Par Peter Schiff.
Peter Schiff est un entrepreneur et économiste américain qui plaide en faveur de la réduction du poids de l’État dans son pays. Il tient régulièrement une émission sur son site web. Cette vidéo traduite par l’équipe de Contrepoints est justement tirée de celle-ci. Peter Schiff aborde dans ce podcast la question de l’éducation et plaide en faveur d’une privatisation du marché de l’éducation pour la soumettre entièrement aux lois de la concurrence.
Il anticipe les objections communes aux propositions libérales en la matière. Les partisans d’une éducation aux mains de la classe politique soutiennent qu’une privatisation de l’enseignement impliquerait sans doute une augmentation des inégalités. Ce à quoi Peter Schiff répond que les plus aisés fuient déjà l’école publique. Il est probable qu’une éducation privatisée permette aux riches d’avoir une meilleure éducation que les pauvres, soutient-il, il n’empêche que les pauvres seraient toujours mieux éduqués dans un système privé que dans un système public. Ainsi Peter Schiff soutient que si le marché tend à produire des biens et des services selon un rapport qualité/prix supérieur à l’administration, il n’y a aucune raison pour que l’éducation – un service comme un autre – fasse exception à cette règle.
Ici comme ailleurs, la recherche du profit pousserait les entreprises du marché de l’éducation à optimiser leurs coûts, ce qui se traduirait par des services plus abordables financièrement. Hélas aujourd’hui le prix de l’éducation publique tend à être masqué par le financement public en entretenant par ailleurs le mythe de la gratuité. Ces illusions comptables ne permettent pas de tenir un débat public sain sur ces questions. Autant de raisons pour lesquelles il est urgent de démystifier le fonctionnement de l’éducation étatisée. C’est précisément ce à quoi s’attache Peter Schiff dans ce podcast.
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J’approuve sa démonstration qui correspond à mes idéaux (biais de confirmation, quand tu nous tiens…)
Ceci dit, un détracteur qui s’arrêterait à cette vidéo aurait beau jeu de montrer que le propos n’ayant pas de limite explicite, il serait donc souhaitable au plus haut point que Justice, police et armee soient confiées au « marché libre » et au monde privé.
Et sur ces fonctions, j’ai comme un doute soudain sur l’opportunité de se débarrasser de l’Etat…
Et pourtant, il n’y a aucune raison pour qu’une justice privé soit moins bonne qu’une justice public, en fait il est matériellement impossible de faire moins bien. Quand à la police et bien je suis persuadé que des agence de sécurité privé serait bien plus efficace puisque susceptible de perdre leur contrat en cas de mauvais résultats. quant à l’armée si celle ci n’a pour unique but que de défendre le territoire nationale on peut très bien imaginer un système de volontaires en autorisant le port d’arme pour les citoyens.
Oui, on peut imaginer la privatisation des fonctions régaliennes. Mais le fait qu’elles soient intrinsequement réservées à l’Etat doit les rendre moins corruptibles et plus pérennes. C’est toute la difficulté d’une Constitution d’instaurer ces missions, et de les rendre indépendantes du pouvoir en place. On doit pouvoir juger un élu, un policier, un juge, en n’utilisant que la Loi en place, sans établir de Loi d’exception.
On doit pouvoir arrêter une personne qui viole votre vie ou votre propriété privée, quelle que soit sa couleur de peau, sa taille, ses opinions politiques, sa profession, son âge, etc.
On doit pouvoir limiter le pouvoir législatif dès lors où il tend à restreindre les droits de l’homme (liberté en premier lieu, donc respect de la propriété privée).
La séparation des pouvoirs est nécessaire, elle ne vaut que si elle appartient à l’Etat, pas au Poucoir politique du moment.
Et ainsi on ne peut pas privatiser justice, police et armee, qui sont par essence une émanation de la Nation, pas du Pouvoir…
Il y a un biais de taille à ce raisonnement. L’éducation n’est pas un service comme un autre.///
Sauf peut-être à l’université. ///
Mais une bonne partie des inégalités (des chances) se jouent sur l’éducation notamment lors des jeunes années. Primaire et collège. Il me semble illusoire de pouvoir garantir cette mission de l’éducation en la confiant au marché libre… ///
de plus, quand vous cherchez à mettre vos enfants à l’école, vous vous rendez compte que le maillage du territoire ne permet pas l’émergence d’une offre diverse (en gros un marché de concurrence pure et parfaite… chaque école devient donc un presque-monopole sur son territoire….(encore une fois vrai pour les petites classes ou les parents doivent amener leurs enfants avant d’aller bosser)
Au contraire, c’est à l’université que la différence de moyen devient déterminant. Il est facile de bien enseigner les bases de la connaissances aux enfants et des établissement privé seraient tout à fait à mêmes de proposer leurs services à des cout bien inférieurs comme cela se fait déjà dans des pays extrêmement pauvres.