Par Xavier Fontanet.
Plusieurs fleurons de l’économie française sont régulièrement récompensés pour leur responsabilité sociale et environnementale. Pourquoi nos grands médias n’en parlent-ils jamais ?
On en a peu parlé dans les médias, mais c’est un fait : les grandes entreprises françaises trustent actuellement les premières places dans les classements célébrant des performances exceptionnelles en matière de responsabilité sociale et environnementale. Jugez-en !
L’Oréal est numéro un mondial dans le Green Ranking Global 500  de Newsweek, suivi de près par Schneider Electric. Essilor vient de recevoir le premier prix du Sustainable Business Award des Nations unies. Une preuve supplémentaire de l’excellence de nos grandes entreprises : le classement synthétisant la performance sur l’ensemble des dimensions, à savoir le Global 100 Corporate Knights 2018, où l’on compte 15 groupes français parmi les 100 premiers, et trois parmi les dix premiers : Dassault Systèmes, Valeo et Amundi.
Une bonne nouvelle
Pas mal pour un pays qui représente 4 % du PIB mondial. Bonne nouvelle, et surtout nouvelle porteuse de sens. Mais, comme c’est une affaire qui tourne, « ce n’est pas la peine d’en parler ! ». Autre raison moins avouable de ce silence, on laisserait ainsi entendre que les grandes entreprises, qui ne seraient que des « ogres assoiffés de profit », peuvent avoir des comportements exemplaires.
Non, ces grandes entreprises sont des communautés humaines, leurs collaborateurs et leurs dirigeants ont la fierté d’être des citoyens exemplaires faisant avancer les choses. Les performances saluées par ces prix sont le résultat de politiques mûries depuis longtemps. Si elles ont installé ces pratiques, ce n’est pas parce qu’elles avaient l’épée de la loi dans le dos, mais parce qu’elles ont souhaité être en avance sur leur temps.
Le moyen le plus efficace pour développer partout ces modes de fonctionnement est de communiquer sur ces champions et de leur donner la parole afin que ces idées diffusent naturellement dans tout le tissu des entreprises. On ne répétera jamais assez que la meilleure façon de faire grandir les personnes et les organisations, c’est de leur faire confiance !
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Toujours cette hypocrisie des prétendants au pouvoir qui font tout pour y parvenir ou y rester, même si c’est malhonnête.
nos dirigeants politiques eux, obtiennent la 1er place de l’incompétence financière. .