Diriger sous pression

Pour garder ses équipes énergiques, motivées et volontaires dans l’adversité, le mieux est d’adopter un comportement adapté à la crise, calme et serein, mais méthodique.

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Diriger sous pression

Publié le 17 mai 2017
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Par Alain Goetzman.

Les entreprises aussi traversent des périodes de gros temps. La capacité de leurs dirigeants à conduire leurs troupes face à l’adversité est alors déterminante et joue un rôle irremplaçable dans leur succès à long terme. Ceux qui arrivent à travailler sereinement sous une forte pression partagent quelques qualités utiles, comme de résoudre positivement les conflits au quotidien ou relever les défis avec détermination, sans perdre leur bonne humeur.

Ces leaders et leurs équipes, lorsqu’ils ressentent une forte pression, savent en prendre conscience suffisamment tôt pour adapter alors leurs réactions de façon appropriée.

C’est d’autant plus important que les causes de la pression ambiante peuvent être internes ou externes, résulter d’un incident opérationnel ou d’une montée en puissance inattendue du carnet de commandes. Les mauvais comme les bons problèmes.

Importance du leader

Le rôle du leader est alors d’une importance capitale. Il peut, soit réagir négativement et laisser l’urgence lui dicter de mauvaises décisions, soit rester positif, quoi qu’il arrive, afin de dominer son sujet, tout en refusant fermement la pression.

Pour garder ses équipes énergiques, motivées et volontaires dans l’adversité, le mieux est d’adopter un comportement adapté à la crise, calme et serein, mais méthodique. Pendant toute la durée du phénomène, prenez-vous 10 minutes ou ¼ d’heure chaque matin, en attaquant votre journée de travail, pour analyser objectivement la situation et distinguer les vraies priorités.

Une fois celles-ci identifiées, divisez-les en objectifs les plus élémentaires possibles — le fameux discours de la méthode de Descartes —, ceux aussi qui peuvent être atteints le plus rapidement, afin de maintenir haut le moral de vos équipes à qui vous serez en mesure d’annoncer régulièrement de petites victoires.

Maintenir le cap

Si vous constatez que la résolution de la crise est plus longue que ce que vous avez imaginé au départ, n’hésitez pas à refondre certains des objectifs afin de les rendre plus facilement atteignables. Il faut maintenir le cap et c’est en gardant les équipes sous pression, mais dans le calme, que vous finirez par y arriver.

Vous-même, si vous commencez à douter parce que les problèmes ne se résolvent pas aussi vite que vous l’aviez prévu, ne montrez jamais votre désarroi à vos équipes. Elles ont l’œil rivé sur vous et vous font toute confiance. Laissez entrevoir vos incertitudes et la panique gagnera tout le monde ! Alors, si vous vous sentez trop seul, prenez un coach pour vous aider à surmonter vos interrogations, quelqu’un de compétent à qui vous pourrez exposer la situation, qui vous écoutera attentivement et vous posera les bonnes questions pour alimenter votre raisonnement, mais jamais ne laissez entrevoir votre doute à vos proches collaborateurs.

Toujours réfléchir

Recommencez chaque jour votre réflexion. Si la solution envisagée aboutit à une impasse, pivotez avec souplesse vers un autre choix, mais toujours en faisant face, en vous montrant serein, en vous présentant à vos troupes dans une attitude calme et déterminée.

Ce n’est pas toujours facile mais il y a, lorsqu’on a traversé ensemble des épreuves, un vrai bénéfice pour tout le monde. Ceux qui ont fait partie des équipes qui y étaient plongées en sortent plus forts, plus solidaires, avec un sentiment d’appartenance renforcée. Comme après Austerlitz autrefois, ils diront souvent fièrement par la suite : « J’en étais » !

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