[Tribune] L’impasse du « ni Macron, ni Le Pen »

Dimanche, le vote doit être franc et limpide en faveur d’Emmanuel Macron. Sortir de l’atonie ambiante et se mettre en course contre l’affront national est une urgence !

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[Tribune] L’impasse du « ni Macron, ni Le Pen »

Publié le 5 mai 2017
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Par Benjamin Boscher.

Cette fois le risque est là, bien là ! Chacun le sent, dimanche prochain la France joue sa peau, sa survie, sa vertu. Le péril n’est pas fictif. Rehaussé d’un carré blond, sur le qui-vive, le danger Le Pen est à quelques encablures d’une victoire que l’on doit craindre.

Écarter ou sous-estimer cette issue, n’est plus possible. À nos portes, cette menace latente se tient droite, indubitable et alarmante.

Depuis le premier tour, les courbes des sondages évoluent. L’illusion Le Pen gagne du terrain. On décrit très sérieusement ce qui pourrait advenir le 7 mai prochain : un phénomène d’abstention différencié, des reports qui s’opèrent – des Républicains aux insoumis -, un vote blanc plus fort que jamais.

L’impasse du Ni Macron, ni Le Pen

On entend cette petite musique qui monte et qui s’amuse à mettre sur le même plan deux candidatures bien différentes, sinon totalement opposées. Ce “ni Macron ni Le Pen” est une impasse flagrante et dangereuse.

Il agit en acte de renoncement à ce qui constitue pourtant un choix clair. Le temps des opinions, c’était celui du premier tour. Il était là pour cela. Chacun a pu s’exprimer, l’abstention y était faible. Mais à présent, le temps est à la conscience du bien commun.

Le vote FN, ce baiser de la mort, est sans avenir. Ceux qui l’attisent, ces caciques d’un parti héréditaire, savent ce qu’ils font. Ils sont des rhéteurs de la peur, des ficeliers du passé, des combattants du changement.

Le projet néfaste du Front national

Aux difficultés éprouvées par ceux qui bossent à perte ; à la colère de ceux lésés par notre économie ; aux jeunes, immergés dans ce monde quotidiennement ouvert et divers, surendettés par leurs études qui s’inquiètent d’accéder au job qu’ils méritent ; à tous ceux-là, ils ne leur promettent aucune solution.

Le projet du Front national est un affront national. Il est celui qui nie la réalité d’un monde où les économies s’entremêlent, qui propose une aventure monétaire menant droit à l’inflation, qui promet des perfusions d’argent public sans limite, qui ne parle pas d’innovation ou de révolution numérique, qui accroît considérablement la dette nationale, qui renonce aux alliances qui ont permis la paix, qui favorise la fuite des capitaux et des talents, qui entame notre cohésion nationale, qui instrumentalise ouvertement la laïcité.

Contre la société de défiance

Ce projet préfère la défiance à la confiance, la distinction au rassemblement, la démagogie aux solutions, l’exclusion à la fraternité. Ce projet qui déploie comme enseigne de guerre l’étendard du déclin est une faillite morale, politique, économique.

Le clan des abstentionnistes et du bulletin blanc fait l’inconscient pari d’une victoire aléatoire et favorise par là même le risque FN. Chacun sait que les partisans sous le charme de Le Pen affronteront dimanche la solitude de l’isoloir, en masse.

Seul voter En Marche! permet d’éviter le ravalement d’une France en bleu marine.

Chacun sait que ce vote ne vaut pas blanc-seing. Il est heureusement possible d’y trouver un intérêt. Macron versus Le Pen, c’est la relance de l’Europe face au Frexit, c’est davantage de liberté économique face à l’omniprésence de nouveaux contrôles, c’est la prudence budgétaire face à l’ouverture des mannes financières de l’État.

Promesse républicaine

Aussi, Emmanuel Macron et son mouvement incarnent sans doute une forme de promesse républicaine à laquelle beaucoup refusent de souscrire, trop marqués par les déceptions d’hier. Le leader d’En Marche! fait le pari d’un temps politique moins tribal, moins clanique, moins sectaire à laquelle la France n’est plus habituée, prisonnière des camps politiques et des silos partisans.

Dimanche la France urbaine, des quartiers et des petits villages, sera scrutée partout ailleurs. Elle peut se montrer résiliente, une nouvelle fois. Comme elle l’a toujours fait.

À la difficulté des crises traversées, la France a toujours opposé des succès téméraires.

À la défiance des temps, elle a toujours autorisé des soifs d’optimisme.

À la précarité de certaines situations, elle a su répondre par des résultats de progrès.

À la terreur trop souvent perpétrée, elle s’est appuyée sur son humanité.

Gouverner sera rude et naturellement, les législatives constitueront la troisième mi-temps de ce match présidentiel imprévisible.

Mais dimanche, le vote doit être franc et limpide en faveur d’Emmanuel Macron. Sortir de l’atonie ambiante et se mettre en course contre l’affront national est une urgence !

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  • Faite ce que vous voulez mon cher Monsieur, mais s’il vous plaît, ne nous dites pas ce que nous devons faire. Permettez moi aussi cette remarque un peu rude mais qui se veut constructive : ne croyez vous pas que, perdu dans vos délires idéologiques, vous ayez perdu le sens des réalités ?

  • n’importe quoi ! vous jouez à vous faire peur ou à nous faire peur ; MLP ne passera pas , elle est seule contre tous ; macron est soutenu par les autres partis , même s’ils le font en se bouchant le nez , il est soutenu par les financiers , les autres dirigeants européens , les artistes , les sportifs , obama , les religieux ……tout est fait pour qu’il soit élu et comme le dit FBo, cher monsieur , votez pour qui vous voulez mais souffrez que nous prenions nous même notre décision ,nous sommes assez grand pour ça ;

  • Encore une fois le grand délire. En quoi un vote blanc, nul ou une abstention favoriserait plus l’une que l’autre ?
    J’ai personnellement suivi cette campagne, sur tous les médias depuis 18 mois …. Tous, ou presque, ont versé dans une telle outrance pour favoriser leur candidat chéri que j’en arrive à comprendre, sans excuser toutefois, les votes extrêmes.
    Je ne voterai jamais FN, qui d’ailleurs n’a pas besoin de ma voix et fait tout pour être influent sans jamais atteindre le pouvoir (cf le dernier débat, volontairement torpillé par MLP) mais ne supporte pas que l’on me dicte ce que je dois faire …

  • « c’est la relance de l’Europe  »
    -> mais bien sur, comme Hollande qui allait renégocier les traités dès qu’il serait élu.

    « c’est davantage de liberté économique »
    -> oui, oui, oui, un autre « choc de simplification » qui se profile, on a toujours pas vu les effets du premier. Et une belle liberté économique que celle de vouloir intégrer le rsi au régime général (la liberté serait de l’ouvrir à la concurrence).

    « c’est la prudence budgétaire »
    -> prévoir 1.8% de croissance (alors que rien dans le programme de Macron ne va réellement relancer l’activité) quand on se traîne aux alentours de 1% actuellement, c’est très prudent (à quand des budgets fait avec une prévision de croissance de 0, ça ça serait être réaliste). Et bien sur prévoir 60 milliards de baisse des dépenses mais par rapport à la hausse tendancielle (donc au final des prévisions qui se révéleront fausses, et une hausse des dépenses encore et toujours), sans jamais dire comment se fera cette baisse.
    Fillon, on lui demandait matin, midi et soir, entre 2 explications sur sa femme, comment il pouvait prétendre supprimer des profs, infirmières et policiers. Je n’ai jamais vu un journaliste demander à Macron qui seraient les 120 000 fonctionnaires annoncés en moins.

    L’élection de Macron rentrera dans l’histoire comme la plus belle arnaque jamais réalisée pour prendre le pouvoir (enfin, le garder dans ce cas). Mais quand les français découvriront que tout est faux dans Macron, je crains le retour de bâton.

  • Je vote selon mes convictions et dénie à quiconque de m’indiquer quel choix faire … j’apprécie peu celles et ceux qui « poussent à voter » pour tel ou tel candidat car lorsque le choix se révèlent calamiteux pour le pays on ne les entend pas assumer leurs responsabilités ! alors merci de nous laisser notre liberté démocratique dans l’isoloir et de cesser toute intoxication des cerveaux !

  • Pour la première fois de ma vie je n’irai pas voter demain. Et qu’on ne me donne pas de leçons de morale. Ces élections ont été les pires de notre histoire avec des manipulations éhontées de la part de la majorité des médias et d’une partie de la justice pour faite passer leur candidat, le candidat du système dans lequel je n’ai absolument aucune confiance. Choisir entre la peste et le choléra ? Très peu pour moi ! De toutes façons je subirai comme tous les Français les résultats de cette élection calamiteuse comme j’ai subi depuis 5 ans la précédente. Je ne donne pas cher de la France en 2022, mais… le peuple a choisi ! Pour moi, il y a longtemps que nous ne sommes plus en démocratie… Non monsieur Macron n’aura pas ma voix, pas plus que madame Le Pen. Et n’oublions pas que nous avons encore une élection pour donner une dernière chance à la France. J’irai voter aux Législatives, et … je croise les doigts pour que les Français retrouvent un peu de bon sens…

  • Vous parlez de « l’illusion Le Pen »… Pourquoi ne parlez vous pas plutôt de « l’illusion Macron » ???

  • Quand comprendrez vous que l insistance si étrange et si unanime des médias pour M. Macron a fini par rendre sa candidature suspecte ?

    S il avait un programme super brillant et très concret, très construit, cela pourrait se comprendre. Mais comment s emballer à ce point pour les sorties grandiloquente de Macron, quand elles sont vides de sens ?
    Y a quand même là quelque chose de pas rassurant…

  • Je vote comme bon me semble et je n’autorise à personne le droit de me dire ce que je dois faire! Monsieur, vous votez comme vous l’entendez, moi aussi!

  • L’impasse du soit Macron soit Le Pen

    Après un débat d’une grande médiocrité entre Le Pen et Macron parce que 34% des inscrits l’ont voulu – ce qu’on appelle en France, par abus de langage, la « démocratie » – Macron sera donc élu Président de la République. Toujours et encore sur le thème du changement, matérialisé cette fois-ci par un changement effectif de génération.

    Quel changement ?

    Macron Président, la contradiction fondamentale entre « modèle social et fiscal français » d’une part et participation à des systèmes commerciaux et monétaires européens et internationaux déséquilibrés d’autre part, source de chômage de masse et d’envolée de la dette en France, est laissée inchangée. L’honnêteté oblige à dire qu’il en aurait été de même avec Fillon Président.

    C’est d’ailleurs normal que la contradiction fondamentale persiste car, si les échecs répétés de ces dernières décennies sont maintenant communément admis, ni Macron ni Le Pen ni aucun des candidats malheureux de 1er tour n’ont été capables d’en dégager les causes. Loin s’en faut. À leur manière, tous les candidats 2017 ont prôné une rupture avec la ligne dominante des dernières décennies qui a conduit au « suicide français ». Mais aucun, et surtout pas les deux finalistes, n’a pu formuler une alternative crédible pour amorcer le redressement. Loin s’en faut. Pas de diagnostic, pas de solutions. Ce qu’on appelle en France, par abus de langage, une campagne électorale.

    La contradiction perdure mais le visage qui l’incarne désormais est suffisamment nouveau pour que la pilule passe électoralement. Il faut lui faire ce crédit, Macron a été bon dans le rôle. Comment une nouvelle génération pourra résoudre la contradiction fondamentale sur laquelle s’est fracassée les générations politiques précédentes n’est pas dit : « une France qui dépasse les vieux clivages pour mettre en place les solutions qui marchent », les dites solutions n’étant évidemment pas précisées… On se fonde sur l’hypothèse explicite que les générations politiques précédentes ont échoué par incompétence. Il est vrai que les prestations des prédécesseurs de Macron ont pu accréditer cette hypothèse. Pourtant, cette hypothèse est fausse, ou tout au moins très incomplète. Même si Macron se révélait très compétent, la contradiction fondamentale entre modèle social et fiscal français et participation à des systèmes commerciaux et monétaires déséquilibrés est la cause première des échecs répétés des dirigeants politiques de tous bords ces dernières décennies. La compétence ou l’incompétence n’a été qu’une circonstance plus ou moins atténuante ou aggravante selon les cas. Cette même contradiction fondamentale laissée intacte risque de causer l’échec de Macron.

    Mais peu importe pour l’instant, l’establishment a immédiatement adoubé Macron comme sauveur providentiel. Car, si la façade est nouvelle, la substance est la même que celle des Giscard, Fabius, Rocard, Chirac, Balladur, Juppé, De Villepin, Hollande. C’est celle de « l’énarchie compassionelle de marché » qui n’a pas attendu Macron pour transcender les partis de gouvernement et se maintenir au pouvoir en toutes circonstances depuis des décennies malgré de mauvais résultats persistants qui ont fait gagner aux extrêmes des parts de marché inespérées (43% au 1er tour) et fait monter l’abstention. Dans les faits, le monopole de « l’énarchie compassionelle » avait déjà rendu obsolète la segmentation gauche – droite de gouvernement, dépourvue depuis un moment de valeur explicative et opérationnelle et se réduisant à la manipulation de plus en plus caricaturale de totems purement symboliques. Les institutions ne font que s’adapter avec retard aux faits et le nouveau parti qui va se reconfigurer autour de Macron aura au moins le mérite d’une simplification du paysage politique : le parti du « consensus de Paris » s’unifie défensivement au centre pour se consolider et se maintenir au pouvoir malgré ses pertes d’audience importantes au profit des extrêmes et des abstentionnistes. La reconfiguration se formalisant après et non pas avant l’élection présidentielle, Macron devait nécessairement rester vague sur le programme, histoire de laisser le plus de marge possible. Le parti du « consensus de Paris » pesant 40% à 50% devient ainsi le seul et unique « parti de gouvernement », flanqué de chaque côté par les extrêmes qu’il a si bien nourri toutes ces longues années et qui pèseront entre 25% et 30% chacun. Il est important de noter que ces extrêmes, bien que se détestant férocement, sont d’accord sur l’essentiel : tous deux proposent de résoudre la contradiction fondamentale en conservant voire en accentuant le modèle social et fiscal français et en renonçant à la participation de la France à des systèmes commerciaux et monétaires déséquilibrés en Europe et mondialement. A terme, cette convergence de vues entre extrêmes ne peut qu’être de mauvais augure pour le maintien du « parti de gouvernement » au pouvoir. Si ses nouveaux dirigeants échouent à résoudre la contradiction fondamentale, alors les extrêmes accéderont au pouvoir. Or, Macron, misant sur le vote par défaut plutôt que le vote d’adhésion sur un diagnostic fondé et un programme précis, ne s’est pas mis dans une situation de réussir.

    Ainsi étroitement élu, sur une plateforme de demi-mesures, et coincé des deux côtés par des extrêmes qui aboient d’autant plus fort qu’ils se rapprochent inexorablement du pouvoir à mesure que la contradiction fondamentale persiste, Macron a une marge de manœuvre des plus étroites. Aux fluctuations près du cycle économique européen et mondial, aucune inflexion de tendance ne devrait donc être durablement notable en France, la synthèse d’objectifs internes et externes incompatibles restant impossible, même pour une nouvelle génération des dirigeants. Il faut donc s’attendre à ce que le désormais unique « parti de gouvernement » continue de générer tendanciellement déceptions et frustrations, alimentant ainsi l’audience des partis extrémistes et l’abstention.

    Pour résoudre la contradiction fondamentale de façon équilibrée et acceptable par la majorité et sortir ainsi la France de 43 ans de stagnation économique et sociale, il faut répartir le poids de l’ajustement sur trois facteurs en résorbant simultanément dans le même mouvement le déséquilibre interne français, le déséquilibre intra-européen et le déséquilibre du système commercial et monétaire international, déséquilibres qui se conjuguent et se cumulent en un cercle vicieux maintenant la France dans le marasme. Il faut donc résorber simultanément :

    (1) le déséquilibre interne français au détriment de la création de richesse et en faveur de sa captation et répartition fiscale (dépenses publiques = 95% de la valeur ajoutée marchande) par des gains de productivité du secteur public et le transfert de ces gains au secteur privé sous forme de baisse de charges ;

    (2) les déséquilibres commerciaux intra-zone-euro entre pays en excédent (l’Allemagne et les Pays-Bas soit 1/3 de la zone) et pays en déficit (les autres), si possible dans le cadre de l’Euro puisqu’il existe, la baisse des dépenses salariales et fiscales dans les pays en déficit intra-communautaire devant être compensée par la hausse des dépenses salariales et fiscales dans les pays en excédent intra-communautaire pour ne pas affecter la croissance globale de la zone. La question subsidiaire étant de savoir si cela doit se faire par coordination de politiques nationales ou dans le cadre d’une politique fédérale européenne ;

    (3) les gigantesques déséquilibres commerciaux internationaux résultant du libre échange entre pays de niveaux de vie radicalement différents sans compensation par les taux de change, si possible par les taux de change plutôt que par des tarifs douaniers, de façon à supprimer l’arbitrage salarial systématique au plan mondial qui affaiblit la demande globale et fait s’envoler la dette.
    La résolution concomitante de ces trois déséquilibres permettra de tourner le cercle vicieux de la stagnation en cercle vertueux de l’expansion, les effets des trois mesures se cumulant et se renforçant mutuellement. Les conditions des « trente glorieuses » seraient ainsi récréées.

    On remarque que des esquisses de ces différents points ont été entre-aperçus dans certains programmes (Fillon pour le premier point ; certains partis « alternatifs » des deux bords pour les deux autres points, quoi que dans des versions beaucoup moins efficaces et beaucoup plus risquées que ce qu’il faudrait faire). On n’est donc peut être pas si loin d’une solution équilibrée acceptable par le plus grand nombre. Mais on n’en a jamais été aussi éloigné car Macron est précisément le candidat qui reste dans la demi-mesure et l’ambiguïté sur les trois aspects. Le changement de génération est une condition certes nécessaire mais en soi insuffisante. Il ne sert à rien s’il ne s’accompagne pas d’un changement de substance dans le « consensus de Paris » qui doit arrêter de poursuivre des objectifs internes et externes incompatibles se soldant par un sous-emploi massif et structurel en France.

    Pauvre France, privée de la recherche constructive d’une solution par des campagnes électorales d’une grande médiocrité et sommée de faire barrage aux extrêmes en votant pour la même ligne qui a mené les extrêmes aux portes du pouvoir.

  • Le clan des abstentionnistes et du bulletin blanc fait l’inconscient pari d’une victoire aléatoire

    Qu’en savez-vous ❓ Un clan ❓ Comment se connaissent-ils ❓ Que savez-vous de toutes les positions individuelles ❓
    Votez comme vous voulez, vous semblez avoir la fibre socialiste, mais moi pas président, je vais m’épargner le temps de cette tartufferie, 1 heure de bus aller, 1 pour le retour et peut-être une heure de queue.

    Je vais m’échapper de ce merdier et être libre de toutes ces âneries, et s’il le faut je liquide tout ce que j’ai en France, pays auquel j’ai eu tort de croire. 🙁 🙁 🙁

  • je ne donnerai pas mon vote à quelqu’un que je répugne, le vote nul ne servant à rien je resterai au chaud chez moi (première fois de ma vie) que ça vous plaise ou non. De toute façon la France sera ingouvernable, la seul variante sera que les media vont accuser ou soutenir les casseurs

  • Macron President est prévu depuis 2012. Il fallait un palliatif au PS moribond et surtout rassurer l’UE et les marchés financiers.
    Pour faire clair, il fallait un socialiste ou tout du moins quelqu’un qui est passé dans leur rang mais aussi un individu à la botte des marchés internationaux.
    Quoi de mieux donc qu’un ex-banquier qui s’est refait une virginité en devenant ministre sous un régime socialiste.

    Macron n’est pas le remède aux maux de la France mais au moins il va y mettre fin par une septicémie généralisée. Dans 5 ans, le prochain président héritera d’une malade dans un tel état qu’il ne pourra strictement rien faire ….. à part lui fermer les yeux en la déclarant en faillite.

    Vous allez vous retrouver dans une situation proche de la Grèce et du Venezuela.

    L’alarmisme, c’est facile, non !!

    Je ne vote plus en France mais personne n’a le droit de dire pour qui voter, c’est une décision personnelle.
    Surtout pour de fausses raisons !! Car des 2, bien malin celui qui prédire quel est le meilleur programme.
    Vous avez au sein de l’Europe, un pays qui n’en fait pas parti, qui travaille avec 2 monnaies et qui s’en sort plutôt bien !! N’est-ce pas ce que vous propose MLP ?

  • Pourquoi avoir édité cet article stupide, ressassant une fois de plus les préjugés extrémistes envers le FN et sa présidente! Le danger vient tout autant de Macron que de Le Pen, mais pas pour sa prétendue volonté d’instaurer une dictature, c’est leur programme étatique qui est en cause!

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