Assouplir les interdictions de fumer, une question de liberté de choix

Parce que la liberté de choix est un principe central de la société européenne, les gouvernements européens devraient revoir leurs lois sur l’interdiction de fumer.

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Cigarette-Tabac By: Ron Cruz - CC BY 2.0

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Assouplir les interdictions de fumer, une question de liberté de choix

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 avril 2018
- A +

Par Guillaume Périgois.

L’Europe est réputée pour son approche tolérante et décontractée de la vie. Nous sommes fiers de notre sens de la nuance et de notre volonté de compromis.

Il est donc alarmant de constater le pouvoir croissant des militants antitabac et leur volonté inébranlable de « dénormaliser » les fumeurs, comme ils disent.

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En particulier, leurs efforts visant à empêcher les gens de fumer en public – et maintenant de plus en plus en privé – sont de plus en plus inquiétants.

Tout a commencé avec les cafés, les restaurants, le lieu de travail, puis les interdictions se sont étendues aux bâtiments publics.

A quand la répression policière ?

Les militants antitabac veulent maintenant interdire aux gens de fumer sur les plages, dans les parcs et dans les voitures individuelles. Certains tombent le masque et appellent à interdire aux gens de fumer… dans leur propre maison. On peut se demander où tout cela finira. Quand verra-t-on des policiers frapper à votre porte pour vérifier que vous ne buvez ou ne fumez pas devant vos enfants ?

Comme de nombreuses formes d’interdiction, les interdictions de fumer ont des avantages moins élevés que ce qui était espéré à leur adoption et de nombreux effets secondaires indésirables. Cela ne dérange pas les militants antitabac, bien sûr. L’échec les conduit simplement à exiger des changements plus nombreux et plus rapides.

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L’interdiction de fumer dans les bars a ainsi été un désastre au Royaume-Uni. Là-bas environ un cinquième des pubs ont fermé leurs portes depuis cette interdiction, les fumeurs ayant quitté la sphère publique pour se réfugier dans le sanctuaire relatif de leur propre salon. Il ne s’agit pas seulement d’un malheur pour les milliers d’employés des bars qui travaillaient auparavant au service de leurs clients.

Les pubs et les bars servent aussi de carrefours sociaux pour les communautés, en rapprochant les gens, en renforçant les liens sociaux, en réduisant la solitude, notamment des personnes âgées et en encourageant la consommation responsable d’alcool.

Les fermetures de pubs ont affecté de façon disproportionnée les communautés urbaines les plus défavorisées par l’effondrement de la cohésion sociale.

L’efficacité de l’interdiction contestable

Entre-temps, rien n’indique que le taux de tabagisme a diminué en raison de cette interdiction. Le nombre de fumeurs était en légère baisse avant l’interdiction et le taux reste inchangé après l’interdiction. Les gens se détournent lentement du tabac sans qu’il y ai besoin de les intimider pour le faire.

Il est vrai qu’une minorité n’aime ni la fumée ni l’odeur du tabac dans les lieux publics et préférerait que la minorité qui fume poursuive son habitude en privé. Mais dans une société civilisée, il s’agit de trouver des compromis pour que les différentes minorités ayant des goûts et des habitudes différentes puissent vivre ensemble pacifiquement sans forcer leurs voisins à se conformer à un idéal imposé.

Un compromis raisonnable sur le tabagisme dans les bars et les cafés est parfaitement possible. La loi devrait permettre de fumer dans certains bars ou dans certaines zones des bars afin que chacun soit libre de choisir l’ambiance qui lui convient le mieux. Les options devraient inclure des fumoirs séparés et correctement ventilés, comme c’est le cas dans de nombreux pays de l’Union Européenne. Les règlements sur les abris extérieurs pour fumeurs devraient également être assouplis afin que l’on puisse fumer à l’extérieur, dans un environnement chaud et confortable tout au long de l’année.

Vivre et laisser vivre

Parce que la liberté de choix est un principe central de la société européenne, les gouvernements européens devraient revoir leurs lois sur l’interdiction de fumer afin d’accommoder les fumeurs sans déranger ceux qui ne veulent pas être exposés à la fumée du tabac.

Certains gouvernements européens envisagent actuellement de suivre ces principes en réexaminant les interdictions de fumer dans les bars et les restaurants. Nous devrions saluer cette mesure modérée et tolérante qui va dans le sens du concept très européen de « vivre et laisser vivre ».

Mais bien sûr, la brigade des militants antitabac se mobilise pour contrecarrer l’assouplissement des interdictions, hurlant à la « catastrophe en termes de santé publique », organisant une pétition des opposants et faisant du lobbying, non seulement dans les pays concernés mais aussi à Bruxelles. Son principal argument est que les gouvernements ont le devoir de protéger la santé des employés de bars en interdisant d’y fumer.

Les données probantes sur l’impact des bars où il est permit de fumer sur la santé du travail sont, au mieux, bancales. Mais de toute façon, personne n’est obligé de travailler dans un bar, tout comme personne n’est obligé de s’y rendre en tant que client. Interdire de fumer dans les bars parce que cela pourrait nuire à leurs employés, c’est un peu comme interdire de boire dans les bars parce que cela pourrait encourager leurs employés à le faire. On pourrait faire valoir un argument de santé publique en ce sens pour interdire pratiquement toutes les activités humaines.

Intolérance des campagnes antitabac

Il semble parfois que les campagnes antitabac ont plus à voir avec une certaine indignation morale qu’avec la santé publique. Les mêmes personnes qui souhaitent interdire le tabac essaient également d’interdire la cigarette électronique, malgré ses avantages évidents pour la santé. Ils déguisent leurs arguments avec des affirmations spécieuses sur le fait que la cigarette électronique pourrait conduire à consommer des cigarettes traditionnelles alors qu’en fait, ils n’aiment pas les fumeurs et l’idée que les êtres humains ordinaires aiment parfois se livrer à des plaisirs de la vie que eux réprouvent.

Ces campagnes trahissent une exagération et une intolérance qui n’a pas sa place dans l’Europe moderne. Nous devons à notre sens de la décence et de la libéralité de nous dresser contre ces lobbyistes et en faveur de ceux d’entre nous qui ont envie de fumer avec leur café ou leur bière, en toute simplicité.

Guillaume Périgois est le directeur de Forest EU, la campagne européenne de défense des fumeurs.

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  • faire croire que la consommation de tabacs à diminué. ….bizarre, jamais autant de tabacs acheté aux frontières !!!! sans parler de là contrebande de cigarettes ???plus ils augmenterons le prix du tabacs ,il y aura du trafic….et moine de recettes pour L’ÉTAT..

  • Je me bas, par les idées, tous les jours pour la liberté. Cependant, je ne peux approuver un système dans lequel elle est conçu sans responsabilité.
    Etre libre de fumer, oui à 2 conditions :
    – ne pas nuire à ceux qui ne veulent pas fumer
    – ne pas demander à la collectivité de réparer les dommages auxquels le fumeur a toute probabilité d’être confronté un jour.

    • Oui mais dans ce cas il ne faut pas taxer le tabac … (Pour rappel le seuil de couverture du cout du tabagisme est de l’ordre de 5.50€ par paquet … pas 10)

    • Oui pour la première condition. Non pour la seconde, qui est le moyen le plus rapide de parvenir a une société liberticide où tout sera taxé ou interdit : rouler en voiture, bronzer sans creme solaire, faire un repas sans fruit ni légume, faire du ski sans casque, boire de l’alcool…
      Dans une société qui se veut solidaire et respectueuse des droits d’autrui, je suis partisan du principe suivant : « je paie pour ton cancer tu paies pour mon trauma cranien ».
      Tout ce que je permets aux autres augmente ma liberté.

      • La seconde condition n’entraîne pas une interdiction, mais la nécessité, selon moi, pour les individus d’assumer certains choix particuliers qu’il me semble injustifié de faire payer aux autres.
        Les exemples sont malheureusement pléthoriques où l’irresponsabilité individuelle (et aussi collective) est in fine payée par tout le monde au même titre que celui qui est à l’origine des dommages qu’elle engendre.
        La difficulté, je le concède, est de trouver le principe qui permet de faire le tri entre les situations qui justifient une aide de la collectivité et les autres. Mais, si on le fait pas, on a les résultats que l’on observe partout dans notre société décadente. À commencer par ceux de la sécu. Mais je pense à beaucoup d’autres exemples comme ceux que je peux vivre en conditions difficiles en montagne.
        Qui trouve à redire au fait que la prise en charge des dommages par les assurances est conditionnée aux mesures de prévention, connues d’avance, qui étaient à appliquer pour diminuer les risques d’accident ?
        Voilà mon avis. La liberté est indissociable de la responsabilité (et de la conscience). C’est en tout cas mon avis exprimé en toute cordialité à Jean Roule du Cable.

        • @ Yves81
          Le couple liberté-responsabilité est indissociable!

          Bon! Un fumeur risque clairement plus de souffrir de problèmes de santé: indéniable, actuellement!

          Il risque aussi de mourir plus jeune (certains parlent même de 10 ans, en moyenne – une des premières causes de cancer et de maladie cardiovasculaire – !).

          Pour la sécu (et son « sponsor »), il y a donc d’un côté des dépenses + une diminution de dépenses, de l’autre!
          Dilemme cornélien!

          Paradoxe cynique, d’accord!

          Mais il y a 50 ans, personne n’a fait le calcul du surcoût des retraites avec une pareille augmentation de l’espérance de vie!

        • « Qui trouve à redire au fait que la prise en charge des dommages par les assurances est conditionnée aux mesures de prévention, connues d’avance, qui étaient à appliquer pour diminuer les risques d’accident ? »
          Il n’y a pas (ou peu ?) de mesures de prévention qui conditionnent la prise en charge dans le domaine de la santé. Que ce soit pour la Sécu ou les assurances privées. Personne ne va venir vous chercher des noises parce que vous vous serez gavé de junk food, aurez fumé comme un pompier ou que vous aurez cramé votre capital soleil.
          Il y a condition préalable dans un cas bien précis :
          – lorsqu’il existe une réglementation établie (exemple le code de la route, ou les secours en montagne (?) domaine que je connais moins, ou l’H&S au travail).
          Si on veut aller plus loin, et faire le tri entre les situations qui réclament la solidarité et les autres, il est nécessaire d’avoir au préalable identifié parfaitement les relations de cause à effet :
          1. je fume beaucoup, j’ai un cancer
          2. je traverse en dehors des clous, je me fais renverser
          3. je fais du ski sans casque, j’ai un trauma cranien
          etc
          Comme on le sait, le cas 1. reste pris en charge par la collectivité, en dépit des risques établis de longue date : le fumeur sait ce qu’il risque. Il est possible que cela soit motivé par le fait que l’aléa soit lointain.
          2. Le cas 2. établit clairement la responsabilité du piéton. Sauf que… en tant qu’usager vulnérable, la législation lui a fait un sort particulièrement favorable : en gros, il n’est jamais responsable !
          3. On ne pourrait envisager la responsabilité du skieur (cas 3) que si le port du casque devenait obligatoire.
          Bref, il est donc très difficile de mettre en pratique le principe que vous appelez de vos voeux sur la liberté et la responsabilité. Car il y a beaucoup d’inconnues dans les causes d’accidents, qui ne peuvent être levées juridiquement que si le législateur s’en mêle. Votre principe ne pourrait alors être mis en place qu’au moyen d’une intrusion de l’Etat, de l’administration et de la loi dans nos comportements. Je ne suis pas sûr que ce soit un bon plan pour un libéral. Il y a une autre difficulté aussi, qui sont les sommes en jeu. La solidarité est mise en oeuvre à chaque fois qu’elles sont importantes. Une aile froissée, c’est quelques centaines d’euros. Un cancer à traiter, c’est des dizaines, voire des centaines de milliers d’euros. Une société ne peut laisser les individus livrés à eux-mêmes dans ces situations, quand bien même ils seraient en partie responsables de leur propre malheur. Il y a aussi l’acceptabilité sociale : chacun est prêt à imposer aux autres des règles de prudence pour ne pas avoir à financer leurs soins, mais combien acceptent que l’Etat, les assurances, son voisin vienne examiner notre mode de vie et nous intimer de le corriger au plus vite.
          La liberté indissociable de la liberté ? Certes. Mais, par ailleurs, trop de responsabilité tue la liberté. Celle-ci réclame sa part de risque, sa part de hasard, et un relâchement de l’attention hygiéniste porté à autrui.

          • Je vous remercie pour vos commentaires. Ils éclairent un débat épineux, mais indispensable (en tout cas, pour moi). Celui des conditions d’exercice de la liberté. Débat entre défenseurs farouches de cette valeur, mais disposant de suffisamment de lucidité pour observer les dommages qui résultent de son exercice lorsque la responsabilité ne forme pas avec elle un tout indissociable.
            Vous le savez, notre pays est rongé par le mal de la déresponsabilisation. Ce mal, issu de l’idéologie socialisante (seul le système est responsable), conduit ses inspirateurs, dépassés par les effets qui en résultent et dont ils ne comprennent pas l’origine, à chercher une contrepartie dans le développement d’une société asservissante avec toujours plus de règles et de contraintes venant diminuer la liberté et le libre arbitre (top down).
            Face à cela, certains défenseurs de la liberté apportent souvent une réponse diamétralement opposée, peu étayée, qui m’apparait également dogmatique.
            Comment donc responsabiliser sans diminuer inconsidérément la liberté ? Je n’ai pas de solution miracle. Mais, je pense, au tout départ, qu’il faudrait que notre pays puisse à nouveau constituer des têtes bien faites. La conscience de l’autre et de soi parmi les autres nécessite de l’intelligence. Pour obtenir ce résultat, il conviendrait de débarrasser l’éducation nationale de l’emprise mortifère de l’idéologie socialisante (eh oui, là encore).
            Ensuite, il me semble qu’il faudrait revenir à des principes simples conduisant l’individu à assumer ses choix.
            Il faut donc intervenir au moment où l’individu exerce son choix et jamais après (pour préserver la liberté).
            Par exemple : la cigarette engendre des effets néfastes sur la santé, ses effets entrainent une charge importante pour la collectivité, je suis informé de cela. Alors, le prix de mon paquet de cigarettes intègre une partie du coût de réparation, pour la collectivité, de mon tabagisme.
            Là, la sémantique a son importance, il ne s’agit pas d’une fiscalité comportementale en tant que telle (régulation par le biais économique). Simplement, je paie une partie du coût que mes choix entrainent pour les autres. Je sais cela et je suis libre de choisir d’acheter où ne pas acheter mon paquet de cigarettes.
            En conclusion, je me risque à penser que la responsabilité, loin de diminuer la liberté, la sublime.

            • Au moment de prendre votre forfait de ski, vous avez le choix de prendre une assurance complémentaire ou pas.
              Votre choix emporte des conséquences différentes que vous devez assumer.
              Imaginons que l’absence de port du casque entraîne une augmentation significative du coût pour la collectivité des soins suite à accident.
              Il y a deux solutions privilégiées selon moi.
              Vous rendez le port du casque obligatoire (j’ai horreur des obligations, mais j’en admets quelquefois l’occurrence au motif de l’intérêt général) ou vous majorez le forfait pour celui qui n’a pas de casque (la majoration étant intégralement reversée au système de soin).
              Ce qui conduit les individus à faire n’importe quoi, outre l’absence de plus en plus répandue de discernement, c’est le fait qu’ils ne sont pas redevable (ou peu) de leurs actes, de leurs choix.

              • Une obligation est conceptuellement admissible dès lors qu’elle est le corollaire d’un transfert sur la collectivité des répercussions potentielles de risques pris par un individu.
                La position de certains (parlant au nom de la liberté) consistant à refuser tout principe d’obligation sans admettre ce qui en résulte logiquement (assumer seul les répercussions des risques pris) me semble difficilement tenable.

  • moi , j’aimerais bien qu’il y est des militants anti taxes , anti mal bouffe , anti élus qui nous les brisent menu……et que les anti tabac nous foutent la paix ; de quel droit ces gens là m’interdiraient de fumer chez moi ? est ce que je m’occupe de leur façon de vivre ?

    • Si vous êtes malade suite à votre tabagisme à vous d’en assumer les frais médicaux et d’hospitalisation.

      • Oui mais dans ce cas il ne faut pas taxer le tabac … (Pour rappel le seuil de couverture du cout du tabagisme est de l’ordre de 5.50€ par paquet … pas 10)

      • La question de l’assurance-santé est parfaitement distincte. Vous pouvez demander à ceux qui prennent des risques de payer des primes d’assurance en proportion, mais ça s’arrête là.

    • tant que vous n’enfumez pas les autres y’a aucun souci

      • C’est bien là que se situe le problème. Les anti-tabac ont le soutien de nombreuses personnes auxquelles il a suffi de se faire mal recevoir une fois par un fumeur en faisant une demande qu’ils n’auraient pas dû avoir à faire, pour passer du camp des défenseurs de la liberté à celui de la régulation. Du coup, on interdit les cigarettes électroniques et les cigarettes en chocolat non par logique, mais par rétorsion. Et bien rares sont les fumeurs qui usent de l’argument d’une irréprochable responsabilité pour défendre leur liberté…

        • @ MichelO
          Que les fumeurs (minoritaires) n’enfument pas les « passifs », logique! (Invité par des amis non fumeurs, évidemment, je sors pour satisfaire mon addiction, mais je peux m’en passer 3 ou 4 heures sans devenir désagréable!).

          Le tout est de décider si vous voulez vraiment essayer de vivre jusqu’à 100 ou 120 ans, quasi 70 ans après la retraite pour un cheminot, après 40 ans de travail!!!
          Est-ce « payable »???

          Oui, je sais: très terre-à-terre mais concret!

          • Vous avez des raisons de penser que ça ne serait pas payable, ou vous voulez simplement pouvoir poursuivre avec des règles et un système de santé gérés à la Gribouille ?

  • Non. Car le Français est un porc et balance ses filtres de partout. Ou alors qu’ils inventent un filtre bio dégradable au moins. Globalement autant vapoter c’est win win pour les fumeurs et les enfumés. Le cannabis est bien plus rigolo que le tabac. Son addiction n’est pas pire et pourtant c’est illégal. Ce pays est débile de toute façon. La taxe est la solution aux problèmes de la loi. Du reste au lieu de dépénaliser, ils taxent. Encore…

    • c’est vrai que d’un point de vue comportemental le fumeur de base enfume les autres et se débarrasse de ses mégots n’importe ou..ils ont du boulot de ce point de vue.

  • puisque le tabacs est dangereux et que L’ÉTAT le laisse en vente ..donc L’ÉTAT est un criminel à quand une association met en justice L’ÉTAT pour vendre un produit dangereux !!! et qui ,au passage prend des taxes…d’hypocrisie du système !!!!
    à quand là suppression de l’alcool…!!!
    les accidents domestique !!!

  • L’argument (éternel) de la sacro-sainte liberté ! Et la liberté de ne pas respirer la clope des autres ? Sur les plages, si vous avez un fumeur à votre droite et un devant, pour peu d’ailleurs qu’ils soient au moins 2, vous respirez la fumée pendant un bon moment à intervalles réguliers. Il suffit de voir le nombre de mégots qu’on trouve sur les plages. Pareil aux terrasses des cafés, si vous avez des fumeurs autour de vous, c’est cuit. Et les mégots jetés sur les trottoirs, devant les locaux… Ils ne peuvent pas sortir avec un gobelet pout jeter les mégots ? Il faut que l’employeur installe un cendrier sinon zéro propreté/respect ? Il y a bien sûr des fumeurs respectueux, mais ceux qui dérangent le font tellement bien, parfois sans même s’en rendre compte, qu’ils en effacent les autres. L’auteur passe certainement volontairement sur une chose essentielle : la cigarette est un plaisir personnel qui inclue l’entourage par obligation du fait de la fumée. Et malheureusement nombre de fumeurs nient cela et critiquent l’intolérance des non-fumeurs sans admettre leur propre intolérance envers ceux qu’ils côtoient.

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