Bon vin me fait chanter

À travers cet ouvrage, c’est un visage de la littéraire française populaire et paysanne qui se dévoile.

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Bon vin me fait chanter

Publié le 21 décembre 2015
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bon-vin-me-fait-chanter-l-histoire-du-vin-a-travers-les-chansonsLes plus belles dégustations sont celles que l’on fait en musique, quand les notes du piano et les cordes du violon accompagnent les mots, les mélodies, les arômes et les saveurs. On chante le vin en son absence pour se remémorer sa présence. On chante le vin après avoir bu, parce que la bonne ivresse rend plus joyeux, plus drille et plus apte à édicter les sons. Même les grands crus font chanter et achèvent les dîners dans les volutes vocales. Les chansons d’après boire sont souvent des chansons à boire, mais des chansons qui, aussi, témoignent d’une histoire de la viticulture où l’on suit les lieux et les temps de la vigne. Les chansons qui donnent du courage pour vendanger et pour presser, les chansons d’hiver et celles de la mise en perce.

Ce sont toutes ces chansons, de l’antiquité à nos jours, que Sylvie Reboul recense dans un ouvrage qui, par ses rimes et ses sonorités, propose une autre histoire du vin. Bon vin me fait chanter, et si les bouteilles, les coupes et les tonneaux sont de la partie, ce sont essentiellement les rimes et les images que l’on entend et qui parlent au cœur des œnophiles.

Le vin en chanson rappelle la face éminemment populaire de ce breuvage. Il rappelle aussi que le vin est l’espace de la liberté, et notamment de la liberté créatrice et de l’inventivité. À travers cet ouvrage, c’est un visage de la littéraire française populaire et paysanne qui se dévoile, un visage de la longue capacité des Français à écrire, à parler, à boire et à chanter.

L’ouvrage de Sylvie Reboul se lit au fil des pages, soit de façon chronologique, comme un livre d’histoire, soit en sautant ici et là de page en page, pour aller au gré des découvertes et des surprises. Avec ces chansons, c’est une autre dimension de l’histoire de France qui se dessine, faite de joie mais aussi de désastres, comme les guerres ou l’invasion du phylloxéra. Une autre histoire de France, qui rejoint l’essentiel de l’histoire de la France, celle de l’invention, de la créativité, et de la capacité toujours renouvelée d’aller au-delà des mots pour assurer un modèle de vie sociale.

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C’est sûrement un hasard, mais le résultat n’est pas neutre : deux grands ambassadeurs, et non des moindres, ont publié coup sur coup deux livres passionnants sur leur métier. Il s’agit de Maurice Gourdault-Montagne et de Xavier Driencourt. Le premier raconte son expérience de diplomate sur le terrain, mais aussi au Quai d’Orsay, auprès des présidents de la République et dans les cabinets ministériels ; le second s’attache plus explicitement à raconter son expérience en Algérie, sur la longue durée, y ayant été ambassadeur à deux reprises.Poursuivre la lecture

Quand on passe les portes d’une librairie flamande, on est souvent consterné par la multitude de livres de gauche, d’extrême gauche et de super-gauche, en regard du faible nombre de livres de droite. Encore la Flandre se distingue-t-elle, en Europe occidentale, par le maintien d’une sorte de pluralisme, quand les librairies francophones, par exemple, ne sont plus guère que des déstockages de la Fraction armée rouge.

Pour se nettoyer la tête, je vous suggère ici huit livres de droite.

 

The Road to Serfdom (1944), par F.... Poursuivre la lecture

Par Marius-Joseph Marchetti.

 

 

1) Big Players and The Economic Theory of Expectations, de Roger Koppl (2002)

J’ai terminé récemment la lecture de cet ouvrage, que je conseille ardemment à tout un chacun.

Méthodologiquement, Koppl part de deux fondements qu'il qualifie de misésiens, inspirés de Friedrich Hayek et Alfred Schultz. Il construit par la suite une théorie des anticipations cognitives (subjectives) et a-cognitives (objectives), plus ou moins fiables selon la nature des institutions.

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