Par Adélaïde Hecquet-Motte.
Un article de l’Iref-Europe
La Loi Climat s’applique à boucher les rares trous dans la raquette des normes environnementales. Les privilégiés qui pouvaient encore respirer entre une taxe et une norme seront bientôt rattrapés.
Télétravail, interdiction de publicité pour les énergies fossiles, code de conduite pour les entreprises, supermarchés, véhicules, cantines, restauration collective, agriculture, aucun domaine ne doit échapper au Big Brother environnemental.
Toujours plus de règlements environnementaux déconnectés de la réalité
La Loi Climat touchera tous les secteurs. Les grandes et moyennes surfaces devront consacrer 20 % de leur surface de vente au vrac d’ici 2030 sauf si les parlementaires suivent les recommandations du Conseil d’État qui s’y est opposé, et ce quels que soient les besoins de leurs clients habituels.
Les engins agricoles, eux, seront taxés à partir de 2024 s’ils n’ont pas suffisamment réduit leurs émissions. En ville, la Loi climat prévoit la création de zones à faibles émissions. Ces zones formeront des oasis réservées aux piétons et aux cyclistes, qui auront laissé leurs voitures dans de gigantesques parkings auxquels on parviendra après une demi-heure de bouchons.
Des bouchons encore empirés par la création de voies réservées au covoiturage, aux bus et aux véhicules à faible émission. Sans oublier les difficultés, pour un fauteuil roulant ou une poussette, de traverser la zone à faible émission.
Si la Loi climat est adoptée, les régions devront proposer des tarifs attractifs sur les trains régionaux. Une obligation qui ne rejoint pas forcément la réalité des différentes collectivités.
Tarif attractif ou non, s’il n’y a pas de train entre 10 heures et 15 heures, la voiture ne risque pas d’être détrônée. En revanche, les régions auront l’autorisation de créer une écotaxe routière, qui s’ajoutera aux centaines de taxes diverses et variées pesant déjà sur tout un chacun.
Les voyages en avion seront eux aussi encadrés, avec l’interdiction des vols domestiques s’il existe une alternative de moins de 2 heures 30 en train, au lieu des quatre heures demandée par la Convention citoyenne pour le climat.
Les vols intérieurs devront compenser 100 % leurs émissions. Les véhicules les plus polluants, eux, ne pourront plus être vendus à partir de 2030. Mais qu’est-ce qu’un véhicule polluant ? La fabrication des véhicules électriques pollue aussi et leurs batteries plus encore…
Le secteur du logement n’a pas été oublié. Ainsi, les propriétaires, déjà corsetés dans de multiples réglementations, ne pourront plus augmenter le loyer de leurs logements s’ils sont classés F ou G en classe énergie. Les particuliers seront obligés de mener des travaux coûteux sans pouvoir augmenter leur loyer immédiatement après les travaux pour retrouver leur investissement. À partir de 2028, il leur sera même interdit de mettre ces logements en location.
L’État oriente les décisions des individus via des taxes et la fiscalité
Après la création de règlements, l’activité favorite de l’État c’est la création de taxes. La Loi climat ne les a pas oubliées, avec par exemple la création d’itinéraires préférés pour le transport des marchandises, et une « incitation fiscale » pour engager les entreprises à prendre les bons itinéraires.
Les taxes et les incitations fiscales déboucheront sur un accroissement des charges des entreprises, donc une augmentation des prix et un appauvrissement des individus. Or, les années passées prouvent que le meilleur allié de l’écologie n’est pas l’augmentation des taxes mais l’innovation.
Qu’il s’agisse d’un seuil maximal d’émission pour la commercialisation des véhicules, de la généralisation du télétravail, de l’interdiction de la création de nouvelles surfaces commerciales (pour éviter l’artificialisation des sols), du délit de pollution et d’écocide, la Loi climat multiplie les occasions de taxer et contrôler les comportements des individus et des entreprises.
Le CESE lui-même (Conseil économique, social et environnemental), entre deux propositions de taxes et de normes, préconise malgré tout dans son rapport de laisser au consommateur la liberté de choisir son véhicule.
Obnubilé par la crainte plus ou moins réaliste que la planète ne survive pas au XXIe siècle, l’État se croit le seul capable de sauver la situation. Oubliés donc les entrepreneurs et leurs innovations diverses et variées pour réduire l’empreinte carbone de tous. Il faut lutter contre la pollution, mais en évitant de nuire à la croissance.
Quant au combat obsessionnel contre le réchauffement, outre les aléas de ses résultats, ses coûts pourraient ne sauver la planète qu’en tuant l’humanité. Pour le moins il risque de conduire à la décroissance qui inévitablement augmentera la pauvreté ainsi que le démontrent les restrictions économiques dues à la Covid dans le monde.
Le gouvernement penserait-il que la crise sociale serait plus acceptable que la crise environnementale ?
Quand on lit ces propositions un diagnostic me bien immédiatement à l’esprit : ils sont FOUS à LIER !
Question : comment lutter activement contre ces propositions toutes plus liberticides les unes que les autres ?
…me vient…
“ils sont FOUS à LIER”
Ils se sont juste laissés embobiner par l’idéologie escrologiste, naïf qu’ils sont.
C’est peut être l’inverse ils ont embobiné les escrologistes , les escrologistes paraissent plus fous que nos dirigeants… Eux sont plutôt des sadiques.
Déménager rapidement en zone rurale, bien desservie par la fibre (ca existe), avec un peu de terrain pour y faire ce que vous voulez et barricadez-vous. Une bonne partie de toutes ces contraintes n’arrivera pas jusqu’à chez vous.
J’y suis déjà entouré d’un hectare mais pour la fibre…
Et ne mettre les pieds dans les méga(lo)poles que pour s’y faire soigner…
Encore que quand j’y dénombre les fous qui y donnent des ordres je m’interroge sur la qualité des soins qui y sont vraiment dispensés…
Gouvernés par des dégénérés.
L’Europe est foutue par conséquent l’Afrique nous tend les bras, le soleil et la mer.
Il n’y a plus rien à y comprendre, ils veulent nous faire manger mieux vivre dans un air pur mais nous avons déjà atteint le maximum de longévité possible avant leur venu… Reste leur roue de secours, le climat… Un peu crevée cette roue.
D’autres socialistes ont invente des chambres pour éliminer les déviants….
l’état , qui n’est même pas capable de protéger la population de ce pays et qui veut sauver la planète ….je me gausse ….
Encore une illustration du “management by crises”, si inefficace dans ses conséquences mais qui donne l’illusion que le gouvernement prend à bras le corps des problèmes que son inefficacité a largement contribué à amplifier – “nous sommes en guerre”, contre une maladie, préfigure l’expression de Sainte Gréta, à propos du climat, “je veux les faire paniquer”
autre débilité de l’état : ” la France envisagerait d’encadrer les offres commerciales de renouvellement des smartphones des opérateurs mobiles afin de réduire l’impact environnemental des appareils connectés….en gros , vous garderez le même mobile aussi longtemps qu’il marchera avant de pouvoir en changer …..oui , ils sont fou à lier …;
Si on prend l’option “forfait + mobile”… Parce que sinon rien ne vous interdit d’acheter un nouveau mobile tous les 6 mois !
Et si on impose aux opérateurs, dans cette option, un modèle économique basé sur un renouvellement tous les 3 ou 4 ans, personne ne la prendra sans une reduction sévère du coût mensuel…
Autant donc la supprimer. Mais dans ce cas, retour à la case départ : achat du mobile nu, chez Amazon ou ailleurs…
Voilà bien une mesure débile, inefficace… De la pure gesticulation politique !
Hé oui voila le programme des petits hommes verts ; mais dans ma jeunesse les petits hommes verts désignaient les marsiens dont on sait ce qu’ils ont fait de leur planète ; veut on le même avenir pour la Terre ???? ” Sauver la Terre en tuant l’humanité ” n’est même pas certain car on risque de tuer à la fois l’humanité et la Terre !!! Mars est leur modèle , avis aux amateurs !!!!
Comme si le covid ne suffisait pas à nos politiques obnubilés par la crainte irréaliste que la planète ne survive pas au XXIe siècle, ils se croient les seul capables de sauver leur vie confortable sur nos impôts.
et nos petites contorsions climatiques ne peuvent pas avoir d’effets climatiques …il faudra aussi une grande croisade pour obliger les salauds de pauvres à le rester…
mais n’oubliez jamais cet objectif réduire de moitie notre consommation d’énergie ..
Les écolos sont une catastrophe naturelle à éradiquer.
Un peu de confiance dans l’Homme pour s’adapter et découvrir les moyens de vivre correctement est indispensable.
Quand nous n’aurons plus rien à manger, que nous ne pourrons plus nous déplacer, les écolos seront contents peut-être mais morts aussi !
Mais pour eux, c’est le nirvana puisque le premier prédateur de la planète est l’Homme. Donc, un écolo mort est un saint!
Eh oui, le pouvoir national n’a plus que la fiscalité comme levier d’action. Le reste lui a été confisqué par la dictature européenne. Et elle lui a laissé ce pouvoir, parce que la fiscalité permet justement d’orienter les comportements des citoyens dans un sens favorable à la politique décidée par la dictature européenne. C’est tout simplement un détournement de la fiscalité, dont l’objet initial n’est que de fournir à l’État (que nous souhaitons le plus minimal possible) les moyens qu’il juge nécessaire pour mener une politique centrée sur les besoins et la défense du pays. Comme le pays n’a plus rien à dire face à la bureaucratie qui sait mieux que lui ce qui est bon pour lui, il n’a qu’à obéir et à se laisser plumer au nom des chimères climatohystériques et autres idioties écolos.
“Quant au combat obsessionnel contre le réchauffement, outre les aléas de ses résultats, ses coûts pourraient ne sauver la planète qu’en tuant l’humanité. Pour le moins il risque de conduire à la décroissance qui inévitablement augmentera la pauvreté ainsi que le démontrent les restrictions économiques dues à la Covid dans le monde.”
Pas mieux !
Pendant ce temps là les Chinois travaillent…