Obsolescence programmée : le procès à charge contre Epson élude le vrai problème

Un reportage d’Envoyé spécial sur France 2 prend pour argent comptant les propos militants d’une association anti-obsolescence programmée contre Epson. N’est-il pas allé un peu vite en besogne ?

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Obsolescence programmée : le procès à charge contre Epson élude le vrai problème

Publié le 7 avril 2018
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Par Grégoire Dubost.

 

Poursuivi en justice pour « obsolescence programmée », Epson a d’ores et déjà été condamné par un tribunal médiatique. Dans un numéro d’« Envoyé spécial » diffusé sur France 2 le 29 mars 2018, les journalistes Anne-Charlotte Hinet et Swanny Thiébaut ont repris avec une étonnante crédulité les accusations assénées par l’association HOP (Halte à l’obsolescence programmée), à l’origine d’une plainte déposée l’année dernière contre l’industriel japonais.

 

Des constats troublants

Certains constats rapportés dans cette enquête se révèlent effectivement troublants : on y découvre qu’une imprimante prétendument inutilisable peut tout à fait sortir plusieurs pages après l’installation d’un pilote pirate ; les cartouches semblent loin d’être vides quand l’utilisateur est appelé à les changer. La preuve n’est-elle pas ainsi faite d’un complot ourdi contre des consommateurs aussi malheureux qu’impuissants ?

La musique angoissante accompagnant ce reportage laisse entendre qu’un danger planerait sur ceux qui se risqueraient à le dénoncer. On tremble à l’évocation de cet homme qui « a fini par briser le silence » ; quel aura été le prix de sa témérité ? Un passionné d’électronique susceptible d’assister les enquêteurs vit en marge de la société, reclus loin des villes et de leurs menaces : « il a fallu avaler quelques kilomètres en rase campagne pour trouver un expert », racontent les journalistes. Un expert censé décrypter le contenu d’une puce électronique à l’aide d’un tournevis… Succès garanti.

Les imprimantes incriminées sont vendues autour d’une cinquantaine d’euros. « Le fabricant n’a pas intérêt à avoir des imprimantes de ce prix-là qui soient réparables, sinon il n’en vendra plus », croit savoir l’un des témoins interrogés. Étrange conviction : si un fabricant était en mesure de prolonger la durée de vie de ses produits et d’étendre leur garantie en conséquence, sans en renchérir le coût ni en compromettre les fonctionnalités, n’aurait-il pas intérêt à le faire, dans l’espoir de gagner des parts de marché aux dépens de ses concurrents ?

 

Vendre de l’encre très chère

De toute façon, pour Epson, l’activité la plus lucrative n’est pas là : « autant vendre une imprimante pas chère pour vendre ensuite de l’encre très chère », souligne une autre personne interrogée, cette fois-ci bien inspirée. Il est vrai qu’au fil du temps, les fabricants de cartouches génériques parviennent à contourner les verrous mis en place par Epson et ses homologues pour s’arroger d’éphémères monopoles sur le marché des consommables.

Cela étant, même s’il préfère acheter de l’encre à moindre coût, le possesseur d’une imprimante Epson fonctionnelle sera toujours un acheteur potentiel des cartouches de la marque ; ce qu’il ne sera plus, assurément, quand son imprimante sera tombée en panne…

Ce constat frappé du sceau du bon sens semble avoir échappé aux enquêteurs, qui prétendent pourtant que « les fabricants font tout pour vous faire acheter leurs propres cartouches ». Peut-être cela pourrait-il expliquer l’obligation de changer une cartouche pour utiliser le scanner d’une imprimante multifonctions… Mais quelle garantie Epson aurait-il que ses clients lui restent fidèles au moment de renouveler leur matériel dont il aurait lui-même programmé l’obsolescence ? Ils le seront d’autant moins s’ils ont été déçus par leur achat – notamment s’ils jugent que leur imprimante les a lâchés prématurément.

 

Pourquoi ces aberrations ?

La pertinence d’une stratégie d’obsolescence programmée est donc sujette à caution. Comment, dès lors, expliquer certaines aberrations ?

Epson se montre peu prolixe à ce sujet ; sa communication est même calamiteuse ! « Une imprimante est un produit sophistiqué », affirme-t-il dans un communiqué. Pas tellement en fait. Du moins l’électronique embarquée dans un tel appareil n’est-elle pas des plus élaborées.

Assistant au dépeçage d’une cartouche, les journalistes ont mimé l’étonnement à la découverte de sa puce :

« Surprise ![…]Pas de circuit électrique, rien qui la relie au réservoir d’encre. Elle est juste collée. Comment diable cette puce peut-elle indiquer le niveau d’encre si elle n’est pas en contact avec l’encre ? »

Que croyaient-ils trouver dans un consommable au recyclage notoirement aléatoire ? Ou dans un appareil vendu seulement quelques dizaines d’euros ? Quoi qu’en dise Epson, sans doute la consommation de l’encre et l’état du tampon absorbeur sont-ils évalués de façon approximative. Apparemment, le constructeur voit large, très large même ! C’est évidemment regrettable mais qu’en est-il des alternatives ? Les concurrents d’Epson proposent-ils des solutions techniques plus efficaces sur des produits vendus à prix comparable ? Encore une question qui n’a pas été posée…

Concernant les cartouches dont l’encre est en partie gaspillée, la malignité prêtée au constructeur reste à démontrer. On n’achète pas une cartouche d’encre comme on choisit une brique de lait ni comme on fait un plein d’essence. Si le volume d’encre qu’elle contient est bien mentionné sur l’emballage, cette information n’est pas particulièrement mise en valeur.

D’une marque à l’autre elle n’est pas la même ; elle ne constitue pas un repère ni un élément de comparaison. En pratique, on n’achète pas des millilitres d’encre, mais des cartouches de capacité dite standard ou bien de haute capacité, avec la promesse qu’elles nous permettront d’imprimer un certain nombre de pages. Dans ces conditions, quel intérêt y aurait-il, pour un constructeur, à restreindre la proportion d’encre effectivement utilisée ? Autant réduire le volume présent dans les cartouches ! Pour le consommateur, cela reviendrait au même : il serait condamné à en acheter davantage ; pour l’industriel, en revanche, ce serait évidemment plus intéressant, puisqu’il aurait moins d’encre à produire pour alimenter un nombre identique de cartouches vendues au même prix. Un représentant d’Epson, filmé à son insu, a tenté de l’expliquer au cours du reportage, avec toutefois une extrême maladresse. Les enquêteurs n’ont pas manqué de s’en délecter, prenant un malin plaisir à mettre en scène la dénonciation d’un mensonge éhonté.

 

Des allégations sujettes à caution

Force est de constater qu’ils n’ont pas fait preuve du même zèle pour vérifier les allégations des militants qui les ont inspirés. Quand il juge nécessaire de changer le tampon absorbeur d’une imprimante, Epson en interdit l’usage au motif que l’encre risquerait de se répandre n’importe où.

Parmi les utilisateurs d’un pilote pirate permettant de contourner ce blocage, « on a eu aucun cas de personnes qui nous écrivaient pour dire que cela avait débordé », rétorque la représentante de l’association HOP.

Pourquoi les journalistes n’ont-ils pas tenté l’expérience de vider quelques cartouches supplémentaires dans ces conditions ? À défaut, peut-être auraient-ils pu arpenter la Toile à la recherche d’un éventuel témoignage.

TeoB, un internaute, raconte dans un commentaire publié le 19 janvier sur le site LinuxFr.org :

Il y a quelques années j’ai dépanné une imprimante qui faisait de grosses traces à chaque impression, dont le propriétaire avait, un an auparavant, réinitialisé le compteur […] pour permettre de reprendre les impressions.

Il précise :

Le tampon était noyé d’encre qui avait débordé et qui tapissait tout le fond de l’imprimante, ça m’a pris quelques heures pour tout remettre en état, plus une nuit de séchage.

Dans le cas présent, ce qui passe pour de l’obsolescence programmée pourrait relever en fait de la maintenance préventive… Les journalistes l’ont eux-mêmes rapporté au cours de leur reportage : Epson assure remplacer gratuitement ce fameux tampon ; pourquoi ne l’ont-ils pas sollicité pour évaluer le service proposé ?

Ils ont préféré cautionner l’idée selon laquelle une imprimante affectée par un consommable réputé en fin de vie – à tort ou à raison – devrait être promise à la casse.

La confusion à ce sujet est entretenue au cours du reportage par un technicien présenté comme un « spécialiste de l’encre et de la panne ». Les militants de l’association HOP témoignent en cela d’une inconséquence patente : ils pourraient déplorer le discours sibyllin des constructeurs d’imprimantes, dont les manuels d’utilisation ou les messages à l’écran ne semblent pas faire mention des opérations de maintenance gracieuses promises par ailleurs ; mais ils préfèrent entretenir le mythe d’un sabotage délibéré de leurs produits, confortant paradoxalement leurs utilisateurs dans la conviction qu’ils seraient irréparables…

Si la balle se trouve parfois dans le camp des industriels, ceux-ci ne manquent pas de la renvoyer aux consommateurs ; encore faut-il que ces derniers s’en saisissent, plutôt que de fuir leurs responsabilités éludées par une théorie complotiste.

Liens :

https://www.francetvinfo.fr/economie/industrie/video-imprimantes-le-cout-de-la-panne_2677094.html

https://www.epson.fr/insights/article/epson-repond-a-envoye-special-de-france-2

https://linuxfr.org/users/gbetous/journaux/obsolescence-programmee-ou-maintenance-preventive

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  • On crie pour !’obsolescence de machine à 50 euros , jetable comme un briquet et personne ne râle sur la fameuse révision des voitures…totalement inutile avant 100 000 km ….ou le contrôle technique tous les 2 ans…et que dire des bidules chinois tellement peu cher qu’on les jette pour ne pas s’embêter avec un sav inexistant ou une garantie qui n’existe pas….on en a toujours pour son argent pas plus , souvent moins…..une imprimante jet d’encre est un produit …jetable , trop cher d’en faire le nettoyage trop cher de fabriquer un truc démontable facilement et à l’entretien facilité !

    • Si, si, on râle aussi pour l’inutile contrôle technique (dont la sévérité sera encore accrue dans quelques semaines) mais comme là il ne s’agit pas d’une petite boîte japonaise mais du gigantesque Etat français c’est une autre paire de manches…

  • je propose la création d’une association pour auditer les associations.

  • woh une loi et une assoc contre un cas…d’ailleurs rebattu.. alors que les obsolescences artificielles produites par la loi…ne semblent pas un sujet.

  • Les mass-média qui nous abreuvent de leurs penchants conspirationnistes sont à honnir comme à vomir.
    Le même schème est toujours à l’œuvre, on choisit un « gros », on zoome et on tape dessus.
    Le traitement de la disparition du MH360 par Envoyé Spécial m’avait particulièrement halluciné : les portes favorablement grandes ouvertes aux délires conspirationnistes.
    Et ça se veut journalistes. Pitoyables !

    • Il n’y a pas de journalistes, il n’y a que des militants anti-tout, et surtout anticapitalistes en France! Cette émission en est l’exemple type!

      • et aucun recul…double standard et cie… ce sont eux les indépendants… de quoi? des puissances d’argent soi disant.entendu que l’argent rendu public par la taxe est purifié.

  • Tout cela relève largement de la mousse médiatique à la Elise LUCET, montée de toutes pièces, à grand renfort d’indignations surjouées …
    https://twitter.com/P_TARISSI/status/982648467620327424

    • A mon humble niveau j’ai écrit il y 3 ans un post définitif sur Mme Lucet après une hallucinante émission qu’elle avait pondue sur le « méchant » capitalisme. Rappel:
      Comment en mars 2015 une chaine publique peut-elle produire et diffuser à une heure de grande écoute une pareille émission de propagande totalement biaisée, débitant les sornettes habituelles gauchisantes de la lutte des classes, tout en parlant de méchants patrons et de méchants actionnaires qui dévorent et exploitent horriblement leurs salariés ??
      Mme Lucet, militante encartée socialiste depuis des lustres (ça transpire dans toutes ses interventions) nous débite les poncifs habituels de la lutte des classes.
      C’est son fond de commerce de bobo gaucho qui sue l’hypocrisie de cette caste de journalistes qui s’en mettent plein les poches en exploitant le filon de la bien-pensance socialiste.
      Ce pays ne pourra pas se redresser tant qu’un ménage n’aura pas été fait tant dans l’Education nationale dont le rôle est d’abord et avant tout d’instruire et non d’endoctriner nos enfants (gauchisme, lute des classes…) que dans les médias à 90% de gauche qui continuent à laver le cerveau du peuple français.
      Depuis son enfance, le peuple français est maintenu par ce système gauchiste dans l’ignorance totale de ce qu’est une économie de marché, des règles de base du capitalisme et de comment fonctionne une entreprise.
      Ce type d’émission participe activement à la désinformation et à l’abêtissement du peuple pour mieux le manipuler et maintenir au pouvoir une oligarchie (on peut même parler de nomenklatura) profiteuse composée de politiciens, fonctionnaires, énarques, technocrates et journalistes.
      Une émission à la fois profondément malhonnête, manipulatrice et décourageante pour l’avenir de ce pays complètement à la traine de l’Europe depuis 40 ans.
      On y retrouve les clichés habituels de la gauche : méchants patrons qui ne créent pas d’emplois mais les détruisent pour mieux se gaver de fric. Argent volé par les actionnaires qui utilisent des méthodes de gangsters pour maximiser leurs profits.
      Mme Lucet ne se demande surtout pas qui sont ces « méchants » actionnaires ? Pour elle ce sont de vilains capitalistes au gros cigare roulant en Rolls avec des lingots d’or enterrés dans leur parc centenaire… Il ne lui est pas venu à l’idée que ce sont principalement des caisses de retraite, des particuliers, directement ou via des sicav. Quant au montant des dividendes, elle oublie de les rapprocher des cours de bourse depuis 7 ans, des risques encourus et de les comparer aux dividendes qui se sont effondrés en 2008 et dans les années suivantes.
      Personne ne nie qu’il y a des abus dans le système capitaliste et chacun sait que tout n’est pas rose, mais on attend l’émission que fera Mme Lucet sur la taille extravagante et les privilèges scandaleux de la fonction publique française (salaires 20% supérieur au privé, garantie de l’emploi à vie, régime de retraite inouï etc…) dont le coût prohibitif pour la collectivité détruit et empêche la création de millions d’emplois dans ce pays. Malheureusement on peut attendre longtemps cette émission… J’entends d’ici la réponse de Mme Lucet « il ne faut pas stigmatiser une catégorie de français… ». En effet il ne faut pas agacer la clientèle socialiste…

  • Je préférerai payer une imprimante à sa vrai valeur et éventuellement des cartouches un peu plus cher que le générique mais ne pas voir la bécane HS soit le scanner soit l’impression monochrome s’il manque de jaune, par exemple !
    Cela concerne aussi les nouveau portable (PC ou Mac), la mémoire soudée, la batterie collée et « disque » SSD non changeable ce sont des éléments normalement à faire évoluer pour cause de vieillissement ou d’augmentation de des exigences des logiciels. Cela force les particuliers à changer leur matériel tous les 3 à 4 ans mais il n’y a pas de notions d’amortissement comme dans les entreprises…. Apple souhaiterait nous voir changer de téléphone tous les 18 mois à 2 ans ! Je préfère acheter une marque chinoise de l’usine voisine de celle d’Apple et, éventuellement, changer tous les ans ça me reviens moins cher ! (Mais c’est vrai je n’ai pas le logo à la pomme pourrie.)

    • « Je préférerai  »
      Qui vous en empêche ? Pourquoi prendre un portable ? Les PC de bureau sont parfaitement démontable, etc…
      Quant à être forcé, je peux vous dire que mon portable de travail est encore parfaitement fonctionnel après 6ans… donc, j’ai du mal à croire qu’un particulier aurait des besoins plus exigeants, sauf si depuis son achat, ses besoins ont évolués.

      Maintenant, si je reprends votre conditionnel, on comprend l’origine du problème : vous achetez au prix mini le max de fonctionnalité, sans tenir compte de leur efficacité. D’où la rapide frustration…

    • Votre discours manque singulièrement de cohérence.

      D’un côté, vous prétendez préférer payer le vrai prix d’une imprimante, c’est-à-dire au minimum 10x plus cher que le prix du modèle de base, de l’autre vous prétendez vouloir le modèle de téléphone bradé qui vous revient soi-disant moins cher.

      Autrement dit, quand on vous propose un prix abordable, vous exigez de payer beaucoup plus, et quand c’est cher, vous exigez un prix bas.

      Jamais content, toujours aigri : triste philosophie de vie.

  • J’ai acheté de l’encre au litre, depuis 1996 jusqu’à il y a 3 ans, je n’ai plus qu’une seule machine Stylus Color 740
    (sur les 8) aucun problème !
    – l’économie que j’ai réalisée je suis bien incapable de la chiffrer.

  • J’ai la même imprimante laser (une Canon payée 150 euros à l’époque) depuis plus de 10 ans. je n’ai jamais eu de problème hormis une fois où l’encre avait séché.

  • et qu’en est-il du cartel des ampoules? il a été prouvé qu’ils délibérément raccourci la durée de vie des ampoules. cas documenté .

  • Il y a une dizaine d’années déjà, j’avais une imprimante laser N/B avec une grosse cartouche. Aux deux extrémités de la cartouche il y avait un petit regard. Aussi longtemps que le niveau d’encre était élevé, aucune lumière ne pouvait passer d’un trou à l’autre. Dès que la lumière passait, l’imprimante s’arrêtait.
    Mon vendeur, un petit indépendant me conseilla de simplement mettre un petit sparadrap sur un des deux trous pour empêcher la lumière de passer.
    Et je fus reparti pour quelques milliers de copies …
    J’aurais peut-être dû demander au constructeur la raison de ces deux trous mais, comme j’avais franchi l’obstacle, je ne me suis pas inquiété davantage. Mais c’était peut-être une obsolescence programmée.

    • j’ai moi aussi des cas patent, comme celui de l’eponge absorbant les eclaboussures et declanchant une mise hors service « non reparable » de l’imprimante (reponse du SAV ) et c’etait pas une imprimante a 50€ mais une multifonction aa 500
      et puis j’ai des cas douteux comme ces ordinateurs fixes, non connectés a internet, qui se mettent a ralentir bizarement apres quelques années de bon et loyaux services sans qu’on n’ai saturé de memoires ni ajouté de logiciels.

  • Le mythe de l’obsolescence programmée: http://econoclaste.org.free.fr/econoclaste/?p=7583

    Sur l’obsolescence programmée: https://menghublog.wordpress.com/2012/10/14/some-theoretical-flaws-of-the-planned-obsolescence/

    Comment j’ai déprogrammé l’obsolescence: http://ordrespontane.blogspot.be/2013/09/comment-jai-deprogramme-lobsolescence.html

    Le mémoire de Thomas Lombès et Bastien Poubeauest en ligne : http://www.annales.org/gazette/2015/Livre-Obsolescence-gazette_81_03_15.pdf (C’est vraiment très intéressant)

  • Il est vrai qu’un reportage de Lucet n’offre pas une garantie de fiabilité.
    Cependant, avant de crier au complot, rappelons qu’une loi punit depuis 3 ans le délit d’OP. J’ai rarement vu des Etats pondre des lois pour sanctionner des délits imaginaires. Rappelons aussi que cette affaire spécifique est actuellement jugée par le tribunal de Nanterre…
    Enfin j’ai pas compris le titre : ce serait quoi le vrai problème qu’on eluderait ?

  • « Dans ces conditions, quel intérêt y aurait-il, pour un constructeur, à restreindre la proportion d’encre effectivement utilisée ? »
    Faut être un peu naïf pour poser cette question, non ?
    Il est important de savoir ce que vend le constructeur : il vend un nombre de copies. Ca l’auteur l’a bien compris…
    Seulement voilà, pour garantir ce nombre il est obligé de mettre un peu plus d’encre que prévu (evaporation, police de caractère gourmande…). Ca n’est pas tres gênant, l’encre comptant pour une petite partie du prix de la cartouche. Et c’est bien moins gênant que de ne pas tenir la promesse du nombre de copie. En revanche, une fois le nombre de copies atteint, le constructeur a tout intérêt à vendre une nouvelle cartouche.

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