Macron fait de plus en plus du Hollande

Un an après l'accession d'Emmanuel Macron au pouvoir, le constat n'étonnera personne : la politique hollandaise et sarkozyste de demi-mesures micrométriques continue hardiment.
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Macron fait de plus en plus du Hollande

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 avril 2018
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En 2012, le changement, c’était maintenant, ou presque. Cinq années plus tard, il fallut se rendre à l’évidence : le quinquennat pédaloflanbyste se traduisait par la même fuite en avant que le précédent sarkoziste et le seul changement vraiment marquant fut celui de président. L’arrivée d’Emmanuel Macron marquait d’après beaucoup d’observateurs un renouvellement profond de la vie politique française. On allait voir ce qu’on allait voir, non mais alors !

Après un départ tonitruant et la découverte de la République En Marche, force politique toute nouvelle, toute belle et toute originale en majorité composée de transfuges de la gauche en déroute, le pays s’est rapidement remis de sa stupeur pour observer avec attention l’avalanche de réformes qui devait l’ensevelir dans un silence sépulcral.

D’avalanche il n’y eut point. De silence non plus, d’ailleurs.

À mesure que les réformettes et autres petits arrangements millimétriques s’échelonnaient dans l’agenda toujours très chargé du président et de son gouvernement, il fut rapidement visible que la révolution ne faisait que trottiner, et rarement dans la bonne direction. Il n’y eut pas plus de libéralisme ou de réformes dans un pays victime des gabegies sociales-démocrates que de beurre en branche.

Petit-à-petit, le constat se fit amer mais sans appel : le changement maintenant et la chance pour tous d’une France forte où ensemble tout deviendrait possible, tout ça s’avérait de plus en plus bidon.

À tel point qu’un an après la mise En Marche réglée du pays, point de silence sépulcral : c’est un charivari de cris, de bruit et de fureur qu’on a du mal à analyser.

À Toulouse, le retour de l’état de droit se fait encore attendre : suite à un contrôle de police, la population locale a semble-t-il décidé de faire sécession avec la République en mettant d’importants moyens pour repousser les envahisseurs en uniformes. La gestion des cités chaudes n’a apparemment absolument pas évolué depuis 30 ans, et Macron n’y apporte pour le moment aucune réponse concrète.

À Marseille, un nouveau fait divers de règlement de comptes sur fond de drogue fait un blessé grave par balle en plein centre ville. À part le trafic, rien de stupéfiant dans la cité phocéenne où ce genre d’occurrences, quasi hebdomadaire, n’aura pas eu à pâtir de l’arrivée du nouveau président.

Comme les précédents locataires de l’Élysée, le président Macron se retrouve rapidement confronté aux indécrottables gauchistes et anarcho-syndicalistes qui mettent une partie du pays en coupe réglée depuis des lustres et entendent bien continuer comme avant : le bocage nantais, qui fut un véritable marécage collant aux basques du président Hollande, se révèle être tout aussi attachant pour le président Macron qui s’enlise doucement dans la glaise de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes. L’opération, qui ne devait durer qu’une poignée de jours, entame sa troisième semaine sous les vivats de la foule médiatique et du contribuable, heureux de payer pour cette mobilisation efficace des forces de l’ordre.

On se consolera en se rappelant que le pays n’est plus en état d’urgence.

De la même façon, les habituels phalanges de clowns estudiantins aux revendications aussi floues que multiples ont profité du mouvement syndical lancé à la SNCF par une paire de syndicats en état de mort clinique pour occuper quelques universités, notamment Tolbiac (anagramme judicieux de biactol, ce produit utilisé par ces adulescents pour s’éviter les affres de l’acné que la faculté ne semble pas pouvoir leur éviter).

Pendant ce temps, leurs congénères à la vie duraille continuent quant à eux de consciencieusement bousiller la vie des classes les plus modestes qu’ils méprisent assez manifestement en leur sabotant les moyens de transports collectifs que tous payent un prix exorbitant, qu’ils fonctionnent ou non. Tout juste peut-on espérer que la fermeté affichée par l’actuel président sera supérieure à la mollesse affichée par son prédécesseur : les clients pardon usagers, épuisés par ces attitudes révoltantes, commencent à s’organiser. Peut-être le mouvement contestataire s’essoufflera-t-il, fusillant durablement le syndicalisme « à la française » ce qui serait la première grande victoire de Macron (sans qu’il y soit pour grand-chose, reconnaissons-le).

Victoire qui sera dure à défendre puisque d’autres réguliers de la vitupération syndicale se mettent sur les rangs : en plus d’Air France (qui pouvait imaginer qu’ils n’en seraient pas ?) voilà maintenant EDF qui s’y met en promettant que certains de ses employés pratiqueront la faute lourde sans que – magie de l’état de droit, vous dis-je – aucune poursuite ne soit jamais lancée.

Le tableau est catastrophique mais il ne s’arrête pas là.

Quand Sarkozy et Hollande (ou même Chirac avant eux) se retrouvaient en butte avec une actualité aussi chargée, on se souvient sans mal de leurs manœuvres dilatoires soit en matière militaire, soit sur le terrain législatif où la mitraille parlementaire pleuvait sans discontinuer, aboutissant à des tapis de taxes et d’impôts.

De ce point de vue, Macron n’a, là encore, absolument rien changé. Après avoir intelligemment liquidé quelques vieux missiles avant leur coûteuse révision (seuls trois, tirés par la Marine, n’étaient pas concernés et ont essentiellement servi de test) dans la direction globale de la Syrie, le chef de l’Exécutif s’agite à la télé pendant que son gouvernement, affairé, nous pond la prochaine fournée de lois qui aboutira assez prévisiblement à une jolie moisson de taxes et d’impôts.

Et tout comme les mandats de Chirac, Sarkozy et Hollande furent à chaque fois l’occasion d’un recul marqué pour chacune de nos libertés, force est de constater que le mandat de Macron ne se place guère sous des auspices différents, depuis la prochaine restriction complètement accessoire à 80 km/h sur les routes secondaires jusqu’à la récente colère, très déplacée, d’une ministre de son gouvernement incapable de comprendre ce qu’implique une démocratie parlementaire.

Non, décidément, la révolution, la réforme et le changement ne sont pas en marche.

Si les réformettes du président sont mieux enrobées par une habile trudeauïsation de l’exécutif français, les effets palpables restent au mieux négligeables, au pire négatifs. Macron fait une nouvelle forme de Hollande. Du reste, Hollande n’avait pas fait mieux que Sarkozy et les bricolages du premier n’avaient rien à envier aux bidouilles approximatives du second. En pratique, tout montre que nos présidents se succèdent et se ressemblent assez fortement dans la médiocrité.

Ce n’est guère étonnant : en réalité, le pouvoir leur échappe, eux qui semblent à chaque fois découvrir que ce sont les hauts fonctionnaires, la syndicratie et le lobbying d’une caste fortement endogame qui refusent la plupart du temps toute modification des grands principes jacobins, centralisateurs et omniprésents de l’État français dont chacun d’eux bénéficient très directement.

Composé d’une génération d’encroûtés discrets pour lesquels toute prise de risque signifie inévitablement perte d’influence, de richesse ou de pouvoir puisqu’ils sont tous, effectivement, à la meilleure place possible dans le pays, ce véritable État parallèle n’entendra certainement pas se laisser démettre par le premier paltoquet venu, aussi frétillant soit-il. Dès lors, de réforme, de simplification, de révolution, de remise en question et de changements profonds, il n’y aura point.

Et par voie de conséquence, ce pays est foutu.

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      • ah … Ce pays est foutu

      • Ben oui!
        Mais que faire dans un pays où on critique sans cesse l’état et ceux qu’on a élus (hors administration), alors que l’état n’a plus un kopeck à dépenser, au contraire, et que chacun demande plus d’argent?

        Ailleurs, on s’est serré la ceinture quand la croissance se trainait et on a diminué le « train de vie » de l’état » jusqu’à ce que la croissance retrouve des couleurs.

        C’est basique!

        En fait, des réformes radicales auraient évidemment « bloqué » la France!

        Donc E.Macron semble avoir abandonné cette idée pour juste enfoncer un coin dans les « tabous » de la République, comme pour le statut des fonctionnaires ou l’augmentation de la CSG ou la diminution du nombre des députés.

        Une fois ces brèches créées, elles risquent de s’élargir quasi « naturellement »!

        Et il faut un budget pour réformer et rendre les réformes acceptables!

        Diminuer l’hémorragie financière de l’état reste évidemment indispensable. Et ça, ça ne se décrète pas, quand tout le monde veut recevoir plus d’argent!

        Dépenser moins me semble donc un premier pas dans le bon sens!

        • Depuis son introduction tout en douceur sous Rocard, le « tabou » de l’augmentation de la CSG en a quand-même bien pris pour son grade. Passer de 1,1% à plus de 9% tout en étant tabou, à ce niveau c’est plus un coin qui a été enfoncé, c’est un lampadaire !

          • @ Anagrys
            Ben oui! La CSG est évidemment un OVNI, une sottise bien hypocrite, mi-impôt, mi-cotisation sociale, plus ou moins exonérée fiscalement, jusqu’à ce que la Cour européenne de justice tranche. Si je me souviens bien, la CRDS en était la soeur jumelle!

            Que la CSG ait augmentée, c’est l’ « évolution naturelle » notée dans mon commentaire.

            Créer une « brèche » (ce que fait E.Macron avec le statut SNCF), a pour vocation de s’élargir dans le temps: la « brèche » passe +/- inaperçue, puisque les cheminots actuellement en action ne sont pas concernés ensuite, il est trop tard!

            Faire de même pour la fonction publique serait très rentable!

        • Pour dépenser moins il faut diminuer le budget et adopter une gestion rigoureuse! Ce qui n’est pas le cas. 7 milliards supplémentaires au budget 2018, et aucune économie de prévue dans le gaspillage insensé de l’état. Il est évalué à 100 milliards l’an!

          • @ Virgile
            D’accord, à condition de 1° rester sous les 3% du budget,
            2° de poursuivre évidemment l’effort: hors circonstances exceptionnelles (catastrophes naturelles de grande ampleur ou investissement rentables importants), aucun déficit budgétaire de plus de 0,XX n’est « normal »!

            • Non, pas sous les 3%. Ce chiffre est énorme. Il faut passer à 0% de déficit, et même 1% de bénéfice pour rembourser un chouia de la dette. Sinon ce sera la chaos suivi d’un KO définitif.

              • @ MichelC

                Évidemment, un déficit = 0 ou même négatif (un « bonus ») c’est idéal (c’est le cas chez moi!), mais la France n’y arrivera pas avant longtemps.

                Sinon, vous avez encore de belles richesses nationales à exploiter comme le Château de Versailles, déjà « sponsorisé » ou d’autres propriétés pou n’en couvrir plus tous les frais nécessaires. Alors, peut-être, survivrez-vous au chaos / K.O.

                • mais la France n’y arrivera pas avant longtemps

                  Si en cas de faillite et sortie partielle de l’Euro, au moins pour la paye des ponctionnaires et des retraites en billets de Monopoly ce qui va assurer un déficit proche de zéro, le quasi zéro.

                  Chavez, c’était bien hein ? Fidel aussi, n’est-ce pas Danielle ❓ C’est la soluce… Prévoyez les brouettes…

        • Dépenser moins vous semble un premier pas dans le bon sens, moi aussi, dommage que Macron en soit resté au moonwalk et n’aie pas fait ce premier pas !

          • @ MichelO
            Oui, cela peut très bien paraître insuffisant, évidemment!

            Mais provoquer une grève générale ne rapportera pas grand chose (économie à l’arrêt): et comme en 1968, quand Ch. De Gaulle a « disparu » pour s’assurer qu’il serait suivi par J.Massu, son ami et Compagnon de la Libération, et toutes ses troupes en Allemagne: c’est bien ainsi que l’entendent J.L.Mélenchon et la CGT: l’anniversaire de ’68!

            Pour le reste, des « premiers petits pas », il y en a eu: c’est le premier qui importe: on n’inverse pas 40 ans en un an!

            • Quand il est réapparu, De Gaulle a mis un million de personnes dans la rue à la manifestation pour son soutien et la messe a été dite ! Les Français ne sont que très minoritairement les râleurs bloqueurs irresponsables irréformables gavés de privilèges personnels dont ils peuvent parfois donner l’image. J’attends avec impatience de voir ce que donnera la consultation d’Air France qui shunte les syndicats, si comme on peut s’y attendre ça marche, ça montrera la pusillanimité de Macron, mais sans doute trop tard.

              • @ MichelO
                Merci de la réponse.
                La France est actuellement « bordélique », c’est vrai; ce n’est pas pour ça que « tous les Français » n’ont pas de jugeote, heureusement! Par contre, ils restent conservateurs et réfractaires aux changements dont ils se méfient beaucoup (Ils ont sans doute leurs raisons!).

                Avec le pouvoir, ils préfèrent le connu à l’inconnu du « changement »! C’est clair!

                Je ne sache pas qu’E.Macron se soit mêlé de la grève à Air France, c’est à Skyteam de s’en occuper, d’abord, pas au président! Oh Eh!, le monde évolue! Air-France n’est plus franco-français(e)!

                • La France est actuellement « bordélique »

                  C’est parce qu’elle est dirigée par des gens genre DSK qui savent comment plumer l’oie sans cris et la sauter quand elle est belle.

                  • @ MichelC

                    Je sais que ce sont de chauds lapins mais leur souci premier reste quand-même « le pognon »: ils en sont obsédés au point de regarder « Pierre » et Jacques » pour voir si il n’en a pas plus!

                    • Si « Pierre » et Jacques » en a plus, c’est un crime de lèse-majesté, lèse-sphinx, voire baise-majesté pour d’autres…

      • Ben barrez vous alors, que foutez vous encore dans un pays foutu, à vomir sur des tocards ?

  • « en réalité, le pouvoir leur échappe, eux qui semblent à chaque fois découvrir que ce sont les hauts fonctionnaires, la syndicratie et le lobbying d’une caste fortement endogame qui refusent la plupart du temps toute modification des grands principes jacobins, centralisateurs et omniprésents de l’État français dont chacun d’eux bénéficient très directement. »

    Bien vu ! Même si en réalité, le pouvoir est entièrement entre les mains des hauts fonctionnaires.
    On le comprend très bien si l’on prend l’exemple du 80 km/h. Cela fait plus de 10 ans qu’on en parle dans les couloirs des ministères. D’abord balayé d’un revers de main par le politique, puis soumis à expérimentation partielle, puis désormais étendu à toute la France.
    Nos hauts fonctionnaires ont parfaitement assimilé le conseil de Boileau : « vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage… ».
    En termes pudiques, on parle de continuité de l’Etat. D’autres parleraient sans doute d’obsession pathologique.

    • On pouvait croire que Macron, en limogeant le général de Villiers, avait compris l’intérêt de la lutte contre sa propre administration. Hélas, il s’est vite coulé dans le moule de ses prédécesseurs et a fini par devenir rapidement la marionnette de la haute fonction publique, qui lui dit de faire où il convient de faire.

      • C’était évidemment le contraire : le général s’était opposé à son Ministère qui lui réduisait les crédits, et Macron a pris le parti de son administration.

        • @ MichelO
          Sauf que E.Macron a été élu Président d’un pays non seulement sans le sou mais déjà très endetté!

          Douche froide! La France est « grande » dans ses têtes et ses discours, pas dans ses comptes (secret de polichinelle!): le concret finit toujours par décider!

    • Si Hulot avait encore quelques neurones fonctionnels il ferait de la pédagogie : diminuer la vitesse tant sur les routes nationales que les autoroutes serait bon pour satisfaire son obsession coûteuse de réduction des émissions de carbone. En effet plus on roule vite plus la consommation de carburant augmente et c’est une progression géométrique ! Aux USA la vitesse sur les autoroutes est limitée à 55 miles/h soit 90 km/h et sur les routes en général à 35 miles et parfois 40 miles/h (55 et 65 km/h). Je suis entièrement d’accord pour que la vitesse autorisée soit réduite sur les routes encore plus drastiquement mais également sur les autoroutes ainsi il n’y aura plus de problèmes de carbone, plus d’éoliennes dans les campagnes et Hulot sera content !!!!

      • J’espère que c’est de l’humour.

        • Il a l’air bien sérieux.

          • Je suis parfaitement sérieux et droit dans mes bottes : le combat de Hulot pour remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables est intenable : il est outrageusement coûteux pour le contribuable, inefficace et instable. L’essentiel des émissions de carbone en France n’est pas le fait de la production d’électricité mais des transports et du chauffage. Le programme « tout électrique » d’EDF avait pour but de diminuer avant la lettre les émissions de CO2 en ce qui concerne le chauffage avec pompes à chaleur et convecteurs. L’autre poste – les transports – est le principal producteur de carbone en France et dans la majorité des pays européens. Diminuer drastiquement les vitesses sur route et autoroute permettrait en quelques jours d’atteindre les objectifs des accords de Paris et il ne serait alors plus nécessaire de développer des énergies renouvelables, C’est bien le souhait de Hulot ou alors veut-il remplacer tout le nucléaire par du renouvelable ? Il faut un peu de rigueur dans le raisonnement !

            • Diminuer les vitesses sur les routes n’aurait qu’un effet marginal sur les émissions de CO2. Si vous voulez réduire les émissions des transports, faites marcher le fret SNCF, développez les canaux, libérez le logement de manière que chacun aie des chances de trouver un logement qui lui convient plus près de son travail, développez les parkings urbains afin de réduire le nombre de véhicules en recherche d’une place de stationnement, interdisez les ralentisseurs qui coûtent un max en faisant passer de 50 à 30 puis de nouveau à 50, etc. Vous rendrez aussi la vie plus agréable aux citoyens…

            • @jacqueshenry
              Bonsoir,
              Les végétaux ont besoin de carbone pour exister. Ils ont besoin de CO2 pour vivre, et nous avons besoin de l’oxygène qu’ils ne gardent pas.
              Rouler à 80km/h nous fera consommer plus de carburant, encrassera les moteurs (même les récents n’aiment pas se traîner), diluera notre concentration et nous confortera dans un faux sentiment de sécurité routière lié à cette réduction de vitesse. Pour ma part cette réduction de vitesse n’est pas un gage de sécurité.

            • @ jaqueshenry

              Oui, diminuer la vitesse des voitures sur routes et autoroutes diminuera la production de CO2 et à 0 km/h, elle sera nulle, c’est sûr!

              Quelle valeur même approximative avez vous pour les émissions de CO2 par les usines, entreprises et les chauffages d’administrations ou de logements, en ville?

              Alors, oui, les humains « polluent » et rejettent du CO2 à chaque respiration et alors?
              Faut-il exterminer la race humaine pour autant?

              La pollution, c’est moins le carburant pur que ce qui l’accompagne qui peut sans doute nous être toxique, les dérivés du souffre ou de « métaux » ou d’azote …

              Simplifier la pollution au seul CO2 est une facilité intellectuelle, mesurant le CO2 émis de la combustion, comme indicateur approximatif d’autres produits toxiques émis!

              N’avons-nous pas le même droit de vivre que chaque animal mammifère sur cette terre? On rêve!

              Et devons-nous nous désinstruire pour être plus « naturels »? C’est grotesque!

              Nous sommes sans doute les êtres les plus aptes à prévoir l’avenir, ici (et encore très mal!). Mais culpabiliser les gens ne les a jamais aidés! On peut croire que toute la population mondiale a au moins pris conscience, peu ou prou, de « l’écologie » dans l’évolution de la terre! Mais l’écologie « politique » a fait son oeuvre dont il a déjà été tenu compte, il n’y a donc plus vraiment de place pour l’écologie en politique (hors ambitions personnelles évidemment)!

            • Par exemple, notre chauffage est toujours enclenché. Vu que le propriétaire est une brute sans nom, je ne toucherai plus aux réglages et au mode avant un mois. Cela chauffe donc un peu la nuit, donc du CO2. Mais vu que je me suis accroché avec ce pourri facho raciste qui veut faire ce qu’il veut, soit n’importe quoi, je ne vais pas provoquer d’économies supplémentaires, j’ai accès à la commande du chauffage. J’ai déjà baissé le chauffage. S’il faut bien chauffer quand il gèle avec -10, quand il y a 30 degrés le jour, on pourrait changer de mode. Cela fait bien quelques m3 de gaz gaspillés au petit matin. Le problème est qu’il est difficile de trouver des logements abordables, alors je ne dis plus rien.

              Pour la voiture, le véhicule hybride rechargeable pourrait être utile. Problème : pas de bornes de rechargement, sauf 2 installées dans le quartier. Le Pérou… On pourra aussi dire le Venezuela…

            • @ jacqueshenry

              Oui, bon! Sauf que la Belgique a fourni à la France des watt’s venant du renouvelable quand elle en manquait (c’est souvent l’inverse, je le concède de bon coeur!). Rien n’est définitif!

  • quand ont voit que le ministre des finances fanfaronne d’avoir baisser la DETTE du PIB manque pas d’air alors que le PIB à augmenter même en créant des nouvelle il augmente la depense public..et il fait partie de l’elite.. .qu’elle Gangrène. ….!!! je vais même plus loin nous pouvons être ministre …puisque en réalité c’est-à-dire les hauts fonctionnaires (( les proxénètes de L’ÉTAT ))

  • Le renouvellement profond sera dans notre porte monnaie quand les comptes seront faits !

  • En lisant cet article écrit par un Cassandre, il n’y a plus rien à espérer de la France…de 1995 à 2018 que des Présidents nuls et incapables !
    A moins que, en lisant en creux, le Thénardier de la Sarthe, François Fion aurait été l’Homme de la situation…

    • @ Lou_Papet

      Votre protégé, Fr.Fillon, n’était pas « clean » quand il fut candidat, d’autres aussi, sans doute, mais on n’en a rien su! (Je crois même que « L.R. » n’en voulait pas et certains auraient sans doute pu éclairer des « extensions » de l’affaire).

      Ainsi va la France et sa presse: exploiter un filon sans explorer pour en trouver un autre: ce sont « les bonnes manières » à la française!

      Et L.R. n’est qu’un agglomérat de personnes très différentes, prêtes à s’unir, pour les élections, jusqu’au résultat, mais pas forcément après!

    • 95 ❓ Non 81, voire même 74 …

  • Macron peut-il annoncer franchement à tous qu’il est en train de dézinguer le syndicalisme et le paritarisme, clé indispensable et préalable pour aller plus loin ? assurément non ! Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas…

    • @ gaston79

      Non et il ne le fait évidemment pas!
      Fâcher les gens avec qui on sera amené à discuter n’est pas vraiment conseillé, dans une négociation!

  • La colère de la ministre en dit long sur l’état de pourriture qui sévit dans l’Etat. Elle a été outré d’être « obligée à répondre », elle ! ministre de son état. Elle poursuit en clamant qu’il s’agit là de « méthode autoritaire ». Dans la plupart des cas, les régimes autoritaires sont le fait des gouvernements, dont elle fait partie.
    L’article mentionne que pour les lois dont ils discutent et débattent avec la ministre colérique et à côtés de ses pompes, il y a avait près de 200 députés. « Cet incident n’était en effet que la conclusion d’une soirée tendue dans un hémicycle empli de près de 200 députés, » Comme si ce nombre était énorme. Il en manque plus de la moitié.
    Bref, le gouvernement straosphérique et des députés absents.
    C.P.E.F.

    • @ STF
      Il y a évidemment loin entre la bienséance étatique et la réalité politique!
      Qu’un(e) politicien(ne) ne se conduise pas selon les règles, on le savait depuis longtemps! Et alors?

      Il est bon, de temps en temps, de constater qu’un(e) ministre soit pris(e) en faute dans ce genre de cas, quand la pression devient excessive à un « mauvais moment »! Le tout est de prier de vous excuser clairement de votre réaction trop spontanée, à un moment précis, ce qui ne vous enlève aucune de vos compétences!

      Pas de quoi en faire un drame!

      Avec un peu d’expérience, vous verrez que ça a toujours existé en politique!

      La « contre-offensive » n’a pas à surmonter l’incident! (Si excuses et réponse dues! bien sûr.)

  • Le problème de la zad de NDDL ne fait que commencer ! L’erreur grossière commise par le pouvoir d’abandonner l’aéroport avant d’avoir fait évacuer le site est pire que le hollandisme habituel. Macron va aider les zadistes à s’implanter illégitimement et définitivement, par la violence contre les forces de l’ordre blessées violemment, sur des espaces publics qu’ils ont volés à la collectivité. Dans un état de droit ceci est passible de poursuites immédiates et sévères des autorités coupables. Mais, avoir le culot de leur faire espérer des subventions pour réaliser leurs projets peut-être innovants dépasse toute idée de justice, de morale, et de simple bon sens…

  • Les commentaires sont fermés.

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