Putain, six ans.

Il n'a jamais été aussi clair que François Hollande fait absolument tout pour être réélu, et qu'il pourrait bien y parvenir.
Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
élections credits Peter (licence creative commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Putain, six ans.

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 26 mai 2016
- A +

Il faut se résoudre à l’évidence : dans un an (à quelques jours près), s’il n’y a pas de révolution sanglante ou de coup d’État inopiné, nous discuterons du nouveau président français fraîchement élu.

Enfin, je dis « nouveau »… On se comprend : en matière de nouveauté, la France n’est plus guère réputée que pour son Beaujolais. Du reste, ça tombe bien, puisque ces dernières années, le Beaujolais comme le président de la République font tache, laissent un goût amer en bouche, sont difficiles à digérer et piquent dans le palais (buccal pour l’un, élyséen pour l’autre).

Oui, en effet, je crains que l’année prochaine nous apporte son lot de non-surprises.

Regardons les choses en face. Comme je l’écrivais récemment, le président Hollande continue ses petites manœuvres crapuleuses et tout indique que ça marche plutôt pas mal.

À notre droite, un champ de ruines

Hollande is Jason Bourde : Le mandat dans la peauSur notre droite (ou disons ce qu’on appelle la droite en France, hein, comprenons-nous bien), ce n’est plus qu’un vaste champ de ruines. Il y avait bien, jadis, une ou deux églises au milieu du village peuplé d’irréductibles politiciens, plus ou moins conservateurs, plus ou moins libéraux, plus ou moins pro-capitalistes ou au moins vaguement en faveur des entreprises et de la création de richesse. Le « carpet-bombing » incessant de l’intelligentsia de gauche à base de moraline, le gaz moutarde de la conscience populaire qui anesthésie et momifie tous les sens critiques, en aura eu finalement raison. Le village s’est rapidement transformé en place vide où le supermarché de la démagogie et des idées idiotes a ouvert ses portes à partir des années 80 pour ne plus jamais les fermer.

Conceptuellement, la droite n’existe plus. Il n’y a plus guère que des personnalités, portées à leur place au gré des marées électorales qui, comme toutes les marées, puent un peu la moule avariée ou le goémon pourri. Il n’est question ni de NKM, ni de Coppé ici. Un peu de sérieux.

Résultat : on écope actuellement de l’improbable quatuor à cordes de pendus composé d’Alain Juppé, François Fillon, Bruno Lemaire et Nicolas Sarkozy. Tout ceci est-il bien sérieux, je vous le demande ?

Peut-on réellement être sérieux lorsqu’on évoque Le Maire, avorton typique des « si prestigieuses écoles » qui nous ont fourni tous les autres politiciens actuels, véritables accidents industriels pour une France en complet désarroi ?

Peut-on réellement être sérieux lorsqu’on examine la candidature de Fillon, qui n’a même pas réussi à rassembler l’once de courage de claquer dans les doigts de Sarkozy pendant les cinq ans où il a servi de fusible et de carpette à un président excité, insupportable et incompétent ? Il a beau jeu de nous dire qu’il trouvera, subito, les moyens de ses ambitions maintenant que le temps a pansé ses petites blessures d’amour-propre, mais son moment est passé. Du reste, la France peut-elle se cogner un troisième François et s’enfoncer encore ? À ce rythme, c’est un prénom qui va devenir impossible à porter dans ce pays

petit juppéPeut-on réellement être sérieux lorsqu’on évoque Juppé, ce véritable chippendale de la politique capable de retirer sa culotte plus vite que ses promesses s’il faut laisser passage à de fiers syndicalistes ? Oui, Juppé, le seul exemplaire connu de mammifère totalement dépourvu de colonne vertébrale, ce qui lui permet d’enfiler toutes les idéologies politiques pourvu qu’elles lui permettent d’accéder et de garder le pouvoir, ce même Juppé dont un récent ouvrage biographique indique qu’il désirait plus que tout tringler tout ce qui passait à portée de son pantalon amovible dans les années 90, et qui prétend maintenant faire preuve de self-control s’il parvient un jour à être président ?

Allons.

Outre l’aspect médiatiquement artificiel de sa candidature, on comprend qu’en plus, le septuagénaire sur le retour devra aussi batailler contre un Sarkozy qui n’entend absolument pas lui laisser la place.

D’ailleurs, peut-on être sérieux lorsqu’on évoque Sarkozy qui a, cinq ans durant, largement démontré son côté cliniquement dangereux dans ses actions et homéopathiquement efficace dans ses résultats ? Son seul domaine de crédibilité évidente est qu’il dispose de la base militante nécessaire pour truquer efficacement la primaire et la gagner.

Notons au passage que tout candidat de droite qui se déclarerait en marge de ces primaires atomiserait complètement la droite dans son ensemble, en éparpillant les votes entre lui et le candidat officiel.

À notre gauche, un cirque désaffecté

Sur notre gauche, le spectacle n’est guère plus réjouissant. Le chapiteau du cirque qui s’était installé là n’a jamais été démonté, les artistes continuent, sans la moindre conviction, à enchaîner leurs numéros alors que le public s’éclaircit franchement en se débarrassant du mauvais popcorn dans les cages des animaux neurasthéniques. En définitive, la scène est bientôt plus remplie que les gradins, tant l’absence visible de candidats crédibles se fait sentir.

mélenchon tristeAinsi, on apprenait dernièrement que Mélenchon évoquait les doutes de pouvoir trouver suffisamment de signatures pour sa candidature. Les nouvelles règles en vigueur, changées récemment, n’y sont pas pour rien puisqu’à présent, on saura précisément quel grand électeur soutient quel candidat, et que cette publication complète risque de refroidir plus d’un élu. En outre, l’obligation d’obtenir ces parrainages par la poste promet de grands moments de solitude au candidat paléo-communiste, moments de solitude auxquels s’ajouteront ceux de prises de têtes comptables lorsqu’il faudra faire entrer les frais de campagnes sur six mois au lieu de douze précédemment. Aller chercher des signatures coûte de l’argent, et ces frais ne seront remboursés que sur une courte période, ce qui, pour un candidat impécunieux, risque de signifier un arrêt rapide des hostilités en rase campagne.

Quant aux autres candidats à gauche, c’est un peu la même musique.

En réalité, les Frondeurs n’existent pas et aucun n’a la carrure pour attirer à lui les faveurs du Parti Socialiste derrière lui. Dans ce contexte, Macron n’est qu’un aimable fusible destiné à ramener les moins antilibéraux du PS dans le giron socialiste, ces derniers ayant pu avoir fui devant les dernières exactions de Valls. D’ailleurs, rien n’empêche d’imaginer que Macron se retrouve rapidement nommé à la place de Valls, faisant d’une pierre deux coups pour le président machiavélique : il se débarrasse d’un boulet impopulaire et éventuel concurrent pour le remplacer par une vitrine réformatrice qui plaît au peuple, tout en lui coupant toute velléité de se présenter en 2017.

Quant aux Verts, leur récente vaporisation hors de l’hémicycle en dit long sur leur existence réelle. Mitterrand avait exterminé les communistes, Hollande vient de recycler les écolos.

Un second tour quasi-écrit

En définitive, les possibilités au second tour sont de plus en plus minces : soit le président sortant se retrouve contre Marine Le Pen, soit Hollande se retrouve à batailler contre le candidat de la droite. En substance, ce dernier ne peut être que Juppé (candidat officiel des retraités et de la presse mainstream, donc hautement suspect de pouvoir parvenir à décrocher la timbale des primaires) ou Sarkozy.

Seule une crise majeure (due au terrorisme ou un effondrement économique d’ampleur) pourrait modifier cette sinistre dynamique. Hormis cette éventualité, la probabilité que Hollande l’emporte, de peu mais quand même, reste donc la plus forte.

Le verre à moitié vide, c’est que le changement n’est vraiment pas pour maintenant. Le verre à moitié plein (de Beaujolais), c’est que dans six ans à peine, c’en sera fini.

Putain. Six ans.

la rentrée d'hollande
—-
Sur le web

Voir les commentaires (57)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (57)
  • Et bien votons massivement pour Marine Le Pen et le Pays s’écroulera avec un peu plus d’avance que 6 ans

    • Les français sont des littéraires, pas des pragmatique, si le naufrage se produit sous une présidence « d’extrême droite » aucune leçon ne sera tirée quand au socialisme ni à l’étatisme.

      • Si, puisque clairement Marine a un programme social et économique d’extrême-gauche, socialiste pur jus. Mais non, effectivement, car tous les médias qui pourraient nous le rappeler sont actuellement aux abois…

      • « Les français sont des littéraires, pas des pragmatique »

        J’aime bien cette formulation. Du coup, nos « pendeurs » « littéraires » devraient en tenir compte pour évoluer vers un peu plus de pragmatisme, afin de ne pas en laisser l’exclusivité à l’extrême droite (oui cela peut sembler bizarre, mais tout n’est qu’apparence). Le danger serait en effet que cette extrême droite se retrouve plus crédible qu’un opposant à la présidence type « bisounours » comme en Autriche : O,3% c’est la différence entre une journée de beau-temps et de mauvais temps le jour du vote qui détournerait les bobos de leur « mission » de voter utile pour sauver le monde. Il faut aussi penser à la situation politique post-brexit.

        • Le Brexit est en fort recul sans lez sondages, le RU restera certainement dans l’UE et tant mieux, leur présence dans l’UE est nécessaire pour que cette organe n’aille pas trop vers le socialisme.

    • Comme ça le successeur de Marine Le Pen pourra accuser comme d’hab l’ultra-libéralisme mondiale ou les immigrés. Puis on repartira pour un tour. Je croyais moi aussi qu’une grave crise type Argentine/Grèce pourrait faire émerger une conscience collective pour faire de la France une nouvelle Suisse.
      Et puis je me suis réveillé et je me suis rendu compte qu’on était en France…

    • Le Pen ne pourra jamais gouverner, elle n’aura pas de majorité à l’assemblée (sans parler de la contestation : trop de gens n’ont pas assez de respect des urnes pour lui reconnaitre la moindre légitimité ).
      Voter pour elle est donc une bonne solution pour se débarrasser des 2 principaux guignols (Hollande et Sarkozy) qui, battus à la présidentielle, ne pourront pas se présenter comme chef de parti puis premier ministre le mois suivant. Les législatives seront donc un troisième tour rigolo, dont l’issue n’est pas écrite, mais qui désignerait le chef du gouvernement, probablement le nouveau chef de l’UMP après la défaite de Sarkozy (je ne sais pas qui ce serait). et après …
      Je suppose ensuite que la France perdra tout crédit international donc que les taux d’intérêt grimperont en flèche et Bruxelles pourra imposer ses idées de réformes, le tout sous la menace d’une MLP toujours en embuscade à l’Elysée, prête à dissoudre l’assemblée à la première occasion (ce qui laisse 1 an tout juste au PM pour agir, pas plus) : conjonction favorable à un massacre des privilèges. Bien plus favorable qu’en cas d’élection comme président d’un Sarkuppé.
      Bref : si je dois choisir entre MLP et Hollande ou Sarkozy ou Juppé, je vote MLP. Par contre je préfère encore Lemaire ou Fillon (dan l’hypothèse fort peut probable où l’un deux est le candidat)

    • Mais les Français ne votent pas FN précisément pour ça : ils n’ont qu’une seule trouille, c’est qu’un président FN ait pour conséquence de mettre le pays à feu et à sang, pas tellement sur les questions économiques d’ailleurs, mais par rapport à la charmante population que nous avons accueilli depuis quarante ans. Quand on voit la trouille que causent 10 000 fichés S, ou les émeutes de 2005, alors pensez donc, 8 millions de musulmans qui se mettent en pétard parce qu’ils ont une présidente islamophobe…

      • Pour ce que je peux en voir (sous toutes réserves, donc) il me semble que
        * les anti-FN n’ont pas du tout la trouille que MLP mettent le pays à feu et à sang, au contraire certains seraient même prêt à participer à la mise à feu et à sang du pays… Si cette trouille existe (?) c’est exclusivement chez des gens qui ne sont pas foncièrement anti-FN
        * Et réciproquement, les sympathisants et militants FN n’ont pas peur d’une réaction des musulmans, au contraire, ils plutôt en mode « qu’ils y viennent, on va leur montrer » ou font le calcul que cette éventuelle réaction ne peut que les booster
        * les 10 000 fichés S ne fichent pas tant la trouille que la rage,

      • Sûr que le Président sparadrap du Capitaine Haddock est exactement ce qu’il faut quand le pays risque d’être à feu et à sang — risque bien surestimé, faute d’essence et d’autres combustibles déjà dévorés par les flammes.

  • Logiquement , et c’est fort triste , dans un an , on se retrouve avec not’ bon président actuel pour 5 ans …à part cette triste confirmation , je suis en phase avec les analyses sur les prétendants au trône …

    Par contre , une petite analyse sur Marine aurait équilibré l’article…

    • Pourquoi une analyse sur Marine ? Soyons sérieux, il n’y a rien à analyser : Scooterman la fait monter dans l’opinion pour mieux se retrouver face à elle au second tour et provoquer un remake charliesque de 2002 avec moults défilés entre bastille et république…
      Alors comme tout est écrit, votons massivement pour Pépère et attendons tout simplement d’aller franchement dans le mur au cours de son second mandat : ça sera douloureux mais salutaire, qui sait ?

      • ouais, sauf que cette fois je suis pas sur que ça marchera, le coup de 2002, et en tout cas moi je marcherai pas dans la combine. Je déteste MLP mais entre elle et Hollande (ou elle et Sarko, ou Juppé), y’a pas photo : je préfère parier sur la cohabitation inévitable, et voter pour elle pour me débarrasser de l’autre. Sous le mot d’ordre (qui marche autant à gauche qu’à droite, autant libéral qu’anti-libéral) : « votez cohabitation ».

        • Je pense que vous vous trompez : Scooterman a fait défiler 4 millions de gens après les attaques de janvier 2015 alors que le peuple aurait en toute logique dû exiger la démission d’au moins le ministre de l’intérieur, vue l’incompétence de ce gouvernement à protéger des gens notoirement menacés de mort. Il est assez combinard, intelligent et il a en plus le cul suffisamment bordé de nouilles pour nous refaire le coup de la grande manifestation contre la haiiiine et pour la libertééééé.
          N’oubliez pas qu’au bas mot entre les fonx, les journalopes, les juges rouges, les intermittents, les agents des services publics, les camarades syndiqués, il lui reste un sacré paquet d’atouts pour organiser des défilés massifs, sans compter qu’Ali Juppé ou Merluchon se sentiront obligés d’y participer ! Imaginons maintenant que Le Pen soit élue (hautement improbable) : le lendemain même les milices gauchistes et autres ONG sous influence (femen, antifas, black blocks, no borders, open society…) débarquent de toute l’Europe et mettent un boxon pas possible dans le pays, y compris jusqu’à déclencher une guerre civile !

          • Si j’étais Juppé, je voterais Le Pen, en faisant le calcul que elle présidente c’est moi qui serais premier ministre (en tout cas j’ai une bonne chance), donc le vrai chef, alors que Hollande président je vais direct au cimetière des éléphants.
            Bien entendu ça suppose tout le doigté du RPR faisant voter pour Mitterrand en 81 tout en affichant un soutien de façade à Giscard, mais ça, c’est je sais faire, c’est toute mon éducation politique.
            donc, oui probablement un gros tapage anti-lepen (toujours utile en plus pour les législatives) , mais avec un gros boum-boum d’arrière plan pour casser surtout Hollande et mobiliser réellement pour les législatives

  • Et malheureusement, j’ai le même sentiment. Purée, si on doit se le taper encore six ans, ça va être long mais long. Bon avec un peu de bol, le pays sera à feu et à sang avant.
    Dès fois, j’espère que les manifs actuelles vont s’étendre et se radicaliser encore plus, mais surtout tiendront jusqu’en juillet; juste pour qu’il y ait plus de boxon.

  • Et même, dans l’utopique nomination d’un vrai président doté enfin de gonades et d’un programme réformiste il lui faudrait aller contre les inamovibles prince non élus des corporations étatique; hauts fonctionnaires, « penseurs » et faiseurs d’opinion des médias, syndicats qui se tiennent tous par la barbichette et se repassent la bonne soupe. Le cancer est métastasé très profondément dans la société française, ces gens ont 7 millions de salariés de l’état qui tendent la sébile et l’oreille.

    Pour un passionné d’histoire, ce naufrage à quelque chose de grandiose, d’ubuesque et de terriblement pédagogique pour la compréhension d’autres périodes.

    • « Pour un passionné d’histoire,… »
      Historiquement les medias n’existaient pas dans ces périodes ou n’étaient pas aussi réactifs et aussi largement diffusés.
      Les gens réagissaient par rapport à leur environnement immédiat alors qu’en ce moment les medias biaisent cette perception, même de l’environnement immédiat.

      • sam player: « Historiquement les medias n’existaient pas dans ces périodes ou n’étaient pas aussi réactifs et aussi largement diffusés. »

        Historiquement la voix du maître™ à toujours trouvé le moyen de se diffuser parfaitement dès le 17eme et même bien avant l’invention de l’imprimerie le message passait très bien.
        Après tout le message de la presse subventionnée se résume à la louange du système d’oppression et le discrédit de ses ennemis et ça ne diffère en rien de la propagande du passé.

        Beaucoup d’article du Monde, par exemple, une fois que vous avez enlevé le blabla, les sophismes et les calculs foireux se résument à ça.

    • Vous pensez a une ambiance pre insurrectionnelle?
      Il manque la convergence d’intérêt. Elle ne saurait intervenir qu’une fois les finances totalement asséchées.
      Vu l’exode actuelle, c’est pour bientôt.
      Les agriculteurs et les malheureux en TPE sont des volcans.

    • Il ne suffit pas que le Président ait des gonades, il faudrait aussi qu’il sache les utiliser autrement qu’au sens « propre ».

  • Le pire, c’est d’essayer d’imaginer les conséquences : Hollande au pouvoir pendant encore 6 ans, quelles seraient les grandes actions que l’on retiendra du prochain quinquennat? L’état policier voté et écrit dans la constitution dès le prochain attentat? Les tickets de rationnement alimentaires? Un leader de la CGT ministre?
    Brrr, ça fait froid dans le dos.

  • Tristement réel, et on ne peut même rien espérer de la génération suivante tout aussi toxique. Le problème est que la politique est devenue tellement nauséabonde qu’elle ne peut plus attirer les gens de valeur.

  • bof , les uns ou les autres , autant voter pour un singe ; ça évite de donner sa voix à des individus qui sont finalement sans scrupules ….et qui ne méritent pas le pouvoir ;

  • Il faut y mettre le prix pour avoir un bon Président, je vous propose Carlos Ghosn. Mais il en voudra beaucoup plus que son salaire actuel, surtout si il se présente pour la gauche. Ne radinons pas.

  • Eh beh ! On n’est pas sorti !
    En plus ce bon François a été élu « Homme d’Etat mondial » non pas pour « … sa politique intérieure, mais son action pour la paix, la démocratie et la liberté, notamment après les attentats de janvier et novembre 2015. » Action pour la paix, la démocratie et la liberté ! C’te blague !

    http://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/fran%C3%A7ois-hollande-d%C3%A9sign%C3%A9-homme-detat-mondial-de-2016-par-une-fondation-am%C3%A9ricaine/ar-BBtviBI?li=BBoJIji&ocid=mailsignout

    Article hors sol, comme notre « élite ».

    • J’imagine que dès que notre récipiendaire sera réveillé, il refusera cette distinction qu’avaient reçue Sarkozy en 2008, Yudhoyono en 2013 pour son génocide papou, sans parler des récompenses à LVMH, Coca-Cola ou Carly Fiorina…

  • A mon humble avis ce type est au pouvoir pour les 6 ans à venir et c’est tout sauf une surprise.
    L’insignifiant opportuniste qui occupe le poste de chef de l’État est prêt à tout depuis 4 ans pour se faire réélire: c’est son seul objectif. Et malgré ses 13% d’opinions favorables, c’est un politicien suffisamment cynique, retors, intelligent, tenace et persévérant pour utiliser les failles du système et l’incompétence de ses opposants pour réussir son projet de hold-up.
    Je répète ça depuis 3 ans et on me regarde comme un débile. Tout démontre aujourd’hui qu’il sera réélu.

  • Désolé mais Hollande réélu pour 5 ans j’y crois pas, l’annoncer comme une évidence relève pour l’instant de la théorie conspirationniste. Pas impossible mais hautement improbable. Sarkozy a été battu avec un taux de popularité 2 fois supérieur..

    Et si jamais ça arrivait on serait parti pour 5 ans de stagnation. Enfin ce sont les Français qui voient, en 2017 je ne serais plus là mais je voterais malgré tout. En espérant que Macron se présente car il est le seul candidat authentiquement libéral qui peut réformer le pays 🙂

    • Inutile de préciser, on avait remarqué depuis longtemps que vous étiez socialiste….

      • Non, libéral et fier de l’être: Je soutiens moins d’implication de l’État dans l’économie, moins d’impôts, beaucoup moins de régulations,la suppression des subventions, l’énergie renouvelable qui favorisera la liberté de chacun et la voiture électrique qui favorise également la liberté, sans oublier l’économie du partage

        Le seul politicien en lice pour 2017 qui ait défendu ces convictions depuis le début est Macron, c’est le candidat naturel des libéraux. De plus il n’appartient à aucun des partis politiques pourris actuels, il veut transcender cette idée de droite et de gauche qui n’est plus adaptée à notre époque.

        Je prie pour qu’il se présente à la présidentielle, il est génial ce mec et il est l’espoir de 2017, celui qui peut tout bouleverser.

  • L’article montre bien qu’on ne peut aller vers plus de libéralisme et de réussite économique avec le PS ou LR actuels.
    Pour atteindre un objectif stratégique il faut accepter de procéder par étapes.
    La première étape est le FN, pour nous débarrasser de l’oligarchie actuelle et de sa corruption, pour accepter de faire les bons diagnostics , d’en finir avec le politiquement correct,de ne pas dénier la réalité, de redonner du pouvoir au peuple ( démocratie directe), de redonner de la souveraineté au pays etc etc…Seul le FN peut le faire car il n’a pratiquement pas profité du système ( il n’a pas mis les doigts dans le pot de confiture) et en a même souffert : il a donc une revanche à prendre.
    Ensuite, il apparaîtra bien sûr qu’il faut un programme économique libéral et d’ici là espérons qu’une personnalité nouvelle émergera pour le mettre en place.
    A vouloir tout tout de suite les libéraux n’auront rien car le pouvoir est conservé par les oligarches et hauts fonctionnaires élevés à la nourriture marxiste.

    • Le FN et son programme économique d’extrême gauche? Non merci, ce serait comme voter Mélenchon et ce serait du François Hollande puissance 10.
      No thanks!

  • Juppé candidat officiel des retraités? J’en connais beaucoup qui ne le supportent pas (dans tous les sens du terme). Il faut dire qu’ils sont les mieux placés pour se rappeler ses reniements et son manque disons… d’intégrité.
    Il semble d’ailleurs que l’honnêteté (même si elle est relative) soit devenue une critère déterminant. Disons que l’absence de casseroles peut jouer.

  • « Du reste, ça tombe bien, puisque ces dernières années, le Beaujolais comme le président de la République font tache, laissent un goût amer en bouche, sont difficiles à digérer et piquent dans le palais (buccal pour l’un, élyséen pour l’autre). »

    J’irais plus loin dans l’analogie : Hollande a-t il un arrière goût banane une fois en bouche ? Il faudrait poser la question à Julie.

  • avec hollande encore 6 ans la france seras comme la grece au fond du trou ,et nous risquerons la guerre civile …vite je veux un petit appart a villars sur ollon ..!!

  • avec une ou des candidature centristes qui affaibliront la droite, et personne à gauche en dehors de fh, c’est certain qu’au 2ieme tour nous aurons marine et françois.
    seul solution : voter marine en espérant que le gouvernement de cohabitation qui en suivra forcément(aucune possibilité pour marine d’une majorité à l’assemblée) ne se fera pas avec les socialos.

  • Je constate qu’aucun commentateur tout comme le scribouillard d’ist’article ne mentionne le 3ème {François} Homme alors qu’il s’agit sans doute du prochain chef de l’état avant la potentielle élection de Marion Maréchal en 2022 ?
    J’ai nommé BAYROU qui, fidèle à ses voix, ne manquera l’occasion de se représenter une nouvelle fois même si le quinquennat lui a compliqué la tâche !
    Or il me semble que c’est abuser que de le prendre pour un crétin, fût-il Pyrénéen alors qu’il m’apparaît plutôt comme 1 Topaze !
    Il a donc toutes ses chances car je reste persuadé que Juppé n’ira jusqu’au bout de sa démarche ou plutôt si :
    Il laissera les fatigues de la campagne électorale au Béarnais puis essaiera d’en tirer tous les bénéfices tel le Singe de La Fontaine ;
    Mais le nouveau maire de Pau n’a aucune envie de finir comme Le Bouc de la Fable :
    La situation demeure donc tout à fait ouverte …

    • Non il a dit qu’il n’irait pas si Juppé est candidat.
      Vu que Juppé pourrait très bien lui donner le poste de Premier ministre il le soutiendra, La place est trop bonne surtout si Juppé fait seulement un mandat comme il a dit il deviendrait son remplaçant naturel pour 2022.

      • Oui peut-être votre analyse semble plausible ?
        Je reste toutefois persuadé que l’alain va finir par se dégonfler, tel un Balladur !
        Mais, c vraisemblable, avant d’avoir officialisé sa candidature car il y a trop de coups à prendre .

    • Bah, l’homme au béret et au tracteur, maire de Pau, n’aura pas de pot 🙂

      • … d’échappement ? Mais puisqu’il a eu celui de Pau, il voudra le château du-dessus : N’oubliez pas qu’il se prenait pour Henri de Navarre !

  • Bon résumé de la situation.

    Hollande vs Lepen, je vote Lepen (pour bien remuer les strates fossilisées de notre pays).
    Hollande vs autre chose (autre chose n’incluant pas de candidat libéral puisqu’il n’y en a pas), je ne vote pas.

  • Finalement il y aura des primaires à gauche. Hollande, s’il a le culot de s’y présenter ( et il l’aura) va s’y faire ramasser. Il ne passera pas ce cap.

  • Je trouve effarante cette résignation et cette bonne volonté à aller à l’abattoir! Les Français ne seraient plus des veaux mais lemmings!

  • Comme disait Pierre Dac : « La prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir. »

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Pour Frédéric Sawicki, professeur de science politique à l’Université Paris 1, la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre signale la concrétisation d’une alliance entre Emmanuel Macron et Les Républicains, mais aussi la position de force du Rassemblement National. Entretien.

 

Michel Barnier vient d’être nommé Premier ministre. Que signifie ce choix d’Emmanuel Macron ?

Frédéric Sawicki : La première chose à souligner, c’est que Michel Barnier vient de la droite et qu’il a forcément reçu le soutien d... Poursuivre la lecture

Voilà, c’est fait : après deux mois d’atermoiements et de « consultations » aussi théâtrales qu’inutiles, Macron a fini par désigner Michel Barnier comme nouveau Premier ministre en remplacement du stagiaire Gabriel Attal qui venait pourtant tout juste de maîtriser la photocopieuse du rez-de-chaussée.

 

Comme on pouvait le prévoir depuis la dissolution et les résultats en demi-teinte des élections législatives de juin, la nomination de ce vieux cacique de la droite centriste a provoqué une cataracte de larmes de gauchistes ... Poursuivre la lecture

4
Sauvegarder cet article

La poussière de la bataille électorale est à présent retombée et, avec elle, certains yeux joyeusement fermés se sont rouverts aux réalités de terrain.

 

Ainsi donc, finalement, on se retrouve bien avec les trois blocs politiques qu’on pouvait prévoir une fois le premier tour passé (à savoir Rassemblement national, Nouveau front populaire et macronistes en nombre décroissant de bulletins). Cependant, ce second tour a fourni quelques surprises, puisque l’ordre initialement prévu a subi des tensions de surface (et on se retro... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles