Un président doit-il « sauver des emplois » ?

L’ingérence de l’État ne protège pas des emplois mais nourrit au contraire le chômage de longue durée.

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Un président doit-il « sauver des emplois » ?

Publié le 30 avril 2017
- A +

Par Nicolas Perrin.

Il n’aura donc pas fallu attendre le 3 mai pour que le débat s’amorce entre les deux candidats qualifiés pour le second tour des élections présidentielles. La « journée Whirlpool » du 26 avril aura été l’occasion pour Emmanuel Macron et pour Marine Le Pen de largement opposer leurs points de vue respectifs sur la question du devenir de l’usine d’Amiens.

Mais au fond, les visions des deux candidats sur le plan du rôle de l’État vis-à-vis de l’entreprise et de ses salariés sont-elles si fondamentalement éloignées qu’il y paraît ?

Un grand classique : des politiciens clientélistes qui surfent sur la vague de drames humains

Une entreprise qui ferme, c’est toujours un drame pour ses salariés. Il faut faire preuve d’un mépris indécrottable pour affirmer que le sort des ouvriers de Whirlpool relève de « l’anecdote », comme l’a fait Jacques Attali sur LCI. Attali aura donc craqué avant Jean-Marie, l’autre vieux briscard de la politique que les médias se complaisent à inviter en espérant la « bourde », voire le « dérapage ».

Un licenciement est à l’échelle humaine – comme aurait dû le préciser Attali – toujours un drame. La classe politique dans son ensemble l’a bien compris, d’où une escalade clientéliste en matière d’offre de « protections » tous azimuts.

Dans sa forme la plus radicale, cette surenchère prend la forme d’un « patriotisme économique » qui peut se décliner sous des variantes multiples : pressions sur les entreprises qui délocalisent leur production à l’étranger, soutien à celles qui produisent localement, protectionnisme « intelligent » ou « solidaire » au travers d’un État prétendument « stratège ».

C’est le vocabulaire que l’on retrouve chez Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Michèle Alliot-Marie, Arnaud Montebourg ou encore Jean-Luc Mélenchon. Le tout officiellement validé par le Vatican puisque la suppression d’emploi « par manœuvre économique » est devenue au mois de mars 2017 un « péché extrêmement grave ».

La méthode a d’ailleurs fait ses preuves puisque Donald Trump s’est fait élire sur ce type de thématiques. On a donc d’un côté une candidate qui n’est pas à un oxymore près et qui est favorable à un État nourrice :

Qui tient des propos pour le moins tranchés :

Et, de l’autre côté, on a un candidat qui se contente de s’immiscer dans les négociations entre les syndicats :

Le rôle de l’État n’est pas de décider du destin d’une entreprise et de ses salariés

Les défauts de la gestion étatique sont connus depuis l’émergence du développement des entreprises d’État au début du XXe siècle.

Dès les années 1920, l’ingénieur civil des mines Henri Fayol parlait de « l’incapacité industrielle de l’État » dans une étude sur les PTT (Postes, Télégraphes et Téléphones, à l’époque). Depuis, de rapports en rapports, la Cour des Comptes ne cesse d’épingler l’État actionnaire. Dans un article précédent, nous avons montré que les valeurs composant le portefeuille de participations cotées de l’État avaient enregistré des performances lamentables sur 2016 alors que le CAC 40 avait fait plus de 6%.

Dans une très large majorité de domaines, l’État ne peut pas être efficient. Ce n’est d’ailleurs pas ce qu’il faut lui demander, comme l’explique Cécile Philippe de l’Institut Molinari :

Son efficacité devrait se mesurer selon d’autres critères, comme sa capacité à générer ce qu’on appelle des ‘externalités positives’. Un bon État est, par exemple, à même d’assurer la sécurité des citoyens sur son territoire ou de créer un environnement juridique stable permettant le développement des individus et des entreprises.

L’interventionnisme nourrit le chômage de longue durée

Plutôt que de décider du destin des entreprises ou de s’immiscer dans les relations entre la direction et les salariés au prétexte de les protéger, l’État devrait les laisser libres de prendre leurs propres décisions.

Le rôle de l’État est de s’attacher à créer les conditions juridiques pour que les salariés puissent facilement retrouver un travail après un licenciement. Cela passe notamment par une simplification du droit du travail et par une diminution des charges et autres cotisations sociales. Le licenciement n’a pas vocation à être un drame humain et les chômeurs n’ont pas vocation à rester en moyenne inscrits près de 13 mois consécutifs à Pôle emploi, comme c’était le cas fin 2016.

Qu’il prétende faire le tri entre les entreprises qui doivent mourir et celles qui doivent survivre en les nationalisant, ou qu’il vienne s’introduire dans les relations entre ce qu’il est convenu d’appeler les « partenaires sociaux », l’État selon Marine Le Pen et Emmanuel Macron procède d’une même vision interventionniste. La position de l’ancien ministre est certes beaucoup moins dirigiste que celle de la candidate du Front National, mais sa posture reste étatiste.

Si le prochain président souhaite protéger des activités économiques destinées à disparaître, comme ce fut le cas en leur temps des métiers de porteur d’eau et de fabricant de chandelles, alors qu’il recoure au dirigisme et à la contrainte. S’il souhaite au contraire que la France concentre des activités économiques de pointe, alors qu’il essaye la liberté.

Pour plus d’informations de ce genre, c’est ici.

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  • Pas d’accord. C’est CE discours qui nourrit les thèses du fn. En ne faisant rien, ces employés vont rejoindre les 5M de chômeurs…bravo!

    • Je crois que vous ne connaissez pas l’entreprise, ce n’est pas le lieu de rencontre du politicien, l’auteur a raison, le politicien doit mettre en oeuvre les conditions de liberté d’entreprise. Un point c’est tout. L’entreprise n’est pas là non plus pour créer des emplois, c’est une variable dans son développement. Si une entreprise ne peut pas faire de bénéfice elle disparaît , le discours sentimental va bien à entendre la réalité d’une entreprise est beaucoup plus rude. On est pas dans le Yakafautkon

      • « Je crois que vous ne connaissez pas l’entreprise, ce n’est pas le lieu de rencontre du politicien, l’auteur a raison, le politicien doit mettre en oeuvre les conditions de liberté d’entreprise. »
        Pourquoi ne remettez vous en cause le système qui crée ce malheur humain ?
        En quoi la liberté de l’entreprise dans le système actuel (capitaliste) permettra moins de malheur ?
        Pourquoi ne remettez vous pas en cause qu’une entreprise soit faire des bénéfices et donc le système encore une fois ?

        • Le système actuel est socialiste. Et oui, nous le remettons en cause.

          • @ Stéphane Boulots

            Pourtant, il y a 2 ou 3 chances sur 4 que le futur président soit « de gauche » selon votre nomenclature.

            Le pouvoir exécutif n’a pas à aider les multinationales qui se « désinstallent » si il doit aider celles qui s’installent, ce qui est fréquent et qui ne choque personne.

            Le problème est donc bien que si le public aide, cela ne peut être « gratuit », sinon il perd ses billes.

            La privatisation de la poste, des chemins de fer ou d’autres « services publics », est évidemment souhaitable, pour une bonne gestion, à condition que le cahier des charges soit « bien écrit » et suffisamment exigent (ou exigeant) afin que le service public soit rendu même dans sa partie déficitaire!

            Le libéralisme pur n’a pas à favoriser l’actionnaire au détriment du client dans les 2 cas de « service public ».

            Que doit faire l’état, d’après vous, rester actionnaire à 51 %?
            Veiller à la rentabilité de son portefeuille? Exiger une participation privilégié au conseil d’administration-décideur?
            Sacrifier des zones et/ou des populations, au bénéfice de l’entreprise?

            La transition n’est pas facile!
            Nier le rôle économique de l’état n’est pas une solution.
            L’état n’a pas vocation à gérer des entreprises mais distribuer le courrier est indispensable dans tous les points du pays, à l’état d’y veiller! (sans compter le travail « accidentel » du facteur signalant une anomalie quelque part, pour qu’on ne retrouve plus des cadavres morts depuis 3 mois, par exemple, sauf si s’installe un autre système de surveillance de la population d’isolés, donc un coût budgétaire « social » supplémentaire …).
            Suite à la C.O.P.21, l’état doit favoriser les transports en commun et les pistes cyclables, entre autres! Qui doit payer? L’état (« vous tous »)? Les clients-usagers? Les actionnaires et leur dividende « 0 » ou négatif?

            « La critique est aisée mais l’art est difficile » et doit-il obéir à l’idéologie libérale française alors qu’aucun politicien ne se dit « purement » libéral? Qu’il n’y a pas de « parti libéral »?

            Je n’ai évidemment pas la réponse!

        • C’est avec les bénéfices qu’elles font que les entreprises payent les salariés, leurs cotisations sociales et financent l’Etat. Sans bénéfices elles sont incapables de le faire. C’est la différence entre la France et l’Allemagne qui en possède beaucoup plus, surtout des PME. Et surtout entre les pays développés prospères et les pays pauvres par l’absence d’entreprises! C’est le capitalisme qui finance la création et le développement d’entreprises, donc d’emplois, car il faut beaucoup d’argent pour ce faire. Le jour où les français auront compris cela elle se débarrassera du chômage de masse, endémique depuis plus de 35 ans!

          • @ Virgile

            « C’est avec les bénéfices qu’elles font que les entreprises payent les salariés, leurs cotisations sociales et financent l’Etat. »

            Après cela, il reste un bénéfice pour rétribuer les actionnaires ou réinvestir.

            Le bilan étant prié d’être le reflet d’un jeu à sommes nulles, comment allouer ce reste?

            Whirlpool va en Pologne pour que ce reste soit plus important, quitte à faire des dégâts « sociaux »: qui doit les prendre en charge?

            Est-ce si difficile de comprendre que l’état se doit d’aider à trouver une solution pour 600 familles dans un coin de France (plus conséquences sur les commerces locaux)?

            Ou voulez-vous qu’il ne s’occupe de rien? Dans l’occident européen de 2017?

            La doctrine libérale est une chose mais aucun candidat-président ne s’en réclame de façon radicale et combien de voix pourrait-il/elle rassembler?

            Oui, la réalité est une autre chose.

            • Ben quoi, l’état français, il est pas capable de faire venir 10 entreprises chinoises à la place de Whirpool ❓ Son rôle n’est pas de compenser l’évolution d’une entreprise, mais de faire venir de nouvelles entreprises. Pas de les effrayer ❗
              Dites-voir, puisque vous êtes au Luxembourg, c’est y pas ce que fait le pays ❓
              A moins que vous ne soyez au Luxembourg Belge ❓

              • @ MichelC

                À votre question, la réponse est non, des sociétés chinoises ne viendront pas s’installer à Amiens et n’engageront pas 600 salariés +/- qualifiés. (Les entreprises chinoises ont déjà commencé à délocaliser du travail répétitif peu qualifié au Vietnam et aux Philippines où les samaires sont plus bas!

                Oui, l’état a mission et intérêt à bien accueillir des investisseurs.

                Comment? Par des infrastructures adaptées nécessaires à l’activité des projets (Cela marque souvent le début de la « connivence ». S’y mêlent souvent des conditions fiscales particulières, initiales et provisoires sous condition d’investissement significatif sur une période convenue: il y a déjà négociation!).

                Donc oui, la Belgique et le Luxembourg en font autant, bien sûr.

                Mais même les politiciens « libéraux » de ces pays n’envisagent plus le retrait de « l’état » (simple, d’un côté, plus complexe, en Belgique) de ces questions économiques et des conséquences sociales des fermetures d’entreprises.

                (La loi dite « Renault » fut la réponse à la « peu glorieuse » fermeture de l’usine Renault de Vilvoorde – 3 100 salariés – sous Schweitzer – Louis, pas Albert! – en 1997).

                Donc oui, même en étant libéral, j’accepte un rôle de l’état dans un événement comme une fermeture d’usine, puisque le gouvernement est le troisième partenaire du « dialogue social », précieux outil dans une sociale-démocratie, modèle dominant actuel dans l’union européenne, comme chacun sait; (avec des syndicats représentatifs, bien sûr).

        • Parce-que si je voulais fonder une entreprise je le ferai pas juste pour les beaux yeux de mes éventuels employés, mais d’abord pour pouvoir en vivre moi-même. En tout cas c’est ce que font 99% des « patrons » qui montent leur boîte. Et si en plus ils arrivent à en faire vivre leur famille et à transmettre quelque chose à leurs enfants, c’est encore mieux, et c’est la moindre des choses pour la quantité d’énergie que ça nécessite.
          Il ne faudrait pas oublier que « l’entreprise », ce monde étranger pour pas mal de fonctionnaires, d’enseignants ou autres, ce n’est pas seulement le CAC40, une entreprise, c’est la boîte du boulanger auquel ils achètent leur pain tous les jours, c’est le plombier qui vient les escroquer quand ils ont un WC bouché le dimanche, c’est le mec qui vient tondre leur pelouse une fois par mois, ou la crêperie du coin. Le CAC et les grosses entreprises cotées, c’est une extrême minorité, encore plus en France où avant d’embaucher un 10e, un 20e, un 50e salarié n’importe quel chef d’entreprise a intérêt à s’assurer qu’il a des plans solides pour les prochaines années.

        • Pourquoi ne remettez-vous en cause le système qui crée ce malheur humain ?

          Parce que chaque fois qu’il l’état essaie d’intervenir en opprimant la liberté économique c’est un désastre absolu.


          Une caissière gagne trois fois moins en France (moins libre économiquement que le Rwanda) que dans le pays libre d’à côté et elle est 7 fois plus soumise au chômage.


          Vous répondez quoi à la jeune caissière française qui gagne 1300 euros au lieu de 4300 euros et qui a 25% de chance d’être au chômage au lieu de 3.8% dans un pays qui est en plus surendetté ?

          Pourquoi ne remettez-vous pas en cause qu’une entreprise soit faire des bénéfices

          Une entreprise ne fait des bénéfices QUE si elle satisfait des clients ET répond à une demande. Vous voulez des entreprises qui vendent des trucs dont personne ne veut et que l’état force les gens à la payer ?.


          Essayez d’y réfléchir pour une fois plutôt que de balancer vos slogans stupide.

        • Pourquoi ne remettez vous pas en cause qu’une entreprise soit faire des bénéfices et donc le système encore une fois ?

          En voilà une idée qu’elle est bonne ! Afin de joindre la parole aux actes, je vous encourage à créer votre entreprise déficitaire ou, si l’entrepreunariat vous effraie, d’accepter un travail salarié qui générera, pour vous, plus de coût que le revenu de votre salaire. Si avec cela, vous vous retrouvez rapidement sur la paille, j’en suis vraiment désolé !

        • C’est le capitalisme qui permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..si la pauvreté mondiale a été divisée par deux c’est vingt dernières années c’est grâce au capitalisme. Il n’y a jamais eu aussi peu de pauvres dans le monde grâce au capitalisme. Le déclin de la pauvreté c’est surtout observé en Asie du Sud est qui a connu le plus le capitalisme. Regardez des pays comme Taïwan, Singapour, la Corée du Sud. Ces pays sont passés en l’espace de quelques décennies des pays développés alors qu’ils étaient des pays du tiers monde grâce au capitalisme. Regardez la Chine. La pauvreté a fortement décliné grâce à l’arrivée du capitalisme.
          Comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté.
          Sur le capitalisme, lisez « The Mystery of Capital : Why Capitalism Triumphs in the West and fails Everywhere Else »de Hernando De Soto
          et « The Case For Legalizing Capitalism »de Kel Kelly. Cet ouvrage vise à expliquer ce qu’est vraiment le capitalisme et comment celui-ci est la meilleure forme d’organisation économique possible. La plupart des mythes et sophismes économiques les plus répandus y sont abordés. Ces livres démontrent comment le capitalisme crée les richesses et permet de combattre la pauvreté.
          Non seulement, il a été montré depuis longtemps que la liberté économique a des effets bénéfiques d sur la croissance économique et sur la réduction de la pauvreté( http://www.amazon.com/OECD-Economies-World-Today-Statistics/dp/0749437812 http://www.freetheworld.com/papers.html) mais il a été montré qu’il existe aussi un lien entre démocratie et liberté économique. des auteurs comme Milton Friedman dans Capitalisme et liberté ont montré que la liberté économique était indissociable de toute liberté

          • @ Jacquessvd
            Non! Ce n’est pas le capitalisme qui permet …
            ce sont des Hommes capitalistes qui permettent …, éventuellement.

            Le capitalisme n’a pas soigné ni vacciné l’Afrique! Pourtant la santé permet de vivre plus et mieux!

            Ne faites pas semblant que les « excès » du capitalisme qui enrichit les riches en appauvrissant les autres, n’existe pas, d’où « l’ultralibéralisme » qui n’est pas le libéralisme.

            On ne rappelle jamais assez qu’il y a des exigences « morales » à un libéralisme réussi: ce n’est pas le « capital », la valeur suprême, pas le « dieu-pognon »! Sinon, ça foire!

            Les Français manquent de pratique en réalité, en libéralisme, pas de théorie pointue, en tout cas!

            Quand vous aurez des députés ou ministres « libéraux » d’un parti du même nom, on verra, avant, on reste dans l’hypothèse qui ne demande qu’à être vérifiée!

            Né dans un pays, lui-même né du libéralisme du début XIXième et vivant dans un pays restant foncièrement libéral ET social, la théorie libérale théorique de Contrepoints parait souvent désincarnée, pour ne pas dire irréaliste.

            Donc, désolé, la France n’est pas le mètre-étalon du libéralisme politique!

            • « Le capitalisme n’a pas soigné ni vacciné l’Afrique! Pourtant la santé permet de vivre plus et mieux » le capitalisme permets le développement économique. Or, ce qui permets à ces pays d’avoir des meilleurs soins de santé c’est le développement économique. Un pays développé économiquement aura une population en meilleure santé qu’un pays sous développée.

               » les « excès » du capitalisme qui enrichit les riches en appauvrissant les autres, n’existe pas, d’où « l’ultralibéralisme » qui n’est pas le libéralisme. » l’ultralibéralisme n’existe pas. Citez moi un pays ultralibéral que je rigole. Il n’y a déjà pas de pays libéral. Alors ultralibéral certainement pas. Ultralibéralisme c’est comme le néolibéralisme deux mots ne voulant rien dire. Personne ne parle d’ultrasocialisme ou de néosocialisme. Il faut arrêter avec cela.
              Quand aux excès du capitalisme c’est quoi précisement ? Le capitalisme de connivence ? Il s’agit plus d’une perversion du capitalisme causée par l’étatisme que d’excès du capitalisme. L’étatisme est souvent derrière les soi disants excès du capitalisme. Le meilleur exemple c’est la finance.
              L’appauvrissement des plus pauvres cela se passe surtout dans les pays les plus socialistes. Il suffit de voir le Venezuela
              « On ne rappelle jamais assez qu’il y a des exigences « morales » à un libéralisme réussi: ce n’est pas le « capital », la valeur suprême, pas le « dieu-pognon » » Vous êtes sûr d’avoir compris le libéralisme ? Le libéralisme ne fait pas du capital la valeur suprême.
              La France est championne d’Europe en terme de dépenses publiques, championne d’Europe en terme de prélèvement obligatoire, championne du monde des dépenses publiques sociales. Autrement dit l’un des pays les plus socialistes d’Europe. Dur de dire que ce pays est libéral.
              « , la théorie libérale théorique de Contrepoints parait souvent désincarnée, pour ne pas dire irréaliste » Je sais très bien qu’il n’existera jamais de pays 100 % libéral mais il me semble qu’il y a de la marge entre un pays purement libéral et la France. On peut mener des réformes libérales sans faire de la France un pays libéral. Déjà que la France rejoigne la moyenne européenne cela saurait déjà bien

        • le marché a des imperfections mais comparer le marché à un état parfait est erroné (comme le fait les étatistes). l’état a aussi des imperfections. or si on étudie les imperfections du marché et les imperfections de l’état on se rend compte que le marché a moins d’imperfections que l’état. c’est pour cela qu’il faut une administration limité. je vous conseille vivement de vous renseigner sur l’école des choix publiques qui étudient les électeurs et les hommes d’état (politiciens et fonctionnaires). Les hommes d’état ont tendance à agir surtout dans leurs propres intérêts (la nature humaine est ainsi, les hommes agissent selon leurs propres intérêts).
          L’état sera toujours sous le contrôle d’être humains imparfaits. Des études ont montré que les gens au pouvoir ont tendance à en abuser. Ce n’est pas une question de bien ou de mal c’est juste de la psychologie humaine.
          Les dirigeants de l’état auront toujours tendance à utiliser l’état à leurs fins. On ne peut rien y changer cela sera toujours comme cela. Voilà pourquoi plus l’état intervient dans l’économie plus il y a de corruption.
          Les socialistes n’ont toujours pas compris ceci: les gens contrôlant l’état (politiciens et hauts fonctionnaires) n’agissent pas uniquement dans l’intérêt général mais aussi dans leurs intérêts. Il est faux de croire que l’état défends toujours l’intérêt général.
          Quand l’état intervient dans l’économie, inexorablement il y a du capitalisme de connivence. Le capitalisme de connivence c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption(au sens large du terme), soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. Aujourd’hui, il est clair que les états soutiennent les grosses multinationales (à commencer par les banques). Le capitalisme de connivence ne découle en rien du libéralisme économique mais de l’interventionnisme économique. On ne peut pas dire clairement que les multinationales possèdent les politiciens ou inversement que les politiciens possèdent les multinationales, ce n’est pas clair. Il y a une connivence entre les deux. Pas l’un qui dirige l’autre. Voilà une courte (et excellente) vidéo expliquant de manière très simple en quoi la réglementation étatique est mauvaise et avantage les grosses entreprises: https://www.youtube.com/watch?v=jhbWFx5OxfU

        • L’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (LR et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérêts, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richesses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.
          Voici une étude faites aux USA montrant que les réglementations avantageaient systématiquement les multinationales par rapport aux PME. En gros, le coût d’une réglementation étatique est beaucoup plus faible pour une multinationale que pour une PME
          (The Impact of Regulatory Costs
          on Small Firms) : https://www.sba.gov/sites/default/files/The%20Impact%20of%20Regulatory%20Costs%20on%20Small%20Firms%20(Full).pdf
          Bastiat a très bien défini ce qu’est l’état: L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même ; et alors que fait-on ? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. »
          Comme la France est très réglementé, il y a énormément de capitalisme de connivence. Surtout qu’en France, les hauts fonctionnaires/ politiciens ont fait les mêmes écoles que ceux qui dirigent les entreprises du CAC 40

        • Le système en vigueur en France s’est le socialisme. a france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente près de 7 millions de personnes dans la fonction publique (http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
          ), 73 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, championne d’Europe en terme d’imposition),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéraux que la droite francaise . la france est championne du monde en dépenses sociales publiques. la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets). le pire s’est que le nombre de fonctionnaires augmentent.

        • En 33 années, la France a fini par appliquer à peu près tous les points du programme du parti communiste de 1981. http://h16free.com/2014/04/01/30201-il-y-a-33-ans-déjà

        • Conseil de lecture: « Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste » de Johan Norberg http://www.amazon.fr/gp/product/2259200095/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2259200095&linkCode=as2&tag=liborg-21&linkId=4UE3K2B3MTYU4Q4U

          Vous avez vu comment finissent les pays anticapitalistes ?? C’est toujours un désastre. Il suffit de voir aujourd’hui le Venezuela chaviste. Le taux de mortalité infantile est plus élevé au Venezuela qu’en Syrie. Le capitalisme s’est ce qui permet de créer la richesse. Libre à vous de vouloir vivre dans un pays où règne la misère.

        • Vos discours sont bien jolis mais vous raisonnez tous dans le système, par conséquent vos remarques sont justes, dans le système… mais obsolètes, hors système, comme je vous y invitais.
          Le capital n’est pas ce qu’il permet d’acquérir.
          Pourquoi s’ennuyer (et créer du malheur humain) encore et toujours avec ce concept désuet de capitalisme, concept d’un autre temps ?
          L’homme n’est- il pas assez intelligent pour développer d’autres modes de gestion des ressources entraînant moins, voire pas, de malheur humain ?
          internet et la numérisation sont passé par là, un peu d’ouverture et d’imagination ?

          • euh…je vous en prie, faites. … bon jetons le capitalisme et trouvons autre chose de mieux… je suggère trouvons quelque chose de mieux et changeons je système..
            quant au malheur des gens causé par le capitalisme…je constate que le capitalisme a été très efficace pour permettre la survie des gens…preuve en est qu’on est beaucoup..certes mieux vaut etre mort et heureux que vivant et malheureux…euh attendez une minute…
            Vous êtes payé par contrepoint pour prouver par l’absurde?

          • taxusbaccata: mais obsolètes, hors système, comme je vous y invitais.

            Ton soit-disant « hors système » est un enfer ou l’état vole des gens pour permettre à d’autres de produire des choses dont personne ne veut.
            Ton « hors système », repose sur la répression et le racket.

          • Je n’ai rien posé de particulier si ce n’est un souhait d’ouverture et il est amusant de voir que vous y posez vos propres limitations.
            Je suppose que dans votre famille vous n’instaurez pas des rapports de « racket et de répression » ?
            Voilà, je souhaitais simplement ouvrir la perspective de réflexion à la famille humaine.

            • Des perspectives de réflexion ? Êtes-vous sérieux ? Vous rejetez la liberté d’entreprendre et la nécessité pour une entreprise de devoir faire des bénéfices. Comment voulez-vous donc que votre vision du monde ne finisse pas en racket et répression ?

              Il faut être sacrément culotter pour venir débiter de pareilles inepties (que je ne tolérerais même pas chez un adolescent) et de conclure par « je voulais simplement ouvrir la perspective de rélexion à la famille humaine ». Vous n’avez pas pu ne serait-ce que réflechir deux secondes pour sortir de tels délires.

              • « Vous rejetez la liberté d’entreprendre » pas du tout, au contraire.
                Vous liez liberté d’entreprendre à bénéfice, parce que le système actuel est ainsi, essayez de vous extraire un peu des des anciens schémas de pensée, si vous voulez du neuf.

                « que je ne tolérerais même pas chez un adolescent » c’est pour moi le plus beau compliment que vous pouviez me faire.
                Retrouvez votre esprit curieux de jeunesse, sans a priori durement enraciné par l’expérience dans ce système.

                • Retrouvez votre esprit curieux de jeunesse, sans a priori durement enraciné par l’expérience dans ce système.

                  Oui bon, la gratuité infinie c’est une idée débile qu’on abandonne dès le CM2 en principe.

                  • Vous êtes bien généreux mon cher Ilmryn. J’ai essayé, aujourd’hui même, les principes de notre ami taxusbaccata sur ma nièce en CE2 et ils n’ont pas fonctionné.

                    En ce moment je creuse à la pioche dans mon jardin pour enterrer de la tuyauterie. La sachant friande de bonbons, je lui propose le contrat suivant : je te donne 2 bonbons et en échange tu m’en donnes 4 et tu m’aides à ramasser la terre. Vous le croirais ou non, et bien elle a refusé les termes du deal en me répondant tout de go : « mais tonton, on ne paye pas pour travailler ! je préfère continuer à jouer. »

                    Mais peut-être qu’elle me fréquente trop et que j’ai eu une mauvaise influence sur elle. Elle serait déjà pervertie, adepte de cet affreux système capitaliste et aurait perdu son esprit curieux caractéristique de l’enfance. Ou pas… 😉

                    • Je constate avec plaisir que vous avez de l’énergie et de l’imagination pour tourner en dérision mais pas tellement pour créer et proposer du neuf. 😉

                      Le brain storming ce n’est pas trop le truc ici visiblement.
                      Clichés et dérision ,déjà plus.
                      Bonne nuit

                    • Aucune dérision dans mes propos : elle est à tout simplement refuser librement de se lancer dans une entreprise structurellement déficitaire ou, si vous préférez, elle considère qu’une entreprise se doit d’être bénéficiaire sans cela elle consacre son temps à autre chose.

                      Si vous ne voyez pas du tout le rapport avec votre proposition, je n’y peux rien pour vous. Ou alors précisez quel sens vous donnez aux mots « libre entreprise » et « bénéficiaire » et, si possible, illustrez-nous votre magnifique système par un cas concret.

                      Nous sommes tout ouï pour une réunion de brainstorming dirigée par taxusbacatta, cela à l’air prometteur. Et au passage, seul vous, ici, a pour objectif de proposer du « neuf »; nous autres n’avons rien à redire au système actuel : le problème n’est pas le capitalisme mais l’État.

                    • taxusbaccata: Le brain storming ce n’est pas trop le truc ici visiblement.

                      Ça fait 4 siècles au moins que des écrivains y réfléchissent gamin : Voltaire, Hume, Condillac, Montesquieu, Locke, Turgot, Mandeville, Smith, Tocqueville, Mises, Hayek, Rothbard…

                      Et ça fait plus de 2000 ans que Platon ou Aristote ont posé les bases philosophiques. J’ai mis 20 ans pour ma part à comprendre, à force de lecture et de constatation sociale et économique, les avantages incontournables d’une société de liberté et de droit et j’en apprends encore tous les jours.


                      Tu arrives ici sans aucune culture, ni savoir ni expérience avec des idées aussi puériles que floues de miel-des-autres qui coule sans effort sans même arriver à réfléchir plus loin que le bout de ton nez aux implications et tu oses nous parler de « brainstroming » ?

                      Pitié !

                    • @turing
                       » le seul problème est l’état »:
                      Pourriez vous préciser concrètement votre conception du rôle idéal de l’état dans l’économie afin que l’on puisse s’éduquer et ne pas rester ignares!
                      D’éminents économistes sont toujours divisés à ce sujet ,mais nous attendons votre réponse,le niveau des intervenants étant impressionnant!

                    • @XERAVIAN

                      Tout d’abord je n’ai nullement prétendu que quiconque ici était ignare et devait être éduqué (c’est Ilmryn qui a soutenu cela à propos de taxusbaccata). Je l’ai juste un peu raillé sur son idée d’entreprise déficitaire : une entreprise qui ne fait pas de bénéfice est, par définition, déficitaire, et il soutenait que la liberté d’entreprendre n’était pas nécessairement liée à la notion de bénéfice. Avez-vous déjà rencontrer une seule personne au monde qui se lance dans une entreprise, que ce soit en tant qu’investisseur-capitaliste, entrepreneur ou salarié et qui ne cherche pas à en tirer des bénéfices mais au contraire à y perdre ce qu’il possède (je laisse ici de côté l’implication dans une œuvre caritative qui repose, bien entendu, sur le don) ? Je ne fais pour ma part, comme je l’ai illustré dans l’exemple avec ma nièce, aucune différence entre une entreprise qui perd de l’argent (qui n’est donc pas bénéficiaire) et une personne qui accepte de payer pour travailler (et non être payé pour travailler).

                      Ensuite je n’ai pas écrit « le seul problème est l’État », mais « le problème n’est pas le capitalisme mais l’État ». Ici, je ne considérais que le problème relatif à l’article : la fermeture d’une entreprise et la problématique du chômage de longue durée. Ce qui est, pour moi, problématique n’est pas de perdre son emploi mais de ne pas pouvoir en retrouver un ensuite, ce qui résulte du manque d’offres d’emplois relativement à la demande. Or les politiques interventionnistes étatiques – dont celle soutenue par Marine, par exemple, est poussée à l’extrême – rendent systématiquement frileux les entrepreneurs et investisseurs, ce qui n’a pas pour effet de favoriser la hausse de l’offre d’emploi, bien au contraire.

                      En ce qui concerne la place et le rôle que je souhaiterais pour l’État, ce qu’en a dit Bastiat dans son pamphlet justement appelé l’État me convient parfaitement. Il le résume ainsi dans sa conclusion :

                      « Quant à nous, nous pensons que l’État, ce n’est ou ce ne devrait être autre chose que la force commune instituée, non pour être entre tous les citoyens un instrument d’oppression et de spoliation réciproque, mais, au contraire, pour garantir à chacun le sien, et faire régner la justice et la sécurité. »

                      D’une manière générale, je conçois l’État comme un arbitre entre les membres de la société civile pour les questions qui touchent leurs droits, mais non comme un acteur qui doit intervenir dans l’économie.

                      Et pour revenir aussi sur le rejet du capitalisme rejeté par taxusbaccata, je finirais en citant la conclusion de Capital et Rente du même Bastiat :

                      « On vous dit que le capital tyrannise le travail. Je ne disconviens pas que chacun ne cherche à tirer le meilleur parti possible de sa situation, mais, dans ce sens, on ne réalise que ce qui est possible. Or, jamais il n’est possible aux capitaux de tyranniser le travail que lorsqu’ils sont rares, car alors ils font la loi, ils mettent la main-d’œuvre aux enchères. Jamais cette tyrannie ne leur est plus impossible que lorsqu’ils sont abondants, car, en ce cas, c’est le travail qui commande.

                      Arrière donc les jalousies de classes, les malveillances, les haines sans fondement, les défiances injustes. Ces passions dépravées nuisent à ceux qui les nourrissent dans leur cœur. Ce n’est pas là de la morale déclamatoire ; c’est un enchaînement de causes et d’effets susceptible d’être rigoureusement, mathématiquement démontré ; et il n’en est pas moins sublime parce qu’il satisfait autant l’intelligence que le sentiment.

                      Je résume toute cette dissertation par ces mots : Ouvriers, travailleurs, prolétaires, classes dénuées et souffrantes, voulez-vous améliorer votre sort ? Vous n’y réussirez pas par la lutte, l’insurrection, la haine et l’erreur. Mais il y a trois choses qui ne peuvent perfectionner la communauté tout entière sans étendre sur vous leurs bienfaits, ces trois choses sont : Paix, Liberté et Sécurité. »

                      Autrement dit : lutter contre le capital, vous le ferez fuire et il se fera rare; mais alors c’est lui qui commandera et votre situation ira en s’empirant. Faîtes que le capital abonde et alors vous commanderez car c’est vous qui serez recherchés et votre situation ira en s’améliorant.

                    • J’ai fait une erreur de balisage sur le lien du premier pamphlet de Bastiat sur l’État, le voici : https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99%C3%89tat

                    • @TURING
                      Pas question en effet de railler quiconque car si la science économique était facile d’accès cela se saurait.
                      Je vous remercie pour votre réponse concernant votre conception de l’état, et vos références à Bastiat économiste du 19ème siècle faut-il le rappeler.
                      Sa conception du libre échange qui permet « un effet multiplicateur de richesses » ne laisse aucun doute sur son hostilité envers le protectionnisme.
                      Comment actualiser la pensée de Bastiat en ce 21ème siècle où la notion de libre échange prend une toute autre dimension avec le projet TAFTA dont l’opacité des négociations a été dénoncée, et l’accord CETA récemment ratifié?
                      La liberté des consommateurs de « voter »(un terme cher à IIMRYN) pour certains produits de consommation vitaux ne risque-t-elle pas d’être remise en question?
                      N’est-il pas important de pouvoir « voter »pour des produits de consommation dont la traçabilité et la sécurité ne font aucun doute?
                      il semble que ce soit le BABA d’une élémentaire LIBERTÉ, (terme important en économie mais souvent employé de façon subjective).
                      Concernant la notion de libre échange ,nous ne sommes plus dans la situation du 19ème siècle où la population rurale représentait les 2/3 de la population Française, avec des échanges différents d’aujourd’hui.
                      Le RÔLE de l’état ,loin d’être secondaire, devrait concerner toute mesure d’ordre économique,sociale ou fiscale, sans nécessairement être omniprésent.
                      Un protectionnisme économique limité à certains secteurs pourrait-être favorable à la croissance économique nationale.
                      Vous avez par ailleurs démontré à Taxusbaccata, que le profit est le moteur du capitalisme ce qui est évident.
                      il n’est pas de sujet tabou et ces échanges doivent permettre de réfléchir avec objectivité.

                      http://www.alternatives-economiques.fr/victor-ferreira/protectionnisme-libre-echange/00034063

          • Expliquez moi quel autre système il y a que le capitalisme. Je parles bien sûr d’un système qui fonctionne. Cela fait des décennies (voire des siècles) que l’on prédit la fin du capitalisme toujours à tort. Le monde évolue. Informatique, nouvelles technologies, ubérisation….et bientôt la robotisation et l’intelligence artificielle. Pourtant, jamais le capitalisme ne disparaît. Le système capitaliste évolue en même temps que le reste du monde.
            Que vous ne soyez pas fan du système actuel, je vous comprends parfaitement. Moi même, je suis très critique sur le système actuel que ce soit sur le modèle social francais (le modèle francais en général d’ailleurs), l’ue, le système financier, la démocratie représentative,…….Mais se contenter de simplement dire qu’il faut changer de système (sans rentrer dans le détail de ce qui est mauvais dans notre système) et surtout sans proposer de solution je trouve cela ridicule. Ceux qui veulent mettre fin au capitalisme veulent toujours mettre en oeuvre les mêmes solutions ayant toujours échouées. Jamais le monde n’a été aussi prospère grâce au capitalisme ce que la plupart des gens critiquent le capitalisme semblent oublié. Pour moi, les anticapitalistes sont des gens ingrats. Ils me font penser aux gosses de riches vivant de l’argent de leurs parents mais rejetant leurs autorités.
            Qu’est ce qui vous dit que nos problèmes actuels viennent du capitalisme ?? Que ce qui rends les gens pas heureux dans notre société c’est le capitalisme ?

        • ok admettons les entreprises n’ont pas à faire de bénéfices, donc….d’autre vont abonder à leurs comptes …avec quel argent? il suffit donc que n’importe quel clampin décide qu’une activité est socialement utile et monte une boite embauche autant de gens qu’il veut et …etc…
          Bon je vois ce que vous voulez…que des gens intelligents réfléchissent aux besoins des gens ( car les gens ne connaissent pas leurs vrais besoins ça va de soi) et qu’ils planifient la production toussa….

        • Bah, quand tu ne peux laisser stagiaire seul 5 minutes sous peine de te prendre une contredanse, c’est simple : soit tu te passe de stagiaire, soit tu te passe d’entreprise 🙂

  • En France on a un problème massif d’emploi, principalement lié au cout du travail pour des millions de gens peu formés. Et on ne veut pas baisser le smic. Mais il existe pourtant des solutions évidentes qui ne sont pas dans le programme de le Pen!

    • Non! je ne dis pas que les « charges patronales » sont excessives ou pas, mais qu’il y a des emplois qui ne trouvent pas preneur: et ça, ce n’est pas logique avec autant de chômeurs (tous, « involontaires », évidemment – sous-entendu: nul be soin de leur infliger en plus un contrôle! -, comme dit « la gauche »!)

  • Quand on sera au plein emploi, on pourra en reparler. Vous parlez en idéologue. Pas pour moi. Les solutions évidentes ne sont pas l’interventionnisme : je pense à une baisse du smic drastique et une augmentation de la prime pour l’emploi.

    • Bonjour LeLibéralSolidaire

      On est dans un cercle vicieux d’augmentation du chômage qui entraîne une augmentation des cotisations sociales qui entraîne une augmentation du coût salariale etc..

      Il faut briser ce cercle vicieux soit en faisant une TVA sociale soit en arrêtant les allocations chômages.

      En tout cas, le chef de l’état n’a pas à s’occuper d’un cas particulier.

      • @ gillib
        Le président, non!

        Le candidat-président: c’est évidemment tout à son bénéfice « en termes d’image » comme dit la presse, en moyenne, la plus bête du monde!

      • A ceci, vous pouvez rajouter les effets pervers des baisses de charges (patronales et sociale) sur des salaires inférieures à 1,6 fois le SMIC. Avec ce système, vous obtenez de magnifique trappe à bas salaire, par exemple, une entreprise de ma connaissance embauche systématiquement au niveau du SMIC pour bénéficier du maximum de baisse de charge et payer le reste du salaire en cash.

    • pourquoi pas une suppression du smic et un retour au marché du travail…

      • @ jacques lemiere

        Oui mais non! C’est la France!

        Le SMIC est une gloire nationale, une idole intouchable si ce n’est pour en augmenter le montant, voyons!

        Le marché du travail est une grossièreté aussi indécente qu’insupportable!

      • Plus sérieusement, non, le SMIC n’est pas « trop élevé » et un pays européen se doit de faire passer les gens avant le capital.

        Le problème Français n’est pas là, comme on sait, mais dans un état (et annexes multiples, diverses et sans doute redondantes), dit « obèse », et toujours insatiable dans son être et dans ses « oeuvres »!

        Les « usines à gaz » ne font pas de gaz mais plus d’administrations compliquées qui alourdissent encore l’ « obèse ».

        Et n’essayez surtout plus d’exporter ce « système-là » à « Bruxelles »!

  • … dans les capacités d’un chef de l’état non?

  • Docteur0607. Bien d’accord avec vous. Le problème n’est pas l’Europe ou les étranger mais notre état, incapable de se réformer et de se réduire drastiquement. Après le chômage, c’est le deuxième problème qu’on doit traiter en urgence. Notre bureaucratie nous tue à petit feu : il faut la financer et elle freine la société par ces procédures, ses formulaires et ses contrôles. Malheureusement, ni un candidat ni l’autre ne le propose vraiment.

    • @ LeLibéralSolidaire

      je ne sais si l’oeuf était là avant la poule, mais je crois que la réforme de l’état est aussi urgente que le chômage.
      La solution du chômage est une embauche plus simple et facile si le licenciement l’est également: vous connaissez le renoncement à l’embauche des PME: l’intérim est une solution!
      Et il y a assez de personnel politico-administratif pour s’occuper parallèlement de ces 2 problèmes!

  • Ça fait 30 ans qu’on a des cas particuliers… ça s’appelle donc un cas général qui se traduit par un chômage de masse.

    • Parce que les gouvernements successifs sont tous plus ou moins interventionnistes, et comme le souligne le titre du dernier paragraphe de l’article : « L’interventionnisme nourrit le chômage de longue durée ».

    • Absolument n’importe quoi : ce ne sont pas les ouvriers du secteur industriel (ceux qui font les gros titres) qui fournissent le gros du chômage, ça c’est un délire de journalistes gauchistes : le secteur industriel (25% de la population, 20% du PIB) en France est mort depuis les années 60.

      Le chômage « de masse » est un oxymore : il n’y a aucune masse dans le chômage : on regarde le doigt au lieu de regarder la lune.

      L’économie est un flux, pas une pizza. C’est ce flux qui ne fonctionne pas parce que l’Etat met ses mains pleines de doigts partout : prélèvements obligatoires, réglementation, assurances, retraites … tout le « modèle social que le monde nous envie » est une superbe machine à créer du chômage, des tracas administratifs et des fonctionnaires inutiles et coûteux.

      • « L’économie est un flux, pas une pizza.  »
        l’économie serait donc le seul flux sur terre n’ayant aucune limitation du à paramètres bien physiques ?
        (ressources, énergie etc..)
        Je crois bien que l’on retombe sur la pizza…

        • Mais oui, mais oui : avec des fils électriques énormes, on a donc des ordinateurs super puissants !

          • Que voulez vous dire ?

            • Que les flux n’ont rien à voir avec les parts de pizzas.

              Vous mélangez l’économie et l’industrie, c’est un peu comme si vous mélangiez la littérature et l’imprimerie.

              économie = échange
              industrie = production

              • Je ne vous suis pas…
                pas grave.

                économie = échange de biens et services réels, liés à la réalité physique.

                • Absolument pas, votre matérialisme est sidérant.

                  économie = échange de tout et n’importe quoi, y compris des idées, des marques, des concepts, des images, des informations, des procédés …

                  • oui bah ce que vous citez, ça rentre dans les services. question de définition.
                    et tout ce que vous citez est lié à des ressources naturelles, humaines etc… absolument rien n’est hors sol sur cette bonne vieille planète.
                    même un idée vient d’un bonhomme qui mange, qui dort dans un lit, a une voiture pour se déplacer, etc…
                    Je ne sais qui sidère le plus l’autre ! 🙂

                    Bref le flux économique est limité par la physique de la réalité, même si l’on peut ergoter en faisant plus avec moins mais même ça , ça a une limite.

                    • @ taxusbaccata

                      Juste un bémol: la finance achète et vend ni des biens ni des services mais des sous-produits d’actions, obligations (encore plus ou moins « concrètes ») mais aussi de paris sur indices avec de la monnaie de plus en plus difficile à « palper » (obtenir en billets).

                      Pour l’or, c’est « kif »: un lingot est déjà vendu à bien plus qu’un client (escroquerie autorisée).

                      Donc les propriétaires de « la pierre » n’ont probablement pas un avenir heureux: eux sont riches de biens concrets… à « tuer »!

                      Dans le même registre, il faudra bien, un jour, s’intéresser la « connivence » entre la BCE et les banques(-assurances, souvent) commerciales: j’ai un « warning » allumé dans le cerveau, depuis l’arrivée de M.Draghi! (J’étais moins conscient du danger, du temps de J.C.Trichet, jusqu’au jour où il n’a pas voulu répondre à une question logique, lors d’un reportage télé).

                    • @mikylux
                      Ce que vous citez peut être considéré comme du service. Pour certains. 🙂
                      Les bulles sont hors sol, c’est bien pour ça qu’elle finissent pas exploser lorsque la réalité les rattrape.

  • Cela fait pourtant des décennies que l’on sait ce qu’il faut faire et de nombreux livres ont été écrits sur ce sujet.
    Un dirigeant politique doit faire trois choses:
    1. établir les conditioons de croissance des entreprises: en laissant faire la destruction créatrice (au lieu de la freiner -cf. taxis-); en libérant le travail (abrogation de notre monstrueux code du travail en le remplaçant par le Suisse); en réduisant les impôts et taxes sur le capital autour de 15%; en établissant de la concurrence partout où il n’y a pas de régalien (éducation, santé par exemple)
    2. En organisant une formation continue digne de ce nom, les syndicats dussent-ils perdrent leurs revenus
    3. en réformant les retraites en y mettant une part (de l’ordre de 50% ) de capitalisation, de façon à créer d’importants fonds nationaux qui éviteront de vendre nos entreprises aux fonds anglo-saxons, faute de capitaux français.

    Une fois que l’on a fait tout cela, le chômage est revenu à 4-5%, les entreprises sont moins la proie des fonds étrangers et le nombre de cas genre Amiens sont devenus rares. A ce moment là, la puissance publique peut intervenir pour soulager le drame de licenciements inévitables du fait du progrès technique.
    Mais il en faut pas mettre la charrue avant les boeufs.

    • Ça ne sera clairement pas suffisant, c’est tout le programme du CNR qu’il faut abandonner de toute urgence !

    • @ Mullerache

      Vous oubliez le principal: l’ « obésité » de l’état et de ses multiples tentacules, pour qu’il puisse rendre au « civil » son argent pour qu’il puisse, lui, devenir mécène de ce qu’il apprécie: académie d’art, clubs sportifs organisateur, bénévole et donateur dans le « charity business », le culte, l’école privée, monuments historiques, manifestations traditionnelles ou folkloriques: « démocratie en action ».

      Et ce n’est pas mauvais à côté de la « liberté » défendue par beaucoup, l’ « égalité » (imprécise: droits? Pouvoir? Revenus? Bien-être?), pas mauvais de faire une place à la « fraternité » citoyenne, participative, , unissante, solidaire, positive, « réconciliante » et anti « -isolationnisme », « -incivisme » et autres inconvénients des ensembles où les individus s’ignorent!

  • La stratégie contre le chômage est exactement la même que celle de la ligne Maginot en 1940 : c’est beau, c’est impressionnant, c’est gros, c’est collectif … et ça ne sert absolument à rien.

  • Baisser le chômage…..veut dire 2 ou 3 millions d’emploi en plus et donc une perte de marché équivalente pour tous les pays européens…vous avez oublié que nous avons perdu la dernière guerre…enfin que les USA l’on gagne !

  • Les tentatives passées de nos politiciens pour sauver des entreprises ont été des échecs retentissants. C’est l’erreur des français qui, d’une ignorance crasse en économie, ne parviennent pas à comprendre qu’il faut encourager la Création d’emplois et non une vaine tentative de sauver des emplois obsolètes ou non rentables, lesquels de toute façon sont condamnés!
    Cela revient à tenter de préserver la fabrication d’outils en pierre taillée à l’époque de l’introduction du fer!
    Cette erreur est néfaste car on y consacre tous les efforts, et l’argent, tout en mettant des obstacles infinis à la création de nouveaux emplois.

    • ça je ne crois pas..je ne pense pas que les politiques l’ignorent, mais ils savent que acheter des emplois à crédit leur permet de rester en place.

  • En aucun cas un candidat à la présidentielle n’est légitime pour aller affirmer qu’il maintiendra l’emploi dans une entreprise privée, ou qu’il en empêchera la délocalisation. Ce n’est pas son rôle, ce n’est pas sa compétence.
    De telles positions sont purement électorales, nous l’avons tous bien identifié. La fermeture d’une usine est bien une anecdote au regard d’une campagne présidentielle.
    L’électoralisme de nos deux candidats est un mépris pour le sujet électeurs, pour les salariés en question, pour les propriétaires de l’entreprise, pour leurs clients.
    Bref, ils sont à vomir.

  • Que l’état (ou des présidentiables) s’intéresse à des cas isolés (à la mode Montebourg) s’apparente au collage de rustines sur une montgolfière… lol. Il y a tellement de points sur lesquels l’etat pourrait intervenir ou au contraire se désengager pour libérer l’emploi (baisse des charges, assouplissement du code du travail, etc…) , qui effectivement reviendrait naturellement si l’on laissait les professionels s’en charger. Par ailleurs, ne pas laisser une entreprise comme Alstom partir à l’étranger devrait aussi être dans ses priorités. A mon sens, savoir faire la part des choses devrait être un prerequis pour une personne prétendant diriger un pays. En connaissez vous ?

  • Le problème n’est pas la destruction d’emplois mais la création d’emplois. Que des emplois soient détruit n’est pas un problème en soi c’est quelque chose de normal. Le vrai problème de ce pays c’est que l’on ne crée pas assez d’emplois (à cause du matraquage fiscal, de l’éducation non adaptée, de la surréglementation, de la rigidité du travail,…).
    En France, quand une usine ferme, les ouvriers ne retrouvent pas de travail vu que l’on ne crée pas assez de travail mais dans un pays comme la suisse où on est dans une situation de plein emploi avec beaucoup de création d’emplois quand une usine ferme, il n’y a pas de problème en soi. Tout simplement parce que les ouvriers licenciés retrouvent très vite un travail. Là où en France en raison d’un nombre trop peu élevés de création d’emplois, les ouvriers ne retrouveront jamais d’emplois et resteront des années au chômage. Le socialisme fait que la fermeture d’une usine est un drame. Là où dans un pays libéral, cette fermeture n’aurait pas poser de problème vu que très vite les ouvriers auraient retrouvé un nouvel emploi.
    Les politiciens francais au lieu de vouloir garder à tout prix les emplois devraient réfléchir à comment créer des emplois.

    Comme disait Bastiat, il y a ce qu’on voit et ce qu’on voit pas. Ce texte est toujours d’actualité: http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html

    les socialistes sont prêt à sauver quelques centaines emplois au détriment de beaucoup d’autres emplois. Nationaliser l’usine (comme veut faire MLP) fera fuir les investisseurs étrangers et par conséquent, il y aura encore moins de création d’emploi. De plus, l’argent publique dépensé dans cette usine aurait trouvé une meilleure utilisation ailleurs. Il s’agit de l’argent du contribuable qui aurait pu créer plus de richesses ailleurs. Cet argent aurait pu avoir une meilleur utilisation.

  • Les politiciens ne connaissent rien au monde de l’entreprise. Ils ont pour la plupart jamais travaillé dans le privé mis à part comme avocat (Macron est l’une des rare exception) et ils veulent expliquer aux dirigeants d’entreprises comme ceux ci devraient gérer leurs entreprises; C’est du n’importe quoi. Vu comment ils gèrent la France, ils devraient éviter de faire la lecon aux autres

  • Dans votre logique libérale vous ne vous apercevez pas que dans vos jolis contrats, il y a toujours une tierce personne non partie au contrat qui est lésée, et pour ces fermetures d’usine c’est l’ouvrier.
    Stop de jouer avec des vies humaines.
    Ou alors on prévoit un salaire de base pour les coups durs, le temps qu’ils se refassent , qu’ils digèrent et prennent du recul avant de se former à autre chose.

    • Becurious: pour ces fermetures d’usine c’est l’ouvrier.

      Les emplois et les bons salaires disparaissent en France à cause de ce tabassage fiscal et législatif que TU vantes tellement.


      Et quand tu as fini d’appauvrir les gens, de les racketter et de leur prendre leur liberté, tu te permets en plus de donner des leçons de morale.

    • de toutes façons à moins de forcer les gens à acheter les produits, quand une usine n’est plus compétitive…elle ferme.;.Une remarque… en général, c’est un ouvrier qui est lésé mais un autre est lui embauché…maintenir un emploi ici c’est en empêcher un ailleurs… en général un type plus pauvre … aide sociale pourquoi pas mais n’appelez pas salaire de base…les gens ojt de plus en plus tendance à oublier que l’amélioration du niveau de vie passe par l’innovation et le travail…pas par les politiques..par des actes magiques qui ne sont toujours que du transfert de richesses qui conduisent à terme à démotiver de bosser.

    • Oui, on sait, il n’y a que vous qui soyez gentils, humain, altruistes … C’est tellement pratique de critiquer un truc qui n’existe pas.

  • Quand je vois tous les trolls socialistes qui accourent au moindre article économique sur CP, je me demande toujours si ces gens croient vraiment ce qu’ils racontent ou si ils le font exprès.

    C’est quand même pas difficile de comprendre que l’humain seul est un pauvre singe pas très balaise et que la quasi intégralité de ce qui fait leur vie d’homme moderne (des vêtements à l’ordinateur qui leur sert à raconter toutes leurs bêtises) vient de l’échange et clairement pas de ce qu’ils seraient capables de fabriquer seul avec leurs petits bras musclés si l’économie n’était pas structurée comme elle l’est :

    L’économie permet aux hommes d’échanger pour obtenir bien plus que ce qu’ils sont capables de produire seuls.

    Qui d’entre eux pourrait vivre sans voiture, sans transport, sans électricité, sans eau courante, sans ordinateur, sans vêtements, sans baskets, sans téléphone portable, sans route, sans chauffage, sans machine à laver, sans télé, sans livre, sans médicaments, de manger du pain trempé dans du bouillon tous les repas …. de prier tous les jours pour qu’un orage ne détruise pas leur récolte ….

    Remercions Marx et son apologie de la valeur travail qui nous pourrit encore la vie deux cents ans après.

  • Petit rappel: la France connaît une pénurie d’ouvriers qualifiés. http://www.manpowergroup.fr/penuriedetalents2015/
    Il voudrait peut être revoir la formation professionnelle en France. On ‘étonnes que les ouvriers sans qualifications perdent leurs emplois en France alors que dans le même temps, ce pays est confronté à une pénurie d’ouvriers qualifiés

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