ils se défendent, vous aurez tout loisir de leur porter de nouveaux coups ! »

        (Dimitri Zakharovitch MANOUÏLSKI, 1883-1959 ; militant communiste russe qui exerça une influence importante dans l’Internationale communiste dans les années 1920 et 1930.)

      • @ La petite bête
        Je ne crois pas avoir parlé d’extrême droite mais peut-être ne vous adressiez sans doute pas à moi.

  • Enfin un article objectif qui tranche singulièrement avec nos médias bcbg qui s’échinent à répéter les mêmes rengaines après chaque scrutin avec les résultats que l’on voit . C’est au niveau de l’Europe que nous allons avoir du remue ménage dans les mois qui viennent !.

    • @ Adio
      C’est possible mais avec des marges de manoeuvre asse étroites!

      • @mikylux : « des marges de manœuvre assez étroites » ? Pour ne pas désobéir à une clique européiste illégitime qui nous tympanise avec des traités sur lesquels la majorité des peuples n’ont pu s’exprimer, les autres voyant leur bulletin de vote déchiré s’ils avaient « mal voté » comme la nation française en 2005 ?

        Eh bien justement : un nombre croissant de peuples d’Europe rejettent cette doctrine de la démocratie limitée qui arrange tant les hiérarques à la Juncker ou à la Barroso (vous savez, l’ex-président de la « commission européenne » qui travaille maintenant chez Goldman-Sachs, la banque qui a conçu la fraude des comptes publics de la Grèce pendant des années). Et ce sont ces gens-là et leurs idées devant lesquels les nations d’Europe devraient servilement se prosterner ?

        • @ Liger
          Non! La France a toujours occupé un poste important dans l’appelée, aujourd’hui Union Européenne, elle en est un membre fondateur, Jacques Delors en a été président de la Commission, donc, en rien la France n’a été piégée! Bon il y a un brexit, rien n’empêche un Frexit. Ce qui est gênant, c’est d’avoir un pied dedans et un pied dehors! Que vous vouliez rester dedans ou dehors, OK mais au moins décidez!
          Toutes les décisions européennes importantes se font avec l’accord du Conseil Européen des Chefs d’état ou de gouvernement: donc toute décision importante de l’U.E. a été signée par votre président ou son remplaçant :1ier ministre). Quand on signe le contrat on exécute!
          Ce qui se passe en France, regarde la France et elle seule! Si on y déchire des buletins de vote, tant pis pour votre pomme! À vous, à régler le problème! Ce n’est pas le problème de l’U.E.!
          L’U.E. n’est pas une Nounou! Et si la France a besoin d’une Nounou, c’est à pleurer mais pas de compassion!

  • * Ce matin ; Salvini attaque l’UE : a déploré un manque de considération par les institutions européennes des difficultés rencontrées par son pays, et a rappelé qu’à défaut d’accord sur des questions cruciales comme la crise migratoire, l’Italie ne voterait pas en faveur du prochain budget européen. (sic)
    https://francais.rt.com/international/53856-matteo-salvini-rt-a-bruxelles-comprennent-que-langage-argent-exclusif-interview-italie

    • @ alainnet
      Là, je suis d’accord: une grosse part de l’accueil des migrants, c’est l’Italie qui s’en est occupée, alors que le pays n’est pas florissant!
      Une aide à cet accueil aurait été sans doute bienvenue et strictement juste! La France est explicitement visée, elle n’est sans doute pas seule en cause!

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