Par Mathieu Bédard.
Un article de l’Institut Économique de Montréal
Le mois dernier, Amazon a annoncé aux auteurs de livres auto-édités qu’ils seraient maintenant rémunérés selon le nombre de pages qui étaient effectivement lues. L’autoédition est cette possibilité offerte aux auteurs par Amazon et quelques autres vendeurs de livres électroniques de court-circuiter le parcours traditionnel de la maison d’édition et de publier leurs livres directement sur leur plateforme. Les auteurs peuvent alors aller plus directement à la rencontre de leur lectorat, sans essuyer de refus ou de délais chez les éditeurs.
Jusqu’à maintenant, ces auteurs avaient été payés selon le nombre de livres vendus. Un chroniqueur culturel voit dans ce changement un « hyperpragmatisme du présent, dans la dictature très contemporaine du rendement mesuré, dans la quantification de l’être à grand coup de code binaire ». Selon lui, avec un tel système, les « Putain de Nelly Arcan, Guerre et Paix de Tolstoï, À la recherche du temps perdu de Proust, Germinal de Zola ou L’Aveuglement de José Saramago » n’auraient jamais vu le jour.
Pour certains auteurs établis, la rémunération à la page lue serait bien entendu une mauvaise nouvelle. Pensez par exemple au livre de l’économiste Thomas Piketty sur les inégalités. Le mathématicien Jordan Ellenberg s’était amusé à créer un index des livres qui sont achetés, mais peu lus par leurs acquéreurs, en se basant sur les passages les plus surlignés dans le système de livres électroniques d’Amazon. Bien entendu, cet exercice n’est pas d’une rigueur vraiment scientifique. Mais il ressortait tout de même que les lecteurs du livre de Piketty, trois mois après sa sortie, s’étaient en moyenne arrêtés de le lire après seulement 2,4% des pages du livre.
Avec un système de rémunération à la page lue, comme Amazon va dorénavant le pratiquer avec ses auteurs auto-édités, Thomas Piketty aurait effectivement été victime de « l’hyperpragmatisme du présent ».
Mais Thomas Piketty n’est pas auto-édité. Son livre est publié par un éditeur et ne sera donc pas soumis à cette nouvelle rémunération. Tout comme les chefs-d’œuvre mentionnés ci-dessus. Ils n’auraient pas été affectés par cette nouvelle règle d’Amazon parce que les chefs-d’œuvre trouvent habituellement un éditeur. Tolstoï, Proust, Zola et les autres ne se sont pas auto-édités. Il existe plusieurs canaux pour la publication des livres, et ils ne sont par conséquent pas tous soumis au même mode de rémunération.
Cet épisode illustre bien la diversité du marché : chez Amazon, les auto-édités seront rémunérés à la page lue et ailleurs, ils seront rémunérés autrement. Les grands auteurs seront chez certains payés avant l’écriture par l’éditeur, d’autres au moment de la livraison de leur manuscrit, d’autres uniquement après que leurs livres aient été achetés. Et les auteurs d’essais seront généralement rémunérés indépendamment du nombre de pages lues, comme Piketty.
Fort heureusement, on a échappé au prix unique du livre, et différents distributeurs et éditeurs peuvent fixer les prix et la rémunération des auteurs de façon indépendante.
Il faut donc relativiser l’importance de cette annonce. S’il est vrai que certains auteurs sont peu lus et pourraient être désavantagés par cette mesure, en revanche ce n’est qu’un des canaux possibles pour la publication d’un livre. La littérature a encore de beaux jours devant elle.
Pas de problème si les lecteurs sont facturés par Amazon à la page effectivement lue, ou si le montant total destiné aux auteurs est redistribué proportionnellement au nombre de pages lues de chacun.
Mais je crains qu’ici nous ne nous trouvions dans le cas d’un monopole de fait qui fausse quelque peu le libre marché qui devrait s’établir entre auteurs et lecteurs…
Si Amazon ne vous convient pas, passez par un éditeur traditionnel ou auto éditez vous.
Amazon n’est pas à la base un éditeur, mais un distributeur. Pour avoir ces temps derniers fait quelques salons, j’ai pu constater que le problème est celui de la distribution. Un éditeur, vous ne le choisissez pas, c’est lui qui vous accepte, puis vous impose son circuit de distribution, sa politique de « promotion », et son taux de royalties autour de 5% du prix de vente HT. Ce qui signifie que l’auteur touche, avant impôts, moins que l’état, un aspect de notre société qui mérite réflexion.
Pour éditer à compte d’auteur, vous devez admettre que vous n’avez pas de circuit de distribution. Celui des éditeurs n’est pas toujours brillant, mais il a le mérite d’exister. Si c’est du papier, vous allez traîner de salon en salon avec votre table pliante, votre stock de bouquins, et ça ne paiera pas votre essence. Si c’est du e-book, vous avez moins de chances de trouver et séduire plus de dix lecteurs que de trouver par terre dans la rue le ticket gagnant d’euromillions. A moins de passer par Amazon…
Un monopole est un privilège accordé par l’état, point barre.
LU a le monopole des Pépitos.
D’autre part il y a toujours un premier qui a des idées et c’est le premier entrant mais il a des suiveurs et il serait étonnant que d’autres ne s’y précipite pas.
Dire que c’est l’éditeur qui vous choisit c’est comme dire que c’est votre employeur qui vous choisit : dans les 2 cas on peut ne pas accepter le contrat. Trouver un éditeur c’est pas facile, mais un boulot non plus et il faudra toujours se plier aux exigences du boss.
Un « monopole de fait » est une situation où l’état n’a pas explicitement accordé le monopole mais qui présente les mêmes inconvénients. Quand je dis que c’est l’éditeur qui vous choisit, ou qu’Amazon dispose d’un monopole de fait, c’est parce que l’état a mis de telles conditions aux nouveaux entrants qu’il leur est impossible de se mesurer à des concurrents installés disposant de leurs juristes, lobbyistes et possibilités de dumping temporaire.
D’après les personnes rencontrées qui ont entrepris d’auto-éditer leurs oeuvres, il y a de nombreux obstacles qui font que même pour des projets raisonnables, le truc a toutes les chances au final de coûter plus qu’il ne rapporte. Par exemple, il faut choisir entre le statut d’entrepreneur, où les contraintes comptables et fiscales vont prélever le produit des 500 ou 1000 premiers exemplaires vendus chaque année, et le statut d’auto-entrepreneur, où la taxation sur le chiffre d’affaires plutôt que le profit et la non-récupération de la TVA rendent pareillement impossible de dégager le moindre profit aux chiffres de ventes qu’on peut espérer.
En bref, la législation autorise, si l’on n’est pas satisfait des conditions proposées par l’éditeur, à valoriser soi-même son talent en indépendant, et impose des règles telles que ça ne peut se faire qu’à perte. C’est ce que j’appelle un monopole de fait.
Position dominante et non monopole de fait. Il faut absolument réserver ce terme à l’état.
Et ne me faites pas rire avec Amazon qui profiterait de la législation ou de son effet de taille, j’ai l’impression que vous voulez faire comme la CE avec Google ou Microsoft, c-a-d les démanteler.
Sinon, ce que vous nous décrivez n’est que le parcours de l’entrepreneur avec ses vicissitudes.
Et il ne suffit pas d’être bon écrivain, il faut savoir vendre… comme pour toute entreprise.
Nous sommes sur un site libéral, donc laissez moi utiliser mon vocabulaire préféré, qui ne m’est d’ailleurs en rien personnel. Si vous préférez, je mettrai « de facto » pour bien distinguer de « de jure », mais c’est tout. Quant à vouloir démanteler Amazon, vous me prêtez des intentions totalement contraires à celles qui sont miennes. Ce que je souhaite, c’est que l’état cesse de mettre des vicissitudes, comme vous les appelez, sur la route de ceux qui voudraient développer une activité sans passer par les géants en question, et aussi par la même occasion sur la route de ceux qui pourraient un jour devenir des géants à leur tour (quelle taille auraient Amazon, Google ou Microsoft s’ils avaient démarré en France ?).
Oui, il faut savoir vendre en plus du talent, mais en France, même quand on a ces deux qualités, il faut surtout savoir renoncer…
Sur les vicissitudes créés par l’état bien sûr et c’est ne tautologie dès que l »on parle d’état comme dirait Max Weber.
Mais il y a quand même une grande contradiction entre vouloir utiliser le meilleur réseau de distribution mais ne pas vouloir en payer le prix qui est une récompense payée à celui qui fait mieux.
Si Orange facture ses forfaits mobile plus cher que Free c’est pour la même raison et, en payant plus, les clients valident ce fait sans même avoir besoin de savoir si c’est vrai ou pas. C’est la prime au leader (on ne rentrera pas dans le débat d’opérateur historique ou pas, ce n’est pas le sujet).
Pour la distribution des films c’est pareil : certains ont créé des réseaux, des alliances avec certaines salles (Pathé, Gaumont…) pour proposer des canaux de distributions permettant d’obtenir une bonne audience.
Pour la réparation automobile il y a des réseaux comme Autodistribution, c’est le même principe et ça apporte une visibilité sur le marché, mais aussi des prix, des stocks etc…
Votre commentaire m’a fait réagir car il devient de plus en plus courant d’avoir des producteurs qui fustigent le coût du service de distribution : les agriculteurs par exemple qui voudraient pouvoir carrément imposer leurs prix comme si c’était de la vente à la ferme mais profiter gratos du réseau dont le coût a été payé par d’autres.
Mais on retrouve aussi cette même demande chez les franchisés : boulangeries, brasseurs…
« j’ai l’impression que vous voulez faire comme la CE avec Google ou Microsoft, c-a-d les démanteler. »
J’ai surtout l’impression qu’aucune remarque ou critique n’est acceptable envers ces entreprises américaines.
Il faudrait être naïf pour penser qu’elles n’utilisent pas le capitalisme de connivence en vigueur chez nous.
Combien de subventions Amazon a touché pour s’installer en France ? Vous ne croyez tout de même pas que l’armée de juristes, avocats et fiscalistes de ce type d’entreprise ne profite pas du système ?
Non, ce n’est pas envers les entreprises américaines ou pas, c’est envers des entreprises privées qui ont développé un business modèle qui réussit. Mais c’était certainement les mêmes qui souriaient de ces mêmes business modèles quand ils sont apparus et qui se bidonnaient quand ils voyaient la valorisation de telles sociétés en traitant leurs actionnaires de gogos.
Ces sociétés n’ont pas disposé de privilèges pour se développer.
Le capitalisme de connivence ce n’est pas profiter d’une subvention pour s’installer et créer des emplois. Il faudrait même être idiot pour ne pas faire jouer la concurrence entre les divers lieux d’implantation puisque ces divers lieux se mettent en concurrence de cette façon, mais pas que, puisqu’il y a aussi la fiscalité, les charges sociales etc… C’est la même raison qui vous conduit à choisir un employeur plutôt qu’un autre.
Le capitalisme de connivence c’est l’octroi de privilèges en faisant pression soit à des fins de corruption ou à des fins politiques individuelles.
Dire à une entreprise : « si vous venez vous installez chez moi, votre taux d’IS sera de x% » ce n’est pas du capitalisme de connivence tant que la règle est la même pour tout le monde dans les mêmes conditions, mais c’est de l’interventionnisme. Mais si le proposeur en retire un avantage personnel même indirect c’est de la corruption.
« Il faudrait même être idiot pour ne pas faire jouer la concurrence entre les divers lieux d’implantation »
L’état ou les administrations publiques n’ont pas à mettre leur nez la dedans et surtout pas avec l’argent qu’il n’ont pas et vol aux français.
« C’est la même raison qui vous conduit à choisir un employeur plutôt qu’un autre. »
Vous confondez un contrat entre 2 entités privés avec un contrat entre privé et public. Dans le premier cas, les 2 font ce qu’ils veulent de leur argent, dans le second non car l’argent public n’appartient pas à l’état.
« tant que la règle est la même pour tout le monde dans les mêmes conditions »
Justement non et c’est là que vous prenez le problème à l’envers car dans le cas d’Amazon, ce dernier a dit « filez des subventions pour m’implanter sinon je ne viens pas et je ne crée pas d’emploi », un bon gros chantage que les politiques ont accepté. Il s’agit bien là d’un privilège accordé à Amazon pour s’implanter pour que dalle là où un concurrent plus petit devra payer le prix fort. On est exactement dans la définition de la connivence.
Vous oubliez la concurrence fiscale que se font les états et ce n’est pas du capitalisme de connivence dont vous devriez revoir la définition.
Qui a été corrompu quand un pays accorde sans distinction des avantages à des entreprises qui viennent s’installer ? Surtout que quand on y regarde bien et qu’on tire un trait à la fin de l’année l’entreprise aura plus payé en fin d’année que ce qui lui a été attribué pour l’attirer… le fameux mankagagner de l’état.
Ce que vous qualifiez de chantage c’est un appel d’offres.
on nous refait le coup du « c’est la faute à la grande distribution » ?
Bonjour, j’ai un problème avec votre article. En effet, vous ne précisez pas que ce système de rémunération à la page lue n’intervient que dans le cadre de prêts de livres et si l’auteur a inscrit son livre dans le système KDP Select, ce qui donne l’exclusivité à Amazon. Ce qui n’est pas le cas de tous les auteurs. Pour le reste, les livres vendus rapportent royalties à l’auteur, que le livre soit lu ou non. Votre propos peut donc prêter à confusion.
Merci de la précision mais donnez l’exclusivité fait partie du contrat et je ne vois pas en quoi c’est condamnable. Si votre agence immo vous demande de lui donner une exclusivité sur la vente de votre bien immo c’et votre choix d’aller voir ailleurs si vous n’êtes pas d’accord non ?
Comment sera facturé le client ?
Si le client paie son livre, pourquoi l’auteur devrait-il être rémunéré à la page lue ? Et que se passe-t-il si je le lis plusieurs fois, ou si je prête ma liseuse électronique (donc les pages pourraient être lues plusieurs fois) ?
Je comprend l’idée, mais ça n’aurait de sens que si le client lui aussi paie par page ou bien s’il paie un abonnement ou ce genre de choses.
N’utilisant pas ces services, je pose donc la question : comment ça fonctionne ?
C’est certes une question légitime vu du client mais il est assez courant dans la vie courante de payer des services que l’on n’utilise pas ou peu ou pour lesquels on ne s’inquiète pas de la rémunération des salariés du fournisseur avant de prendre sa décision.
Dans la recherche scientifique, l’abonnement à un journal coûte plusieurs centaines d’euros; et l’article seul souvent 10 ou 20. Mais vous pouvez envoyer un mail à l’auteur, qui se fera une joie de vous retourner gratuitement une copie privée. Pouvez-vous de même, pour court-circuiter Amazon, envoyer 5 euros à l’auteur via Paypal pour qu’il vous offre le téléchargement direct de son e-book ? S’il fait cela en routine, ne risque-t-il rien fiscalement ?
Vous n’avez a priori pas imprimé ce qu’est l’exclusivité. Quand Peugeot donne l’exclusivité à un concessionnaire exclusif (le bien nommé) sur un territoire donné c’est pour lui assurer qu’il n’installera pas un concurrent en face de lui ni qu’il vendra des véhicules en direct car ça contreviendrait au contrat.
Ce que vous préconisez là c’est prendre le meilleur dans le contrat et laisser le pire, mais un contrat c’est un tout : on prend ou on ne prend pas.
Quelle alternative avez-vous si vous ne prenez pas le contrat ? Le principe d’un contrat, c’est qu’il matérialise un point d’équilibre entre les désirs de chacune des parties. Or ici, vous n’avez le choix qu’entre le contrat d’Amazon tel qu’il est, et l’autodistribution avec les tracasseries fiscales de l’autre. Vous n’avez ni distributeur alternatif crédible à Amazon, ni le poids que donnerait pour négocier une possibilité d’autodistribution crédible.
Un contrat est un accord volontaire entre deux ou plusieurs personnes (physiques ou morales), faisant naître des obligations entre elles.
Il n’y a pas de notion d’équilibre dans un contrat à partir du moment ou chacun pense avoir fait une bonne affaire sinon il ne l’aurait pas signé. Et obtenir quelque chose plutôt que rien c’est une bonne affaire.
Vous parlez du contrat comme si une seule des parties était soumise à l’autre. Cela viendrait selon vous que vous n’avez pas le choix alors que vous même avez réduit ce choix en choisissant un mode de distribution très spécifique.
Si je veux une Ferrari, je vais chez Ferrari. C’est intolérable ?
Vous voulez utiliser une forme de distribution où il n’y a actuellement qu’un représentant et vous voulez imposer votre droit de l’utiliser à vos conditions.
Il y a d’autres formes de distribution mais ce qui vous gêne dans celles-ci c’est que vous voulez en fait tirer parti d’un privilège (fiscalité avantageuse des droits d’auteur) tout en ayant le statut de commerçant de l’éditeur… le beurre et l’argent du beurre.
Vous êtes exactement dans le cas de l’industriel qui pour distribuer son produit doit faire un choix en évaluant l’efficience des divers modes de distribution existants, chacun avec ses avantages et inconvénients (vente directe, par correspondance, réseau, franchisés, etc…). Certains réseaux vont vous éviter de faire vous-mêmes de la publicité et d’autres modes non.
Mais si mes souvenirs sont bons c’est vous qui défendiez les brevets et les droits d’auteur.
Vos souvenirs sont totalement erronés, j’ai toujours condamné, parfois avec violence, les brevets et les droits d’auteur. Je pense également que vous fondez vos réponses sur une fausse image de mes désirs et de mes opinions, en me prenant pour quelqu’un d’autre plutôt qu’en lisant avec attention ce que j’écris. Alors reprenons à zéro : je veux trouver un maximum de lecteurs pour mon livre et être remboursé de mes frais, sans plus, mon intérêt étant de pouvoir échanger avec un maximum de gens. Je veux aussi, par contre, que si un lecteur souhaite me faire un don facultatif parce que je lui aurai fait passer un bon moment, ce don me revienne quasi-intégralement. Actuellement, je ressens que ces désirs, dont la satisfaction serait sinon facile, du moins raisonnablement atteignable dans une situation de libre marché entre auteurs et lecteurs, sont contrecarrés par la combinaison de monopole de facto d’Amazon sur la distribution et les tracasseries fiscales pour toute action qui ne passerait pas par ce distributeur.
A part renoncer, que prônez vous ?
Fiscalité, ce n’est pas nouveau que quand les gens vous achètent quelque chose il ne vous font pas un don et même dans un système libéral avec flat tax il faudrait payer votre écot.
Sinon vous avez la possibilité de faire éditer votre livre par un site ebook puisque Amazon n’a pas le monopole du livre numérique, mais ce sera à vous de faire votre promo sur votre blog et réseaux sociaux etc…
Il y a même des sites qui référencent votre ebook sur Amazon.
Perso je ne vois pas où est le problème, le numérique vous donne à faible coûts des moyens qui étaient inexistants avant.
Sorry pour les brevets et droits d’auteur.
La rémunération à la page sanctionne les bouquins aux titres (et 4e de couv) putassiers mais au contenu sans intérêt.
On sent que Fabien Deglise est très sensible au destin de ce genre d’ouvrages.