Réfugiés : et si on cessait de tergiverser ?

Lutter contre les idées reçues à propos des migrants ferait du bien à notre système français.

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Réfugiés : et si on cessait de tergiverser ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 31 août 2015
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Par le Parisien libéral

Main tendue-Angelus YODASON(CC BY-SA 2.0)
Main tendue-Angelus YODASON(CC BY-SA 2.0)

L’immigration a toujours existé. Les hommes se déplacent, vont d’un endroit à un autre, pour des durées plus ou moins longues. Certes, le nomadisme n’est pas généralisé. Il est même minoritaire. En général, il est plus facile pour une personne d’habiter là où elle a son réseau social. Mais parfois, la migration n’est plus un choix. Elle devient une nécessité.

Par exemple, quand, pour des raisons complexes qui vous échappent, vous vous trouvez dans un pays où on bombarde votre maison, où on tue, où on viole et rackette, si, comme la plupart des gens, vous n’êtes ni un expert des combats, ni un pro du maniement d’armes lourdes, si vous en avez les moyens physiques ou financiers, vous cherchez à partir, pour tenter de protéger votre famille ou vous donner un espoir d’avenir.

C’est là où l’Europe, zone de destination des réfugiés, de Syrie notamment, commet une première erreur : les migrants qui arrivent ne sont pas de pauvres hères, ce sont des personnes qui ont réussi à financer leur passage. Question : pourquoi ne pas lever quelques obstacles aux migrations, les visas notamment, afin que les réfugiés dépensent leur argent ici, pour s’installer, plutôt qu’au milieu de la mer Méditerranée ?

Certains diront : les réfugiés, nous ne pouvons pas les accepter car, non seulement nous avons déjà nos propres difficultés (chômage, déficits sociaux), mais en plus, il existe des différences culturelles. Il faut vraiment, à la fois que nous soyons très incertains de notre identité, et conscients de sa fragilité, pour considérer que 300 000 personnes menacent 60 millions de Français. C’est vrai que certaines normes sont implicitement considérées comme partagées, telle que l’égalité entre homme et femme ; que donc des médecins hommes peuvent s’occuper de femmes, que les piscines sont mixtes, que jupe n’est pas synonyme de pute. Or, la réalité force à admettre que toute une partie de la population française a un système de valeurs en totale opposition au vivre-ensemble.

Mais le problème que nous rencontrons avec l’islam n’est que la conséquence du refus d’un débat ultime sur la guerre d’Algérie. Il est temps, en effet, de sortir de la repentance, d’en finir avec le marxisme culturel entretenant le mythe de ces pauvres immigrés maghrébins, et leurs descendants, excusables car héritiers d’une passé d’exploitation ; et de comprendre une fois pour toutes, que nous, Français de 2015, ne sommes pas responsables des crimes commis pendant la guerre d’Algérie. Évidemment, pour ce faire, il faudrait que la gauche, notamment, fasse son examen de conscience, elle qui a d’abord proclamé qu’il fallait coloniser les sauvages puis lutter pour le maintien de l’Algérie française.

Quant au vivre-ensemble, s’il est quelque peu chaotique, ce n’est pas seulement de la faute des arabes et des noirs des cités. Lorsque des députés sifflent Cécile Duflot parce qu’elle porte une robe, quand des Français « de souche » violent une handicapée mentale, quand des instituteurs pédophiles sévissent dans les classes, peut-être pourrions nous cesser d’accuser « les racailles » ?

Enfin, si la France se pose tant de questions sur son identité, c’est aussi peut-être parce qu’elle a conscience des énormes différences culturelles qui existent entre Français, ceux qui vivent entre Senlis et Orléans, les Chtis, les Occitans, les Savoyards, les Basques, les Bretons, les Alsaciens… Tant que sera entretenu le mythe jacobin d’une France uniforme, de Dunkerque à Perpignan, tout en refusant d’aborder cet énorme tabou qu’est la guerre d’Algérie, alors nous continuerons à vivre dans cet étrange climat mêlé de repentance et de quête identitaire, pas exactement propice à l’accueil en nombre de réfugiés.

Pourtant, les difficultés financières qu’entraînerait cet accueil massif pourraient permettre d’envisager de changer de perspective et y voir au contraire l’opportunité d’en finir avec un modèle social français intenable car payé à crédit. Il faut vraiment que les Français aient une faible opinion d’eux-mêmes pour qu’ils se sentent menacés, professionnellement parlant notamment, par des personnes ne maîtrisant pas, ou très peu la langue, et sans contacts dans notre pays. Évidemment, si on en profite pour rouvrir le douloureux dossier des offres d’emplois non pourvues…

La théorie de l’appel d’airqui veut que les immigrés viennent en France pour bénéficier d’allocations et d’aides, est pourtant contrebalancée par les faits, les migrants préférant se rendre en Angleterre (pays plus libéral) ou en Allemagne (pays des mini-jobs, nous dit-on) ou même en Suède (pays sans SMIC) plutôt que chez nous. Mais quand bien même, pourquoi ne pas alors découpler l’accueil des migrants de leur éligibilité au système social français ? Pourquoi ne pas proposer qu’ils paient eux-mêmes leur assurance sociale, avec l’argent qu’ils n’auront pas versé aux passeurs ? Et pourquoi ne pas aller plus loin, et considérer que le SMIC, le RSA, les allocations familiales, les HLM ne constituent pas seulement des problèmes en cas d’immigration, étant donné, rappelons le, que les « performances » sont là : 6 millions de chômeurs, 8 à 10 millions de pauvres, exclusion massive des jeunes du marché du travail, mal logement endémique. Le problème de la France n’est pas l’immigration, c’est la social-démocratie et l’héritage ultra dirigiste du conseil national de la résistance.

Certains répondront alors, à l’instar des identitaires d’extrême droite, ou de socialistes, comme Jean-Marie Le Guen : mais si vous aimez tant les migrants, pourquoi ne pas les accueillir chez vous ? La réponse est pourtant évidente. Il faut cesser de considérer notre pays comme une vaste copropriété sans propriétaires, une terre de commons où chacun pourrait récolter comme bon lui semble. Voyons plutôt la France comme une addition de propriétés privées, sur lesquelles chacun devrait être libre d’inviter ou de refuser qui bon lui semble.

Que les migrants soient libres de venir en France, à charge pour eux de trouver logement et travail. Et que les meilleurs gagnent. Ainsi, seront réconciliées l’exigence de la main tendue vers celui qui souffre, et l’opportunité de réformer notre pays qui en a bien besoin.


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  • Je suis bien d’accord avec l’analyse que le système social est un des principaux verrous pour l’accueil des migrants. L’enregistrement d’un conférence de Milton Friedman explique bien ce phénomène https://www.youtube.com/watch?v=C52TlPCVDio

  • « Un politicien aisé peut bien prêcher en public les vertus de la tolérance avant de regagner un confortable logis dans un quartier tranquille où les prix de l’immobilier lui assurent les avantages de l’apartheid, sans ses stigmates. »
    Margaret Thatcher

  • Excellent article : oui l’imigration et l’identité nationale sont des hommes de paille et rétrospectivement on se rend compte du côté abject de ces manipulations d’opinion.

    Après avoir glorifié la « colonisation civilisatrice » pour légitimer le hold-up des ressources et des richesses, puis défendu l’asservissement et l’exploitation sous couvert d’unité nationale, parqué les nouveaux esclaves déracinés achetés à Evian, culpabilisé toute une population, les mêmes cyniques s’indignent publiquement du malheurs de migrants tout en mettant en place une politique d’exclusion et de privilège.

    Cette tartuferie des médias aux ordres qui déplorent jours après jour les cadavres échoués, pendant que les politiques se rejettent la patate chaude serait risible si elle n’était pas si ignoble.

    • Deux petits bémols à votre post:

      – « légitimer le hold-up des ressources et des richesses » : les travaux d’historiens comme Jacques Marseille ou Daniel Lefeuvre ont montré que la colonisation a coûté bien davantage à la France qu’elle ne lui a apporté.

      – « parqué les nouveaux esclaves déracinés » : le fait que des ghettos se soient constitués est aussi largement du au fait que les Français « de souche » ont fui les zones hlm car ils se trouvaient confrontés à une population imposant un mode de vie qu’ils ne souhaitaient pas. Eh oui, l’Etat veut imposer la mixité et le vivre-ensemble mais les gens, pour reprendre une expression chère aux militants syndicaux, « votent aussi avec leurs pieds »

      • Zut alors ! Ça a pas marché !

        C’est un peu habituel avec le socialisme que les résultats ne coïncident pas avec le plan.

  • Dans la mesure où notre système politique est réputé démocratique, que les dirigeants reçoivent un mandat des citoyens qui n’est pas un blanc-seing, je propose que le sujet majeur que représente un afflux massif et prolongé de population étrangère ( un évènement exceptionnel qui va durer comme dit notre président qui a toujours le mot pour rire ) fasse l’objet d’une consultation électorale.
    A cette occasion, l’auteur de l’article comme d’autres détenteurs de LA VERITE auraient l’occasion de donner leur avis, d’énoncer leurs théories sur le vivre ensemble, de donner des leçons aux gens d’en bas qui ne comprennent rien, de faire campagne…
    Aucune autre option n’est acceptable.

    • Et la possibilité aux politiciens de manipuler l’opinion, les peurs et les espoirs des gens dans un gros ragoût de bons sentiments et de mauvaise foi cachant les plus bas instincts.

      Afin que l’Etat fasse comme d’habitude : ce qui arrange le plus une minorité.

      • Vous avez raison…
        De peur que les politiciens ne manipulent l’opinion, évitons de poser les problèmes sur la place publique, et surtout de demander l’avis du peuple qui pourrait laisser libre court à ses plus bas instincts.
        Mieux vaut l’entre-soi de gens éduqués qui savent…

        • Non mais il vaut mieux discuter et raisonner avant de demander aux gens de jouer à pile ou face.

          • Qu’entendez-vous par « demander aux gens de jouer à pile ou face » ?
            En quoi consulter la population en place sur un important afflux de population étrangère serait-il un pile ou face, je ne comprends pas.
            Etes-vous hostile à une telle consultation ?
            Quant à la discussion et au raisonnement, c’est tout l’intérêt d’une campagne… sauf si vous partez du principe qu’une majorité de gens y seraient insensibles car dominés par de bas instincts.

            • Ok, vous allez dans un supermarché et vous avez le choix entre des cookies dans une boîte verte et des cookies dans une boîte bleue. Vous choisissez lesquels ?

              Ce n’est pas une question que « le peuple » ne serait pas capable de choisir, le problème est que les politiques ne leur donnent pas les bonnes infos, qu’ils leur font croire qu’ils choisissent alors que c’est tout le contraire.

              Ne vous rendez vous pas compte que ces gens là vous font voter et que par la même ils se défaussent de toute responsabilité ? Que le choix se basera sur un concours de celui qui en a la plus grande : qu’un camps sera pour et un camp sera contre ? Que la solution choisie sera forcément la pire : pas celle qu’il faut faire, mais l’inverse de celle qu’il ne faut pas faire ?

            • « En quoi consulter la population en place sur un important afflux de population étrangère serait-il un pile ou face, je ne comprends pas. »

              Parce qu’il faut aussi poser dans la question celle du financement.

              Moi aussi je veux que tout le monde ait un toit, de quoi manger, une voiture, des loisirs etc… mais je ne suis pas prêt à devoir payer 10% d’impôts en plus pour ça. Et ce n’est pas parce que la question du financement n’est pas posée qu’elle n’existe pas. Il n’y a que ceux qui pensent que ce sont les autres qui vont payer qui ne se posent pas la question.

    • « Dans la mesure où notre système politique est réputé démocratique, que les dirigeants reçoivent un mandat des citoyens qui n’est pas un blanc-seing ». Ce n’est pas le cas. Le mandat représentatif est un blanc-seing accordé aux élus pour la durée du mandat. N’oubliez pas que « tout mandat impératif est nul. » Vous devriez également remarquer que les élus dépendent certes des électeurs mais également de leurs partis d’affiliation. Ils doivent donc satisfaire deux clientèles distinctes. Bien que leurs votes soit réputés personnels, on constate au quotidien que les élus votent comme un seul homme selon les instructions des partis.

      Dans le système des partis, la concurrence entre les partis est accessoire. En réalité, les partis politiques sont d’abord en concurrence avec le corps électoral. Le fait que des corps intermédiaires autonomes du corps électoral contrôlent de haute main les assemblées, représentatives des partis et non des citoyens, contribue à l’éloignement de ces derniers du fait politique et à l’affadissement de la démocratie volontairement provoqué. C’est un problème du même ordre qu’on retrouve dans les négociations sociales où les représentants des salariés comme ceux des patrons ne représentent qu’eux-mêmes, mais certainement pas ceux qu’ils sont censés représenter. Les corps intermédiaires, supposés favoriser l’interaction entre les citoyens et l’Etat, sont au contraire autant de barrières infranchissables entre l’Etat qu’ils s’approprient et les citoyens. Dès lors, la République se pare d’une illusion de démocratie où le vote n’est pas l’outil de sélection des pouvoirs mais un moyen d’assujettissement par l’achat de votes et, par bien des aspects, elle ressemble à l’Ancien Régime caractérisé par une oligarchie non désirée accaparant les pouvoirs sans devoir rendre compte à personne. Au passage, on note que la Révolution porte bien son nom : en un peu plus de deux siècles, elle est peu ou prou revenue à son point de départ.

      La situation de pouvoir sans partage d’une oligarchie qui se substitue au corps électoral crée des tensions, abstention et montée des extrêmes, sans oublier des politiques économiques proprement désastreuses, auxquelles les partis au pouvoir, paniqués, réagissent par des attitudes liberticides, votes de lois sur mesure pour défendre leur position, mépris de l’abstention, propositions de vote obligatoire, restriction de la liberté d’expression, surveillance généralisée de la population, médias aux ordres, instrumentalisation de la justice et de la police à des fins politiques… sans oublier la collectivisation, l’économie étant le principal contrepouvoir, qu’il convient de mâter sévèrement dans le but de conserver le pouvoir à n’importe quel prix.

  • Je crois bien qu’il y a une frontière invisible entre votre raisonnement lucide et notre triste réalité : le Léthé. La raison s’efface devant la passion. Les politiques savent cela. Le peuple n’écoutera que le débat faussé. Avec le temps, ce sac de nœuds est devenu tellement opaque qu’il est hors de portée du commun des mortels de le dénouer.

  • Article intéressant de par le balayages des sujets. Il y a matière à discussion sur chacun des sujets.
    En particulier l’aspect financier et économique n’est pas oublié ce qui un bon point.
    Sauf erreur de ma part il y a un point qui ne me semble pas abordé ni dans cet article ni ailleurs. C’est le sujet de la nationalité. Est-il indispensable qu’un « réfugié » ne rentre pas un jour dans son pays et devienne obligatoirement Français?
    J’en profite pour donner un avis sur l’affaire du « coût de l’immigration ».
    Pour résoudre un problème il faut déjà bien le poser.
    De mon point de vue le vrai problème n’est pas celui de « l’immigration » mais c’est celui de la variation d’une population dans une zone économique (un pays, nationaux mélangés aux non nationaux). Avec les chiffres de l’INSEE on connaît assez bien les quantités. Dans cette zone économique on peut identifier les comptes avec une population stable. Ensuite on fait l’exercice qui consiste à simuler une augmentation ou une diminution de population. Cette simulation doit être faite sur 80 ans en tenant bien compte du système tel qu’il est et en particulier l’existence d’une redistribution massive, du chômage et autres.
    On voit alors que le cas de la population stable est celui à coût minimum. Dans les deux cas augmentation et diminution le coût augmente.
    Par exemple en France la population augmente régulièrement de 0,5% par an environ. Le surcoût pour la société est proportionnel à ce pourcentage.
    Toujours en étudiant bien les chiffres de l’INSEE on identifie la part intrinsèque de la part apport extérieur de cette augmentation.
    Notez que les choses sont très différentes avec ou sans redistribution massive. Quand mon grand père est venu d’Italie entres les deux guerres, il n’y avait aucune redistribution, il était nécessaire qu’il travaille, avec son petit salaire de briquetier il a pu faire venir sa famille qu’il a pu loger et nourrir. Le seul coût pour la République a été l’école pour ma mère (45 par classe).
    Et enfin la dernière question est : la société a-t-elle les moyens de payer avec plus de 2000 milliards de dettes?

  • « nous, Français de 2015, ne sommes pas responsables des crimes commis pendant la guerre d’Algérie.  »

    Largement d’accord, surtout qu’il ne faudrait pas oublier qu’une large (majeure ?) partie des crimes a été commis par les Algériens eux-mêmes : émasculation des prisonniers, tortures, viols, massacre des harkis, etc.

    Dans cette affaire ne pas oublier non plus que si la situation actuelle de l’Algérie est catastrophique, c’est uniquement de la faute de ceux qui dirigent le pays depuis son indépendance : étatisme forcené, corruption généralisée, népotisme à tous les étages. Caste qui met tous ses échecs sur le dos des Français.
    Alors que l’Algérie est un pays qui a tout pour réussir : surfaces arables, pétrole, littoral magnifique…

  • « le problème que nous rencontrons avec l’islam n’est que la conséquence du refus d’un débat ultime sur la guerre d’Algérie. »

    Excusez moi mais ça me paraît un peu léger comme analyse.

    Qu’il y ait un problème avec la mémoire de la guerre d’Algérie, entièrement d’accord – je viens de vous répondre sur ce point. Et cela permet à certains de manipuler les opinions.

    En revanche, y ramener toute la question posée par le fondamentalisme musulman (car c’est bien ça qui pose problème), c’est oublier :
    les incidents de plus en plus nombreux à l’Hôpital créés par ceux qui refusent que leur femme soit examinée par un homme
    le refus d’écouter un certain nombre d’enseignements à l’école (sur les racines chrétiennes de l’Europe, sur la shoah…) : les incidents se multiplient
    la contrainte exercée sur nombre d’enfants pour respecter le ramadan
    etc.
    Et je ne parle pas de ceux qui partent s’engager en Syrie…

    Qu’on soit bien clairs : c’est le fondamentalisme qui pose problème. L’immense majorité des personnes d’origine maghrébine vit paisiblement en France. Mais les minorités agissantes recrutent de plus en plus, sont déterminées et font tout pour créer des conflits.

    • Donc en gros que les enfants d’origine algérienne ne viennent pas nous embeter avec leur guerre d’Algérie ou la France a massacré des populations (et peu importe que les dirigants algérien ai fait de meme, on parle des francais car nous sommes francais) mais par contre il doivent écouter avec attention les discours de massacre lors de la shoah…. ? c’est parfaitement équilibré comme principe ! D’ailleurs c’est celui d’Hollande qui ne veut pas indemniser les décendants d’esclaves mais qui indemnise les victimes de la shoah… tout cela est parfaitement équitable et c’est comme çà qu’on s’en sort.

      Je suis contre l’indemnisation des enfants de victimes, contre les subventions offertes à ces associations,… mais si on pratique pour l’un, il ne faut pas s’attendre que les autres ne réclament pas, et c’est parfaitement justifié.

      Oui la France a massacré des algériens, oui la France a collaboré avec les nazis, oui la France a participer a l’esclavage…. mais a aucun moment je suis responsable de cela, donc je ne dois pas le payer, et pourtant fait-est, que je paye tous les ans les différents évênements liés à la shoah… donc il est juste que cela soit fait pour les autres. Et meme si vous n’etes pas d’accord avec cela, je me demande comment vous allez expliquer à :
      – un antillais, descendant d’esclave, que l’on indemnise lourdement, que l’on commémore plusieurs fois, que certains (Ferry et d’autres) veulent meme enseigner le massacre de juifs par les camps de concentration à des gosses de primaires,… mais que rien ne doit etre fait pour l’esclavage, a part une pauvre statut a Paris.
      – un francais d’origine algérienne… tout pareil en disant en plus… non mais la France n’a rien fait, ou d’autres trucs du genre.

      Vous pouvez rester persuader que c’est la bonne technique… mais c’est celle qui est employé depuis toujours et c’est ainsi elle ne porte pas ses fruits.
      Si on arretait de voir de l’explication et du récit comme de la repentance ou de l’excuse, on pourrait parfaitement enseigner tout ce que l’on veut, des origines chretiennes de la France, tout comme son apport de communauté juive et musulmane ensuite, que l’on parle de la shoah, de l’esclavage, de la guerre d’algérie et d’autres…. avec un équilibre plutot bon… tout se passerait mieux, mais c’est ainsi, la concurrence victimaire fait tout pour que certains s’extremisent et d’autres appuient pour toujours faire parler de leur propre communauté… dont 99% n’ont pas connu le début d’un commencement de fait.

      La seule solution, arreter d’enseigner tout ou tout enseigner, arreter de tout subventionner et commémorer… ou tout subventionner et commémorer.

      • Où ai-je écrit qu’il ne faillait pas enseigner l’Histoire de l’Algérie ?
        Où ai-je écrit qu’il fallait indemniser telle ou telle communauté ?

        Il me paraît évident que l’enseignement de l’Histoire doit être débarrassé de toute notion de repentance.

        Merci de bien vouloir lire complètement ce que j’écris sans me prêter des intentions malveillantes.

        Enfin, si vous ne voulez pas voir l’activisme forcené du fondamentalisme musulman, libre à vous, bien entendu.

      • non la France n’a pas massacré etc…la france c’est juste un pays…
        des français avec l’accord de politiques et l’appui d’une partie du corps électoral…ce qui fait quelques criminels pas mal de pousse au crime et beaucoup de complices ou de gens qui s’en lavent les mains.

    • vous avez raison, Guillaume, le probleme n’est evidemment pas l’islam, mais le fondamentalisme.

      mais à mon tres humble avis, si aucun homme politique ne dénonce avec fermeté tous ces incidents comme ceux dans les hopitaux, c’esr justement parce que dans leur tete, les fondaentalistes sont l’avant garde des musulmans, et qu’il ne faut surtout pas toucher aux musulmans.

      D’où la necessité d’en finir avec la repentance.

      • Et encore faudrait il se mettre d’accord sur ce que veux dire le fondamentalisme : un moine ermite ne me semble pas être un danger pour la société, un Amish non plus…

        Le combat de Daesh est un combat politique, pas un combat religieux : leur objectif est d’imposer par la force, que dis-je leur seule raison d’être est d’imposer par la force : aucun doute que si leur méthode d’action n’était pas la violence, ils n’auraient pas la même clientèle.

        C’est le crime qui les compose, pas la religion.

        • Le fondamentalisme ne se résume malheureusement pas à Daesh.

          Beaucoup de musulmans font passer leurs lois religieuses avant les lois de notre pays. Ce qui marque le début du fondamentalisme.

          • Ce qui marque le début du libéralisme vous voulez dire : l’Etat n’a absolument pas à se mêler de mes choix religieux et moraux, de mes opinion.

            La liberté d’opinion est fondamentale.

            De tous les intégrismes religieux les plus dangereux, l’anticléricalisme est bien le pire, parce qu’il détruit et fair usage de violence légalement.

  • une naïveté consternante

  • Bonjour

    Votre article est très clair ; pas d’ambiguité ; c’est le patronat (à l’instar de Francis BOUYGUES qui suscita le « regroupement familial ») qui est à la manoeuvre .

    Cdt

    • Vous oubliez que pour institutionnaliser le regroupement familial, il a fallu que l’état s’en mêle. On en revient donc toujours au véritable coupable de tous les maux : l’état.

  • Bien sur, et vous faites parti de ceux qui disent que l’immigration musulmane est un danger que l’on a jamais connu précédement… ? C’est cela ? Oui, donc on est d’accord que l’immigration italienne dans le sud de la France n’a eu aucune conséquence… autre que l’installation de la mafia, de la French, du trafic de cocaine a une ampleure internationale,…. on est d’accord que quand les portugais sont arrivés en France, les ouvriers de chantiers Francais disaient que les portugais piquaient leur travail, on est d’accord que quand les juifs ont pris le controle du marais et de la vente de tissu, nombreux sont les commercants « de souche » qui disaient « bande de voleur », on est d’accord que quand les immigrés chinois sont arrivés en France en rachetant café et commerce de tissu du sentier, tous les francais disaient « ils vont racheter la France il ne faut pas les laisser faire », on est d’accord que quand on a voulu dire que le plombier polonais allait piquer le travail du bon francais… bref je peux continuer, reprendre toute l’histoire francaise… c’est ainsi, l’immigré a toujours été accusé de tout voler, de tout prendre, de vouloir controler la France, de vouloir les changer,…
    mais a aucun moment les Francais de souche, ne se sont remis en question, a aucun moment on se dit que plus aucun Francais « de souche » ne veut travailler à la place des turcs et nords-africains dans le batiment, ne veut faire la plonge comme les africains, ne veut passer le balais dans les entreprises comme les portugais et les africains,…. bref plus aucun francais ne veut executer les taches difficiles, que plus aucun francais de souche ne se rend dans les églises, que meme aujourd’hui l’église invite le FN alors meme que les chrétiens pronent le pardon, l’accueil des pauvres gens, les valeurs familiales…. tout le contraire du FN en somme. Bref les valeurs des chretiens ont disparus, les gens ne se rendent plus dans les églises pour prier, donc quand une religion fait en sorte que ses croyants viennent prier… on leur en veut.

    Et arreter avec votre vision étriqué du libéralisme, votre définition n’est pas meilleure qu’une autre, le libéralisme n’est pas une histoire de « méchant religieux qu’ils veulent convertir l’histoire chretienne d’un pays »… c’est juste une histoire de liberté, après on peut débattre des niveaux de liberté, du sens du mot, mais cela n’a aucun rapport avec votre idéologie qui est basé sur l’histoire, dont par définition, le libéralisme se fou intégralement…. la notion historique, d’héritage, de passé…. est normalement totalement en dehors du sens du mot libéralisme. Que vous soyez libéral-conservateur why not, mais la vous défendez que le coté conservateur, rien de plus, donc ne jugez pas le Parisien Libéral qui ne parle que de libéralisme…. lui.

    • « Je peu constater que pour vous le débat se limite à l’nvective, l’insulte et même au bon vieux point golwin (agitation de l’étendard du FN), monsieur la caricature est le trait des faibles. »
      Euh !!! Je ne vais pas me relire, mais « insulte » et « invective » ne font pas parti de mon vocabulaire, et pour le point Goldwin, je ne vais tout de meme pas vous l’expliquer ? Totu d’abord il s’agit normalement de parler des nazis et d’hitler, ensuite et c’est le plus important, c’est faire référence au nazisme ou a Hitler dans une situation qui ne s’y prete pas…. je parle d’immigration, de discours facile sur l’immigration… et je parle de ceux qui en parle le plus actuellement… donc le FN. Le meme parti qui a dit « il faut sauver les chretiens d’Orient » et quand ils arrivent à la frontière disent « il faut mettre des frontière et accepter 0% d’immigré »… sur l’immigration je parle de ceux qui parlent, car ceux qui ne s’expriment pas je ne peux pas dire ce qu’ils pensent, je ne sonde pas les reins et le coeur.
      Donc comme vous dites « monsieur la caricature est le trait des faibles », et pour le coup celui qui pratique et la carricature et l’insulte…. un.

      Et pour mon pseudo… la liberté de votre expression est respéctée, respectez la mienne… je suis pour la liberté d’expression totale, donc ne me faites pas le coup, mais la liberté d’expression s’applique a ce que vous dites mais aussi a ce que je dis il me semble.

  • Bon comme d’habitude les mêmes arguments et les mêmes contre arguments sur la question sensible de l’immigration (plus une vidéo complotiste absurde). Pourquoi ne pas prendre en compte l’opinion des gens raisonnables et couper la poire en deux ? La libre circulation au sein de l’UE me semble être un bon milieu, nulle besoin de faire venir un nombre incalculable de gens de partout sur terre ni de se replier dans une délire qui aurait pour but de défendre une identité fantasmée.

  • + 1 pour John Gailt par rapport au béniouiouisme de l’écrivain anonyme …

    • Merci galt de remettre les pendules à l’heure. Je suis libéral économique mais contre l’immigration, et même pour une « retro-immigration » des personnes d’origine africaine qui ont la plupart la double nationalité.

  • Ce type d’article me pose quelques problèmes dans la forme. Je pourrais être d’accord avec beaucoup d’idées véhiculées dans l’article. Mais l’article fait semblant de s’inscrire dans un débat actuel et réel alors qu’il ne répond pas à la question du débat.

    Le débat actuel, qui anime la société française, les journaux etc .. est « quel doit être notre attitude, notre position, quand à cet afflux de refugiés qui inonde l’Europe en général et la France en particulier ». C’est une question assez pratique, dans un contexte réel, de la France d’aujourd’hui dans l’Europe d’aujourd’hui.

    Ici l’auteur répond : il n’y aurait aucun problème à faire face à cet afflux d’immigrés, … si tant est qu’ils financent leur vie, trouvent un emploi, financent l’école de leurs enfants, leur logement etc… en gros, si tant est que la France était pays parfaitement libéral. Ce que la France n’est pas.

    Je préfèrerais donc nettement que l’article soit structuré à l’envers, et dise, faisons de la France un pays libéral, et on pourra reparler de l’accueil des centaines de milliers de nouveaux immigrés.

    Et que pour être complet et inscrit dans la réalité du débat actuel, l’auteur nous dise s’il est ou non favorable, dans le contexte actuel d’une France socialiste avec un Etat Providence en plein puissance, à l’afflux de plusieurs centaines de milliers de nouveaux immigrés. Je pense que si l’auteur est cohérent avec ses arguments, il devrait répondre qu’il est opposé à cet afflux dans le contexte actuel, et appeler nos dirigeants à être cohérent dans leur politique : soit un Etat Providence avec des frontières fermées (option qui ne correspond pas à la philosophie de l’auteur, mais qui a le mérite d’une certaine cohérence), soit un Etat Libéral avec des frontières ouvertes.

    • Vous voulez la fin de l’Immigration? C’ est très simple: réduire drastiquement l’Etat Providence pour tous les Français et les obliger comme en Autriche à accepter le 1er emploi qu’on leur propose. Tu refuse un job? Et bah va mendier.

  • Je suggère de quitter la définition spécieuse du pays d’origine ; un réfugié venu de Damas attendant quelques mois à Calais son passage en Angleterre n’est résolument plus en danger de mort. Cette distinction n’est pas qu’une vue de l’esprit ; reconnue dans les traités internationaux, elle est à la base des Accords de Dublin. La notion de réfugié se ramène donc au danger encouru à l’instant présent dans un pays donné. Munis de ce simple bon sens, la distinction entre réfugiés et migrants coule de source: un réfugié devient simple migrant dès lors qu’il continue à traverser des pays alors qu’il n’est plus en danger de mort.

    http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2015/08/28/le-vrai-nom-des-migrants.html

    • De plus, si «réfugiés» ils sont, pourquoi les femmes, le enfants et les vieillards n’ont-ils eux aussi pas fui les supposées horreurs du pays d’origine ???

    • Je recommande la lecture le l’article de Stéphane Montabert, contributeur régulier à Contrepoints.
      D’ailleurs, dans un article du WSJ:
      http://www.wsj.com/articles/the-middle-east-diaspora-descends-on-europe-1440975497
      on voit que ces migrants Syriens sont mal acceptés dans les Emirats Arabes Unis!

      Il est fort possible que certains de ces migrants, notamment les plus instruits, puissent être un apport positif pour l’Europe et la France. Mais l’étatisme actuel du pays conduit à une croissance nulle. La priorité est de retrouver le chemin de la croissance. Ces migrants causent un bordel qui va conduire à plus d’Etat, pas à moins. La tentation des électeurs de confier le pays à des mains fortes va grandissant à mesure que l’Etat ne remplit plus sa mission régalienne. Or, dans un pays de droit, seuls ceux qui ont le droit, un visa, peuvent rentrer sur le territoire. Ces migrants sont illégaux. C’est dans ce sens aussi que les libéraux peuvent légitimement être contre leur venue.

  • Les memes qui disaient hier « il faut sauver les chretiens d’Orient » nous disent aujourd’hui « ils ne doivent pas rentrer sur notre territoire »… c’est drole !

    • Les chrétiens d’Orient sont martyrisés et n’obtiennent pas de visas facilement.
      Les migrants illégaux ne se posent pas la question, et ne fuient pas forcément le martyre.
      Situations différentes.

  • « Seules les dictatures imposent la mixité sociale »

    Hannah Arendt

    J’ajoute que, avant d’imposer à un peuple une forte immigration (euphémisme ! ) , on le consulte : c’est ça la démocratie !

    • ok, donc quand un Corse s’installe dans un appart parisien, il faut un referendum ?

      Le fait qu’un bailleur lui loue un appart ne suffit pas ?

    • Il n’y avait pas d’immigration du temps des frontières ? Il n’y avait pas de clandestins qui passaient par les alpes et la mer ? Le trafic de drogue ne se faisait pas ? Les bisounours dormaient tranquillement ?
      Personne n’impose une forte immigration, c’est la situation qui l’impose, ils ne se sont pas tous téléphoner en début d’année en se disant, si on partait en Europe.
      Après posez-vous les bonnes questions :
      – qu’est-ce qui fait que des Syriens se pointent ici maintenant ? Pourquoi Daesh a prospérer dans la région ? Quel facteur permet à une secte de prospérer ?

      Et je rappel que les Suisses ont des groupes de manifestants qui protestent contre l’immigré Francais frontalier qui vient piquer le travail des Suisses et qui réduit leur salaire, que l’immigré Francais en Chine est considéré comme un colonisateur, que l’immigré Francais en Afrique est percu comme de la colonisation,… que nos supers expatriés ne sont rien d’autres que des émmigrés pas acceptés dans nombreux pays.

      Faut-il que je demande au peuple par voix de référundum si je veux aller aux toilettes, j’ai vraiment envie la ?

      • Entre demander l’avis de la population sur l’arrivée massive d’une population étrangère et faire un référendum pour aller aux toilettes, il y a comme une différence qui échappe à certains libéraux très péremptoires.
        La consultation populaire serait-elle une obscénité pour être ainsi balayée d’un revers de main méprisant…?
        Du pain béni pour le F.N. tout ça…

        • Je vais etre clair avant, je pense que la société qui devrait-etre, est une démocratie à l’athénienne, ou chaque loi est créée et votée par le peuple (tirage au sort, amphi avec débat préalable,…).
          Maintenant je pense en meme temps, que le peuple moderne est victime de ce qu’il voit et entend dans les médias, et une démocratie ne marche pas, a partir du moment ou c’est un petit cercle d’individus qui choisissent le sujet à traiter et qui donne le ton a prendre… ce qui fausse totalement l’idée de démocratie intelligente, pour la transformé en démocratie artificielle, mais dirigé par la presse. (nombre de chaines limités, subventions à la presse sélective,

          Donc la seule solution fiable, selon moi bien sur, c’est le libéralisme, qui en plus d’etre plutot une bonne solution, permettrait d’accueillir toutes les opinions et ainsi pourrait eventuellement mettre en place la démocratie réelle.

          Donc pour répondre à votre question, oui, demander au peuple son avis sur l’immigration c’est aussi peu interessant que de leur demander si j’ai droit d’aller au toilette. Dans le sens ou ce probleme se pose a vous, car les médias ont décider de traiter le sujet, tout comme si on demande l’opinion des Francais sur le terrorisme, ils vont vous répondre massivement… car la presse en parle. Mais il y a 800 homicides par an en France, 30.000 morts du a l’alcool, 40.000 du au tabac, etc… et 3 par an du au terrorisme…. et seul le terrorisme est devenu un sujet d’actu, dont tout le monde a un avis, alors que sur les autres sujets qui tuent réellement et en quantité astronomique, les médias ne prennent pas le sujet donc les gens s’en foutent. Les gens (dont moi, pas de soucis, je viens commenter ici un sujet de réfugié qui est juste une passade journalistique en attendant un autre sujet) sont influencables, et l’influence n’est jamais bonne conseillère…

          • La démocratie athénienne? Pour schématiser, quelques milliers de citoyens qui prennent des décisions et des centaines de milliers d’exclu du système: femmes, esclaves, métèques. Bref la démocratie c’ est bien mais qu’entre nous. Je vous suggère de vous renseigner sur le système politique d’Athènes et vous comprendrez très bien pourquoi malgré les innombrables défauts de notre système actuel, il a été jeté aux oubliettes. Quel libéral peut être pour le tirage sort? N’est il pas le système le plus éloigné de la responsabilité individuelle?

          • Il ne suffit pas de dire que le peuple doit voter et créer des lois pour dire que la démocratie athénienne est idéal pour nos société contemporaine.

          • Les medias et les politiques ne s’intéressent qu’aux sujets clivants, seul moyen pour eux de prétendre avoir des idées mais qui ne sont en fait que des postures électoralistes.

          • Je trouve que comparer des morts (tabac, alcool route) avec des crimes intentionnels est un peu fort de café. Pour les 800 homicides, une fois enlevé ceux entre truants qui indiffèrent relativement le citoyen lambda, nous nous en préoccupons, la police et la justice font leur travail …de qualité étatique française. Le terrorisme ne se mesure pas seulement en nombre de morts annuels(et ce n’est pas 3) mais aussi en destruction de notre qualité de vie.

  • Les français sont hypocrites et orgueilleux et ils le payent par un taux de chômage en augmentation. Ils veulent réduire l’immigration sous prétexte que ça plombe les comptes de l’Etat et que ça crée du chômage, dans le même temps on apprend que des centaines de milliers de postes d’ouvriers agricoles ne sont pas pourvu mais c ‘est sur pour un français de souche c’ est dévalorisant socialement, et bah ravalez vôtre fierté ou continuez à profitez paisiblement de l’Etat Providence mais je vous en prie faîtes le en silence.

  • « Notre nation, n’en déplaise au comptenteurs de certains courants libéraux anti-tout, repose avec d’autres nations européennes, sur un socle de valeurs communes de libertés qui nous ont affranchis des contraintes politiques et sociales des religions. »

    peut etre que le probleme est la : nous ne sommes pas d’accord sur ce point. Est-ce la France, ou l’idée même de la chrétienté (rendre à Cesar ce qui appartient à César) qui a permis la laicité ?

    Alors que la plupart des pays qui nous entourent ne sont pas des états affranchis des religions mais des démocraties chrétiennes, la France, elle, est une singularité en ce sens : elle a récupéré la laicité.

    • Vous mélangez démocratie et libéralisme, Neutralité de l’Etat et laïcité. Ce sont les deux chevaux de Troie du socialisme qui massacrent le libéralisme dans ce pays.

      La démocratie ne réduit pas le pouvoir du souverain : elle le renforce au delà de toute borne, elle est à l’opposé du libéralisme.

      Les libéraux du XVIII eme ont pu faire l’erreur, ceux du XIX ont pu avoir des doutes, mais avec le recul le doute n’est plus permis : une démocratie finit toujours en socialisme.

      Quand à la « laïcité » du XVIII eme vous faites complètement erreur : Locke a même écrit que le libéralisme imposait la morale religieuse, qu’il n’était pas compatible avec l’athéisme.

      Les valeurs de liberté sont profondément chrétiennes. C’est d’ailleurs ce que tous les matérialistes du XIX et du XX eme rejetaient dans la religion : la faiblesse supposée du libre choix, de l’inadaptation au monde selon eux déterministe.

      • Excusez moi mais vous mettez quoi à la place de la démocratie ?

        Jusqu’à preuve du contraire c’est quand même le régime qui permet le plus de liberté.

        Le pire de tous à l’exception de tous les autres selon la célèbre formule de Churchill.

        • C’est un mythe, les pays les plus libres sont des monarchies parlementaires ou des états fédéraux.

          Un État minimal n’a pas besoin de pouvoir, mais de contrepouvoirs puissants et de mécanismes qui donnent le libre choix au citoyen – Big Society, Small Government

      • La vision de Durkheim sur ce que devrait être une démocratie, qui n’a rien à voir avec un système électif ou ce qui se passe actuellement. Des fois on bute sur de la sémantique alors qu’au fond on peut être d’accord.

        L’état n’a voulu que grandir et accroitre sa puissance sans se soucier de l’individu.

        L’état doit être le garant des libertés individuels.

        Durkheim cherche à définir les différents types d’état. Ne voyant pas de grande différences dans nos sociétés entre démocratie, aristocratie ou monarchie (une minorité qui gouverne de fait) il décide donc par commencer à se baser sur la nature de l’état pour trouver cette différence.

        « L’état, avons nous dit, est l’organe de la pensée sociale ». Cette pensée émane de la masse collective (diffuse et qui émane d’une pensée inconsciente, irréfléchie, automatique, lié au formatage sociale) et du gouvernement (organisé et centralisé et qui émane d’une réflexion plus consciente d’elle même et de son formatage). Ces deux pensées s’influencent de manière réciproque.

        Une première distinction est faite en ce qui concerne l’accès en toute franchise ou non du peuple à la réflexion gouvernementale, à ses données, ses problématiques, ses enjeux. Cet accès permettrait au peuple de participer aux réflexions gouvernementales, à la vie de la société. « Du moment que le peuple se pose les mêmes questions que l’état, l’état pour les résoudre ne peut plus faire abstraction de ce que pense le peuple ».
        Vient ensuite le fait de consulter régulièrement ou non le peuple qui aurait acquis ces connaissances.

        L’état doit donc mettre en place les institutions nécessaires pour que le peuple puisse communiquer avec lui (éducation, assemblé publique, journaux officiel, …).
        Par là même l’état et le peuple se rapprochent. L’état perd son côté mystérieux, presque sacré. Il y a plus d’échanges et d’interaction entre le peuple et l’état.
        Tout celà en fait « un des traits de ce que l’on appel la démocratie ».

    • L’expression « états affranchis des religions » prête à confusion, pour le moins. De fait elle est fausse. Ce sont les états qui se sont emparés de religion chrétienne et ce dès le départ. Très vites, les évêques ont été des gens de la noblesse, qui, dans l’antiquité romaine, rassemble les serviteurs de l’Etat. Et ils sont restés pendant des siècles des grands seigneurs, administrateurs de vastes domaines. C’est tardivement que les hommes de l’Etat ont entrepris de se débarrasser des oripeaux chrétiens devenus inutiles à leur pouvoir en nous faisant avaler ça comme une émancipation nommée « laïcité ». Seule l’Eglise s’est trouvée libérée dans cette évolution. César, lui, est toujours là.

  • « les difficultés financières qu’entraînerait cet accueil massif pourraient permettre d’envisager de changer de perspective et y voir au contraire l’opportunité d’en finir avec un modèle social français intenable car payé à crédit. »

    C’est la le problème, et ce qui permet de ne pas accepter toute l’immigration. Faites d’abord sauter le modèle social français et après on verra.
    Sinon combien de temps faudra-t-il pour que l’afflux d’immigrés fasse ce travail ? et dans quel état aboutiront nous alors ? Si il faut un an ou deux, alors ça vaut le coup d’essayer, sinon si il faut attendre 50 ans, ça peut faire réfléchir !.

    Sinon, aucun problème avec le « chacun reçoit qui veut chez lui », auquel il faut rajouter: « à condition de ne pas réclamer comme un du, l’aide des autres »

  • En direct de la gare de Budapest.

    https://www.youtube.com/watch?v=A3pCwLDpRfw

    Rien que des bac + 5, bien éduqués, calmes, c’est évident, et qui veulent absolument payer vos retraites.

    Rassurez-vous toutefois, ils ne souhaitent pas grossir les rang des chômeurs indemnisés (ce serait violer les lois de l’hospitalité). Alors ils ne travailleront tout simplement pas.
    😉

    Amusez-vous bien.

  • heureusement qu’il y a un ‘problème’ d’immigration sinon on aurait un mal fou a différencier la droite de la gauche tellement ils se ressemblent
    sur le fond , il n’y a pas et il n’y a jamais eu de problème d’immigration , il s’agit d’une invention politique , un truc magique comme le patriotisme , la religion la laïcité etc , elle permet d’exclure ce qui pourrait mettre en danger un ordre établit . en France l’immigration nous fait découvrir que le système politique est dans une totale impasse , plutôt dangereux pour un pays démocratique de voir disparaitre la confiance et a l’échelle européenne , c’est pire , l’UE est en péril !

    •  » un pays démocratique  »

      où ça ?!

      Consultés par référendum, les français ont voté NON au projet de constitution européenne, qui lui était soumis, et……………sous le mandat de Sarkozy, la représentation parlementaire, réunie en congrès, l’a adopté ! Ce fut donc la trahison des « représentants » du peuple.

      et vous appellez ça une démocratie ??……………….

  • @ Parisien Libéral

    Ce n’est pas au moment où le Titanic heurte l’iceberg qu’on va se poser la question de l’équiper avec un nouveau radar.

  • bel article , merci.
    J’imagine que beaucoup ont aussi peur de les voir naturalisés très vite. j’imagine que ces personnes seraient moins anxieuses si l’on avait , comme en Allemagne , le ‘DROIT DU SANG ‘ au lieu de celui du sol. Un peu plus de fermeté envers les excès du communautarisme serait surement bienvenus. Quant au logement , si l’on avait des normes plus raisonnables ,le problème serait moindre (immigration ou pas). Au sujet de la criminalité , un peu plus de bon sens ,moins de racisme (anti-blanc ou anti-couleur, ou anti n’importe quoi) afin qu’on puisse regarder un inconnu sans crainte .

  • Laissons de côté l’aspect « humanitaire » (à prendre avec des pincettes et de nombreux guillemets ironiques).Quand on entend des élus (puis des médias bien sûrs …. jamais très loin pour colporter une …….) prétendre et affirmer que les immigrés rapportent plus qu’ils n’en coûtent à l’économie française , on place l’humain (qu’importe sa provenance) au rang de rentabilité (bravo pour la leçon « amour du prochain ».)
    Oui, l’immigration a toujours existé …. et principalement européenne (depuis des millénaires) avec ses frontières « élastiques ». Les religions ne posaient guère de problèmes …… parce que … identiques (pour la plupart). Bref, de tout temps il y a toujours eu des experts « en salade » :
    http://www.20minutes.fr/economie/722873-20110512-immigres-rapportent-plus-coutent-economie-francaise
    Sommes pas sortis de l’auberge.

  • Bon article mais il manque la conclusion : l’Etat providentiel obèse doit être démantelé et l’excès d’espaces publics corrigé par une privatisation massive AVANT d’espérer que les marchés libres régulent efficacement les flux migratoires. Parce que sans des marchés revitalisés par la décollectivisation du pays, l’Obèse socialo-étatiste, qui a amplement fait la preuve de son incompétence crasse en la matière comme dans tant d’autres, continuera à produire de la destruction et de l’infamie.

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