Travailler le dimanche, c’est permis, ça rapporte et ça crée de l’emploi

Contrairement aux prévisions alarmistes des syndicats, l'ouverture du dimanche ravit les patrons, les employés, les clients et les finances publiques !
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Travailler le dimanche, c’est permis, ça rapporte et ça crée de l’emploi

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 juin 2017
- A +

Octobre 2014 : un certain Macron, trouvaille ministérielle de Hollande déposé à l’Économie, nous pond une série de propositions retentissantes par leur nouveauté, qui seront plus tard rabotées puis agglomérées dans une « Loi Macron », elle-même passée devant l’Assemblée avec la souplesse d’un 49.3 par la Panzer division du Maréchal Valls. Dans cette loi, l’ouverture des magasins le dimanche figure alors en bonne place. Depuis le 11 juin dernier, c’est chose faite : les magasins peuvent ouvrir le dimanche. Youpi.

Enfin, youpi, façon de parler.

Si l’esprit de la loi était clair, à savoir redonner aux magasins des marges de manœuvres en autorisant l’ouverture le dimanche, la lettre de la loi, elle, l’était nettement moins (simplification administrative oblige, je présume). En outre, le gouvernement et l’Assemblée de l’époque, toujours lourdement englués dans un socialisme antédiluvien à la tolérance très basse pour la liberté d’entreprendre, avait décidé de nettement raboter la portée de l’innovation introduite par le petit Emmanuel : le ministre nous avait promis le Pérou, le gouvernement se sera chargé de nous présenter un projet qui dépassait à peine Maubeuge, et la loi votée, il fut nécessaire de constater qu’il peine à rejoindre Sèvres-Babylone avec son petit ticket de métro ; en fait de libérer les dimanches, il s’agit d’assouplir les règles en vigueur en autorisant 5 à 12 dimanches ouverts supplémentaires par an, dans certaines zones et en doublant le salaire des employés concernés sur cette journée.

On s’en doute : la proposition a immédiatement déclenché l’ire de tout ce que le pays contient de syndicalistes épais, qui, s’ils sont fort heureux de bénéficier de pain frais, de services d’urgences ou d’électricité le dimanche, n’entendent absolument pas laisser à d’autres la joie d’aller faire du shopping ou leurs courses alimentaires plutôt ce jour qu’un autre en semaine. Que voulez-vous : pour ces collectivistes athées, le jour de repos dominical si typiquement chrétien est semble-t-il sacré.

la cgtC’est donc sans surprise qu’on a assisté à toute la panoplie habituelle des gémissements, des cris et des grincements de dents de l’engeance paléo-syndicale CGT et FO qui s’est caractérisée par de consternantes opérations de résistance contre les salariés eux-mêmes qui entendaient profiter de l’aubaine de salaire et d’aménagement de temps de travail que l’assouplissement leur offrait pourtant. Du reste, si les syndicalistes français se battaient pour d’autres salariés qu’eux-mêmes, ça se saurait, depuis le temps.

Et puis l’actualité s’est emballée sur d’autres sujets. D’attentats en état d’urgence, d’affaires en campagnes politiques toutes aussi hallucinantes de médiocrités les unes que les autres, la question n’a plus vraiment occupé ni les syndicalistes bloqueurs, ni les politiciens moqueurs (de visage) ni les journalistes toujours à la recherche d’un buzz à leur portée.

Le temps a donc passé et voilà donc que, depuis le 11 juin dernier, les fameuses Zones Touristiques Internationales (ZTI, dans le langage administratif fleuri de notre République) sont en fonctionnement et les grands magasins situés sur ces zones peuvent effectivement y ouvrir leurs portes le dimanche. Et ça tombe bien, quelques enseignes ont précédé la manœuvre, comme le BHV qui a commencé dès le 3 juillet dernier ou les Galeries Lafayette début janvier 2017, et peuvent déjà témoigner des résultats obtenus.

Or, comme le détaillent de bien trop rares articles d’une presse pas du tout intéressée pour faire connaître cette bonne nouvelle, ces résultats sont franchement encourageants.

Effort : hard work never killed anybody, but it is illegal in some places

On apprend ainsi que, contrairement aux assertions péremptoires des collectivistes en mal de régulation forcenée, l’ouverture du dimanche n’a pas déclenché une cannibalisation des ventes des autres jours de la semaine puisqu’on a observé une hausse globale du chiffre d’affaires comprise entre 5% et 10%, notamment grâce aux touristes étrangers, mais aussi aux clients français qui découvrent les plaisirs du shopping dominical.

On apprend aussi que la mise en place de ces dimanches s’est faite avec l’assentiment des salariés qui, en pratique, ont même réclamé avidement ces ouvertures, à tel point que certaines enseignes ont été obligées de limiter les possibilités à une dizaine de fois par salarié afin que tous puissent profiter de la possibilité des majorations du dimanche.

Conformément à la loi, le volontariat est la base et, contrairement aux affirmations ridicules de certains syndicalistes qui ne voient toujours dans les patrons que des Thénardiers sans scrupules, la bousculade de salariés pour ces journées amène même l’employeur à aménager les horaires pour tous, voire à créer des emplois, puisqu’on évoque 1000 nouveaux postes à créer.

Sapristi, oui, vous avez bien lu : cette pourtant modeste modification de la loi, de surcroît largement rabotée par nos fiers socialistes (dont un nombre conséquent va très heureusement se faire éparpiller façon puzzle), parvient tout de même à satisfaire les salariés qui se retrouvent à travailler plus pour gagner plus, à donner le sourire aux patrons de gros établissements de commerce qui voient leur chiffre d’affaires augmenter et à contenter le touriste et le Français qui trouvent un jour de plus pour faire leurs achats. Évoquera-t-on les finances publiques qui se réjouissent elles aussi et qui avec ce regain d’activité dans un pays plus que morose voient de nouvelles entrées fiscales arriver vers elles ?

En substance, tout le monde y trouve son compte (sauf, bien sûr, ces syndicalistes qui ont freiné des quatre fers et qui passent à présent pour des andouilles inutiles voire nuisibles). C’est, bien évidemment, une excellente nouvelle… Excellente nouvelle dont on devrait tirer plusieurs conclusions.

La première, évidente, est que la liberté d’entreprendre, de contracter intelligemment avec d’autres individus, la libération des contraintes sur l’emploi entraînent directement une amélioration des conditions de l’employé, de l’employeur et de l’emploi en général. Ce ne sont pas de nouvelles contraintes, de nouvelles taxes ni même de nouvelles incitations financières ou comptables qui ont permis ces créations d’emploi, mais le simple retour à la liberté d’ouvrir ou non son magasin le dimanche.

La seconde, c’est que, contrairement aux idées toutes faites il y a plusieurs dizaines d’années dans la tête de certains et maintenant enkystées là, lorsqu’on laisse les gens à leur responsabilité et à leur liberté, ils savent assez bien ce qui est bon pour eux ou pas. Ceci explique très bien pourquoi de nombreux employés se sont précipités pour travailler ce jour-là, en dépit de toutes les calembredaines pénibles qu’on nous a ressassées pendant des années, visant à prouver que le travail dominical signerait évidemment la fin de la famille, l’exploitation des plus pauvres, la misère pour tous et la fin du petit cheval (au minimum).

Enfin, la dernière mais qu’on ne peut guère passer sous silence, c’est qu’encore une fois, la presse française ne fait guère son travail. Si quelques organes économiques spécialisés évoquent la question, les autres n’en ont pour ainsi dire pas parlé du tout. Peut-être ne souhaitent-ils pas effaroucher leur lecteur avec des nouvelles encourageantes qui montrent pourtant clairement la direction à prendre ? Peut-être ces organes ont-ils peur, ou trop peu envie, de répandre cette idée séditieuse que la liberté permet de retrouver du pouvoir d’achat, des marges de manœuvres, de l’attractivité touristique ou même – soyons fous – une part de bonheur ?

On m’objectera certainement qu’il est encore trop tôt pour tirer de grandes conclusions de ces timides ouvertures. J’objecterai à mon tour qu’au contraire, c’est le moment ou jamais de tirer ces conclusions et de les appliquer enfin ! Qu’est-ce qui pourrait se passer de pire, dans un pays avec 3 (5 ?) millions de chômeurs, des entreprises qui ferment, des patrons qui cherchent à échapper enfin aux carcans administratifs, des finances publiques en berne et des touristes qui commencent à trouver le temps long chez nous ?


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  • Mais 1000 créations d’emplois, c’est d’autant plus de concurrents pour les syndicats qui ne les ont pas soutenus. Ils ne vont pas le hurler sur les toits avec leur mégaphone :mrgreen:

    • 1000 créations d’emploi, à l’échelle de la grande distribution c’est insignifiant, aussi insignifiant que la baisse du chômage sous Hollande, c’est dire.
      Sans blague, sortir de Paris intra-muros et ses touristes, le travail du dimanche, ça concerne ni plus ni moins que la grande distribution.
      Or, globalement, c’est pas parce que les grandes surfaces sont ouvertes le dimanche que les consommateurs vont consommer davantage. Par contre, toute chose étant égale par ailleurs, ça peut mettre en danger les petits marchés de centre ville du dimanche. Et vu la mortification des centres villes en province, ce n’est pas forcément très positif… mais contrairement aux grandes surfaces, ça rentre pas dans les statistiques.

      • La désertification des centre-villes c’est avant tout le travail de sape des élus : absence de parking, sens interdit, plans de circulations, couloir de bus…

  • Les syndicalistes rétorqueront que si les gens étaient mieux payés, ils ne se bousculeraient pas pour travailler le dimanche.

    Certes, si les employeurs veulent faire travailler leur personnel le dimanche, c’est parce qu’ils comptent en tirer des gains supplémentaires, ce qui peut donner aux syndicats du « grain à moudre » au profit de l’ensemble du personnel. Mais il n’est pas besoin d’être Chrétien intégriste pour vouloir le repos le dimanche, car c’est le jour où, en général, toute la famille est de repos. Alors, entre une augmentation et le repos dominical, on peut préférer ce dernier.

    •  » Les syndicalistes rétorqueront que si les gens étaient mieux payés, ils ne se bousculeraient pas pour travailler le dimanche.  »

      C’est certain que les syndicats ne vont pas dire :  » que si l’état arrêtait de faire les poches des travailleurs, ils ne se bousculeraient pas pour travailler le dimanche « .

       » Mais il n’est pas besoin d’être Chrétien intégriste pour vouloir le repos le dimanche, car c’est le jour où, en général, toute la famille est de repos. Alors, entre une augmentation et le repos dominical, on peut préférer ce dernier.  »

      Je me suis toujours demander au nom de quoi un vendeur d’un magasin aurait systématiquement droit à un repos dominical mais pas un serveur d’un restaurant? Voilà l’une des plus belles hypocrisie des syndicats. Ce n’est pas aux syndicats ou à l’état de décider à la place du travailleur de comment il doit disposer ces jours de repos comme le dimanche.

      • @Le nouveau
        « Je me suis toujours demandé au nom de quoi un vendeur d’un magasin aurait systématiquement droit à un repos dominical mais pas un serveur d’un restaurant ? »
        Je me suis posé la même question, tout en ayant travaillé en restauration, et dans d’autres secteurs fermés le dimanche. Sans trouver la moindre réponse. Il m’a été émis comme argument que les gens ont le droit de manger en famille au restaurant le dimanche. Hyprocrisie aussi.

        « C’est certain que les syndicats ne vont pas dire : » que si l’état arrêtait de faire les poches des travailleurs, ils ne se bousculeraient pas pour travailler le dimanche « . »
        Si les travailleurs gardaient 100% de leur salaire ils seraient moins enclin à compenser la perte sèche en travaillant plus. Quant aux patrons qui doivent versés à l’Etat la même somme qu’ils versent aux salariés, ils pourraient payer plus leurs employés. Un employé au SMIC coûte 2980 euros à son patron dont 1480 pour l’employé et 1480 pour l’Etat. Ca par contre, les syndicats ne le scandent pas des masses. (« On vous ment ! On vous spolie ! Le patronnat vous …. blablabla ? etc…. »)

      • Je me suis toujours demander au nom de quoi un vendeur d’un magasin aurait systématiquement droit à un repos dominical mais pas un serveur d’un restaurant?

        … et aussi les employés des hôtels, des musées, des salles de spectacles, des hopitaux et cliniques, des boulangeries, les policiers, les vigiles, les conducteurs de bus, de train, de métro, les taxis, les employés des compagnies aériennes et des aéroports, les loueurs de voitures… je m’arrête là car j’ai autre chose à faire. Le lecteur attentif à tout ce qui existe autour de lui complètera la liste de lui-même.

        • Si vous avez autres choses à faire, pourquoi venir perdre votre temps à lister tout avec n’importe quoi sans aucun discernement? Travailler dans un hôpital le dimanche n’est pas dans le domaine du libre choix; ce libre choix que devrait pouvoir jouir un vendeur si le travail dominical lui pose aucun problème ou si son choix est d’être tout les dimanches avec sa famille. Dans le secteur hospitalier il s’agit d’avoir du personnel présent 24h/24 et 7 jours sur 7 pour pouvoir sauver des vies. Le personnel hospitalier est tout à fait conscient que de travailler obligatoirement certain de leurs dimanches est dans l’intérêt avant tout des patients qui ont besoin de soins médicaux. Il en va de même avec la police dont tout le monde a intérêt à ce que les policiers soient disponibles 24heures sur 24 et 7 jours sur 7.

          • « Le personnel hospitalier est tout à fait conscient que de travailler obligatoirement … »

            Quelle que soit l’industrie, de l’hôpital au fleuriste, seul le contrat entre employeur et employé devrait définir les tâches, les horaires, les vacances, la rémunération etc.
            Aucune tierce partie n’est légitime pour s’interposer par la force.

            • @ Zer,

              C’est toujours facile de dire cela tant c’est pas vous qui êtes directement concerné. Le jour où vous ou l’un de vos proches devez aller aux urgences pour un truc grave un dimanche et que personne ne sera là pour prendre soin de vous due à un manque de personnel car la majorité du personnel soignant a pu contractuellement avec l’employeur décidé de ne plus travailler le dimanche; vous serez le premier à trouver scandaleux que les dimanches ne sont plus assurés aux urgences.

              De plus vous êtes même en droit pour ce qui concerne les urgences des hôpitaux publiques en tant que contribuable et en tant qu’ assuré qui paie des cotisations à l’assurance maladie que l’on vous assure des soins 24 sur 24 et 7 jours sur 7. Ce qui fait que la liberté contractuelle entre l’employeur et l’employé qui est plus que légitime dans le secteur privé ne l’est plus forcement dans le secteur publique. C’est pareil avec les transports publiques. En tant que contribuable qui en finance l’essentiel vous êtes en droit d’exiger un service minimum lors des grèves que cela plaise ou non aux personnels gréviste.

          • Le gars qui prend un emploi de serveur est conscient qu’il travaillera 3 dimanches sur 4.

            • @ sam player
              Oui, mais dans un pays civilisé, il aura un autre jour de la semaine pour « récupérer » et éventuellement un petit supplément, bien moins important qu’en France.

              J’habite en pleine campagne, avec une galerie marchande de + de 100 commerces fermant 2 jours par AN!
              Et dans une ville (maximum 10 000 habitants dans l’agglomération) d’un autre pays où 300 commerces sont ouverts le dimanche, souvent fermés le lundi, mais pas tous: le jour de fermeture hebdomadaire « obligatoire » pouvant être coupé en 2 demi-jours (dimanche après-midi et lundi matin, par exemple). Pourquoi la France ne regarde pas plus souvent au-delà de ses frontières plus souvent? Il y a plein de solutions jamais « aperçues » alors qu’elles fonctionnent bien. Les banques (par internet) et d’autres commerces et services fonctionnent 24H/24, les stations d’essence, sans personnel, fonctionnent les jours de congé: le commerçant routinier devient peu utile, le conseiller qui vous connait bien plus indispensable!

              • Oui, la réglementation en vient à pénaliser le commerçant vs le distributeur automatique.
                Ou comment avoir l’effet opposé à celui recherché.

  • Il n’y a qu’une seule raison possible à l’augmentation du CA d’un commerce ouvert le dimanche : la présence ce jour là de client de passage, comme les touristes.

    Pour la clientèle de proximité, il s’agit juste d’un transfert entre des achats en semaines et un achat le dimanche : un jeu à somme nul… quoique la marge semble réduite pour l’instant pour le commerçant ouvert le dimanche/jours fériés.

    PS : d’aucun diront que la semaine de 4j cher à Larroutourou repond parfaitement au besoin de temps pour mieux acheter… sans pour autant y passer son dimanche… On s’aperçoit qu’il ne s’agit qu d’un choix de société…

    PERSO : je suis pour la liberté de décider laissée aux employeurs/salariés… mais en maintenant 50% de salaire supplémentaire et non 10% comme c’est possible aujourd’hui.
    Et je suis libre de ne pas acheter le dimanche : ce que je fais.
    J’ai des enfants heureux de bosser 6j/7, pour un salaire insuffisant … avec pour nous beaucoup de difficulté pour organiser des fetes de famille… qu’en sera t il quand ils auront des enfants ?

    • Faux!
      La crème glacée que je voulais ce dimanche matin ne sera finalement pas achetée du tout … le mardi soir.

      « je suis pour la liberté …. mais en maintenant 50% de salaire … » Je viens de l’imprimer et je l’ai mise dans un cadre

      • Dernier paragraphe –> +1
        J’adore ceux qui disent « liberté mais…. » 😀

      • « beaucoup de difficulté pour organiser des fetes de famille…  »

        Alors faisons passer la durée légale de travail à 3 jours par semaine. Ça devrait régler les problèmes d’agenda de tout le monde.

    • Cap 2006
      Votre erreur de raisonnement vient du fait que vous considérez les achats comme un stock alors que c’est un flux.
      Le travail du dimanche augmente la vitesse du flux et c’est ce qui créé de l’emploi. La présence de touristes est juste un plus.
      Le PIB est aussi un flux

      • @ sam player
        C’est évident! Aller choisir un nouveau meuble ou un lit, en couple ou en famille (c’est normal) se fait le weekend: Ikea l’a bien compris! Quelle marque de voiture ne joue pas ses « portes ouvertes » un weekend?

        • Petite erreur de raisonnement :
          Actuellement, celui qui ouvre le week-end le fait pour se démarquer de ses collègues en profitant d’une réglementation qui va lui accorder une dérogation : il est rare et aura donc des clients, tout comme un tabac ouvert la nuit.

          La notion de flux est différente. Dans son résultat elle est équivalente au market place qui accélère les échanges : le client qui est venu dans un but précis repartira avec son achat.
          Le market place n’existe pas que sur internet : les concessionnaires de voiture se regroupent aussi dans la même zone commerciale.
          Ca vérifie le principe que sur une plage de 500 mètres de long, les 2 marchands de glace doivent s’installer l’un à coté de l’autre afin d’optimiser leurs ventes.

  • En Suisse les socialistes et les syndicats s’opposent systématiquement à ce que les commercent puissent ouvrir le dimanche. Un de leur argument est que les commerces ne feraient pas forcement des bénéfices en plus puisque pour eux ceux qui font leurs achats le dimanche ne le ferait pas un autre jour de semaine. Le transfert d’achat à somme nul comme le dit Cap2006.

    Bref dans leurs manies de croire qu’il savent mieux que le monde ce qui est bon ou mauvais pour le peuple, ils se mettent à croire qu’ils savent mieux que les employeurs ce qui rapporte où non pour les entreprises. Ils ne se rendent même pas compte que si ouvrir les dimanche ne rapporteraient rien aux commerçants, les responsables des commerces ne vont pas ouvrir leurs magasins pour perdre de l’argent ou pour ne pas en gagner.

    Donc pourquoi s’obstinent-ils à vouloir interdire l’ouverture des commerces le dimanche si ouvrir le dimanche si ça ne bénéficient pas aux commerces? Les patrons les fermeront le dimanche sans que personne ne les y oblige.

    • @ Le nouveau
      Vous n’avez jamais été en Suisse? Pays de traditions (dans certains secteurs!) à la population disciplinée: rien de tel en France! France qui peut trouver des idées dans les pays voisins, sans forcément se comparer à eux!

  • Réponse à le nouveau.

    En Suisse, on ferme les grandes surfaces a 19h. Résultat c’est un vrai rush entre la fin des heures de travail et la fermeture.

    Mais la conséquence, c’est surtout que nous partons en France les week-ends pour y faire nos courses le samedi et donc aussi le dimanche …..
    cherchez l’erreur !!

  • reste plus qu’a faire bosser la sncf comme en semaine puisque il faut travailler les dimanche il faut des transport les ptis gars

  • N’oublions jamais que si les commerces souhaitent ouvrir le dimanche c’est qu’il y a une cientèle. C’est bien le consommateur, une fois de plus, qui est en cause. Si les français ne se précipitaient pas dans les magasins dès qu’ils le peuvent pour flâner dans les rayons au lieu d’aller profiter de la nature en famille ou visiter une exposition, nous ne nous poserions même pas la question… hors zone touristique bien sûr, car voir des cars de touristes partir faire leurs achats à Londres depuis Paris le dimanche est absurde et grotesque, merci les syndicats. Une fois de plus laissons-nous notre Liberté, symbole de notre pays et inscrite à tous les frontons de France ( et qu’on nous supprime de plus en plus) et tout se régulera naturellement.

    • « C’est bien le consommateur, une fois de plus, qui est en cause. »

      Le client fait ce qu’il a envie. Ce sont les socialistes qui veulent définir ce qui est bien et pô bien.

      C’est assez incohérent d’écrire juste après le mot « liberté »

    • @ Odidole

      Oui et « Liberté » passe en premier avant « Égalité » ou même « Fraternité », pourtant c’es la liberté qui se réduit en peau de chagrin, en France!

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