Par Régis Yancovici
Les marchés financiers sont portés par les liquidités. Les corrélations augmentent et la diversification devient incertaine. Dans ce contexte, nous avons bâti un modèle adaptée à la plupart des conditions de marchés utilisant un moteur de performance innovant : la volatilité.
Une des clés d’une bonne gestion de portefeuille réside dans la diversification des positions. C’est une idée bien ancrée dans l’esprit de tout investisseur. La diversification est un concept clairement défini pour les statisticiens. Dans la pratique, c’est plus compliqué. Les corrélations sont instables.
La diversification n’est pas une fin en soi mais un moyen de se protéger en cas de chute. Lorsque la baisse ne porte que sur une minorité de positions, la diversification joue un rôle stabilisateur. Lorsque les marchés sont en crise, les corrélations se renforcent et toutes les actions, voire les autres actifs, baissent de concert, comme on a pu le constater au mois de septembre.
Ainsi, la diversification apporte une protection lorsque l’on en a que peu besoin et perd de son efficacité dans les moments cruciaux.
La volatilité, une classe d’actifs à découvrir
La seule classe d’actifs offrant une protection à la baisse des actions est la Volatilité. Il s’agit de la volatilité implicite par opposition à la volatilité historique. Elle mesure la volatilité attendue par les investisseurs.
Plusieurs produits indiciels ETP (ETF ou ETN)1 ont été lancés ces dernières années sur le VIX (volatilité implicite sur le S&P500) ou d’autres indices de volatilité. Ces outils, acheteurs de volatilité, sont très attractifs de prime abord car ils permettent une excellente couverture de portefeuille. En pratique, leur utilisation ne l’est pas. Leur détention est très coûteuse. Le gérant de l’ETP est obligé, au fur et à mesure des échéances des contrats à terme, de « roller » sa position. Cette action peut grever la performance de 3% à 7% par mois en moyenne. Ces trackers sont donc à réserver à des positions de court terme.
En revanche, la stratégie opposée qui consiste à acheter un produit vendeur de volatilité permet d’engranger cette prime. Elle est attractive en cas de pic de volatilité car la volatilité revient toujours vers sa moyenne (entre 13 et 16 pour le VIX) et en cas de stabilité de la volatilité, c’est-à-dire 85% du temps. Bien sûr le rôle de ces produits n’est pas de protéger contre la baisse des marchés d’actions.
Nous avons donc naturellement bâti une stratégie visant à s’exposer à un produit vendeur de volatilité, et de le vendre, selon un modèle propriétaire, en cas de détection de tension. Ainsi, nous profitons de la structure de la courbe de volatilité et limitons les risques de forte baisse de l’allocation.
Cette allocation permet d’attendre une performance chaque année positive et nettement supérieure aux marchés d’actions.
La nature des indices de volatilité, elle-même liée à la nature de l’économie, des marchés financiers et de la psychologie des investisseurs, rend cette stratégie adaptée à toutes les conditions de marchés car :
- Les chocs de volatilité demeurent ponctuels. Des mécanismes auto-régulateurs se mettent en place : adaptation rapide des investisseurs aux nouvelles conditions de marchés, action des Banques Centrales, disparition des entreprises non performantes… Ainsi la volatilité se situe le plus souvent à proximité de sa moyenne de long terme.
- Le fait que la volatilité de long terme soit plus importante que celle de court terme, en dehors des moments de stress, est une situation naturelle et non une anomalie temporaire.
Les conditions averses seraient une série de crises espacées de 3 à 5 mois qui auraient pour effet des tensions violentes sur les indices de volatilité.
Résultats historiques
La performance de ce modèle est de 325% sur 4 ans et demi, soit 36.3% annualisée (en euro). Le produit indiciel utilisé étant coté en dollar, l’allocation est sensible au risque de change.
Pour plus d’informations ou découvrir comment mettre en œuvre cette stratégie : Cliquez ici.
- La famille ETP (Exchange Traded Product) comprend entre autres les ETF (Exchange Traded) les ETN (Exchange Traded Notes). ↩
A un epsilon près, un redit de cet article d’il y a quelques jours avec les mêmes graphiques, etc.
Et tout ça à grand coup de « modèle propriétaire » et de « j’ai la formule magique que je ne vous dirais pas ».
Ca aurait pu être intéressant (c’est vrai que la volatilité est le driver principal de la croissance, quelque soit l’actif, l’économie, le… ) ça ne donne qu’un coté publi-redactionnel renforcé par les redites.
Allez, un troisième, plus profond, plus technique, moins « langue de bois de publicitaire » et tout sera oublié !
Franz,
Bien vu, Contrepoint a publier deux fois l’article.
Désolé pour le loupé.
Mais, vous risquez d’être déçu, il ne devrait pas avoir de 3é publication 😉
Je serais curieux de savoir où la langue de bois a-t-elle été utilisée ? Ce n’est pas le style de la maison.
cordialement,
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