Par Philbert Carbon.
Un article de l’Iref-Europe
Holcman, Delalande et Lelièvre1 estiment que le passage de 40 à 39 heures de travail en 1983 a permis de créer 70 000 emplois. Un chiffre largement plus élevé que celui de Marchand, Rault et Turpin2 qui est compris entre 14 000 et 28 000.
S’agissant du passage de 39 heures à 35 heures en 1998 et 2000, les estimations sont plus resserrées, du moins chez les promoteurs de la réforme. Martine Aubry elle-même chiffre les créations d’emplois à 400 000, soit moins que l’IRES (Institut de recherches économiques et sociales) qui les estime à 500 000. L’INSEE, comme la DARES (service statistique du ministère du Travail), évoquent 350 000 emplois créés.
Christian Gianella3, économiste à l’OCDE, reconnaît que des emplois ont été créés entre 1998 et 2001, mais que le bilan réel des lois Aubry est la destruction d’emplois, à cause du coût du financement des allègements de charges et des effets de l’augmentation du Smic horaire.
La CGT fait fi de ces travaux et adopte le chiffre officiel de l’INSEE de 350 000 emplois créés.
On remarque ainsi que le passage de 39 à 35 heures a permis de créer 87 500 emplois par heure de travail en moins. Un rendement plus important que lorsque le temps de travail a été réduit d’une seule heure en 1983.
La centrale syndicale de Montreuil a donc fait une formidable découverte : plus on réduit le temps de travail, plus l’heure de travail en moins crée d’emplois.
La CGT soutient, par ailleurs que les 35 heures sont mal appliquées. Il existe des heures supplémentaires, des salariés qui sont en forfait-jours annuels et qui dépassent allègrement le plafond, etc. Si les 35 heures étaient vraiment appliquées uniformément partout, sans dérogations d’aucune sorte, on pourrait créer deux millions d’emplois supplémentaires.
Ainsi le passage réel de 39 à 35 heures permettrait de créer, non plus les 350 000 emplois officiels, mais donc 2 350 000. Cela augmente considérablement le rendement de l’heure de travail en moins qui passe à 587 500.
Forte de tous ces travaux qui font progresser la science économique, la CGT préconise donc le passage aux 32 heures afin de créer 2 millions d’emplois supplémentaires. Comme vous le remarquerez immédiatement, le rendement de l’heure de travail en moins augmente encore pour atteindre 666 667 emplois. La formidable découverte de la CGT est donc vérifiée.
Mais alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Démonstration par l’absurde du danger du partage du travail
Le nombre de demandeurs d’emplois en France est aujourd’hui officiellement de 6 484 200. Les mesures cégétistes, en créant 4 millions d’emplois, réduisent ce nombre à 2 484 200. Faisons donc un effort supplémentaire et réduisons encore de temps de travail de trois heures. Avec un temps de travail de 28 heures par semaine, la question du chômage est définitivement réglée.
Bien évidemment, la situation de plein emploi que connaîtrait alors la France ne manquera pas d’attirer à nous les demandeurs d’emplois des pays voisins. Il y a même fort à parier que tout ce que l’Europe compte de chômeurs va rejoindre notre eldorado.
Il faut donc continuer de réduire le temps de travail. L’Union européenne compte aujourd’hui près de 22 millions de demandeurs d’emplois. La France n’en ayant plus après l’instauration des 28 heures de travail, il reste donc environ 15,5 millions de personnes sans travail. En passant à 5 heures de travail hebdomadaire, nous pourrions ainsi résoudre le problème du chômage européen. Et en le réduisant encore de 5 heures, nous pourrions encore créer près de 3,5 millions d’emplois pour d’éventuels réfugiés ou migrants.
Amis lecteurs qui allez peut-être partir bientôt en vacances, vous avez compris la bonne nouvelle. Ne revenez pas, restez définitivement en villégiature. Vous contribuerez ainsi à supprimer le chômage.
Continuez cependant à vous informer auprès de l’IREF. Nos chercheurs ont, en effet, décidé de continuer à travailler afin de faire des propositions, sérieuses celles-ci, pour une véritable prospérité économique.
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- Robert Holcman, Daniel Delalande et Frédéric Lelièvre, « Les 35 heures en 35 questions », Ed. Grammaprim, 1998. ↩
- Olivier Marchand, Daniel Rault et Etienne Turpin, « Des 40 heures aux 39 heures : processus et réactions des entreprises », in Économie et statistiques, année 1983, volume 154, n°1. ↩
- Christian Gianella, « Les trente-cinq heures : un réexamen des effets sur l’emploi », in Économie et Prévision, n°175-176, 2006. ↩
On oublie juste de parler de salaire non ? Qui pense sérieusement que cela peut se faire sans perte de salaire ? Qui pense que cela va exploser notre cout de la MO ? La CGT est vraiment dans le délire, il va peut être falloir les classer comme nuisibles, secte ou autres groupes de fous…
C’est exact, fixer un seuil de déclenchement des heures supplémentaires plus bas, revient à augmenter les salaires des dépassements et donc encourage les gens à travailler plus. Cependant les 4 heures « perdues » suites aux 35h ont été regagnées en augmentation des cadences, flexibilité et baisses de charges.
Ce qui n’est jamais dit ni mesuré dans les études sur la baisse du temps de travail, c’est les gains que procurent une baisse de temps de travail en terme familial et éducatif, l’ engagement associatif ou l’économie du loisir.
Même si l’augmentation du travail des femmes fait que le temps de travail d’un couple baisse faiblement, la baisse du temps de travail individuel s’inscrit dans l’histoire, partout, par la loi ou par les négociation collective. Car du point de vue de l’entreprise, qui n’a que faire de l’intérêt général, mieux vaut presser le citron en ayant un minimum de salariés faisant un maximum d’heures.
ce n’est pas bien de vous moquer !
surtout que la CGT a raison , baisser le temps de travail permet de diminuer le chômage…combien de chômeurs en plus si les fonctionnaires faisaient 35 h et ce en partant a la retraite après 50 ans ?
On peut extrapoler. On passe à la semaine de 8H, sans perte de salaire (bien évidemment). Du coup les entreprises doivent embaucher 4 autres ouvriers pour faire les 4 jours restants. Résultats ? Plus aucun chômeur ! Vision coté prolétaire : au top. Coté patronat et monde du pragmatisme : une explosion atomique des charges, une heure de service qui passe de 50€ à 250€, nos usines sont incapables de vendre leurs productions, les gens n’ont plus les moyens de payer une heure de garagiste, la baguette de pain passe de 1€ à 6 €, je dois continuer ?
On va me rétorquer qu’il faut pas aller dans l’extrême et placer le curseur au juste équilibre. Je dirai juste que le curseur est déjà dans le rouge, on est déjà pas compétitif, qu’on a déjà le coût de la MO parmi les plus cher, qu’on a des charges à gogo, et d’autres supplémentaires qui arrivent (région), qu’on nous rajoute déjà des monstruosités à gérer (compte pénibilité pour une PME/TPE). Que tout ceci fait que le travail au noir dans l’artisanat et les PME (PREMIER EMPLOYEUR DE FRANCE) est énorme et désastreux. Que nous subissons la concurrence d’entreprises qui emploient des Européens. Le bar à coté de chez moi, en l’espace de 4 ans s’est complètement transformé. On y parle turque, polonais, serbe, portugais. Mais où sont passé nos marocains et nos algériens ?
La CGT ne voit le monde du travail que depuis les positions où ils sont. C’est à dire des fonctionnaires, des ouvriers dans des branches ultra protégées avec avantages et sélection à l’embauche. Ils défendent leur bout de gras, mais certainement pas le mien ni celui des mes ouvriers. Ils ont une vue biaisée et déconnectée du monde actuel. Ils sont nostalgiques d’un temps passé et ressemblent à des dinosaures refusant d’embrasser les temps modernes.
travail égal richesse produite….diminuer le temps de travail sans augmenter le rendement du travail implique une volonté de diminuer la richesse produite. cela ressemble et cela à le gout d’un complot pour affaiblir la France et ça marche.
ça n’a aucun sens de vouloir plus d’emplois en diminuant le temps de travail , la seule chose a faire est de multiplier le nombre d’entreprises pour augmenter le nombre d’emplois…6 millions de chômeurs…il manque 3 millions d’entreprises et 3 millions de gens entreprenant !
Cet article tente de ridiculiser la baisse du temps du temps de travail en allant jusqu’à l’absurde.
Cependant les progrès liés à la robolution (robotique,+ informatisation) rendent possible cette évolution. il en est ainsi depuis des siècles, chaque progrès amenant progressivement une baisse du temps de travail et de la pénibilité (il n’y a plus que les religieux intégristes qui souhaitent que l’homme gagne son paradis à la sueur de son front sur terre pour acceder au Nirvana divin…).
Aujourd’hui ce qui est absurde c’est de voir 6,5 millions de personnes ne travaillant pas ou peu, certain étant jeunes et plein de forces, regarder s’échiner 15.5 millions d’autres, certains étant âgés et multipliant les coûts de santé pour qu’ils puissent rester au travail.
Maintenant c’est un problème de gestion de la masse du temps de travail nécessaire pour produire notre pib, c’est aussi un problème du partage des salaires.
Leur baisse est difficile pour plusieurs raisons, primo le train de vie de l’État qui vient amputer une grosse part de la richesse produite, deuxio le prix du logement (qui sous tend un pan énorme de la politique patrimoniale des français), une baisse des salaires viendrait amputer une bonne part de la valeur de cet immobilier.
En réalité, tout ces progrès n’ont qu’une finalité : la disparition progressive du travail, et l’on ne peut imaginer logiquement une augmentation de la richesse produite quasi exponentielle.
En 1914 le travailleur passait 50 à 60 h par semaine au travail, imaginez un instant que avions maintenu cette cadence avec les progrès technologiques d’aujourd’hui…au delà d’épuiser les ressources de la planète, mais que ferions nous de toutes ces richesses produites, quel temps aurions nous pour les consommer…
En réalité le problème est complexe car mondialisé, réduire ce temps de travail (uniquement en France) est dangereux pour l’instant, cette problématique ne peut se résoudre (et ne se résoudra) qu’à une échelle mondialisée
« les progrès liés à la robolution … »
Ces progrès ne sont possibles qu’avec une réorganisation du travail pour l’adapter à la machine. Cela nécessite donc réorganisation, formation, nouvelles fonctions dans l’entreprise, aménagement des locaux, etc … En pratique, cela ne s’applique bien que pour la production de masse ou du moins la forte concentration de l’activité.
On a aussi fortement tendance a oublier que la complexité d’un produit est souvent exponentielle pour une augmentation linéaire de son utilité. Combien de milliers d’heures de conception et de fabrication pour un smartphone, pour un scanner médical, pour envoyer un satellite GPS en orbite ? S’il s’agissait juste de manger 2 fois plus (ou bêtement nourrir à satiété l’ensemble des habitants de la terre), les machines simples nous permettraient rapidement d’atteindre le but et on pourrait répartir le travail. Mais l’être humain n’est pas généreux : il n’est prêt à faire des efforts que pour améliorer sa situation personnelle.
Les machines sophistiquées n’ont pas pour but de produire plus (pas besoin de machines complexes pour ça), mais de fournir des biens de luxe à bas cout. L’augmentation de la productivité grâce aux technologies de pointe est absorbée par l’augmentation intrinsèque du service rendu. Elle profite donc aux riches et aux pauvres uniquement dans la mesure où elle banalise les anciens produits de luxe – elle ne réduit en aucun cas le travail nécessaire aux besoins de base (dont le périmètre augmente en corolaire).
On ne peut nier, quand bien même le périmètre augmente (hausse de la population par exemple, extension aux pauvres de produits de luxe…), que la masse d’heure de travail individuelle n’ a fait que diminuer grâce à la robolution.
Rien que pour se nourrir, la proportion du nombre d’heure consacrée à l’agroalimentaire est passée de 50% à 2 ou 3 % en 1 siècle (alors que la population à été multiplié par 6 ou 7).
A l’échelle mondiale on ne peut concevoir, en toute logique, que chaque travailleur travaille le même nombre d’heure alors que d’année en année le Progrés ne fait qu’améliorer notre productivité. Au delà du simple épuisement des matières premières, nos estomacs (au sens propres comme figurés) ne sont pas assez grand pour consommer ou stocker ce que l’on produit.
Que la CGT propose un passage à 32 h, pour moi, va dans l’ordre des choses
Par contre que la France soit en avant garde sur cette évolution est « suicidaire », une telle mesure, pourrait se proposer à minima, à l’échelon européen.
En l’état actuel des choses, chaque pays tirant la couverture à soi via le dumping social, chaque amélioration sociale à un effet boomerang.
Lors de la création européenne il a été mis en avant « la paix entre les peuples » , hors la guerre « militaire » n’est plus d’actualité, subsiste des guerres économiques.
Bonjour Philippe GACHET-MAUROZ (c’est votre vrai nom ?)
Les salariés pourraient choisir avec l’employeur du volume de travail désiré ? (c’est une vraie question)
euh oui c’est mon vrai nom…je ne vois pas l’intérêt d’avancer masqué…
sur le plan du choix du volume du travail,
je considére qu’il est absurde de travailler le même nombre d’heure que l’on ai 20 ans ou 65…absurde sur le plan de naturel ou physiologique, de même de faire le même métier tout au long de sa vie.
Pire.. dans l’absolu il ne devrait pas y avoir de salariés..mais des personnes qui exercent un métier (et non pas qu’un travail), à leur rythme selon leur force physique, intellectuelle…
Nous sommes loin (trés loin) d’être tous égaux et pourtant on attend que chacun accomplisse le même nombre d’heure de ses 20 ans à 65 ans, quel que soit son niveau de force, d’intelligence, de santé d’expérience…le même degré d’implication quel que soit les événements de sa vie..
Sur le plan social, effectivement on pourrait imaginer un monde ou chacun pourrait choisir sa quantité de travail selon ces divers critères
A titre personnel, en tant qu’employeur, je n’ai aucun état d’ame, à faire bosser plus quelqu’un et moins un autre, du moment qu’il me donne le meilleur. Rien de pire que de « motiver » un personne qui se sent obliger de travailler alors qu’il n’en a pas envie, ni les moyens, ni les aptitudes.
Sur le plan économique, en tant qu’employeur, j’aimerai un contrat de travail à durée minimal, genre 10 h ou 15 h, avec plus de salariés (donc plus de diversité, de compétence…) et selon les missions pouvoir choisir qui fait quoi et qaund..
Du coup je n’ai plus de salariés, je travaille en cotraitence, je fais bosser les gens qui veulent bosser, dans un cadre ou chacun est son propre patron
Poster avec son vrai nom, c’est plutôt à éviter, comme avoir son vrai nom sur FB (internet a de la mémoire). M’enfin chacun est libre.
Nous sommes d’accord, à 20 ans faire 40-50 heures ne pose pas de pb, et à 20 ans faut se payer une maison etc..
Le salariat est en fait une invention récente qui correspondait aux structures de l’époque (usine). Avec le télétravail, par exemple, la notion d’heure n’a plus bcp de pertinence.
Oui, on a souvent dit que le travail allait être détruit.
Quand on a détruit certains métiers, quand on a réduit l’usage des carriole (Bordel, on ne peut plus trouver un seul Maréchal-Ferrant !)
Et à l’inverse, les web master, les ingénieur en électronique, qui ne trouvaient pas de travail au 19ème siècle, sont maintenant légion dans notre monde.
Les métiers changent, les pénibles et peu qualifiés réduisent, les métiers nécessitant plus de formation et de connaissances augmentent.
Il n’y a pas forcement une baisse du travail mais une mutation de celui-ci, décennies après décennies.
PS : j’ai un fils qui veut faire cueilleur, mais depuis le néolithique, impossible de trouver une école de cueillage.
« …comme le soulignent les économistes »
Pas « les », SVP, « des ».
Combien d’économistes déjà ont trouvé que le dernier Nobel d’économie marchait à côté de ses pompes ?
Mais quoiqu’il en soit comme trop souvent ici et ailleurs, il y a un usage non pesé des « des » (limitatifs : une partie plus oui moins importante des …) et des « les » exagérément globalisants
Dont combien d' »économistes » fortement politisés à gauche ?
Tu travailles moins, tu touches moins.
Tu travailles plus, tu touches plus.
Chacun faisant comme il le souhaite, 8H, 40h, 60h par semaine. La liberté quoi.
Le reste…. c’est du vent.
Enfin un commentaire sensé!
on peut tout a fait travailler moins et toucher plus , il suffit de changer pour un job plus enrichissant , tiens , politique par exemple ou coiffeur de président 😉
Et encore mieux : tu travailles juste le minimum pour avoir une carte de Secu, et tu bosses comme un damné au black ou pour la boîte d’un pote au UK.
Le Vénézuela et Cuba applique à la lettre le programme de la CGT………..Et ça marche du feu de Dieu. :-))
Pour ce qui est de la Corée du nord, attentons….
Concernant le temps de travail, ces pays sont à 40 heures… Et 48 pour la Corée du Nord (6 jours ouvrés sur 7, ça aide)…
Dans ces pays, ce n’est pas la CGT qui commande semble-t-il.
Par contre y en a pas mal chez nous qui veulent retourner aux 40 à 48 heures… Des agents communistes, peut-être?
Donc il faut en conclure que la Corée est ultra libérale????? Et bien mince alors….
Peut-être que la Corée du Nord est moins communiste que vous… mais cela ne me regarde pas.
Et que ces chiffres vous déplaisent encore moins.
… ou qu’en Corée du Nord, ils travaillent 96 heures payées 48.
Exact… donc si la CGT défend les 32 heures c’est pour nous aligner avec la Corée du Nord!
Je ne suis pas pour la CGT, mais épargnons-nous ce genre d’arguments qui nuit plus à la cause libérale qu’autre chose.
La caravane des syndicats sur le tour de France, c’est pas cher c’est l’état qui paye……
http://www.lepoint.fr/societe/tour-de-france-la-caravane-des-syndicats-ne-sait-pas-ou-elle-va-13-07-2016-2054147_23.php
On sait, enfin ceux qui connaissent un tant soit peu le monde du travail et de l’emploi, que la réduction autoritaire du temps de travail sans diminution du salaire est une catastrophe économique. Demandez à un artisan, un commerçant ou à professionnel indépendant s’il a embauché à la suite de la loi sur les 35 heures, et vous comprendrez !
Portant ce sont pourtant eux, avec les petites entreprises, qui font l’essor économique et la création d’emploi.
Le salaire minimum obligatoire et la réduction du temps de travail sont anti-économiques, et surtout des freins à l’emploi.
La Suisse n’a pas de salaire minimum légal à l’embauche, seulement des accords collectifs par branches, par conséquent négociés en fonction de la situation économique. Et ainsi le salaire moyen à l’embauche est de l’ordre de 3300 francs suisses !
Aux Etats-Unis, pas de salaire minimum ni de limite du temps de travail ; pourtant le salaire minimum de fait augmente, comme le temps de travail moyen diminue.
Où est l’erreur ?
En fait, il veut réinventer les 35 heures avec toutes les emmerd.. qui suivent……..
Réfléchissons 2 minutes,
Avec 32 h/semaine, 40 années de travail, une espérance de vie de 80 ans, cela fait moins de 2 h de travail par jour en moyenne sur toute une vie.
L’état en prend 50 %, il reste donc 1 h par jour et par personne.
Dans notre modèle idéal socialiste ou tout le monde aurait le même salaire cela signifierait que chacun peut consommer l’équivalent du travail des autres soit la production d’une heure de travail par jour pour la nourriture, le logement, l’habillement, les loisirs, ..
Même avec les progrès de la robotique cela ne suffit pas.
En valorisant cette heure de travail, cela représente environ 20 € net par jour.