Par Jean-Philippe Delsol et Nicolas Lecaussin.
A-t-on du mal à réformer en France ? Éducation, santé, assurance chômage, logement… Accordons aux Français le droit de choisir entre plusieurs systèmes afin de mesurer celui qui répond le mieux à leurs exigences !
Réactiver le libre choix
Avec notre argent dépensé sans compter, l’État a non seulement échoué à redresser la France, mais il a aggravé une situation économique et sociale déjà difficile. Il est temps de changer de cap. À cet effet, cet ouvrage expose une autre orientation, radicale et efficace, s’appuyant sur des exemples concrets.
Il ne s’agit pas de délivrer un programme de plus, mais de rechercher les voies nouvelles qui pourraient être empruntées pour réactiver les intelligences, les énergies et les volontés de tous ceux, nombreux, qui y sont prêts pour autant qu’ils ne soient plus bridés par trop de contraintes administratives, fiscales, politiques ou sociales.
Rendre aux Français leur libre choix
Il faut rendre aux Français la responsabilité de leur vie dans le respect mutuel que l’État est là pour faire respecter en dernier ressort. Dans cet esprit sont énoncées diverses propositions peu conformistes pour ouvrir à la concurrence la Sécurité Sociale, le RSI, l’Unédic ou les caisses de retraite, pour évoluer vers des impôts allégés, simples et à taux proportionnels permettant de supprimer toutes les niches et de rétablir une meilleure justice fiscale, pour rendre aux parents la liberté de choisir l’école de leurs enfants, pour limiter l’intervention de l’Union Européenne et en même temps renforcer l’État dans ses missions régaliennes de protection.
Il s’agit plus généralement de permettre aux Français d’exercer une liberté responsable de laquelle pourra renaître un état de droit et une société civile vivifiés pour le plus grand bien de tous.
- Jean-Philippe Delsol et Nicolas Lecaussin : Échec de l’État : Pour une société de libre choix, 272 pages, Editions du Rocher, 25 janvier 2017.
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pour IR ET IS , la seule réforme juste consiste a les supprimer pour revenir a la situation d’avant 1906
Intéressante proposition quant au yaka.
On attend vos lumières sur le fokon.
@ philippe :
Avant 1906… êtes vous sur que c’était bien? Les impôts étaient les “quatres vieilles” :
la contribution foncière, portant sur tous les terrains ;
la contribution personnelle et mobilière, portant en gros sur les revenus de la location des biens
la contribution de la patente, qui taxe les professions selon des signes extérieurs.
la quatrième imposition, la contribution sur les portes et fenêtres (géniale idéee…).
C’est en 1914 qu’est institué l’Impôt sur le Revenu (progressif hélas).
les autres taxes sont très vite remises au goût du jour après le seconde guerre mondiale, quand l’Etat devient nounou… et augmente largement ses besoins de financement.
Tout ceci est très loin de l’Esprit Républicain et de l’Egalité des Droits voulus par les Fondateurs de la République :
Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789
Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
–> Egalemement répartie = le même montant
–> entre tous les citoyens = Tous les citoyens (qui ont un revenu)
–> en raison de leurs facultés = ceux qui gagne plus doivent payer plus.
Il semble donc que ” également répartie” et “en raison de leurs facultés” s’oppose.
Mais il n’en est rien.
En effet, C’est la contribution qui est “également répartie”. Ce qui veut dire que c’est un pourcentage du total et c’est le même pourcentage pour tout le monde.
Et c’est le montant à payer par chaque personne qui dépend de ses revenus : Celui qui gagne 100 paiera moins que celui qui gagne 1000.
Mais les deux paieront la même quotité : le même pourcentage !!!
Donc l’impôt sur le revenu doit bien être un impôt à taux unique, donc le même taux pour tout le monde !!!
Appétissant!