Moraliser la vie politique, c’est mettre fin à la spoliation légale

Quand on regarde ce qui s’est déroulé lors des élections de 2017, on constate que l’économie est passée loin derrière la morale. Mais quelle morale ?

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Frédéric Bastiat (image libre de droits)

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Moraliser la vie politique, c’est mettre fin à la spoliation légale

Publié le 24 août 2017
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Quand on regarde ce qui s’est déroulé lors des élections présidentielles et législatives de 2017, on constate que l’économie est passée à l’arrière-plan des programmes électoraux. Ceux-ci étaient convenus et parfois très succincts. La souffrance des Français, leur rejet des politiciens, leur immense espoir de changement et les déboires judiciaires de son principal adversaire ne sont pas des facteurs économiques, mais ils ont entraîné le succès d’Emmanuel Macron.

La « morale », voilà ce qui a été au premier plan des débats.

Cela en dit long sur le désarroi des Français. Ils ont pris acte de l’échec économique de l’État depuis 70 ans, de l’État stratège comme de l’État bâtisseur : 6 millions de chômeurs, plus de 2000 milliards de dette publique, des prélèvements obligatoires atteignant, en 2016, 44,2% des richesses produites et, en 2016 toujours, 56,2% du PIB consacré aux dépenses publiques, une protection sociale, soins comme retraites, en faillite, aucun budget équilibré depuis 1974, etc.

Les Français n’attendent même plus des politiciens une quelconque utilité ou efficacité, mais simplement qu’ils aient, puisque donneurs de leçons, un minimum de moralité.

Le tout est de savoir ce qu’est la morale

Emmanuel Macron a engagé trois « grandes réformes » : celle de l’éducation, celle du code du travail et celle de la fiscalité, en particulier locale avec la suppression sélective de la Taxe d’habitation, « compensée » par l’augmentation de la CSG. En vérité ce ne sont que de simples modifications de paramètres, de simples changement des règlements qui régissent la vie des Français.

En complément de celles-ci le Président a décidé de « moraliser » la vie politique. Cette loi de moralisation est la conséquence directe de la très providentielle « affaire Fillon. » C’est donc une loi de circonstance.

Comme tous ses prédécesseurs, Emmanuel Macron est un étatiste, c’est-à-dire qu’il pense que la loi fait la morale et que l’État dit le droit et fait la loi.

Pour Frédéric Bastiat, économiste français du XIXème siècle, l’État n’a rien de moral : « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » (L’État, 1848). Le Fisc et l’URSSAF sont de fidèles et efficaces serviteurs de l’État mais ils n’ont rien à voir avec la morale. Les systèmes policiers et judiciaires appliquent la politique de l’État et, partant de là, n’ont rien à voir non plus avec la morale.

Alors, qu’est ce que la morale ?

Le Larousse en donne cette définition : Science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu’ils sont régis par des principes éthiques.

Pour Frédéric Bastiat la morale est que l’État, comme les individus, respectent les Droits Naturels individuels : la Liberté, la Propriété, la Personnalité.

Quand la loi et la Force retiennent un homme dans la Justice, elles ne lui imposent rien qu’une pure négation. Elles ne lui imposent que l’abstention de nuire. Elles n’attentent ni à sa Personnalité, ni à sa Liberté, ni à sa Propriété. Seulement elles sauvegardent la Personnalité, la Liberté et la Propriété d’autrui. Elles se tiennent sur la défensive; elles défendent le Droit égal de tous. Elles remplissent une mission dont l’innocuité est évidente, l’utilité palpable, et la légitimité incontestée. (…) Le but de la Loi est d’empêcher l’Injustice de régner. (La Loi, 1850 ).

Pour Jacques de Guenin, fondateur du Cercle, « la morale libérale est une morale altruiste : elle enseigne le respect de la liberté de l’autre. Vouloir qu’un individu soit libre, c’est s’interdire d’obtenir quoi que ce soit de lui par la tromperie, le vol ou la coercition. S’il veut rallier quelqu’un à ses idées, le libéral n’utilise pas d’autres moyens que l’exemple ou la discussion. S’il veut obtenir d’un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti »(Logique du libéralisme, 2006).

C’est le contraire de ce que fait l’État, qui « moralise » par la contrainte.
C’est le contraire de ce que fait l’État, qui ne procède que par la spoliation légale.
La spoliation, même légale, n’a rien de moral.

Pour en arriver là il a fallu pervertir la loi. Bastiat dénonce :

La loi pervertie ! La loi — et à sa suite toutes les forces collectives de la nation, — la Loi, dis-je, non seulement détournée de son but, mais appliquée à poursuivre un but directement contraire! La Loi devenue l’instrument de toutes les cupidités, au lieu d’en être le frein! La Loi accomplissant elle-même l’iniquité qu’elle avait pour mission de punir! (La Loi, 1850).

La perversion de la loi engendre la spoliation légale

La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. (La Loi, F. Bastiat,1850)

Un fois cela posé on constate que tous les hommes politiques français sont adeptes de la spoliation légale. Seul varie ensuite le niveau de spoliation qu’ils veulent imposer aux populations. Elle est la justification de leur existence, d’où l’intérêt qu’ils ne cessent de lui porter. C’est pourquoi tous les gouvernements de notre pays se sont appliqués avec constance et aveuglement à l’accroître. Il en découle que la société française n’est ni juste, ni unie, ni fraternelle et que sa prospérité se délite.

La seule véritable moralisation consisterait à mettre fin à un système qui repose sur ce principe de « spoliation légale » :

Tu ne voleras pas

La France traverse une période matérielle et morale difficile. Les Français ne font plus confiance aux hommes politiques et des fissures sociales creusées par 70 ans de socialisme deviennent des failles béantes.

Le déplacement de la responsabilité a faussé l’opinion populaire. Le peuple, accoutumé à tout attendre de l’État, ne l’accuse pas de trop faire, mais de ne pas faire assez. Il le renverse et le remplace par un autre, auquel il ne dit pas: Faites moins, mais: Faites plus; et c’est ainsi que l’abîme se creuse et se creuse encore. (Services privés, service public, F. Bastiat, 1850).

Les valeurs et la culture qui ont forgé leur pays sont mises à mal. Beaucoup désespèrent de sortir par le haut de cette situation. Or dans un tel contexte, les idées de Frédéric Bastiat gagneraient à être connues et mises en œuvre.
Il écrit : « Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » (La Loi, 1850). Quand l’État entrave « le libre usage des facultés, la libre disposition des produits et des biens », il sort de son rôle. La Loi est pervertie, c’est la spoliation légale ou socialisme. Il est impossible de bâtir une société juste sur la spoliation.

La spoliation ne peut engendrer que la violence

Frédéric Bastiat écrit :

On se plaint des tendances révolutionnaires des hommes. Assurément on n’y réfléchit pas. Quand on voit, chez un grand peuple, les services privés envahis et convertis en services publics, le gouvernement s’emparer du tiers des richesses produites par les citoyens, la loi devenue une arme de spoliation entre les mains des citoyens eux-mêmes, parce qu’elle a pour objet d’altérer, sous prétexte de l’établir, l’équivalence des services; quand on voit la population et le travail législativement déplacés, un abîme de plus en plus profond se creuser entre l’opulence et la misère, le capital ne pouvant s’accumuler pour donner du travail aux générations croissantes, des classes entières vouées aux plus dures privations; quand on voit les gouvernements, afin de pouvoir s’attribuer le peu de bien qui se fait, se proclamer mobiles universels, acceptant ainsi la responsabilité du mal, on est étonné que les révolutions ne soient pas plus fréquentes, et l’on admire les sacrifices que les peuples savent faire à l’ordre et à la tranquillité publique (…) autant de causes de désordre, autant de ferments révolutionnaires. (Services privés, service public, 1850)

La philosophie de Frédéric Bastiat appartient à la pensée libérale classique française. Il a éclairé et rénové l’économie politique du XVIIIème et XIXème siècles puis fécondé la science économique moderne. Frédéric Bastiat est régulièrement présenté comme le précurseur de l’École Autrichienne d’Économie. Cette pensée libérale est très mal connue, mais surtout, ce qui est bien plus grave, profondément dénaturée dans notre pays. Pour éviter de subir les foudres des « bien-pensants », fort peu de gens se réclament de sa philosophie de liberté, d’initiative et de responsabilité individuelles et d’État limité à ses fonctions régaliennes.

La méconnaissance des idées libérales, leur altération et leur mépris par les gouvernements successifs sont la cause de la régulière dégradation de la situation de la France. Mettre fin à la spoliation légale pour fonder une société juste et prospère était l’objectif de Frédéric Bastiat.

Tu ne voleras pas (bis repetitam).

L’objet du Cercle Frédéric Bastiat est de faire connaître cet économiste français. Il a un rôle à jouer, celui d’éclaireur les électeurs et les politiciens. Plus il y aura de personnes convaincues des bienfaits de la liberté de choix et de la responsabilité individuelle, plus nous aurons de chance d’orienter notre pays vers une société de justice et de prospérité.

Le Cercle organise les 22, 23 et 24 septembre 2017 à Saint Paul-lès-Dax, un événement exceptionnel dans notre pays qui ne compte plus aucun congrès libéral, le 8ème Weekend de la Liberté, sur cette thématique :

« Les 100 jours sous le regard de Frédéric Bastiat. Laissez faire ou se laisser faire ? ».

Quel chemin aura pris notre pays en septembre prochain ? Quelles en seront les conséquences ? Quel sera le niveau de confiance du pays envers ses dirigeants ? Le gouvernement et les députés, à l’inverse de leurs prédécesseurs, s’attaqueront-ils à la spoliation légale ? Réduiront-ils l’État providence ? Restaureront-ils les fonctions régaliennes ? Quelles solutions pour un avenir meilleur ? Tout au long du Weekend les intervenants pourront répondre à la question en fil rouge : élections 2017, dernière chance avant la révolution ?

Chaque participant au Weekend de la Liberté pourra, grâce à des conférences de haut niveau, analyser les orientations et réalisations du gouvernement. Les conférenciers ne sont pas tous libéraux mais ils connaissent l’état réel de la France. Ils savent les remèdes qui pourraient être mis en place, car tout n’a pas été essayé. Ils analyseront ce début de quinquennat avec un regard neuf et original.

Venez écouter nos conférenciers

  • Jacques Garello, Professeur d’économie émérite de l’Université d’Aix-Marseille, ALEPS  « Le monopole public cause de nos maux » ;
  • Charles Gave, entrepreneur et économiste, Institut des Libertés , « Accélérer le mouvement vers la Nation Européenne, la fausse bonne solution »;
  • Vincent Ginocchio, Cercle Frédéric Bastiat,  « Monnaie unique ou concurrence des monnaies, place des monnaies virtuelles. » ;
  • Guillaume JeansonInstitut pour la Justice,  « Un quinquennat pour restaurer la Justice et la Sécurité, sacré défi! » ;
  • Nicolas Lecaussin, IREF,  « L’éducation, en finir avec une politique coûteuse et inefficace. »;
  • Jean-Baptiste LéonContribuable Associés, « Réformer : partout dans le monde ils l’ont fait ! » ;
  • Benoît MalbranqueInstitut Coppet,  « Présidentielle 2017 dernière chance avant la révolution ? 1776 l’exemple Turgot »
  • Pascal Salin, Professeur d’économie émérite de l’Université Paris-Dauphine,  « La voie de la prospérité : libérer les incitations productives ! »;
  • Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation iFRAP,  « Ce que doit faire le nouveau président »

Le samedi 23 à 13h se déroulera un remarquable Buffet-témoignage : les 100 ans de la Révolution d’Octobre : « Bien des Français rêvent le communisme…moi, je l’ai vécu » par Bogdan Calinescu.

Liberté et propriété plutôt que la guerre de tous contre tous

Frédéric Bastiat promeut le libre-échange. Pour lui ce n’est pas seulement un élément capital de la prospérité humaine, c’est aussi et peut être surtout le facteur fondamental de la paix entre les Hommes. La paix ne se limite pas à l’absence de guerre, c’est l’harmonie entre les êtres humains. Pour atteindre cette l’harmonie il faut mettre fin à la spoliation légale. C’est Juste et cela va bien au-delà de l’économie.

Tous les intérêts légitimes sont harmoniques. Tous ceux qui adopteront ce point de départ : les intérêts sont harmoniques, seront aussi d’accord sur la solution pratique du problème social : s’abstenir de les contrarier et de déplacer les intérêts. Il ne faut pas étendre artificiellement la solidarité de manière à détruire la responsabilité ; en d’autres termes, il faut respecter la liberté. (À la jeunesse française, 1850).

Moralité, respect des Droits naturels, prospérité et justice, c’est tout un :

Tu ne voleras pas 

Sur le Web.

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  • Le problème est que pour un très grand nombres de Français, l’Etat démocratique est la seule solution possible, le seul rempart contre l’arbitraire. Cette conviction est très solidement ancrée.

    Une seconde conviction tout aussi profonde, est que la morale est une aliénation hormis la morale décidée par la loi qui est la seule légitime : toute morale qui ne soit pas démocratique est une morale religieuse, donc un « opium du peuple », une morale destinée à conditionner le peuple dans l’intérêt des puissants ou d’une idéologie religieuse.

    Pour simplifier, la grande majorité des anciens conditionnés par l’éducation nationale est persuadé que la laïcité signifie la liberté face à la morale religieuse et que cette liberté est, avec la démocratie, les deux remparts contre l’arbitraire.

    A partir de là, toute décision prise par l’Etat démocratique est légale ET morale.

    Essayer de convaincre les gens que l’Etat n’est pas moral est à partir de là quasiment une cause perdue.

    Surtout que le débat n’est pas au niveau de la morale, il est clairement au niveau de l’utilité : la spoliation légale ne marche pas : la source du déclin de la France, du mal être des Français, du chômage, de la montée des extrêmes etc… ne sera pas réglée en « réparant » l’Etat providence, mais en changeant l’Etat, en revisitant la place de l’Etat dans la société, Etat qui promet de s’occuper de tout et en réalité est inefficace en tout.

    Les Français comprennent que le changement est nécessaire, mais le changement libéral ne se fait pas entendre.

    • @ Stéphane
      La vérité, mais vous n’osez la dire, est que les français sont des abrutis, car incapables de comprendre comment fonctionne l’économie, que les politiciens vivent et prospèrent en les exploitant, grâce au socialisme qui gangrène leurs esprit et qu’on leur inculque dès leur plus jeune âge à l’école (voir les livres scolaires).

  • Moraliser la vie politique: un bel exemple d’oxymore !!!
    Moraliser la vie politique cela revient à vouloir vider la mer avec une petite cuiller … croire au père Noël …. peigner la girafe avec un peigne à poux …

    • … c’est comme user le soleil ou pisser dans un violon… effectivement, la vie politique est impossible à moraliser : le seul traitement possible à lui administrer, c’est de lui couper les vivres, c’est de l’assécher comme un marais, la sevrer, la désintoxiquer d’argent public, la mettre au régime, la faire maigrir, la poncer comme un vieux parquet encrassé, l’élaguer pour réduire l’ombre qu’elle nous fait, l’arracher comme une plante invasive qui étouffe notre potentiel de croissance, l’opérer comme une tumeur cancéreuse, etc. Pour que cesse la gabegie et que soit fermé le tonneau des Danaïdes de la dépense publique.
      Quant à l’Etat, qu’il cesse de ressembler à une association de malfaiteurs en bande organisée pour nous contrôler nous racketter, nous asservir, nous culpabiliser, nous ruiner, nous livrer au pillage d’autres prédateurs dont ils protègent les exactions en ne remplissant pas les devoirs de sa charge, à savoir les fonctions régaliennes sans lesquelles son existence n’a pas de légitimité.
      Merci à l’auteur de l’article de balayer les considérations oiseuses d’une fumeuse moralisation pour dire la nécessité d’en finir avec la spoliation légale et le vol institutionnalisé qui finissent par faire apparaître l’Etat comme un escroc.

  • Il y a aussi la façon dont on nous présente le libéralisme depuis trente-cinq ans, et ça continue : des restrictions, de l’austérité, une économie de la rente, tous pouvoirs aux banquiers et aux marchés, qu’il faut « rassurer » à nos dépens.
    Il n’a jamais été question d’émanciper l’individu, de lui permettre d’épanouir son potentiel, de favoriser l’esprit d’initiative, de permettre à tout un chacun, même à partir de rien, car nous ne sommes pas tous issus d’un milieu aisé, de se réaliser au travers de la création de richesses profitables à tous.
    C’est le libéralisme à la sauce MEDEF, et ça, c’est logique que ça ne passe pas.

    • Arrêtez avec vos slogans débiles communistes! Libéralisme sauce MEDEF? Il y a LE Libéralisme et le capitalisme de connivence ou d’état qui n’ont rien à voir avec le premier, car ce n’est rien d’autre que du monopole déguisé. Tant que vous ferez du manichéisme en présentant calomnieusement les patrons comme des salauds, alors qu’ils payent vos salaires, vos cotisations sociales, versent à l’état l’argent qui constitue son budget, créent les richesses et les emplois, bref font la prospérité des pays où ils exercent. Vous pouvez toujours émigré à Cuba où vous serez payé 15 dollars par MOIS et où vous n’aurez pas de patron, sauf l’Etat.

  • Merci à l’auteur pour les remarquables extraits choisis de Frédéric Bastiat. Dommage que l’article, qui enrobe ces extraits, ne soit pas à la hauteur de la rigueur logique de ce dernier, ce qui est bien sûr tout à fait pardonnable. Par contre, il faut en finir avec ce taux de prélèvements obligatoires prétendument à 44%. Le vrai taux se situe entre 60 et 70%, voire plus, ce qui a déjà été démontré sur Contrepoints.

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