Taxes foncière et d’habitation : l’envolée se poursuit !

Décidément, le contribuable est bien la première source d’enrichissement de l’État !

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Taxes foncière et d’habitation : l’envolée se poursuit !

Publié le 13 novembre 2016
- A +

Par Geneviève Frixon et Christian Wathelet.
Un article de l’Association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne

Taxe foncière, taxe d’habitation : l’envolée se poursuit
Taxes By: DonkeyHoteyCC BY 2.0

Avec les premiers frimas s’annoncent les impôts locaux. Bien triste période pour tous les contribuables et particulièrement ces chanceux de propriétaires doublement imposés.

La saison des taxes

Notre bonté de cœur nous incite tous les ans à espérer un encéphalogramme plat, voire une stagnation ? Hélas, remisons nos bons sentiments pour râler un peu sur cette feuille estampillée bleu-blanc-rouge dont les colonnes ne cessent de s’allonger, à croire que les fonctionnaires de Bercy, facétieux, font chauffer le logiciel Excel pour mieux nous épater !

Ce qui entre dans une poche des contribuables sort par une autre. Alors que le gouvernement s’est attaché à faire baisser les impôts des foyers depuis 2014, la fiscalité progresse toujours au niveau local.

Les recettes d’impôts locaux payés par les particuliers ont augmenté de moitié depuis 2007. Une accélération inédite. En 2015, ce sont 53 milliards d’euros qui ont été récoltés grâce aux trois fameuses « taxes ménages » (d’habitation, foncier et foncier non bâti). Soit… 51,5% de hausse par rapport à 2007 ! C’est beaucoup, beaucoup plus rapide que l’augmentation générale des prix (11,9% d’inflation).

Une hausse des taxes : la faute à qui ?

La faute à qui ? Au gouvernement qui, après avoir diminué les dotations aux collectivités locales d’1,5 milliard d’euros en 2014, s’apprête à faire de même d’ici 2017.

S’ensuit une partie de ping-pong : Bercy soulignant que ces dotations ne représentent « que » 28% des ressources des collectivités locales égratignant au passage les élus locaux et la dérive de leurs dépenses de fonctionnement, de l’autre les incriminés qui justifient les augmentations d’impôts pour compenser les dotations en baisses.

Dans la majorité des communes, toutefois, les maires parviennent encore à éviter de justesse la hausse de la fiscalité. Comment ? En se contentant d’appliquer l’accroissement des taux de valeur locative (0,9%) imposés par l’État. En réduisant les charges salariales, en ne remplaçant pas tous les départs à la retraite, en reportant à l’année suivante certains investissements ou en serrant la ceinture des subventions aux associations par exemple.

L’exemple des taxes à Aubagne

Mais pour les contribuables payeurs la note est bien lourde. Qu’en est-il à Aubagne ? Les élus se sont engagés à ne pas augmenter les impôts locaux.  Ce qui n’est hélas pas le cas de la valeur locative cadastrale, qui sert de base au calcul de la taxe d’habitation.

La petite étude ci-dessous vous apportera un petit éclairage sur l’augmentation réelle (puisqu’il s’agit de mes propres feuilles d’impôts 2005/2016 !).

Deux tableaux valent mieux qu’un long discours !

ob_60efce_th

ob_0a141c_tf

Et dire que nous avons failli avoir une colonne de plus sur notre taxe foncière, la taxe spéciale d’équipement régionale (TSER) heureusement abandonnée devant la levée de boucliers des propriétaires, des entreprises, des professionnels de l’immobilier et des associations de défenses des propriétaires.

Au train où vont les choses, on peut d’ores et déjà prédire que, le contribuable sera la première des ressources naturelles que l’État et ses représentants auront complètement épuisée.

À quand une COP21 des contribuables ?

Sur le web

Voir les commentaires (31)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (31)
  • Bonjour…qui ne pourra ne pas être en accord avec cet article court, concis et réaliste ? je confirme, mais tout cela passe au travers de la critique des citoyens plus absorbés par des non-évènements nationaux ou internationaux. COP21 du contribuable ou descente dans la rue pour condamner toutes ces élites qui ne pensent qu’à proroger leur folie dépensière ; un EUR est un EUR, à titre personnel, je n’en dépense pas plus que la raison, notion que beaucoup trop de politiques ont oubliée. La société vit en évolution permanente, ceux qui la refusent ou ne la voient pas devraient disparaitre de notre horizon, il est plus que temps de renouveler le « personnel politique », par exemple dans le cadre des élections qu’elles soient primaires ou présidentielles.
    Cordialement

  • A Aubervilliers la taxe foncière à augmenté de 50% rien qu’entre 2015 et 2016…
    nous vivons sous un régime mafieux….

  • Il parait qu’il y a un nouveau tramway à Aubagne …

  • En tant qu’ancien DGS dans plusieurs collectivités Locales pendant 40 ans,(entre 1968 et 2008,je ne peux que souscrire aux donnés communiquées Quand on sait-moi j l’ai su !!- comment les élus « augmentent les impots locaux en se justifiant TOUJOURS!! et les gaspillages incroyables ds collectivités publiques territoriales et de leurs élus ,on se dit que « l’Ancien Régime,à coté c’était de la « gnognotte » !! moi,je situe le « virage » des hausses vertigineuses des impots locaux à partir des « années Mitterrand et la décentralisation(1982 et consorts ) Pourquoi?? parce qu’on a commencé à supprimer(merci les socialistes!!) les exonérations du foncier bàti sur les accédants à la propriété,qui n’auraient jamais pu devenir propriétaires!)(l’exo était de 25 ans !!) Aprés,on a « explosé » le nombre des fonctionnaires en créant par exemple des « cabinets,chargés de mission contractuels t autres politisés,statut des élus (indemnités,nombre d’adjoints au maire par exemple,statut doré des élus avec retraits !!!!!) etc etc Enfin et pour en rajouter une couche,on a emprunté massivement -savez-vous que des villes et autres ont emprunté en Francs Suisses ???,,))les plus belles créches ,les plus beaux restaurants scolaires,les plus beaux collèges,lycées etc etc etc n’en jetez plus car tout ça,avec des « marchés publics »((ou en simples marchés de « gré à gré ») souvent pipés d’avance(et qu’on ne vienne pas me soutenir le contraire !!!) Un livre pourrait être écrit sur ces dérives avérees par Les Chambres Régionales des Comptes et la Cour des Comptes »nationale « Ensuite on a massivement créer des « intercommunalités » lourdes » qui à leur tour ont massivement augmenté les impots locaux et autres (taxes sur l’électricité,bassins versants etc ) Sans parler des départements(le mien-celui,socialiste de la gironde-vient d’augmenter « ses » taux 2016 de +10% EXCUSEZ du peu !! Et tout ça pour jouer à la grande vie avec le « pognon public » C’est inacceptable et le couvercle de la « marmite » impots locaux va exploser(quand on sait en outre toutes les exonérations et calculs en fonction des revenus de la taxe d’habitation,par exemple: TROP c’est TROP Et J’APPROUVE ENTIèREMENT la position de l' »intervenante » ! mais « nos » élus ne s’en occuperont que si la masse ds imposés impose ses vues ,voire refuse de continuer à payer les « coneries » de nos « soi-disants édiles « !!!

    • @Vigé Jean,

      La vérité vient de ceux qui l’ont vécue, et ne fait que confirmer des impressions ; trop de fonction publique ( » ne vous en faites pas, c’est l’Etat qui paie » disent-ils, mais l’Etat je crois bien que ce sont les citoyens, non ?) qui dilapide ce que l’on nous impose en termes de prélèvements, jusqu’au jour où cette majorité silencieuse va descendre pour dire tout haut que cela doit suffire. Que proposez-vous, puisque l’initiative individuelle ne sert strictement à rien ?
      Cordialement

    • Excellente analyse, je me retrouve au chômage et travaille à temps partie, j’ai perdu pour l’heure 350 euros, et résultat : baisse de ma taxe d’habitation à Marseille : 900 euros. Il m’ont déduit 9 euros. On se moque de qui ? et pendant ce temps l’Etat explose les dépenses. Les communautés gaspillent l’argent du contribuable avec des projets faramineux et ne cessent de nous endetter. TROP C’EST TROP. il y a trop de politiques qui s’enrichissent sur notre dos, se préparent de supers retraites pendant qu’ils nous expliquent qu’on va vivre à la retraite avec 1100 euros. Je suis étonnée que les Français se sont pas encore descendus dans la rue pour dire leur ras le bol fiscal

    • @ vigé jean
       » mais « nos » élus ne s’en occuperont que si la masse ds imposés impose ses vues ,voire refuse de continuer à payer les « coneries » de nos « soi-disants édiles « !!! »

      Tant que « la masse » ne comprendra pas que l’on gouverne un pays avec pragmatisme logique plutôt que compassion irrationnelle, nous continuerons bon train dans l’autodestruction. Car pour le moment, les vues de « la masse » sont soumises à la division de cette dernière sur les profits opportunistes que veulent nous tendre les élus par les belles promesses, les connivences, ou les extinctions d’incendie de ceux qui grognent avec un fort pouvoir de nuisance.

      Ensuite qu’importe que soudainement, tous ces acteurs se réveillent au bon sens. Le mal est fait. Et il faut/faudra le payer, responsable directement ou pas. L’urgence réside actuellement à ce que « la masse » comprenne cela et comprenne comment agir. Mais avec toutes nos communautés ethniques et politiques… je crois bien que cela est peine perdue. La division de « la masse » est bien ancrée et le pays sûrement foutu.
      Le mieux qui puisse arriver à ce pays est qu’il se fonde dans une civilisation conquérante avec une mentalité tournée vers l’avenir.

  • Ma chérie tu as le bonjour de chateau-gombert et si je te dis ma chérie c’est que vous espéré quoi ? Cela ne fait pas partie de notre histoire de France Un nouveau monde , un nouveau concepts , faut pas rêvé car cela n’ avantagerais pas leur profits à eux , nous avons toujours eu des miettes au prix fort 2017 ne serra pas un autre jours.. Leurs intérêt n’ est certainement pas celui de développé le pouvoir d’achat et de faire bosser les artisans commerçants bientôt nous serons encore plus dépendant d’eux et des grosse société de consommations et le désert autours de cela . Un bon profit aussi pour les maisons de crédit et les boites de recouvrements voila ce qui ce développera de plus en plus à cause de cette politique. ils ont le pouvoir cette France venu d’en bas et il ne le lâcherons plus leur jeux à eux c’est un tour de rôle, une fois c’est toi au pouvoir une fois c’est moi et on ne sort plus de ce concept de la poule aux œufs d’ors.

    j’ai toujours pensé que nous étions pas propriétaire en construisant un bien pour sois mais nous étions des employés sans salaire qui entretenions des revenus et un patrimoine de l’état et dont celui viendra ce gaver encore plus le jour ou ces bien serons vendus, On devrait pouvoir présenter des factures a chaque que fois que nous fessons un entretien frais de fourniture frais de main d’oeuvre. Tout comme la redevance audio qui ne devrait pas exister ils se payent largement sur la pub il seraient dont inutile d’en rajouter. .

    • Gavroche, vous parlez d’or, ce sont effectivement les propriétaires qui font et qui entretiennent le patrimoine du pays de manière économique. Au lieu de les accabler de taxes et de leur mettre des bâtons dans les roues pour les empêcher de faire leur travail de maître d’ouvrage, les pouvoirs publics feraient mieux de reconnaître et de respecter ce travail comme étant d’utilité publique.
      Les propriétaires privés savent dépenser à bon escient pour des travaux utiles dont ils maîtrisent les coûts. Quand les pouvoirs publics dépensent sans compter, les propriétaires doivent payer en pure perte des taxes abusives pour compenser ces dérives budgétaires ; cela se fait au détriment des travaux nécessaires pour entretenir et améliorer les biens dont ils assument la charge.
      L’accablement des propriétaires au mépris des services qu’ils rendent pour doter le pays d’une richesse durable découle de l’irresponsabilité des dérives budgétaires auxquelles se laissent aller les pouvoirs publics. Il en résulte un climat d’une grande violence à l’encontre des contribuables au vu de l’énormité des impôts, taxes et contributions exigés. La puissance publique qui entretient un tel climat se détermine de plus en plus comme étant l’ennemie d’un peuple qu’elle méprise souverainement. Ce qui revient pour elle à scier la branche sur laquelle elle est assise.

  • Dans mon coin paumé de Creuse, la TH et la TF ont augmenté de 20% sans qu’on voit le moindre changement. Ah, oui,une augmentation du salaire des Maires! Un village de 300 âmes paie pluss qu’une ville de 5000 âmes. Et pluss qu’autour des métropoles. Et on a une poubelle pour 4, pas d’aissinement public, pas de haut – débit, pas de commerces, etc. Par contre pour les nuisances générées par l’oligarchie, çà va: voltige aérienne TOUT l’été, mines d’or en projet, éoliennes qui ne servent à rien, enfouissement de déchets nucléaires, nuisances aéroportuaires, saignée autoroutière, chasses commerciales (opposées aux chasses traditionnels). OU comment pourrir une région calme! Cherchez l’erreur….

  • On aimerait qu’un nouveau président de la république en remplacement du stagiaire actuelle décide d’une baisse d’impôts mais hélas, il y a maintenant des socialistes dans tous les partis, cela ne peut donc pas arriver. On aimerait également que l’UE fixe un taux maximal de prélèvement comme elle en fixe pour les déficits mais hélas l’UE est socialiste et elle ne le fera pas.

  • « Le contribuable première ressource naturelle de l’état… » ? Il y a longtemps que les contribuables sont bien tondus, on peut même dire aujourd’hui qu’ils sont rasés (pas gratis) dans tous les sens du terme.

    A quand la révolte des opprimés fiscaux ? La marmite risque d’exploser avec tous les risques inhérents. Le jour où ça arrivera, ne cherchez pas les responsables, tout le monde les connaît. Et Dieu sait qu’ils se mettent en avant pour se vendre. A leur place je ferais profil bas…

  • Les souffrances de la société, bien loin d’avoir leur origine dans le principe de la propriété, proviennent au contraire d’atteintes directement ou indirectement portées à ce principe. – Gustave de Molinari.

  • D’après tous les principes de la morale la plus universelle, le fait d’exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l’État – le fait, donc, de prendre à certains hommes le fruit de leur travail et de leur propriété sans contrepartie – s’appelle un vol. (…) L’impôt fondé sur le principe de la justice sociale et de la réduction des inégalités donne lieu aux spoliations les plus injustes. – Philippe Nemo

    • de tout temps, l’état s’est comporté comme « un proxénète » et il n’y a pas de raison que cela s’arrête SAUF SI LES FRANCAIS QU »ON PLUME DESCENDENT DANS LA RUE POUR CRIER LEUR RAS LE BOL !!

  • Laissez-moi vous donner ma définition de la justice sociale : je garde ce que je gagne et vous gardez ce que vous gagnez. Vous n’êtes pas d’accord ? Alors expliquez moi quelle part de ce que je gagne vous revient, et pourquoi. – Walter E. Williams

  • Les Français financent jusqu’à six niveaux d’administration locale : communes, syndicats de communes, nouvelles intercommunalités, pays, départements, régions. Le cumul, racine du mal. Quant aux dérives de la dépense locale, comme certains d’entre nous continuent de le constater, la tendance reste à la hausse, avec des échecs que tout le monde reconnaît aujourd’hui – notamment celui de l’intercommunalité, qui n’a débouché ni sur la mutualisation des moyens, ni sur des économies d’échelle. La France des collectivités locales est en réalité un système féodal structuré comme un millefeuille de fiefs opaques où le pouvoir s’exerce au plus grand profit d’une corporation d’élus cumulards. Gestion des deniers publics transparente et rigoureuse. Les élus doivent servir et non se servir. La gestion de l’argent public doit se faire dans l’intérêt général et non pas à des fins partisanes. Des ratios de dépenses par postes, selon le nombre d’habitants, doivent servir de référence pour évaluer la bonne utilisation de l’argent des contribuables.

    Les dépenses des collectivités territoriales sont la plupart du temps basées sur des justifications politiques et non économiques. Elles ne correspondent pas nécessairement à une demande réelle. Elles les financées avec des impôts que les collectivités ont soutirés aux contribuables et aux entreprises. On enlève d’une main ce qu’on redonne de l’autre, en créant du gaspillage et des distorsions additionnelles en route. C’est pourquoi augmenter les activités des collectivités territoriales n’a pas pour effet de « soutenir l’économie », comme le répètent quotidiennement dans les médias les illettrés économiques, mais bien de la couler encore davantage.

    La politique étant ce qu’elle est, les collectivités territoriales et ses apparatchiks ne vont évidemment pas suivre ces conseils et s’appuyer sur la logique économique, mais plutôt sur la rentabilité politique. Les élus doivent comprendre que cette pression fiscale ne peut plus continuer. Ce qui est fait est derrière nous, nous ne pouvons hélas revenir en arrière d’un coup de baguette magique. Mais pour l’avenir, ne pourrions-nous pas admettre une fois pour toutes de réorienter la dépense publique dans le bon sens, c’est à dire en forte baisse ? L’Etat, les organismes sociaux et les collectivités en France dépensent plus que ce que produisent les entreprises françaises ! Formidable ? Ces questions sont largement tabous dans les media français soit du fait de leur complexité apparente, soit parce que l’esprit du temps interdit qu’on en discute à fond.

    Personne ne comprend plus rien aux impôts locaux, personne ne comprend plus rien au découpage administratif, personne ne comprend plus rien à la répartition des compétences des collectivités locales, et cela pour une raison bien simple : le système est devenu totalement incompréhensible. Les élus locaux le savent et, pour la plupart, ils en profitent.

  • « La faute à qui ? Au gouvernement »
    Qui élit le gouvernement? Vous à preuve du contraire

    On a donc des ânes qui élisent des gouvernements moisis et qui braient ensuite que tous va mal.
    Comme disait kennedy ‘ne vous demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour le pays’.
    Visiblement, le français a fait un choix de vie et ne veut pas en accepter les conséquences.
    Pitoyable.

    • Pitoyable, dites-vous. Avec un tel jugement, vous oubliez que, la perfection n’étant pas de ce monde, le gouvernement est faillible et qu’il est du devoir des citoyens d’en dénoncer les manquements pour y remédier. Autrement dit, vous oubliez que la démocratie ne correspond pas à un état de perfection auquel notre société serait parvenu, et qu’il s’agit seulement d’un processus d’amélioration de notre société auquel chaque citoyen prend part chaque jour. Notre vote ne consiste pas à donner un blanc seing mais à donner une orientation et il appartient à chacun d’en dénoncer les dérives dans la réalisation pour aider notre gouvernement à en corriger les effets néfastes. Rassurez-vous, la plupart des gens se demandent ce qu’ils peuvent faire pour leur pays et ils s’efforcent d’agir au mieux. Que les pouvoirs en place nous dénient cette capacité n’est pas le moindre de leurs travers. Nous devons nous concerter et nous soutenir entre citoyens pour pallier les manquements des pouvoirs publics qui peuvent dégénérer en abus de pouvoir. Les propos qui s’expriment dans ce sens ne sont pas pitoyables comme vous le dites, ils ne sont que l’expression d’un processus démocratique en état de marche.

      • @ Virginia Eduard

        Grâce à cet état de marche, on s’enfonce vers le bas.Grâce à ce fonctionnement, on en est arrivé à ce que la moitié de la nation nourrisse l’autre. Les « citoyens » et particulièrement ceux continuant de participer au système démocratique se voilent la face, ou ne se foulent pas assez le cerveau pour comprendre la réalité. Persister à écouter la « bonne parole » des « élites » par le biais des médias est une grave erreur. Ne pas rechercher l’information et la connaissance par soi-même en est une autre. Écouter son cœur plutôt qu’une saine logique est sûrement la pire de toutes. A l’heure actuelle, je ne connais aucun rassemblement de citoyens qui ne soit pas pollué ou vicié par la politique, des querelles intestines. Et quand bien même ces derniers existent et montrent le bout de leur nez à des élections, les suffrages sont insignifiants. Pourquoi? Parce que la mentalité du citoyen n’est pas tournée vers le bon horizon.

  • La taxe foncière, comme la taxe d’habitation, sont en définitive les meilleures taxes … elles sont supposées financer les services locaux des gens qui possèdent ou occupent un bien immoblier dans le ressort territorial local.
    Pas de jaloux : je n’ai pas à payer pour les les services dont bénéficient les gens du bled, département, région d’à coté.

    • Le propriétaire paye l’impôt foncier, le locataire reçoit des APL. La taxe d’habitation est proportionnelle aux revenus: c’est donc un impôt sur le revenu déguisé. Mais tout le monde bénéficie des « services locaux ».

      • La piscine, la mediatheque, les crèches, les garages municipaux, les salles des fêtes, les hopitaux… que la population paie ce pour quoi elle vote

  • Hélas trois Foix, hélas, et oui nous somme en pleins taxation et jusqu’à l’explosion..??
    Nous serions en droit d’espérer voir le gouvernement demander le recouvrement de centaines de milliards d’euros dus à la France par certaines
    Banques telle UBS, Suisse.. On serait endroit d’espérer voir le 30,000 milliards d’euros des Paradis fiscaux d’être confisqués et réinjectés dans l’économie réelle.. On serait en droit d’espérer voir s’opérer un audit de la Dette, un gel des paiements en vue d’une renégociation..!! On serait en droit d’espérer voir la Banque Centrale Européenne prêter aux États à 0%..! Telle était la situation avec la Banque de France jusqu’à 1973..!!!
    Et combien nous coûte l’inaction gouvernementale et son choix de ne pas récupérer ces 600 milliards d’euros indûment détournés..?? Or, la somme annuelle perdue pour 2% d’intérêts sur 600 milliards correspond à 12 milliards d’euros. Nous serions pu sur un an disposer e 12 milliards supplémentaires, soit 22 milliards de plus que le budget prévu, de quoi donner une bouffée d’oxygène à notre Pays… Oui, en pleine austérité et dans un contexte de paupérisation généralisée, 10 millions de français sont touché par la pauvreté..!! Et imposer à la majorité des citoyens un régine infernal de taxation remet en cause le fondement même de l’autorité de tout député, tout ministre, tout secrétaire générale, tout conseiller ministériel, tout sénateur, tout président etc…De plus où sont passés les milliards de la Division Daguet..? En 1991 le gouvernement de l’époque avait d’ailleurs prévu de lever un impôt Golfe pour cette prime de guerre « expérimentale »… Cependant, cet impôt ne sera pas mis en place.! Car l’Émir du Koweït fit un don de 1 milliards de dollars (soit 5 milliards de francs) à la France pour service rendu des troupes française dans la guerre du Golfe… Donc Pierre Bérégovoy, alors ministre de l’économie et des finances, informé de ce don de 5 milliards à la France renonce à lever un impôt et commence à indemniser quelque soldats à hauteur de 600,000 francs via la société Générale..! Cependant l’argent n’entre pas au budget de l’État et le ministre doit vite stopper de verser les primes aux soldas… Depuis, ces militaires de la division Daguet attendent toujours les indemnités promise..!!! Dans un article de Minute du 10/01/2002, il est fait mention d’un dans les archive des RG concernant un mystérieux capitaine Haddock.? Ce dernier attribue à feu François Mitterrand un détournement des 5milliards de francs… Or ce chèque a été transporté par un Falcon 50 e déposé dans une banque à Zurich sur un compte bancaire suisse au nom de François Mitterrand..!! Cette opération a eu lieu en présence d’un conseiller Fédéral..?? Cette note émanant des services de renseignement n’a jamais été transmise à la justice…!!! Pourquoi.?

  • Ces tableaux ont le grand avantage d’être factuels et ils sont éloquents. A titre d’informations, je me permets de signaler que Nantes Métropole a augmenté sa part dans les impôts fonciers de 850 % (vous avez bien lu, 850 %) entre 2015 et 2016 ! Ce doit être un record. Cela est masqué dans le décompte global (+ 6%) par suite d’une diminution de 3 % de la taxe sur les ordures ménagères imposée par la Cour des Comptes Régionale pour un trop perçu à rembourser (prélèvements en vue de travaux qui n’ont jamais été réalisés !). Cela permet au Président de clamer que l’augmentation est « acceptable » et de faire disparaître les charges indues et nouvelles occasionnées par la création de la Métropole, pourtant justifiée, à l’époque, par la perspective de diminution des charges ! … On se moque !

  • Une désobéissance générale concernant le paiement de l’impôt serait la parade à l’augmentation des impôts et à la gabegie de l’Etat et des collectivités territoriales, mais la France compte plus de moutons que de loups.

    • @Orante…vérité imparable, vous êtes loup ou mouton ? que proposez-vous ? le loup chasse en meute, personnellement partant pour une action coordonnée.

      • J’ignore ce qu’Orante va vous répondre ; en attendant, voici la mienne : je ne suis ni loup ni mouton mais cigogne.

        Et en tant que cigogne, je n’ai peut-être pas de nombril et donc ne fais pas partie de la classe la plus élevée, mais je sais voler (http://www.sjpa.be/realisations/2E2005/p7.htm).

        • @Modern Coding, je ne crois pas être stupide, néanmoins votre réponse (non sollicitée mais bienvenue) amène deux commentaires ; 1- l’extrait de BD joint montre la posture prise quand on ne peut/veut pas répondre, 2- voler ? si j’en comprends bien le sens, j’ai bien envie de vous répondre que les moutons n’ont pas d’ailes, à contrario des cigognes qui par transition restent par conséquent des moutons…comme ceux de Panurge !

          • @FM

            Ce que j’ai voulu dire, c’est que :

            1/ quand vous ne faites pas partie de la « classe la plus élevée », celle qui nous méprise, donc des loups
            2/ que vous ne voulez pas vous faire tondre justement comme des moutons
            3/ et que vous n’en avez rien à foutre de savoir si vous avez un nombril ou non et donc de quelle classe vous faites partie, et bien vous prenez votre envol.

            C’est exactement ce que j’ai fait ; pas de mes propres ailes (car moi non plus je ne sais pas voler parce que justement, j’ai un nombril) mais en embarquant à bord d’un Boeing 777 et certainement pas à bord d’un Airbus, calamité qui, paraît-il, fait la fierté de la France avec ses déficits financés par nos impôts et sa technologie foireuse accidentogène.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Mardi 27 février, Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby, menaçait de délocaliser les matchs du XV de France hors du Stade de France à l'occasion d'un entretien à l'AFP. Le bras de fer entre la mairie de Paris et le PSG au sujet du Parc des Princes avait, lui aussi, connu un nouveau rebondissement le mois dernier : l’adjoint écologiste à la mairie de Paris, David Belliard, ne souhaitait pas le voir vendu au Qatar. Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi s’en était ému, accusant à demi-mot la mairie de Paris de racisme.... Poursuivre la lecture

Article disponible en podcast ici.

Jadis, seuls les criminels se retrouvaient sur écoute. La traque du citoyen par les bureaucrates était une exception. Les surveillances de masse étaient réservées aux régimes totalitaires, impensables dans nos démocraties.

Or depuis le 11 septembre, nos gouvernements nous considèrent tous comme des potentiels criminels qu’il faut espionner constamment. Et toute comparaison aux régimes totalitaires fera glousser nos fonctionnaires devant une telle allusion.

J’ai déjà longuement commenté... Poursuivre la lecture

Par Philbert Carbon.

Les Jeunes agriculteurs s’amusent à mettre à l’envers les panneaux de signalisation partout en France pour signifier que la politique agricole « marche sur la tête ». Ils dénoncent, entre autres, des normes trop nombreuses, une surcharge administrative et des rémunérations de misère.

Ils auraient pu aussi s’en prendre à la fiscalité. Une étude de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), que nous avons déjà évoquée au moment de sa sortie, rappelle que l’imposition des terres agricoles, très é... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles