Immigration : l’Allemagne prend l’initiative

L’Allemagne ouvre une brèche dans le dispositif européen des demandes d’asile.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Girouette-Olibac (Creative common)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Immigration : l’Allemagne prend l’initiative

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 septembre 2015
- A +

Par Anthony Végat

Girouette-Olibac (Creative common)
Girouette-Olibac (Creative common)

Comme elle le fait en matière économique, l’Allemagne montre le chemin en Europe en matière d’immigration, en commençant à déverrouiller un dispositif européen inadapté à la gestion des demandes d’asile.

Selon les accords de Dublin, lorsqu’un migrant arrive en Europe, c’est le pays dans lequel il pose le premier pied qui doit prendre en charge sa demande d’asile. Or, ces pays, à la frontière de l’Europe – Grèce et Italie en tête – ne sont pas en général la destination cible des migrants, mais seulement une étape vers des pays plus au nord comme l’Autriche, l’Allemagne, le Royaume-Uni.

En effet, en tant qu’individus rationnels, les migrants privilégient les pays les plus dynamiques économiquement, là où ils ont davantage de chance de trouver du travail et de s’établir. Ces accords de Dublin, actuellement en vigueur, conduisent à une situation totalement contre-productive, puisqu’ils contiennent artificiellement les migrants dans les pays du sud de l’Europe, alors que ce sont bien les pays du nord qui auraient davantage besoin de cet apport de population.

Lorsque malgré tout, les migrants parviennent à rejoindre leur pays cible, par exemple l’Autriche, ils sont renvoyés dans le premier pays d’arrivée, par exemple la Grèce, avec toutes les vicissitudes qui découlent de ces mouvements pendulaires : utilisation de la force, séparation des familles, allongement drastique des délais d’étude de la demande.

Ce verrouillage politique de la gestion des demandes d’asile prétend « protéger » les pays plus au nord de l’arrivée des migrants et ainsi contenter leurs poches électorales xénophobes. Pourtant, dans leur grande majorité, les Européens se montrent accueillants. À titre d’exemple, un dernier sondage, de la chaîne ZDF en Allemagne en date du 21 août, montrait que 60% des Allemands estimaient leur pays capable d’accueillir ces réfugiés.

C’est donc l’Allemagne qui a su ouvrir la première une brèche dans ce dispositif européen kafkaïen, en décidant de son propre chef de ne plus renvoyer un seul demandeur d’asile syrien dans le pays d’arrivée en Europe. Il s’agit d’une petite avancée, puisqu’elle ne concerne que les syriens, mais c’est un pas supplémentaire vers une régulation plus libre et plus cohérente de l’immigration. Les toutes prochaines étapes pourraient consister d’abord à généraliser cette mesure à toutes les nationalités d’origine, car il paraît difficile de hiérarchiser les motifs de demande d’asile : est-ce qu’il est plus légitime de faciliter l’accueil d’un individu menacé issu d’un pays en guerre comme la Syrie plutôt que d’un pays totalitaire comme l’Érythrée ou encore d’un pays en état d’implosion comme la Libye ? Il s’agirait également de transposer ce dispositif à toute l’Union Européenne : ce serait le pays souhaité par le réfugié et non le pays d’arrivée en Europe qui étudierait la demande d’asile. Cette ouverture européenne à l’asile politique aurait vocation ensuite à s’étendre à l’immigration économique.


Avertissement de modération : Les commentaires à caractère xénophobe ou raciste ne sont pas tolérés sur Contrepoints et déclencheront des bannissements.

Voir les commentaires (43)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (43)
  • La question à laquelle je n’ai aucune réponse est que fera-t-on quand le nombre de migrants deviendra trop important. Le système étant fini, il a une limite, donc quid de cette limite?
    Aujourd’hui on est dans la phase bon sentiment, demain cette phase sera dépassée, que faire.
    Le problème se pose dans les pays d’origine déstabilisés, que fait-on pour les stabiliser?

    • « que fait-on pour les stabiliser »

      On revient sur les frontières que l’on a dessiné il y a plusieurs décennies pour faire plusieurs états plus petits et plus homogènes.

      • Curieux de vouloir homogénéiser les pays d’origine pendant qu’on des-homogénéise de facto les pays de destination …

        • « Curieux de vouloir homogénéiser les pays d’origine pendant qu’on des-homogénéise de facto les pays de destination … »

          Je ne fais pas partie de ceux qui pensent qu’une société peut accepter un nombre illimité de gens culturellement extrêmement différents. Que ce soit par rapport aux pays d’origines ou à nos pays je suis pour une politique basée sur un certain réalisme sans pour autant être cynique.

        • @yepp
          Excellente réponse.
          C’est comme ceux qui fustigent les nationalistes nationaux( catalogués extrême droite) comme la peste, mais qui soutiennent mordicus les nationalistes régionaux ( qu’ils classent à gauche bien sur)

          • « Excellente réponse. »

            Non, yepp a cru que je défendais une opinion que je ne défend pas, son argument est donc inutile. Je suis d’accord pour dire qu’une certaine homogénéité est nécessaire à toute société.

  • J’espère que l’Allemagne arrivera à intégrer et trouver du travail à tous ces gens, si c’est le cas l’apport économique et démographique sera important et l’Allemagne en récoltera les fruits, accroissant son avance sur la France et le reste des nations du continent, un peu comme l’a fait le Royaume-Uni. Mais dans le cas contraire ça pourrait mal finir et l’émergence d’un parti xénophobe pourrait avoir lieu, espérons que l’Allemagne fera mieux que la France qui a confiné ses immigrés dans des ghettos et les faisant vivre d’allocations et les faisant se sentir citoyens de seconde zone.

    • L’Allemagne est en situation de plein emploi. De plus sa démographie est en baisse. Elle a donc la capacité d’absorber un flux significatif de nouveaux entrants sur le marché du travail.

      • C’est ce que je sous-entendais. Après il y a d’autres facteurs à prendre en compte : les entreprises accepteront ils ces gens ? Peuvent-ils être formés pour les différentes tâches qu’on attend d’eux ? Vont ils chercher à apprendre l’allemand ? Je pense que l’Allemagne peut le faire, c’est un pays qui réussit quand il a la volonté de faire les choses mais d’un autre côté ils n’ont pas l’habitude d’accueillir des gens si différents avec ce niveau d’éducation, et ça n’a pas été facile avec la minorité turque…

      • Absorber un flux de nouveaux entrants sur le marché du travail, ça me paraît plutôt contradictoire avec tous les articles nous vantant les mérites de la robotisation et des progrès technologiques. Non pas parce que le progrès supprimerait des opportunités d’emploi, mais parce que l’avenir est à des gens ayant reçu une formation qu’il est très difficile de commencer à l’âge et avec le background culturel du migrant lambda.
        La réaction de l’Allemagne est un choix pragmatique et politique. Ca ne résout aucun problème économique allemand, encore faudrait-il d’ailleurs qu’il y en ait à résoudre…

    • « la France qui a confiné ses immigrés dans des ghettos »

      Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire ! on dirait du Manuel Valls.

      Il n’y a pas eu de volonté de ghettoïsation. Toutes les cités Hlm ont été un laboratoire de la mixité sociale et ethnique.

      Résultat : les Français de souche et les immigrés qui ont réussi économiquement se sont barrés ou sont en voie de le faire.

  • Excellente nouvelle. Désormais les pays européens qui ne souhaitent pas de tous ces migrants n’auront plus qu’à les envoyer en Allemagne. Combien de millions en voudra-t-elle? Le plus possible j’espère. Ce serait un peu bizarre de prétendre que les immigrés sont une richesse et ensuite de faire des calculs d’apothicaires pour ne pas faire venir toute cette richesse chez soi.

    Ah, toute cette belle main d’oeuvre travailleuse, discrète, pas revendicative pour un sou, pétrie de respect de l’autre et des lois en place, qui n’oserait jamais user ou abuser des mécanismes sociaux de redistribution! On se réjouit!

    « les migrants privilégient les pays les plus dynamiques économiquement, là où ils ont davantage de chance de trouver du travail et de s’établir » — Il faudra juste voir combien de temps l’Allemagne correspond encore à cette définition sous ce régime. Mais avec tous ces gens enthousiastes à devenir contributeurs nets de l’état-providence allemand, qui peut encore douter du succès de l’opération?

    Ensuite, entre ces pays « zone de transit » et l’Allemagne « terre d’accueil » il ne nous restera plus qu’à voir qui s’en sort le mieux en termes de multiculturalisme, de paix civile, etc.

    Bonne chance aux Allemands.

  • toute cette histoire d’immigration est abracadabrantesque , que représente t elle par rapport a la natalité ou a l’immigration intracommunautaire , un plus inespéré !
    cette histoire est aussi gonflée de propagande que pour le changement climatique !
    si on regarde a la loupe n’importe quel pays on s’aperçoit que nous sommes tous a la chasse aux habitants supplémentaires ( regardez ces villages a la recherche de familles pour ne pas fermer les commerces ou l’école !), la population mondiale est insuffisante vis a vis des progrès réalisés pour produire , nous ne sommes pas assez à consommer..dingue … mais un pays l’a compris : l’Allemagne .

    • Il faudrait bien distinguer la chasse aux habitants pour obtenir des crédits et de la considération des subventionneurs publics de la chasse aux habitants actifs et productifs. Il faut être bien optimiste pour penser que la transformation des habitants qui font nombre en habitants qui font de la richesse, transformation qu’on n’a plus réussi à faire depuis au moins 50 ans en France, va marcher en Allemagne.
      Nous sommes trop à dépenser, et pas assez à produire. Que fait l’Allemagne pour ne pas nous ressembler demain ?

      • L’Allemagne n’a aucun problème en termes de production : ils exportent massivement et sont bien plus industrialisés que nous. Je m’en fais pas du tout pour eux à ce niveau là. Et puis plus de consommateurs en Allemagne est une bonne nouvelle pour l’Europe et le monde : ils importeront ainsi davantage de produits et services, aidant l’économie européenne et dans une moindre mesure mondiale.

      • en France nous consommons ce que nous ne produisons pas grâce a de l’endettement , reste a savoir si c’est volontaire ou simplement inclus dans le pack ‘socialisme’ , a prendre ou a laisser .

  • Juste une question : que faire si le nombre de migrants explose, est-ce que l’Europe peut les accueillir ?
    Et accueillir cela veut dire quoi ?
    Integrer ces migrants dans un pays d’Europe (cad qu’ils y travaillent et respectent les règles du pays ou ils sont) ou bien leur proposer l’assimilation cad les faire devenir citoyens européens à part entière ?
    Article intéressant, merci

  • Bon, autorisez moi, qui parle Allemand, à faire une traduction directe de ce que j’ai entendu.
    Cela évitera les malentendus de la traduction anglaise puis en Français !!!
    Il semble qu’il y ai un projet de faire rentrer ces gens, non comme le prétend la France : 800 000 d’un coup,mais sur 7 ans : ce qui n’est pas la même chose. (c’était trop beau :les mêmes : les mauvais Allemands contre la Grèce >>Les Bons Allemands pour l’immigration !)

    Evitez de croire ce que vos media serviles vous racontent !
    SVP regardez des media étrangers. Et un peu de bon sens.

    Comment l’Allemagne peut accueillir 900 000 immigrés d’un coup, pour faire tourner ses usines, alors que c’est un pays de haute technologie et aucun de ces gars n’est dans cette catégorie.

    C’est une idée de Merkel, étalée la venue de 700 000 personnes sur 7 ans.. Qui est devenue dans nos media de désinformations : 900 000 d’un coup !

  • « contenter leurs poches électorales xénophobes. »
    on est forcement xénophobe si on est contre l’immigration ?

    Avez vous vaguement conscience que socialisme, écologie et immigration massive ne sont pas forcement compatible en l’état ou bien vous vous satisfaites de vos petites insulte mesquine et de la certitude de la noblesse de vos idéaux ?

    et je suppose que vous vivez au cœur d’une citée du 93 pour profiter pleinement de la qualité de vie formidable offerte par une immigration économique de masse dont vous nous vantez les mérites ?
    Car c’est plus facile de critiquer quand on vit dans les beau quartier le jour et qu’on ne descend voir la populace que de loin, la nuit, et déguisé en Zorro… monsieur de la Végat !

    • La xénophobie c’est le rejet de l’étranger, de l’autre. Être contre l’immigration correspond bien à cela.
      Il faut assumer ce que l’on est.
      Vous avez le droit de vous opposer à l’immigration mais les autres ont aussi le droit de citer les choses par leur nom.

      • L’autre bord doit alors alors ouvertement se revendiquer xénophile …

        Personnellement je pense qu’il faut autant se méfier des xénophobes que des xénophiles … les 2 planent tout autant.

      • non, non… je vous invites a allez relire la définition du mot.
        et il parait plus qu’évident, avec un tout petit peu de réflexion, que l’on peut être contre l’immigration
        sans forcement avoir peur de l’autre ou de perdre son identité…
        mais pour pleins d’autres raisons !

        maintenant, concernant le fait d’assumer ce que je suis… ma femme étant étrangère, et prévoyant moi même d’émigrer dans les années a venir,
        comprenez que vous ne pouvez pas vous contentez d’utiliser vos pitoyables insultes sur moi pour espérez gagner votre débat.

        Et dire que je pensais la technique du salami réservé aux fascistes…
        est ce que vous êtes, monsieur Akashi ?

      • « La xénophobie c’est le rejet de l’étranger, de l’autre. Être contre l’immigration correspond bien à cela. »

        Je suis pour la libre circulation des personnes dans les pays de l’UE (plus la Norvège, la Suisse et quelques autres) mais contre accueillir des millions d’étrangers plus lointains. Suis je xénophobe ?

        • Au moins vous êtes ouvert aux immigrants de l’UE, c’est déjà ça.

          • « Au moins vous êtes ouvert aux immigrants de l’UE, c’est déjà ça. »

            On pourrait facilement ajouter les USA, le Canada, le Japon, l’Australie, la NZ, la Corée du sud, tout un tas de petites iles prospères et certains pays d’Amérique latine dans la liste des pays avec qui la libre circulation ne poserait aucun problèmes.

            Je dirais que l’on peut soit avoir une différence de richesse soit une différence de culture mais pas les deux…

            • Je comprends, c’est parfaitement raisonnable. A noter qu’aux US les Vietnamiens et les Philippins s’intègrent très bien malgré qu’ils soient très différent culturellement ET économiquement, comme quoi rien n’est impossible ^^

              • Ce qui me fait peur c’est que ces gens sont plus pour une liberté à la britannique qu’une liberté à l’américaine. La liberté est vue comme une utilité et non comme quelque-chose de bien en soit. C’est comme cela qu’en UK on est libre mais sans armes, avec des caméras partout, un internet de plus en plus surveillé, aucun droit foncier…

  • En tant que liberal j’ai un peu de mal a comprendre la ligne « officielle » de Contrepoints qui met clairement la liberte de circulation des personnes devant la liberte de disposer du fruit de son travail en (quasi)integralite (–>la destruction du socialisme).
    En d’autre terme, libéralement parlant une ligne sans frontieriste est parfaitement coherente partant d’un état libéral, mais dans le cas de l’Europe et particulierement de la France … … ca pique un peu les yeux

    • Mais comme le socialisme ne disparaîtra pas de sitôt en Europe, c’est très commode pour vous, ça vous permet de vous cacher indéfiniment derrière le sophisme immigrés= plus de socialisme.

      • Ça n’a rien a voir avec ca , ouvrir les frontière sans détruire le socialisme préalablement, c’est un peu comme se prétendre libéral et dire : rendons la liberté au peuple mais bon au sujet de son corolaire: la responsabilité, on verra plus tard … Bref …

  • Des gars formidable : Ils paient de 6000 à 8000Euros leur passage , Plus 2000Euros pour continuer sur le Royaume-Uni.
    Les pauvres, ?? Des gars , fuyants l’horreur ?? Des Gars en majorité ! laissants derrière eux, femmes et enfants en proie à l’horreur.. Qui nous manipule ? Personne ne s’interroge ??
    Ils les feront venir plus tard ??!! Comment ? Puisqu’ils ont fui « l’horreur », comment leur femmes et enfants vont survivre à l’horreur?? Où on nous ment. !
    Les économies moyennes des sans dents Français, moyens : 1 500Euros sur livret A. Même pas de quoi se payer un passeur, juste de fuir en ramant dans sa tête…Ou en mettant un commentaire rageur sur un blog !

  • Pourquoi les pays africains et moyen orientaux n’accueillent pas plus ces réfugiés qui leurs sont proches ?

    • « Pourquoi les pays africains et moyen orientaux n’accueillent pas plus ces réfugiés qui leurs sont proches ? »

      Car après quelques années il n’y a aucune chance pour que ces gens souhaitent retourner vivre sous Assad (car pour l’instant le plan c’est lui…).

    • Au Moyen-Age, on inondait de réfugiés les places-fortes avant de les assiéger et de les conquérir, obligées qu’elles étaient de partager toutes leurs ressources avec cette foule.

    • Cela m’étonne, aussi. Pour la plupart, si les médias ne racontent pas des bêtises, ces migrants sont musulmans sunnites. Or, il y a des pays musulmans sunnites riches et en paix, mais il ne semble pas que des migrants tentent d’y aller. Les médias qui ne seraient pas allés voir ? Le trajet pour ces pays serait plus périlleux encore que la Méditerranée ?

      • Ils savent sans doute qu’il n’y aura pas d’allocs.

        • « Ils savent sans doute qu’il n’y aura pas d’allocs. »

          Ou ils trouvent ça trop facile que Bachar expulse la majorité de sa population plutôt qu’être expulsé…

      • « il ne semble pas que des migrants tentent d’y aller »

        Les pays dont vous parlez sont justement très insistant sur le fait que les réfugiés doivent retourner un jour chez eux… On le voit par exemple avec les palestiniens, plus de 30 ans après ils ne sont toujours pas Jordaniens.

        Comme les musulmans sunnites voient bien que rien n’est entreprit pour qu’ils souhaitent retourner en Syrie un jour ils préfèrent aller vers des pays ou l’on ne leur rappellera jamais qu’il faut un jour qu’il retournent chez eux.

  • Comment peut-on faire un on pour aider les migrants soit en Allemagne, soit en Hongrie ?
    Cela me semble bien urgent images de ces gens que l’on aide sont bien rafraichissantes par contre celles de Hongrie à pleurer !

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles