« Pourquoi nous apprenons aux réfugiés à coder »

Au bout du compte, la plupart des réfugiés veulent juste retrouver leur indépendance. Leur vie a été ballottée entre des mains gouvernementales ou étrangères depuis bien trop longtemps.

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« Pourquoi nous apprenons aux réfugiés à coder »

Publié le 20 juin 2018
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Par Gijs Corstens1, depuis les Pays-Bas.
Un article de la Foundation for Economic Education

En 2015 et 2016, plus de 2 millions de personnes ont fui leur pays d’origine pour chercher refuge en Europe. Les pays européens n’étaient pas du tout préparés à les accueillir et les Pays-Bas ne firent pas exception.

Quand des réfugiés de plus en plus nombreux ont commencé à déposer des demandes d’asile, le temps d’attente de la décision finale pouvait monter jusqu’à 18 mois. Pendant cette période passée dans des camps de réfugiés, ils n’avaient littéralement rien à faire et se retrouvaient souvent perdus in the middle of nowhere, avec du temps à tuer. Beaucoup de temps.

Éviter un énorme gâchis

J’ai pensé que tout ce temps perdu était un énorme gâchis, car en général les réfugiés doivent franchir d’innombrables étapes avant de devenir partie intégrante de la société. Ils doivent apprendre la langue, et ils doivent aussi se préparer afin d’accéder au marché du travail.

Aux Pays-Bas, les réfugiés des premières vagues ont souvent fini dans des emplois très en dessous de leurs capacités. Beaucoup (45 %) n’ont pu compter que sur les aides sociales. Les raisons à cela étaient multiples, mais la plus importante tenait à leur manque de réseau professionnel, ce qui les empêchait d’accéder à de véritables opportunités d’emploi.

Les faits ne sont pas jolis.

Par voie de conséquence, une part significative de mes compatriotes commença à devenir anti-immigration et le parti d’extrême-droite devint le plus puissant dans les sondages.

D’après moi, l’immigration en elle-même n’est ni positive ni négative. La question consiste plutôt à savoir quel effort vous allez faire pour qu’elle fonctionne.

Et il était temps de faire un effort.

L’idée que nous avons eue était la suivante : pourquoi ne pas enseigner aux réfugiés les techniques du développement web pendant qu’ils attendent dans les camps ? Une fois leur demande d’asile acceptée, ils se retrouveraient avec un bagage professionnel très demandé qui leur permettrait de se retourner et trouver du travail.

De cette façon, les Pays-Bas obtiendraient les développeurs web que ses entreprises recherchent désespérément et les réfugiés seraient capables de pourvoir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Du gagnant-gagnant.

Enseigner le code

Et nous voilà lancés. Nous avons créé notre « école de code pour les réfugiés » et nous l‘avons appelée HackYourFuture. Parmi tous les camps du pays, nous avons sélectionné 5 réfugiés très motivés et nous les avons invités à suivre nos cours tous les dimanches à Amsterdam. Nous avons trouvé quelques professeurs volontaires et nous avons utilisé freeCodeCamp comme base de notre programme d’enseignement.

Nous n’avions pas tout planifié d’avance, mais nous voulions démarrer le plus vite possible et voir si l’idée avait du potentiel.

Dès notre première classe, et cela s’est confirmé par la suite, nous avons compris que nous étions sur quelque chose de pas ordinaire.

Des élèves motivés

Les étudiants se sont montrés incroyablement motivés et ils ont progressé par bonds de géant en très peu de temps.

Malgré leurs conditions de vie extrêmement précaires et chaotiques dans les camps, malgré tout ce qu’ils avaient enduré auparavant dans leur pays, ils avaient la volonté de réussir notre cursus très intensif.

Enseigner à de tels élèves s’avéra particulièrement enthousiasmant et gratifiant car ils buvaient littéralement toutes nos paroles concernant la programmation.

En tant que professeurs, nous avons aussi découvert combien il était passionnant d’enseigner une matière qu’on adore et dans laquelle on excelle. Nous avons donc décidé d’ouvrir une nouvelle classe. Puis une autre. Et encore une autre.

Diplôme en poche

Au bout de six mois, nos étudiants des premières promotions avaient leur diplôme en poche. Nous avons exploité nos propres réseaux pour les aider à trouver des stages et des emplois dans diverses entreprises.

Certains d’entre eux ont quitté le programme avant la fin, mais ceux qui sont restés ont amélioré leur vie de façon très nette. Nombre d’entre eux ont cessé de se considérer comme des réfugiés et se sont mis à se voir en développeurs informatiques.

À partir de là, notre école a pris une certaine ampleur. Depuis janvier 2016, nous avons admis plus de 100 étudiants. À peu près la moitié sont toujours en cours d’études avec nous et 28 de nos anciens élèves ont trouvé des emplois ou des stages dans des entreprises de tout le pays. Nous avons aussi ouvert une école HackYourFuture à Copenhague (Danemark), et une autre à Londres (Royaume-Uni), rebaptisée plus tard CodeYourFuture.

Apprendre à un homme à pêcher

Notre équipe de professeurs volontaires compte maintenant une quarantaine de personnes du monde entier, dont des réfugiés eux-mêmes.

Pour eux, enseigner à HackYourFuture relève à la fois de l’altruisme, de la passion qu’ils portent à leur sujet et de la possibilité de rencontrer des développeurs dont ils partagent l’état d’esprit. Mais la première raison, la plus importante, c’est que nous tenons à nos élèves.

Prenez Sarea, par exemple. Fuyant la Syrie ravagée par la guerre, il a été obligé de tout laisser derrière lui : son travail, sa famille, même sa femme. À partir d’octobre 2015, il a navigué de camp en camp.

Quand il a démarré notre formation, son anglais était pratiquement inexistant, mais il s’est débrouillé pour rester à flot en travaillant d’arrache-pied. Une fois diplômé, il a trouvé un stage de développeur Front-End chez De Bijenkorf.

Une appli pour les plus pauvres

Pendant son temps libre, Sarea a développé une application web qui permet aux personnes les plus démunies d’Amsterdam de se repérer dans le labyrinthe des organismes qui ont pour mission de soulager la pauvreté. Son appli se révéla d’une grande utilité quotidienne pour de nombreux utilisateurs. Elle fut même présentée dans deux grands journaux. Aujourd’hui, des milliers de personnes l’utilisent chaque mois.

Voir ainsi quelqu’un passer de la position de demandeur d’aide à la position d’être en mesure d’aider les autres est l’une des expériences les plus gratifiantes qu’il m’ait été donné de connaître.

Je pense qu’apprendre la programmation à quelqu’un est l’un des plus beaux cadeaux que vous puissiez lui faire, car vous lui permettez ainsi de s’en sortir et de devenir indépendant des autres.

Au bout du compte, la plupart des réfugiés veulent juste retrouver leur indépendance. Leur vie a été ballottée entre des mains gouvernementales ou étrangères depuis bien trop longtemps.

Gérer cette école n’est pas toujours facile. Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre. Mais c’est un honneur absolu de travailler avec nos étudiants. J’ai les plus grands espoirs pour leur avenir. Ils sont vraiment la raison pour laquelle nos professeurs passent la plus grande partie de leurs dimanches à enseigner.

Si l’idée d’aider les autres en leur apprenant à coder vous intéresse, n’hésitez pas à utiliser le programme open source que nous avons mis au point. Il s’agit d’une compilation de plusieurs cours d’origines diverses associés à nos propres textes et exercices.

Sur le web

Article publié initialement par le site Free Code Camp le 16 mai 2017.

Traduction Nathalie MP pour Contrepoints.

Cet article a été publié une première fois en 2017.

 

  1. Gijs Corstens est le fondateur de HackYourFuture, une école présente aux Pays-Bas et au Danemark qui apprend aux réfugiés à coder. Il s’intéresse à la façon dont les nouvelles technologies peuvent être utilisées pour résoudre des problèmes sociaux.
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  • Je trouve « curieux » qu’ils veuillent absolument sauver des « réfugiés d’abord » alors que chez eux, ils ont des milliers de jeunes chômeurs, qui parlent leur langue, qui savent lire, compter et écrire le néerlandais, voir l’anglais technique. Et dont les parents ne peuvent pas « aidés » à trouver un boulot dans les NTIC, car n’ayant pas de réseau de connaissances dans ce secteur. Alors, sauver quelques réfugiés, c’est bien, mais laisser pour compte les milliers de jeunes hollandais sur le carreau, c’est jouer au gamin qui, sur la plage, s’amuse à remplir son trou avec l’eau de la mer.
    Et après cela, faut-il s’étonner que le peuple vote « populiste ». N’est-ce pas une autre façon de promouvoir la « discrimination positive » si cher à monsieur Sarkozy en France. Du socialisme pur jus.
    Et après, on s’étonnera qu’un autre ascenseur social est aussi en panne.
    Pour enseigner du code, leurs candidats peuvent être motivés, avoir travaillés, avoir leur diplôme en poche, ils n’en resteront pas moins des « musulmans » pour lesquels leur dieu nous considère, les chrétiens, les protestants et tous les autres, comme des « ennemis de leur religion ».
    Tandis que d’autres de cette même religion, se prévalent de leur supériorité religieuse, et pratiquent l’agression féminine à très grande échelle, dont les autorités hollandaises cachent les barreaux au peuple hollandais, comme d’autres cachent la poussière sous le tapis.
    Avant de sauver le « réfugié », quel qu’il soit, il leur faut « sauver leur peuple d’abord », comme chez nous en France.

    • D’accord ! Mais je pense que l’on peux former de cette façon les femmes réfugiées !
      Je ne comprend pas que les hommes, eux, ne sont pas en train de défendre leur pays ou préparer le retour des familles et participer à une reconstruction.

    • « Du socialisme pur jus. »
      N’importe quoi ! Une initiative privée d’entraide serait du socialisme… Bien au contraire, il s’agit de libéralisme pur jus.
      Quant au reste de votre prose raciste, elle est à gerber.

      • @ Raphaël
        Vous avez évidemment raison, des  » au point final!
        Il est déjà comique de lire un Français un Néerlandais, qui ignore même que le taux de chômage est de 3,9 % aux Pays-Bas. Ça ne l’a évidemment pas empêché de donner des leçons à l’auteur, professeur du dimanche qui se réjouit du succès de son projet déjà exporté.

    • Combien, chez les « bons néerlandais de souche au chômage », veulent apprendre le développement informatique, sont prêts à déménager pour trouver du boulot ?
      Sans connaître la situation du travail aux Pays Bas, dans la situation française combien de jeunes chômeurs ont la possibilité / l’envie / la capacité de se lancer dans la programmation ? Les SSII qui recrutent, il y en a un gros paquet, pourquoi tous ces chômeurs, bien qu’ils soient « chrétien, protestant ou autre » ne répondent pas aux annonces ?
      (au passage, apposer chrétiens et protestants montrent une belle connaissance du sujet…)

      • Pour le cas francais, je peux vous repondre: aucune SSII ne vous embauchera si vous n avez pas moins de 35 ans (et la je suis gentil, – 30 est plus probable) et un diplome francais

        La raison ?

        Une SSII (on dit d ailleurs ESN maintenant) est ce qu on appelle dans le metier un « marchand de viande » . Autrement dit, la SSII va embaucher quelqu un qu elle va louer a la journee a une autre societe (genre thales, SG, Airbus …). Pour cela la SSII a besoin d un diplome sinon le client n achetera pas son ingé.
        Et pour faire une bonne marge, il faut qu il soit jeune, donc pas trop cher, mobile (si le client est a 400 km, ca aide de pas avoir de gosses) et encore assez naif pour se faire arnaquer par son commercial

      • @ Anagrys
        3,9 % de chômage aux Pays-Bas (chiffre mars 2018).

    • Tous ne sont musulmans. Et si cette initiative ne vous plait pas, c’est votre droit, vous pouvez en faire adressée aux chômeurs du coin. Ils vous en seront gré. Parce que Paul Emploi… comment dire…

    • Aux Pays-Bas, le taux de chômage est de 3,9 % aux dernières nouvelles (1er T 2018), c’est donc un taux de plein emploi.
      https://www.touteleurope.eu/actualite/le-taux-de-chomage-en-europe.html

  • c’est la même chose dans tout les pays ; les dirigeants veulent intégrer les migrants , les aider à faire une formation , à trouver un emploi , un logement…..alors que chaque pays à son lot de chomeurs de pauvres , de sans domicile fixe , de gens qui n’ont même plus accés aux soins de base …..; ce ne sera pas tenable bien longtemps , et si les dirigeants ne veulent pas voir un un ou une élue émanant des extrèmes leur souffler la place , ils ont intéret à s’occuper de tout ce petit monde , leurs citoyens , avant que cela n’explose ;

    • @ véra
      L’auteur parle bien de « réfugiés », pas de migrants illégaux! La France a signé la Convention de Genève du 28/07/1951 et DOIT donc les accueillir!

  • Je suis sidéré du niveau des commentaires que je lis!

    Confondre (et comparer), en toute décontraction ,une initiative privée et une action gouvernementale, juste pour la plaisir de se plaindre des migrants, c’est , pour ainsi dire, révélateur.

    Si je ne m’abuse, Contrepoints est un journal libéral .Or, certains ici ne semblent pas en avoir saisi la signification.

    • Bah, si Contrepoints est clairement un site libéral, tous les commentateurs ne le sont pas. Les commentaires au-dessus sont clairement xénophobes et anti-libéraux.

      • L’amalgame du libéralisme économique et de l’idée d’ouverture des frontières physiques et culturelles à tous les vents et tous les dogmes (en particulier ceux qui sont farouchement antilibéraux) est une grande perversion intellectuelle chez certains « libéraux », très commune hélas.

        • Vous illustrez à merveille mon propos.

          Le libéralisme est une philosophie qui défend les libertés individuelles parmi lesquelles se trouvent effectivement la liberté économique . Il comprend aussi ,et vous l’omettez allègrement (et/ou intentionnellement?), la liberté de se déplacer.

          Vous êtes peut être capitaliste, mais vous n’entravez strictement rien au libéralisme.

        • L’erreur est au contraire de s’imaginer que le libéralisme ne s’applique qu’au domaine économique. Relisez donc tous les auteurs classiques.

          Tenez, un exemple : Benjamin Constant : « J’ai défendu quarante ans le même principe, liberté en tout, en religion, en philosophie, en littérature, en industrie, en politique : et par liberté, j’entends le triomphe de l’individualité, tant sur l’autorité qui voudrait gouverner par le despotisme, que sur les masses qui réclament le droit d’asservir la minorité à la majorité. »

          Vouloir restreindre des libertés individuelles au motif de préserver une « culture » est profondément anti-libéral.

          • Développer une application pour permettre aux migrants de se repérer dans le maquis de l’assistanat, c’est très ambigu. De même pour mettre sur le même plan la culture en voie de disparation de ceux qui accueillent et la culture totalement illibérale et conquérante de ceux qui viennent. Ca ne me paraît pas aussi méprisable que vous le dites de vouloir s’assurer que les bénéficiaires sont bien responsables et respectueux du libéralisme de ceux qui les accueillent en préalable.

            • @ MichelO

              Il faut garder en tête que la laïcité française s’interdit de s’occuper de religion!
              De plus, la France n’a pas été envahie par les migrants dont beaucoup ne font que passer!

      • @eole

        Vous illustrez à merveille mon propos.

        Le libéralisme est une philosophie qui défend les libertés individuelles parmi lesquelles se trouvent effectivement la liberté économique . Il comprend aussi ,et vous l’omettez allègrement (et/ou intentionnellement?), la liberté de se déplacer.

        Vous êtes peut être capitaliste, mais vous n’entravez strictement rien au libéralisme.

        • Votre citation est parfaite: « triomphe de l’individualité, rejet du despotisme d’autorité ou de masses ». Cela confère le droit sacré aux tenants de la liberté de la défendre corps et âme, notamment en rejetant hors de notre environnement immédiat (frontières…), les promoteurs de tous les totalitarismes. La liberté religieuse et philosophique ne saurait en aucun cas être un prétexte pour tolérer les sectarismes et impérialismes délétères (marxisme-léninisme, nazisme, religions de conquête et d’asservissement, etc.). Le libéralisme « bisounours » contient les germes de son autodestruction.

          • « Le libéralisme contient les germes de son autodestruction. »

            C’est bon, on avait compris que vous détestiez les idées libérales.

            C’est d’ailleurs parfaitement votre droit de prôner des idées liberticides, xénophobes et nationalistes. Mais, parce que je suis libéral, contrairement à vous je considère qu’il n’est pas nécessaire de vous « rejeter hors de notre environnement immédiat » malgré la dangerosité évidente de vos idées intolérantes et totalitaires.

            • Si un esclavagiste souhaite venir dans mon voisinage, ça n’est pas parce que je suis libéral et donc par principe ouvert à tous à priori que je vais lui faciliter l’installation.

              • @ MichelO
                Un esclavagiste avéré ne prend que sa liberté de commettre un délit que le pouvoir régalien pourra sanctionner.

          • Votre confusion absurde entre la sphère privée (« environnement immédiat ») et le domaine public (« frontières ») prouve à nouveau, s’il le fallait encore, que vous et les idées libérales, ça fait au moins deux.

  • Il est certain que tenter de former des « migrants » fait plus chic dans certains milieux que de s’attaquer à la vraie racine du problème. Pourquoi le recruteur que je suis ne trouve-t-il pas d’informaticiens et de techniciens « de souche » alors qu’il y a tant de diplômés sans travail?

    • huuummm, l’informaticien, ce n’est pas l’ouvrier du 21eme siecle ?
      Ce n’est pas très sexy…

    • Si vous ne trouvez pas d informaticiens, c est peut etre par ce que vous ne les payez pas assez (quand vous voyez des dirigeants de SSII qui pleurent de en pas trouver d inge pret a travailler a paris pour moins de 2500 €/net, je leur conseillerai de lire les annonce immobilieres)

      Autre raison, vous demandez le mouton a 5 pattes : moins de 30 ans, 10 ans d experience sur une techno qui existait pas a l epoque.

      Apres il y a des raisons geographiques. si vous habitez un coin perdu, vous allez avoir du mal a attirer des gens avec un profil confirmé vu que leur femme va devoir quitter son travail et donc perte financiere

      Au contraire si vous etes a Paris, les gens ne vont pas vouloir venir car le prix des logements est dementiel. Qui a envie de vivre a 4 dans 50 m2 ou de se taper 2 h de RER matin et soir ?

      Pour finir, un conseil. si vou sn etes pas un marchand de viande (aka une SSII), investissez dans votre personnel. Embauchez quelqu un qui n a pas toutes les qualifications que vous voulez et laissez le se former. S il est pas trop con, il va y arriver et vous aurez la personne dont vous avez besoin. Cerise sur le gateau, comme il a un profil pas trop sexy, vous aurez pu l embaucher pour moins cher …

      • En tant que développeur, je crie « Amen » au commentaire de cdg.

        En complément de son commentaire, plutôt que de payer vos informaticiens pour aller se prostituer chez vos clients grands comptes, payez-les à concevoir un produit qui fera de votre entreprise un nom français digne de ce que l’on trouve en Californie ou à Bengaluru.

        Vous verrez : vous les trouverez, vos informaticiens et techniciens « de souche », comme vous dites.

      • Ben non, encore eu l’expérience hier : vous embauchez quelqu’un, vous l’aidez à se former, et au lieu de rester dans votre boite à développer un machin pointu qui se vend bien, il va aller dans une banque ou un autre gros compte qui ne le paiera pas plus, mais où il aura comité d’entreprise et absence de corrélation entre son travail et son avancement, sans trop de responsabilités techniques.

        • @MichelO
          Ca depend evidement des profils, vous avez des gens qui aspirent a devenir quasi fonctionnaire et attendre la retraite pepere.

          Mais si vous avez quelqu un qui s interesse a la technique et qui a envie de pouvoir implementer ses idees, il ira pas dans une banque ou dans une grosse boite (je sais j y ai travaille, vous n y etes qu un pion et les metiers technique sont meprisés). J ai quand meme du mal a croire que la personne part juste pour avoir les avantages d un CE

          C est aussi le role d un chef d entreprise de motiver son personnel et de rester a l ecoute, voire de lui montrer que s il reste chez vous il ne vegetera pas comme dans une grosse boite ou le fait de ne pas avoir fait l X/supaero/HEC lui barrera toute promotion

          PS: si vous voulez etre sur qu il ne sera pas embauche dans une grosse societe, embauchez quelque un de plus de 35 ans. Dans la plupart des grosses boites francaises, il faut demander une derogation pour des embauches de gens « agés ». donc ca se fait tres rarement

          • Merci, on va voir dans les plus de 35 ans sans mentalité fonctionnaire, si ça peut se trouver quelque part (mais où ?), pour le remplacer.

  • L idee est sympathique puisqu elle permet a des gens de pouvoir etre utile au pays qui les accueille au lieu de vivre d alloc.
    Par contre, j ai quand meme 2 reserves:
    – l informatique c est quand meme un metier. comment faire que la personne soit capable de faire un travail professionnel apres seulement 6 mois de cours ? C est un peu comme si on dit qu on est capable de former un Ingenieur du BTP en 6 mois. Je suis pas sur que le pont qu il va construire tienne tres longtemps (ou alors il aura mit 3 fois plus de beton que Necessaire). J ai comme l impression que les gens apprennent les bases et puis il font du couper coller de code trouve sur internet sans trop comprendre ce qu ils font. Tant que c est pour coder des app de smartphone, c est pas trop grave. le jour ou c est pour faire un truc plus serieux, ca donne Louvois (le logiciel de paie fait par sopra qui a finit a la poubelle tellement il marchait bien)

    -le gros des migrants ont un niveau de formation ridicule (dans l exemple l un ne parle meme pas anglais). 6 mois de formation ou la personne doit apprendre une langue, un langage informatique et les concepts qui vont avec (programmation objet, MVC, multi threading …)

    Sinon il serait interessant de savoir combien il y avait de migrants, combien ont suivi ce cours et combien au final on reussit a voir ce diplome (voire un job)

    Mais sinon belle initiative

  • C’est tout l’intérêt de former les réfugiés, ils accepteront ces conditions-là. J’aimerais savoir en quoi les 1ers commentaires, étayés, sont racistes ou xénophobes ? Ou pire ont des relents nauséabonds ? Vous n’avez pas mieux comme arguments ? Il serait bon de sortir de Godwin… Lorsque les gens fuient une guerre, ce sont majoritairement les femmes, les enfants et les hommes âgés qui partent. Les hommes jeunes restent combattre, non ? Est-le cas ? Non. Lorsque ce sont seulement des hommes jeunes qui partent, c’est une migration économique. Les chiffres le disent d’ailleurs, la majorité ne vient pas de pays en guerre. Mais chut, il est de bon ton d’être humaniste et qu’importe l’avenir.

    • Vous ne convaincrez aucun libéral avec de tels arguments. Les libéraux sont également en faveur des « migrations économiques ».

      • Oui, je suis en faveur des migrations économiques. Mais où voyez-vous aujourd’hui des migrations économiques ? Dans les Français qui s’exilent, sans doute, mais pas dans les étrangers qui viennent toucher les aides socialistes. Migration économique des Comores vers Mayotte ? Laissez-moi rire jaune !

        • Ce n’est donc pas une crise migratoire, mais une crise de la social-démocratie.

          « où voyez-vous aujourd’hui des migrations économiques »
          Vous n’avez pas lu l’article ? Il explique comment contribuer à l’insertion économique des migrants.

          • Il explique que la plupart des migrants n’ont aucune perspective d’insertion économique tant que des bénévoles n’ont pas consenti un gros effort pour les former (et même après, je ne suis pas convaincu). Comment définissez-vous « migration économique » ?

          • @ Raphaël
            L’article ne parle pas de la France mais des Pays-Bas, et pas de migrants mais de réfugiés que la France s’est obligée à accueillir en signant la Convention de Genève!
            Il n’y a pas d’excuse à la xénophobie (voire au racisme), en France!

  • Encore une fondation Subsidiée avec l’argent des vrais con-tribuables pour former des pseudo-réfugiers.

    • @ Yvan
      N’importe quoi!

      • @ mikylux
        « N’importe quoi! »

        Vous sauriez démontrer le contraire ?
        Vous ne connaissez manifestement pas le fonctionnement et le financement de toutes ces ONG subsidiées à tour de bras.
        Subsides publics, aides à l’emploi, bâtiments publics mis à disposition, fonds européens, etc

        Pour les crypto-gauchistes que vous êtes , quand il s’agit des sacro-saints « réfugiés », alors tout est permis hahaha

  • Le débat des précédents commentaires confine au délire intellectuel le plus honteux typique de la pensée inique socialiste. Ceux qui affirment que les libéraux seraient pour (ou contre d’ailleurs) les migrants se complaisent dans l’ignominie, et pour certains dans la fange la plus abjecte quand ils éructent leurs accusations de racisme.

    Les libéraux sont pour la libre circulation sous contrainte de respecter les libertés individuelles d’autrui et d’abord le droit de propriété privée, toutes choses qui relèvent de l’Etat régalien minimal bien compris. La protection aux frontières relève notamment de l’Etat minimal régalien, parce qu’il s’agit d’une simple extension du droit de propriété privée. La faillite volontaire de nos Etats et de l’Europe passoire (sans oublier le scandale onusien) à ce sujet démontre la dérive éminemment socialiste et collectiviste de ces institutions, si tant est que cette catastrophe à l’échelle d’un continent nécessitait encore la moindre preuve supplémentaire.

    La définition que certains, dans leur délire post-marxiste fiévreux, inventent à propos des libéraux correspond à la définition anglo-saxonne du terme liberal, qui est exactement la définition de socialiste, c’est-à-dire à peu près tout ce que des libéraux combattent au quotidien. Les no-borders par exemple sont des socialistes collectivistes pur sucre, certainement pas des libéraux.

    Avant d’être des réfugiés imaginaires pour la plupart, les migrants dont on parle sont avant tout des illégaux. Autrement dit, ils violent directement ou indirectement la liberté et la propriété d’autrui. Ce faisant, ils violent les principes fondamentaux du libéralisme. La confusion ne peut pas être permise. Le libéralisme, c’est aussi la liberté de choisir avec qui on veut vivre, ou pas, sur un territoire donné.

    Les vrais collectivistes faux libéraux qui défendent une liberté de circulation fantasmée sans limite mentent de manière éhontée car les illégaux dont il est question peuvent tout à fait légalement se déplacer où ils le désirent, en toute liberté et sans entrave insurmontable : ils vont à l’aéroport, payent leur billet d’avion et montrent leur passeport orné d’un visa. Sous ces conditions légales tout à fait minimales et acceptées par 99,9% de la population mondiale dans tous les pays, ils peuvent sans effort aller à peu près n’importe où comme ils le désirent, puis repartir chez eux indemnes. S’ils empruntent volontairement des chemins illégaux, c’est précisément dans l’espoir de forcer la main de nos institutions dévoyées, dont la faiblesse et l’illégitimité patentes confine à de la haute trahison, pour bénéficier des largesses étatistes dévoyées, typiquement les torrents d’aides sociales spoliées outrageusement aux citoyens des pays envahis, sous des prétextes misérabilistes à souhait (avec force photos d’enfants opportunément noyés à l’appui), propagande éhontée qu’aucun libéral doté d’un minimum d’intelligence et correctement éduqué ne peut tolérer.

    Quant à la démarche de formation, elle est tout à fait intéressante mais il faut quand même être un minimum réaliste. Comme l’avoue l’article sans fard, 100 migrants ont été formés pour 2 millions entrés. Il reste juste à trouver une solution pour intégrer 1 999 900 autres migrants, avant qu’ils ne s’équipent d’un couteau de cuisine pour menacer, violer ou égorger des innocents sacrifiés en pleine rue sur l’autel du socialisme le plus barbare.

    • @ Cavaignac
      Démonstration de votre libéralisme proche de 0, aggravé de votre mauvaise foi (réfugiés imaginaires!), de votre nationalisme xénophobe: tout cela donne une photo assez exacte mais peu flatteuse du Français (très) Moyen, alors que l’article parle d’une initiative géniale aux Pays-Bas. Pour toute solution, vous invoquez l’éradication du socialisme (votre nouveau bouc émissaire général) dans un pays à la population votant plus à gauche qu’à droite, pour imposer VOTRE libéralisme, absent de l’hémicycle!
      Tout ça alors que votre président légalement élu vous exhorte à quitter ce clivage d’une demi France contre l’autre pour une politique moins hostile au centre. On nage en plein paradoxe!

      • Et alors, vous ne pensez pas que l’éradication du socialisme serait une solution à une autre échelle que la formation de quelques dizaines de réfugiés (étrangement majoritairement mâles) à un métier qui ne leur servirait à rien s’ils rentraient chez eux ?

        • @ MichelO
          Évidemment non!
          Imaginer éradiquer le « socialisme » dans le pays comptant plus de gens de gauche que de droite, ce n’est pas raisonnable!
          Et certainement pas démocratique!
          Mais l’article ne parle pas de migrants mais de candidats réfugiés de guerre ou politiques que la France, qui a signé la convention de Genève (28/07/1951), se doit d’accueillir dignement ces réfugiés et, de plus, l’article parle bien d’une initiative néerlandaise et pas française, présente dans d’autres pays, mais pas en France.
          « quelques dizaines »: comique!
          « étrangement majoritairement mâles » : vous discriminer?
          « un métier qui ne leur servirait à rien s’ils rentraient chez eux »: qu’en savez-vous? Rien!

          • Bien sûr que si, ce serait démocratique, ce serait hautement souhaitable parce que ça ne peut raisonnablement se faire qu’en éduquant les individus aux réalités économiques et en leur donnant un minimum de bon sens.
            Et par la même occasion, on reviendrait sans doute au véritable sens des mots et on cesserait de se laisser prendre au vocabulaire des associations bien-pensantes. Appeler tous ces gens « réfugiés » alors qu’il n’y en a que très peu qui ne sont pas simplement des migrants, c’est faire insulte aux vrais réfugiés que ma famille a accueillis en 40…

      • « dans un pays à la population votant plus à gauche qu’à droite » : il y a longtemps que le pays réel ne vote plus du tout, étant donné l’offre politique uniformément socialo-collectiviste qui lui est imposée, de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par le centre, édifié par un processus en panne de légitimité qui n’hésite même plus à truquer les élections comme on en a eu l’exemple éclatant l’année dernière.

        Quant à votre accusation de xénophobie dans un commentaire qui ne cite pas une seule fois la France mais plutôt l’Europe, on a compris depuis longtemps à la lecture de vos lamentables interventions dans quel mépris obsessionnel vous tenez tous les Français sans distinction, peu importe leurs couleurs de peau ou leurs origines.

        • @ Cavaignac
          Oui, je suis assez au courant de la politique française pour me rendre compte que les limites partisanes sont surtout oratoires, alors que le choix des électeurs est personnalisé sur le plus beau parleur!
          Et oui, le réflexe xénophobe est assez répandu dans votre pays, c’est le pendant logique du chauvinisme, pas plus!
          Je ne dis pas ça par ouï-dire, mais par expérience personnelle de 15 ans de travail sur place!
          Et non, pas du tout! Je ne tiens certainement pas tous les Français au même niveau d’estime.
          Bon! Ce n’est pas Contrepoints qui tentera de me faire vous considérer au-dessus de la réalité mais je suis bien capable de rester nuancé!
          Et évidemment l’origine au sens géographique, ethnique, ou familial n’a aucune importance. Il y a une différence entre population et individus: c’est un axiome!

  • La laïcité française ne s’occupe pas de religion mais supprime le porc des cantines, exhorte les entreprises à avoir des salles de prières, discute de la longueur des jupes ou des barbes, s’occupe de burkinis sur les plages. Tous ces éléments et j’en passe ne concernent qu’une seule religion, celle-là même qui est portée par nos illégaux, comme le dit bien Cavaignac. La laïcité française s’occupe de religion depuis qu’une certaine religion s’occupe d’envahir son cadre de vie et son mode de vie. Oui la plupart sont des réfugiés imaginaires dans le sens où ils ne fuient pas une guerre. La France a déjà connu des vagues de réfugiés ou d’immigrés. Des Italiens, des Espagnols, des Asiatiques, des Portugais (majoritaires dans Paris à une certaine époque), des Maghrébins (j’en suis descendante). Aujourd’hui, à la 3ème ou 4ème génération, que se passe-t-il ? Entend-on quoi que ce soit à propos des Italiens, des Espagnols, des Asiatiques, des Portugais ? Non. Parfaitement intégrés. Lesquels sont toujours à réclamer, à se victimiser, à dénoncer, à vouloir imposer leurs mœurs, à vouloir faire payer des « fautes » du passé, oubliant les leurs au passage ? Ceux-là même dont les bien-pensants nous disent aujourd’hui qu’il faut en accueillir encore et encore à bras ouverts ! … suite…

  • … Aujourd’hui déjà, des quartiers entiers sont des ghettos, les femmes n’ont pas le droit de sortir tête nue, les enfants ne doivent surtout pas imiter « les Français », les hommes passent leurs journées dans les cafés dont les femmes sont exclues. Et il faudrait continuer dans cette voie ?! Mille fois non, je pense à l’avenir. Fermer les yeux sur ces éléments est lâche, voir traître.

  • D’autant que c’est faux. La France est majoritairement de droite. Mitterand a été réélu parce qu’il avait 2 candidats de droite face à lui et cette situation s’est répétée, la droite ayant de multiples candidats, refusant de s’agglomérer entre eux et aux « plus à droite qu’elle » alors que la gauche le fait allègrement, se regroupe et se « coalise ». 

  • Mykilux Ce n’est pas parce que vous avez côtoyé des gens de gauche pendant vos années en France que vous connaissez tout de notre pays, il suffit de vous lire pour en avoir la preuve. 1/ Ne vous en déplaise, la France est majoritairement de droite : Les Échos « La gauche est minoritaire idéologiquement. La droitisation de la société est une réalité qui s’accélère. » Guillaume Bernard, professeur à Sciences Po « Si la gauche arrive au pouvoir, c’est moins parce qu’elle est majoritaire que parce que la droite a pu décevoir, donc démobiliser son électorat et surtout parce qu’elle est divisée. » 2/ Les Français ne sont pas xénophobes, ce sont les gens comme vous qui utilisent ces mots (racistes, etc) à tour de bras pour faire taire tout ce qui ne parle pas comme vous. Un mensonge répété 10 fois reste un mensonge, un mensonge répété 100 fois devient une vérité.

    • En France, clairement, sur le plan financier, les Français sont plutôt de droite capitaliste, c’est évident mais politiquement, ils se disent évidemment pro-justice sociale, favorables à toutes les allocations sociales auxquelles il sont éligibles mais plutôt opposés à ce que des non-Français (même citoyens U.E.) puissent aussi les percevoir.
      Il vaut mieux ne pas lire Contrepoints et les commentaires des lecteurs pour ne pas voir le complexe de supériorité chauvin bien français qui refuse de voir la décadence actuelle pour ne pas écorner le mythe vital et indispensable malgré tous les chiffres publiés!
      La France est un beau pays; dommage qu’uil y ait des français, comme ça se dit tellement hors de France: faut sortir, un peu!!!

      • Si droite et gauche ont encore un sens, les Français sont plutôt de droite et ceux qu’on entend beaucoup (profs, journalistes, bobos dans les cercles institutionnels) sont bien de gauche et les masquent. Et pour la plupart, ils sont ouverts quant à la manière dont la fraternité doit s’exercer auprès de ceux qui en ont besoin, outrés par le détournement des aides par les chasseurs d’allocations, et stupéfaits quand par hasard on leur fait remarquer le coût réel des fantaisies étatiques dont le premier abord leur semblait pourtant agréable. Ils ne sont pas fondamentalement différents des étrangers, juste maintenus dans un état d’absence de conscience économique par les médias fidèles à leurs dirigeants manipulateurs, servis par la préparation d’artillerie de l’Education Nationale.

  • Si il ne s’agissait que d’apprendre une compétence technique…

    Je fais face à des développeurs tous les jours dans mon travail. 95% des problèmes ne se situe pas au niveau des compétences techniques. Les gens le sont plus ou moins, mais ça n’est pas en définitif le problème.
    Les problèmes avec les développeurs, sont au niveau de la compréhension des besoins, de capacité à communiquer avec les acteurs du projet, à remonter les alertes, à prioriser les tâches, à s’investir dans les problèmes, à proposer des solutions fonctionnelles en adéquations avec les besoins.
    Bref, il y beaucoup plus en dehors de la simple aptitude à coder, qui fait que la personne peut convenir ou ne pas convenir à ce qui est recherche actuellement en entreprise.
    Réduire la question de l’employabilité de ces gens à la seule question de l’aptitude à coder est le meilleur moyen de susciter des déceptions profondes : ils ne comprendront pas pourquoi ils ne sont pas appréciés en entreprise et seront encore moins dans un état d’esprit qui permet de monter en compétences sur tout ces aspects.
    Bref, cette idée me semble être une fausse bonne idée !

  • Actuellement à Bruxelles ont forme des ‘ingénieurs’ BTP en moins d’un an.
    Il ne sont pas foutu de résoudre une équation du second degré ni de lire un plan technique, mais on distribue les titres dans des pochettes surprises via des formations professionnelles.

    Ces histoires de formations sont de la pure propagande Socialiste pour gonfler le taux d’insertion d’emploi dans le secteur public. Jusqu’au jour où tous s’effondrera.

    L’Europe a réinventé le ‘culte cargo’. C’est pathétique.

    Tout est bien dans le meilleur des mondes, n’est-ce pas hahaha

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