Le socialisme finit toujours par la pénurie

Le socialisme commence toujours remplit de bonnes intentions, d'humanisme et de morale un peu cheap, et finit toujours par la pénurie de tout et des morts.
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drapeau venezuela (Image libre de droits)

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Le socialisme finit toujours par la pénurie

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 6 mai 2016
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Puisqu’il faut absolument lutter contre les trafiquants de drogue, d’armes et de femmes, quoi de mieux que faire disparaître le billet de 500 euros de la surface de la planète ? C’est absolument certain qu’une fois disparus, les vilains et les méchants se retrouveront bien embêtés, non ?

Bon, certes, la disparition du billet de 500 euros permet aussi de lutter un peu contre la méchante évasion fiscale qui enquiquine finalement beaucoup plus les États que les trafiquants, et surtout de passer à l’étape suivante de la guerre contre le cash entreprise discrètement depuis quelques temps grâce à des taux directeurs nuls.

Ah, décidément, le socialisme est toujours aussi prévisible puisque quel que soit le domaine qu’on regarde, lorsqu’il y est appliqué il se termine toujours par des pénuries. Certes, cette pénurie de billet de 500 euros ne sera pas trop dure pour l’écrasante majorité de la population européenne qui, il faut bien le dire, n’a jamais eu à manipuler d’aussi grosses coupures. Mais il n’en reste pas moins que cette organisation systématique de pénuries est bien une caractéristique saillante du socialisme.

D’ailleurs, outre une Corée du Nord particulièrement illustrative mais aussi extrêmement fermée ce qui lui permet de faire ses petites horreurs sans être gênée, nous avons actuellement un excellent exemple de pénuries générées par le socialisme appliqué : dans la droite lignée de celui de Chavez qui avait courageusement établi les fondations de la catastrophe à venir, le Venezuela de Maduro est maintenant arrivé au point optimal de tout régime socialiste correctement appliqué, celui où les gens commencent à crever de faim.

communism party is over

Ici, « crever de faim » n’est absolument pas une exagération. À la différence de la pénurie de billets de 500 euros qui est organisée et ne fera souffrir personne (trafiquants compris), la pénurie désorganisée et subie par les Vénézuéliens atteint maintenant même la nourriture. Évidemment, la presse française n’en parle guère et se contente pour ce faire du minimum syndical(iste) : un petit diaporama et hop l’affaire est dans le sac.

Du reste, un diaporama similaire du côté anglo-saxon présente des photos supplémentaires qui permettent d’apprécier la situation à sa juste valeur, notamment en présentant les rayonnages vides des supermarchés ou ceux, remplis d’un produit unique, de ces magasins gérés par l’État. Toute ressemblance frappante avec l’URSS d’avant 1991 n’est absolument pas fortuite. Ce qui explique peut-être qu’on n’entend absolument plus ces politiciens français qui nous chantaient les louanges du pays tenu par Chavez puis Maduro.

Dans le reste du monde, l’analyse ne fait pas un pli : le contrôle des prix organisé par le gouvernement, mis en place pour répondre à une inflation pourtant thermomètre efficace de la dégradation de l’économie, a presque immédiatement entraîné des pénuries diverses et variées, depuis le papier-toilette jusqu’aux préservatifs. Dans un pays aux ressources pétrolières immenses, il faut maintenant importer de l’essence, et ironie d’un sort décidément chafouin, depuis le Grand Satan Américain qui, de son côté, est devenu le premier producteur mondial de pétrole. La nourriture n’a guère pris de temps pour manquer dans les rayonnages.

Bien sûr, pour les Français bercés de leurs illusions à #DormirDebout, ce qui arrive en Amérique du Sud est si loin qu’il n’est guère pertinent de s’y référer. Il sera pourtant difficile de trouver des échappatoires et de nouvelles excuses à cette énième tentative d’un autre système, d’une autre façon de faire de la politique, d’un vrai gouvernement par le peuple et pour le peuple, et tous les autres tralala-tsoin-tsoin qu’on entend justement dans ces belles réunions de jeunes chevelus aux idéaux simplistes.

Non, le Venezuela n’est pas victime d’un abominable complot international ourdi contre lui qui aurait fait capoter les belles idées de Chavez puis de Maduro ; il n’y a eu besoin d’aucune intervention de la CIA pour aboutir au résultat observé, d’autant que la descente aux enfers fut à la fois parfaitement graduelle, progressive, sans à-coups et surtout tout à fait prévisible et prévue depuis longtemps, même dans ces modestes colonnes.

Non, le Venezuela n’est même pas sous embargo ou même sous un blocus quelconque. Il n’y aura pas de méchant voisin riche et impérialiste à blâmer pour le ratage total de l’expérience chavino-maduresque.

Non, le Venezuela n’est pas un pays sans aucune ressource ne pouvant donc que s’appauvrir en important des richesses qu’il ne pourrait produire localement. Il dispose d’une quantité phénoménale de pétrole qu’il aurait pu exploiter si ses dirigeants n’avaient pas absolument tout fait contre en virant les compagnies expérimentées et en nationalisant toute l’exploitation de main de maître. Quant à la chute des prix du pétrole, qui a certainement accru les problèmes du régime local, elle n’explique absolument pas les pénuries, celles-ci ayant commencé bien avant.

Non, décidément, le Venezuela ne se prêtera pas à l’un des habituels enfumages gauchistes permettant d’expliquer pourquoi, cette fois encore, le socialisme n’a pas marché.

socialisme allemagne

Ne doutons pas que le cerveau gauche saura bouder complètement toute communication avec le cerveau droit de ces derniers et qu’ils trouveront donc une nouvelle parade mais baste, pour les autres, le constat de l’échec reste. Or pendant ce temps une partie croissante du peuple français continue, bille en tête, à réclamer qu’on emprunte globalement le même trajet…

… Ce que les politiciens s’empressent de faire justement. Et comme dans tout fief socialiste, la pénurie s’organise donc.

Je pourrais ici revenir sur quelques-unes des pénuries déjà visibles en France, à commencer par celle de l’emploi (alors que les autres pays européens nettement moins collectivistes ne souffrent pas de ce problème). Je me contenterai de pointer une petite notule qui passera certainement inaperçue pour beaucoup mais qui représente un magnifique exemple de cette tendance : la pénurie tout à fait organisée de places en première année commune aux études de santé (PACES), à Paris, telle qu’on devra bientôt tirer au sort les étudiants qui pourront y accéder.

Il n’y a rien d’un hasard ici, c’est même parfaitement logique, implacable même : chaque mesure qui fut prise ces 60 dernières années en matière de santé le fut pour plus de collectivisme. La « gratuité » des soins d’un côté, des études de l’autre, le carcan tous les jours plus lourd de la Sécurité sociale sur les professions médicales libérales, les transformant de fait en agents de l’État, les multiples et catastrophiques réformes (au premier rang desquelles la dernière en date du ministre Touraine) tout cela a participé et participe encore du même penchant vers la collectivisation de la santé, avec pour corollaire inévitable la pénurie, de médecins dans les campagnes, de spécialistes dans certains domaines et de places dans les facultés.

On peut reprocher pas mal de choses au socialisme, notamment ce décalage croissant entre ses aspirations, toujours baignées de morale et d’humanisme parfois un peu cheap, et ses réalisations, funestes voire macabres. Mais au moins ne peut-on pas lui reprocher son côté parfaitement prédictible. Il commence toujours pareil, la bouche pleine d’égalité ronflante, et finit toujours pareil, la bouche vide, au milieu de pénuries dramatiques.

socialisme : cette idée radicale du partage
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  • en 2015 , 600 millions de billet de 500 euros circulaient au sein de la zone euro ; sa disparition est prévu pour 2018 ; ceux qui ont des coupures de 500 euros planquées sous le matelas devront donc les sortir et les dépenser ; une manne économique pour l’europe ; les allemands ne sont pas contents car c’est une coupure qu’ils utilisent trés largement ; ceux qui ont acquis ces billets malhonêtement ont largement le temps de s’en débarrasser . aprés on nous pompera l’air avec les autres coupures qui , cela va sans dire , profitte avant tout à tout les trafiquants d’en haut comme d’en bas ; puis viendra le tour des pièces de monnaie….trop chères à fabriquer , trop lourdes dans le porte monnaie , et que sais je encore ….tout ce cirque pour nous enlever les espèces et le pain de la bouche par la même occasion ; je vous le dit , on n’est pas sorti du sable…..

    • Supposition inexacte, semble-t-il : les billets de 500 euros resteront valables sans limite de validité, même s’ils ne sont plus imprimés.

    • @marie :
      « devront donc les sortir et les dépenser ; une manne économique pour l’Europe  »

      Concept keynésien faux, cela va juste pousser à une mauvaise allocation des ressources pour répondre ponctuellement à une demande plus importante (si tant est que ces billets servent à acheter des produits « européens »), donc in fine cela va encore dégrader la croissance économique européenne.

    • Vous-en faites pas, il y a toujours le billet de 1000CHF qui vaut 2 billets de 500 euros…

    • Pas de problème il suffit des échanger contre des coupures de 200, ca prendra juste 2.5 fois plus de place …

  • On n’entend plus les politiciens qui chantaient les louanges du chavisme, mais restent encore les journalistes pour ce faire. Il suffit de lire les articles et éditoriaux d’une certaine Marie-France Cros dans le journal belge La Libre Belgique : Chavez a sorti son peuple de la misère grâce au pétrole mais Maduro n’a pas su gérer l’héritage. Si ! Tel quel ! Faut oser…

    • Heu, Maduro a suivi exactement la même politique que son maitre, Chavez. J’ai du mal à voir quelles différences de politque il y a entre Chavez et Maduro. Ce qui différencie Maduro de Chavez c’est le manque de charisme de Maduro.
      Déjà, du temps de Chavez, les choses commencaient à mal tourner pour le Vénézuéla. Alors, il est faux de dire que Maduro est le seul coupable. Certes, il est totalement incompétent mais il a surtout eu la malchance de devenir président au moment où le Venezuela allait mal (à cause du chavisme). Maduro est coupable de vouloir persévérer à tout prix dans la politique décidé par Chavez
      Chavez a juste pratiqué du clientélisme de masse, il n’a jamais enrichi le peuple vénézuélien.
      Baser toutes son économie sur ses ressources naturelles comme l’a fiat Chavez conduit tjs au désastre.
      Chavez en pratiquant des nationalisations massives a détruit ce qui créait de la richesse au Venezuela.

      La chute actuelle des prix du pétrole a accéléré et empiré les choses mais il est faux de dire que c’est à cause de cette chute que le Venezuela va mal. Le Venezuela allait déjà mal avant.

      • Vous semblez me prêter des propos que je dénonce. A l’avenir , il serait bien que vous lisiez attentivement le message auquel vous répondez. Merci d’avance.

        • J’avais bien compris que vous dénonciez ses propos mais je montrais justement à quel point l’affirmation de Marie-France Cros était ridicule

    • « On n’entend plus les politiciens qui chantaient les louanges du chavisme »
      Oui, je me souviens qu’à l’époque, j’étais le seul à combattre (avec des arguments politiques, bien sur) Chavez sur la gauche.
      Le seul et bien seul.
      Sinon, relisez cet article de h16 et remplacez le mot « Venezuela » par « Monde ». Vous verrez que ça fonctionne aussi.
      Pas besoin de « socialisme » pour organiser la pénurie…

  • « Le carburant était le moins cher du monde. Le président du Venezuela Nicolas Maduro s’est résolu, face à l’ampleur de la crise économique, à augmenter considérablement le prix de l’essence, une mesure très sensible dans ce pays pétrolier, et à dévaluer la monnaie nationale, le bolivar.
    «C’est une mesure nécessaire, je l’assume», a déclaré mercredi le chef de l’Etat lors d’une allocution de plusieurs heures au cours de laquelle il a précisé que le nouveau prix pour l’essence super 95 serait de «6 bolivars» (0,6 dollar au nouveau taux) le litre, contre 0,01 dollar avant. Le prix de l’autre type d’essence, celle à l’indice d’octane de 91 appelée «normale», passera à 1 bolivar (0,1 dollar). La hausse de ce qui était le carburant le moins cher du monde est donc de 1.328,5% pour le «normal» et de 6.085% pour le «super». (http://www.20minutes.fr/monde/1789195-20160218-venezuela-president-augmente-prix-essence-6000)

    Voilà un bel exemple à suivre ! Multiplier par 1000 le prix du litre de carburant. 1000€ le litre, en France, ce serait pas beau ça, pour faire rentrer de la taxe ! Ca c’est du socialisme exemplaire !

    Et une iflation estimée à 720% pour l’année en cours.

  • « Le socialisme finit toujours par la pénurie »

    Et les histoires d’amour finissent mal … en général. L’avantage est que quand cette histoire d’amour se limite à 2 individus, ceux-la n’entrainent pas tout le reste de la population en enfer. En revanche quand il s’agit de politique et d’utopie c’est une autre problème. La politique est un débat nécessaire. L’utopie est un monologue – même et surtout quand on la pratique en groupe. C’est une histoire d’amour narcissique – même et surtout quand on prétend agir pour le bien de l’humanité, la justice, l’égalité, la planète, les générations futures …

    Au moins le libéralisme revendique clairement l’intérêt personnel en plaçant la liberté de chacun au dessus du reste – ce qui n’empêche pas de vouloir le bien des autres pour satisfaire sa conscience. Les autres idéologues agissent tout autant par intérêt personnel mais sont dans le déni – aussi bien sur les motivations auto-centrées de leurs engagements, que sur l’écart entre le but proclamé et le résultat obtenu.

  • Pour faire le lien avec un autre article, il faudrait que l’état gère entièrement la filière de la drogue, avec des prix administrés pour que tout un chacun puisse y avoir accès à un prix raisonnable. Les plus pauvres pourront bénéficier de tarifs préférentiels.

    Si tout se passe comme prévu, et je ne vois pas ce qui pourrait l’empêcher, en trois ans, il n’y a plus un gramme de drogue sur tout le territoire français :-))

    • …avec « l’état gère » je me doutais que le commentaire allait être primesautier… Bonne idée, prenez immédiatement contact avec le gouvernement

  • Ne vous inquiétez pas, les gauchistes nuit deboutesques auront des réponses toutes trouvées…
    1 / C’est de la faute de l’impérialisme américain
    2/ Ils n’ont pas appliqué le socialisme comme il faudrait…en revanche j’aimerai dans ce cas qu’on me cite un pays qu’il l’a appliqué correctement alors.
    Mais je suis rassuré, les leaders de nuit debout ont déjà rédigé le programme à mettre en oeuvre, ils ont l’air de s’y connaître..donc je suis serein, le pays va renaitre de ses cendres

  • Le socialisme peut aussi permettre la prospérité. J’ai un ami qui a fait fortune en Pologne sous Jaruselsky. Il avait une entreprise de panneaux pour les commerces. Il en a vendu des milliers et il a fait fortune. Sur les panneaux il y avait écrit « Pas de viande ».

    (Librement adapté d’un sketch de Coluche)

  • Vous auriez pu aussi mettre « et à la guerre », quelle soit économique, froide ou frontale.

  • ENCORE UNE PÉNURIE ANNONCÉE : le Sénat vient de ratifier une loi pour taxer chaque vente en ligne d’objets d’occasions ou de services entre particuliers :

    http://stop-taxe-collaborative.weebly.com/accueil/article

    C’est un coup d’arrêt assuré à l’économie collaborative et à tout un des rares secteurs dynamique de l’économie française.

  • Le plus gros billet en dollar est un billet de 100 et aussi le plus petit de tous les billets. A lui seul ce billet de 1 Dollar est en fonction avec 41% de liquidité. et cela marche depuis que les USA existent. Il est vrai que les Socialiste manquent toujours de tout. Donnez leur le Sahara à gérer et ils seront obligés d’importer du sable au bout d’un certain temps

  • « Le socialisme finit toujours par la pénurie ».

    Hum, ça dépend : de bureaucratie, de fonctionnaires, de politiciens, de dettes, de promesses ?

  • Puisque vous parlez des bliets de 500 euro et du Vénézuela. Rappelons qu’au Vénézuéla, le pays est menacé par une pénurie de billets: http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/021885571685-le-venezuela-menacee-de-penurie-de-billets-1218142.php#xtor=CS1-33
    Si c’est pas beau le socialisme.

  • Excellent article, un régal à lire et combien vrai!!!! Les vérités doivent sans cesse être rabâchées.

  • Après les sans-culottes, les sans…cerveau…
    Révolution, évolution ❗

    Quant à la dernière image, c’est le rêve pour un écologiste … Qu’attendent-ils pour rejoindre leur paradis ❓

  • le socialisme mène à la pénurie….moins vrai que la pénurie mène au socialisme…..

  • je trouve très intéressante la proposition de JF Copé qui sera candidat aux primaires de droite, de gouverner par ordonnances dès les premières semaines du prochain quinquennat..
    On le voit bien avec la Loi travail, que le parlementarisme est un frein énorme à la réforme du pays.
    Il faut un électrochoc même si c’est une forme d’autoritarisme. Et des ordonnances seront indispensables pour sortir le pays du marasme.
    Le clientélisme parlementaire diluant tout projet de réforme, anesthésie la France.
    les Français en ont marre.

  • Les commentaires sont fermés.

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