Par Charles Bwele
Boston Dynamics est un poids lourd de la robotique mondialement connu et reconnu notamment grâce à ses robots quadripèdes LS3 et Cheetah (alias TerminaDogs ?) et à son robot bipède Atlas. Basée à Waltham (Massachusetts, USA), l’entreprise vingtenaire est un partenaire du DARPA dans la robotique militaire et fut discrètement rachetée par Google en 2013. Corollairement, la firme de Mountain View avait confié sa toute nouvelle division automatisation & robotique à Andy Rubin, créateur du très populaire système d’exploitation Android. Objectifs : investir dans la robotique professionnelle (fabrication, logistique, commerce en ligne, etc) et concurrencer peu ou prou Amazon qui avait acquis Kiva Systems en 2011 afin de concevoir des robots pour ses immenses entrepôts.
Depuis ses années Google, Atlas (1m80, 150 kg) est devenu une véritable botstar au sein des milieux geek et militech. En effet, il avait occupé la seconde place du DARPA Robotics Challenge 2015 (derrière le bipède nippon Shaft… également racheté par Google !), compétition dans laquelle les robots doivent monter une échelle, transporter des débris et conduire une voiture.
Conçu pour évoluer dans des environnements difficiles et en zone de combat – car le DARPA cofinance et contribue à son développement, il est débarrassé de son câble d’alimentation électrique et pourvu de sa propre batterie à l’autonomie d’autant plus améliorée que sa deuxième version a perdu 10 cm en hauteur et 70 kg de sa masse initiale. Son système LIDAR intégré, similaire à celui des véhicules (semi)autonomes, permet d’éviter des obstacles, d’évaluer le terrain et de manipuler des objets.
La durée réelle de son autonomie demeure inconnue mais ses gains en équilibre, en flexibilité, en motricité et en réactivité sont plus que significatifs : il ouvre la porte, quitte les locaux de Boston Dynamics, marche dans une forêt enneigée, soulève et place des colis de plus de 4 kilos sur une étagère… et fait quasiment preuve de persévérance ou de sérénité face aux harcèlements d’un chercheur en robotique armé d’une crosse de hockey.
Le bipédoïde Atlas sera-t-il aux androïdes d’un lointain futur ce que Homo Erectus est à l’homme moderne ? En visionnant cette vidéo qui marque une étape décisive dans la R&D en robotique, les Cylons exigeront probablement réparations pour les préjudices infligés à leurs ancêtres…
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J’ai vu ça hier et j’étais bluffé !
c’est génial mais aussi énervant de voir qu’ils ne cherchent qu’a imiter l’homme au lieu de l’améliorer..par exemple , 3 mains , il en manque toujours une , et un œil dans le dos !
Raisons commerciales je pense, des robots humanoïdes pourraient avoir une grande utilité dans le civil à l’avenir. Et peut-être pour rassurer les gens.
Ou tout simplement pour évoluer dans un environnement qui est essentiellement conçu pour les humains. Un robot bipède et de taille humaine est avantagé pour passer les portes, prendre l’escalier ou l’ascenseur, ou encore entrer dans une voiture.
Et puis il ne s’agit que d’une option parmi beaucoup d’autres. Il y a des robots quadrupèdes, des robots rampants, des robots sauteurs et pleins d’autres saloperies pour vous atteindre là où vous vous croyez en sécurité.
Oui aussi.
en effet , et cela sera très amusant lorsque lors d’un diner une geisha demandera un bon verre d’hydrogène accompagné d’un bol de graisse de baleine pour lubrifier ses articulations 😉
Avec deux pattes ont peut quand même créer ED-209, c’est pas rien. https://youtu.be/G9IscZMYYw0
Ditons qu’ils s’inspirent dans un premier temps du vivant ! Et mettent à profit les 4 milliards d’années de l’évolution. Mais ils s’inspirent aussi d’autres être vivants, par exemple j’ai vu de cette même firme des robots quadrupèdes (comme des chateaux de trait pour transporter du materiel en terrain accidenté). Le plus impressionnant et Cheetah ! le robot guépard qui est aussi le plus rapide à l’heure actuelle.
C’est sûr il y a beaucoup de tâches humaines qui profiteraient de membres supplémentaires, mais pas toutes… et il faut bien commencer par faire simple.