Paris : la lutte contre les automobilistes commence à coûter cher

Sous prétexte de lutte contre la pollution automobile, la mairie de Paris s'en donne à coeur joie et provoque plus de problèmes qu'elle ne peut en régler.
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Bouchons embouteillages à Bangkok (Crédits Cyril Plapied, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

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Paris : la lutte contre les automobilistes commence à coûter cher

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 6 janvier 2017
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À Paris, le mois de décembre fut l’occasion de redécouvrir toute la pertinence des pouvoirs publics en matière de circulation et de gestion de la qualité de l’air. Ce dernier, devenu franchement irrespirable depuis 2001 à l’arrivée des socialoïdes à la Mairie de Paris, n’a cependant été déclaré toxique qu’au cours du mois de décembre 2016 où fut mise en place la circulation alternée.

Magie de celle-ci : seules les voitures ayant une plaque paire (ou impaire, selon le jour) ont le droit de circuler, à l’exception bien sûr de toute une pléthore de cas particuliers dont les journalistes et les politiciens dûment accrédités qui, eux, peuvent continuer à sillonner la capitale en cramant du mazout en toute impunité, l’importance inaltérable de leurs fonctions autorisant ces écarts écologiques. Et grâce à cette mesure énergique frappée au coin du bon sens écoloboboïde, la circulation parisienne a largement diminué de moit 10%. Ouf. Il était temps.

En tout cas, éclaircissons tout de suite la situation : cette pollution n’est en rien entretenue et aggravée par les dernières innovations routières d’Anne Hidalgo qui a jugé nécessaire de fermer les voies sur berge. La piétaille francilienne et leurs bourgmestres criards peuvent bien tempêter dans l’une ou l’autre lettre ouverte, les voies sur berge seront fermées, elle le resteront et la Mairie de Paris ferait bien des prouts sonores dans la direction générale de ces importuns si l’air n’était pas déjà trop chargé d’émanations puantes.

D’autre part, pour que les nuisances prennent fin, il convient d’en arrêter la source : les pauvres. Chacun sait en effet que le pauvre, incapable qu’il est de payer une carte Navigo (ou trop près de ses sous pour comprendre son intérêt écologique à le faire), voyage par ses propres moyens. Par nature, il est sale et négligé, et entre deux glaviots rejetés dans une toux de catarrheux, il parcourt les routes franciliennes dans sa vieille voiture polluante même pas aux normes « Euro 4 ». Tout le monde sait ça, notamment Annie de la mairie.

Ce sont donc ces pauvres qui ont été ostensiblement pris pour cible par la Maire qui a décidé d’imposer la prise en compte de vignettes « antipollution » sur les véhicules passant par Paris. Comme son nom ne l’indique absolument pas, cette vignette ne combat en rien la pollution mais se contente simplement de stigmatiser les voitures les plus anciennes (très majoritairement conduites par les automobilistes n’ayant pas la bonne fortune de renouveler leur voiture tous les trois ans). À l’approche de leur mise en place officielle le 16 janvier prochain, 950.000 Français se sont donc mollement résolus à porter l’étoile jaune du pollueur sur le pare-brise de leur voiture. Sur les 30 millions de véhicules français, la démarche d’auto-dénonciation prendra encore un peu de temps, mais à 4,18 € pièce, l’État se frotte déjà les mains.

En outre, la mairie parisienne n’est pas restée les bras ballants pour aider la populace abattue dans cette nouvelle épreuve puisqu’elle a décidé de rendre les transports en commun gratuits pendant la période de circulation alternée. Bien lui en a pris puisque des millions de nouveaux usagers se sont rués sur l’enthousiasmante possibilité de bénéficier des métros et des RER de la capitale qui sont, je le rappelle, à la fois propres et ponctuels.

Bilan de l’opération ? Joie et bonheur, avec une facture de plus d’un million d’euros supplémentaires par jour, la régie parisienne de transports nous a donc concocté un joli déficit pour le mois de décembre que – réjouissez-vous tout de suite – le contribuable francilien pourra prendre en charge : qu’on se le dise, il a les poches profondes et l’esprit partageur, le Francilien.

D’autant plus qu’aux petits dérapages incontrôlés de la RATP en période de pollution, on devra ajouter ceux, au moins aussi incontrôlés mais fondamentalement beaucoup plus rigolos de Autolib’, la société du groupe Bolloré, qui permet à ces Franciliens de se déplacer au moyen de voitures électriques partagées. La voiture électrique, c’est évidemment très choupinesque puisque non polluant (ou plus précisément, polluant autrement, l’électricité n’étant pas encore produite par des hamsters dans une roue), mais cela a un coût : en l’espèce, 179 millions d’ici 2023, soit 25 millions d’euros par an qui seront à la charge… des Franciliens encore une fois. Un peu comme pour les vélos, pondus par Decaux via Vélib, et dont les résultats sont – coïncidence troublante – aussi déficitaires avec 16 millions d’euros sur l’ardoise francilienne.

Voilà donc des expériences de transports alternatifs rigolos de la mairie de Paris qui se soldent par 41 millions d’euros de déficit (pour cette année seulement, petits veinards, on remet au moins ça les prochaines années), alors même que les finances de la ville ne sont pas exactement au beau fixe et que, coquinerie du sort, d’autres petits soucis apparaissent dans la Ville Lumière : les rats pullulent, et pas seulement au conseil municipal, ce qui impose aux « autorités » de fermer progressivement les parcs où les amusants petits gros rongeurs font leur apparition.

Les touristes apprécieront sans doute, tout comme ils apprécieront les efforts déployés dans les transports et ailleurs alors que l’insécurité n’a jamais été aussi forte dans la ville.

Déficits, pollution, insécurité, rats, … En somme, en prétendant lutter contre la pollution, la Mairie de Paris a relevé le défi de l’aggraver dans des proportions notables. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, après avoir intoxiqué le poumon des Franciliens, la voilà qui les ponctionne lourdement au portefeuille pour mettre en place des aménagements qu’ils n’avaient pas demandés, qui créent encore plus de nuisances atmosphériques et financières, et qui – dans une ironie sans limite – réduisent les rentrées fiscales de la Mairie. La pollution s’accroît, la fraude explose, les déficits s’accumulent, et les problèmes d’insalubrité et d’insécurité dans la ville Lumière, bien palpables et bien réels ceux-là, ne sont pas traités, ce qui entraîne une désaffection touristique aggravant encore les déficits et les problèmes de gestion de l’ensemble de la ville. En termes de gestion, si on n’était pas à Paris, on se croirait presque à Caracas, au Venezuela…

Quelle extraordinaire réussite ! On dirait vraiment de la bonne grosse politique socialiste !

—-
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  • Pour la citation finale attribuée à Ernest Benn, je crois que c’est pire que cela. Plutôt que « chercher des ennuis et les trouver », je dirais créer des ennuis, en donner évidemment un diagnostic erroné, puis appliquer les mauvais remèdes qui en fait les aggravent.

    • Ne pas oublier qu’une fois les problèmes aggravés, il retourner à l’étape 1 et recommencer le processus.
      Évidemment aucune remise en cause n’est à attendre, ce ne sera pas drôle sinon.

  • Je pourrais m’apitoyer avec vous du pauvre contribuable francilien.

    Et puis je me souviens, il a le pouvoir de voter, le francilien. Et il l’a fait. Pour une épave idéologique, un naufrage annoncé, une de la classe jacassante qui le méprise le plus. Et je vous fiche mon billet qu’il recommencera. Il n’a qu’a manger du gateau, le contribuable francilien.

    Au moins, il aura le bonheur de ne plus me fréquenter, moi et une poignée d’autres rances « touristes », qui ne supportons plus ce phare éteint, cette ville outragée de médiocrité résignée a l’ambiance insurrectionnelle, a l’arrêt dans un colossal bouchon pestilentiel depuis bien trop longtemps.

  • Hidalgo pérore en permanence. La seule maire de métropole mondiale qui pense qu’elle pourra réduire la pollution en créant le maximum d’embouteillages. La pollution si décriée ces temps-ci à Paris existe bel et bien, mais elle sert aussi de leurre pour les idéologues socialistes et verts de la mairie.
    En effet les émissions polluantes viennent à 31% des industries, 34% du chauffage et 35% des transports.
    Si l’on considère ces 35%: un tiers vient de l’abrasion des pneus, des freins et du bitume. Reste donc 24% pour les véhicules dont 70% de diesel, ce qui donne au final sur le total des émissions polluantes 17% pour le diesel dont la moitié vient des véhicules utilitaires et l’autre pour les particuliers. Pour mémoire 95% des véhicules utilitaires roulent au diesel et 63% des véhicules particuliers.
    Conclusion: seulement 8 à 9% de la pollution vient des véhicules diesel des particuliers!!! Et ce sont eux et eux uniquement que l’Etat emmerde! Scandaleux, car tous les autres pollueurs qui représentent 91 à 92% des émissions polluantes ne sont ABSOLUMENT pas inquiétés!
    Sources :
    https://getpocket.com/a/read/1539282002
    https://getpocket.com/a/read/1050705307

    • Conclusion: seulement 8 à 9% de la pollution vient des véhicules diesel des particuliers!!! Et ce sont eux et eux uniquement que l’Etat emmerde!

      Forcément : fort avec les faibles…

  • J’allais pour une fois faire une réflexion très intelligente.
    Mais je me suis trop fendu la poire.
    Là, j’ai mal, je souffre…

  • Comme l’a fait remarquer un poster, les parisiens ne peuvent pas se plaindre puisqu’en votant, ils ont élu une incompétente qui s’ingénie à défigurer une dès villes les plus emblématiques du monde Costume bien trop grand pour une obscure fonctionnaire, qui serait mieux à sa place à pantoufler. Ou mieux de parcourir le monde avec un sac à dos pour avoir une idée de la réalité du XXI siècle

  • Comme le disent d’autres commentaires, les parisiens votent. S’ils veulent ruiner leur ville, grand bien leur fasse.

    • Et comme vous les aimez beaucoup, ce sera vous qui mettrez la main a la poche pour les sortir du foutoir ou ils se seront fourrés.

    • Les Parisiens votent. Mais il y a à Paris beaucoup de bobos qui n’ont pas de voiture. Il sera donc difficile pour les Parisiens ayant une voiture de renvoyer Hidalgo à ses chères études aux prochaines élections. Quand aux banlieusard emm… par Hidalgo, ils ne votent pas à Paris. Seul espoir, que le blocage des voies sur berges rende la circulation en bus de plus en plus lente comme on semble le voir par endroits (Pont de l’Alma par exemple) et exaspère de plus en plus de Parisiens.

  • On pourra utilement ajouter à la facture des voies sur berges le coût de réfection des nouveaux équipements festifs lors d’inondations: On a déjà eu une boite de nuit au compte sur la partie précédemment retirée de la circulation… là ou avant il suffisait de fermer les voies quelques temps et démonter des feux rouges, c’est désormais de gros dégâts!
    Je doute que les assureurs assurent à cet endroit et s’ils s’y étaient risqué, l’épisode de la boite à bobos (la nuit on y voit bien la seine, il était donc indispensable d’en créer une là) aura remis les idées en place… C’est donc le contribuable qui paiera!
    La femme en politique n’est décidément pas l’avenir de l’homme! Autrefois, avant les quotas, celles qui arrivaient à percer le devaient le plus souvent à leurs qualités. Désormais, avec des Hidalgo/Royal(qui pensait qu’on aller acheter des voiturettes de golf médiocre chez Mia, viens de faire l’éloge de Castro…)/Morano (dans l’Est, savoir qui elle a s… pour arriver malgré son évidente médiocrité le disputant à la vulgarité serait secret de polichinelle chez les élus)… On a l’impression que l’on nivelle vraiment pas le bas.

  • Ce sont donc ces pauvres qui ont été ostensiblement pris pour cible par la Maire qui a décidé d’imposer la prise en compte de vignettes « antipollution » sur les véhicules passant par Paris.

    2 grossières erreurs :

    1) si vous êtes pauvre vous le serez moins en économisant votre voiture
    2) Paris est un terminus, on ne transite pas à Paris. C’est sinon la pire des erreurs (sauf peut-être periph qui n’est pas inclus dans le contrôle, Cqfd°

    La réalité c’est que ceux qui prennent la voiture, de manière quotidienne, le font par « confort ». Soit. Mais ce « confort » IMPLIQUE – qu’on le veuille ou non – des désavantages (embouteillage notamment)

    L’individu est grand : il doit apprendre à arbitrer et faire des bons choix. S’il est trop bête, il en paiera les conséquences et ce sera mérité. C’est d’autant plus mérité qu’il enfume tout le monde avec sa voiture.

    • Lkdieof, vous avez raison quand on parle des gens qui viennent à Paris dans la journée.

      Mais pour ceux qui viennent en voiture le soir, ce n’est pas du confort, c’est par sécurité (avez-vous pris le RER B/D ou les trains de banlieue vers minuit ?) ou parce qu’il n’y a plus de transport en communs passé minuit/une heure.

      Et les Parisiens qui veulent voyager hors de Paris, ils sont coincés en cas de circulation alternée, ce qui fut inadmissible en décembre pour les conducteurs de voitures à essence (cf. mon post précédent).

    • lkdieof vous avez bien de la chance de ne pas habiter en banlieue et de ne pas trop pratiquer RER et transilien aux heures de pointe.

    • « Paris est un terminus, on ne transite pas à Paris. » Ah oui ? Est-ce un décret d’intention ou la description de la réalité ? Il suffit pourtant d’ouvrir un atlas routier, ferroviaire ou aérien pour noter sans effort que la France a été organisée en étoile centrée sur Paris, au grand dam des Français qui n’ont strictement rien à faire de Paris. Alors, si on ne transite pas par Paris, on passe où au juste ? De même, que font les administrations centrales concentrées à Paris alors qu’elles n’ont rien à y faire. Si on mettait quelques ministres chez les péquenots, peut-être que les édiles auraient enfin une vision différente de la vie…

      Il va être de plus en plus difficile de justifier que les Français payent des impôts gigantesques pour financer les infrastructures parisiennes s’ils n’ont plus le droit (la possibilité matérielle) de s’y rendre avec un confort raisonnable. Continuer encore quelques temps la même politique et on verra émerger une exigence de sécession fiscale. Quand il ne restera plus que les Parisiens pour financer le coût gigantesque de cette ville, sans oublier sa dette colossale, on va bien rigoler.

  • sa vieille voiture polluante même pas aux normes « Euro 4 ».
    Ma vielle Euro 1 me convient bien. Et vu que je ne l’utilise pas tous les jours, je les emmerde oups je me laisse aller, je les embrasse très fort.
    Quant à la bagnole électrique, par grand froids, il y a l’option pédale ❓

    Tout le monde sait ça, notamment Annie de la mairie.
    Encore une noblidiote cette Annie de la Mairie.

    Ce sont donc ces pauvres qui ont été ostensiblement pris pour cible par la Maire
    Mais ils n’ont qu’à se lever une heure plus tôt et se coucher une plus tard, non ❓

    En termes de gestion, si on n’était pas à Paris, on se croirait presque à Caracas, au Venezuela…
    Bah, patience, la ville va y arriver. Le phare de la France nous indique la direction.

    Ma définition de la politique : « la politique c’est l’art de semer le bordel afin de rester au pouvoir »

  • Dommage que votre article soit une attaque contre les socialistes.
    Je suis totalement opposé à cette chasse contre l’automobile, mais il y a d’autres façons d’attaquer le bilan. Surtout que vous n’avez pas beaucoup de chiffres hormis ceux d’Autolib.

  • 1) Je rappelle que les épisodes de pollution de décembre étaient liés à un dépassement du seuil de particules fines et que les particules fines sont émises à 30% par les diesel (et plutôt les anciens modèles sans filtre à particules) et à 70% par le chauffage (autre que le chauffage électrique et le chauffage urbain). Il n’y a pas eu de dépassement des seuils d’oxydes d’azote et d’ozone. En conséquence, l’application de la circulation alternée aux véhicules à essence est un scandale: il s’agit d’une mesure inutile, très coûteuse (surtout le samedi avant Noël) et liberticide. Malheureusement pas un seul journaliste ne l’a dit. A croire que cette profession est soit hidalgophile soit lobotomisée.
    2) Depuis quelque temps, j’observe une recrudescence de bouchons sur le Pont de l’Alma et sur les carrefours où il débouche, surtout celui rive gauche. Même si coïncidence n’est pas causalité, je suis intimement convaincu que c’est une conséquence de la fermeture de la voie sur berges rive droite. Bonjour la pollution pour les riverains !

    • Plaque paire ou impaire c’est assez facile pour un gendarme qui sait a peine lire. Essence ou diésel ça devient épineux donc on fait pas le détail on interdit tout.

  • Un conseil d’ami a Anne Hidalgo, Qu’elle interdise les véhicules particuliers a Paris. Et il n’y aura plus de problèmes de circulation.
    Bah,je suppose que cette chasse aux voitures rapporte d’avantage a ses petits amis spécialisés dans le pompage des finances parisiennes.

    • Réactitude ,

      Si le peuple se comporte mal ( ici , ne veut pas acheter un véhicule non polluant , selon la doxa en cours ) , alors , il faut changer le peuple …

  • Annie Dingo peut se réjouir, j’ai personnellement réduit de 100% mon utilisation de l’automobile en région parisienne… en foutant le camp de ce pays de cinglés.

  • Sachant que la pollution dans le métro est beaucoup lpus importante que dans la rue, demander aux pauvres de laisser leur voiture pour prendre le métro c’est aussi une bonne idée pour se débarrasser d’eux 😉

    http://climatdeterreur.info/pollution/la-grande-farce-de-la-circulation-alternee-a-paris

  • Cher H16, vous êtes allé un peu trop vite en besogne. La bougresse vous a lu et en a remis une couche pendant le Week end… 😉

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/01/08/20002-20170108ARTFIG00066-apres-la-fermeture-des-quais-hidalgo-annonce-de-nouvelles-mesures.php

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