La Grèce et le désarroi de la gauche populiste

La crise grecque a révélé une gauche radicale européenne désorientée.

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Jean-Luc Mélenchon (Crédits ActuaLitté, licence Creative Commons)

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La Grèce et le désarroi de la gauche populiste

Publié le 24 juillet 2015
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Par Fabio Rafael Fiallo.

Jean-Luc Mélenchon (Crédits ActuaLitté, licence Creative Commons)
Jean-Luc Mélenchon (Crédits ActuaLitté, licence Creative Commons)

Tel un boxeur sonné par des coups imprévus, la gauche populiste européenne – celle de Syriza, Podemos, et du parti de Mélenchon – est restée groggy après la capitulation de sa coqueluche, le Premier ministre grec Alexis Tsipras, lors du sommet de la zone euro les 12-13 juillet.

Rappelons les faits les plus marquants. À commencer par le soir du dimanche 5 juillet, quand cette gauche applaudissait la victoire du « non » au référendum convoqué par Tsipras. Un non soutenu par 61,5% des Grecs, qui suivant l’appel de leur Premier ministre, rejetèrent le programme de réformes proposé le 26 juin par les trois « institutions » (autrefois groupées sous le nom de « troïka ») représentant les créanciers de la Grèce : Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international. Les illusions battaient alors leur plein chez les tenants de la gauche populiste de toute l’Europe, pour qui la victoire du « non » allait changer en faveur de Tsipras le rapport de forces au sein de la zone euro. Ils négligeaient ainsi un peu trop vite que le résultat du référendum n’engageait en rien les autres pays membres de cette zone.

Pourquoi, en effet, le vote des Grecs engagerait-il les contribuables finlandais, autrichiens ou allemands, qui ne sont pas prêts à maintenir la Grèce sous perfusion sans qu’Athènes accepte d’entreprendre les réformes qui rendraient l’économie grecque compétitive et le budget de l’État viable ? Pourquoi les Slovaques, les Lettons ou les Lituaniens, dont le PIB par tête ainsi que leurs retraites sont inférieurs à ceux de la Grèce, devraient-ils se serrer la ceinture pour aider à entretenir en Grèce une administration hypertrophiée connue pour son inefficacité et un système de pensions qui n’arrive pas à s’autofinancer ? Pourquoi les Irlandais, les Portugais ou les Espagnols devraient-ils soutenir la demande de Tsipras d’une réduction de la dette publique grecque, alors qu’ils sont arrivés à mettre en œuvre des réformes qui portent leurs fruits, tout en respectant leurs obligations financières ?

Pour révélateur d’un malaise qu’il eût été, le non exprimé par 61,5% des Grecs ne valait pas davantage – pas moins non plus d’ailleurs – que le refus manifesté par 85% des Allemands, lors d’un sondage mené le 1er juillet, à toute nouvelle concession à la Grèce. Un refus partagé même par 65% des partisans de Die Linke (La Gauche), le parti de la gauche radicale allemande, pourtant idéologiquement proche de Syriza.

Toutes ces considérations on ne peut plus logiques n’empêchèrent pas la gauche populiste européenne de parier que, fort de la victoire du non, Tsipras allait obtenir gain de cause à Bruxelles et à Francfort. En réalité, le contraire se produisit. Sitôt la victoire du non annoncée, Tsipras propose aux « institutions » un programme de réformes calqué à s’y méprendre sur celui que les Grecs venaient de rejeter par voie référendaire à sa propre demande. Rien que cette volte-face était de nature à laisser perplexes les partisans de la gauche radicale. Leur déception, cependant, allait vite atteindre de nouveaux sommets.

En effet, n’ignorant pas la détérioration des comptes publics et la chute de l’activité économique en Grèce au cours des dernières semaines, ses partenaires dans la zone euro se mirent à réclamer des réformes encore plus profondes et des mécanismes de vérification encore plus intrusifs. Si bien que, après 17 heures de tractations, Tsipras fut acculé à se plier aux nouvelles exigences de ses homologues en échange d’une promesse d’aide qui restait à discuter.

Devant pareille capitulation, la gauche populiste européenne n’arrive pas à trouver un angle de tir cohérent et efficace. Que faire ? Que dire ? Prétendre, comme le fait Tsipras, que ce fut pour « éviter un désastre au pays » que le gouvernement grec dut accepter les mesures qu’il avait jusque-là refusées ?

Pas convaincant comme argument. Car si pour « éviter un désastre au pays » Tsipras  a dû céder sur toute la ligne, pourquoi, alors, continuer à dénigrer le précédent gouvernement, celui d’Antónis Samarás, qui dans le but aussi d’éviter un désastre au pays, parvint tout de même à négocier avec les créanciers de la Grèce des conditions moins draconiennes que celles acceptées par l’actuel Premier Ministre ?

Ensuite, comment la gauche populiste européenne pourrait-elle soutenir un Alexis Tsipras qui, ne faisant plus le plein des voix de son parti au Parlement, fait passer les réformes, à la colère de l’aile gauche de Syriza, avec les voix des partis de l’opposition qu’il avait combattus ?

Difficile, en somme, pour la gauche radicale de défendre la position de Tsipras. Mais l’attaquer en arguant qu’il n’aurait pas dû signer l’accord du 13 juillet, comme ne se prive pas de le faire l’aile gauche de Syriza, ne résout pas non plus le problème de la gauche, et ce pour les raisons que voici : si Tsipras avait refusé cet accord, il aurait entraîné la Grèce vers la sortie de l’euro (le fameux Grexit) à plus ou moins brève échéance. Or le Grexit, qui par ailleurs est la solution privilégiée de longue date par bon nombre de populistes de tous bords, présente une double complication, et non des moindres, pour la gauche pure et dure.

Primo, les Grecs ne veulent pas en entendre parler ; 80% tiennent à rester dans la zone euro. Secundo, le Grexit est désormais la solution proposée par une des bêtes noires de la gauche radicale : le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble.

Comment la gauche populiste pourrait-elle se rallier, sans perdre sa quintessence, à une solution, le Grexit, qui est à la fois rejetée par le peuple grec et soutenue par la bête noire allemande ?

La gauche populiste se trouve également sans stratégie cohérente à l’égard du FMI, institution vouée aux gémonies par cette même gauche. Rappelons que Tsipras avait accusé le FMI de « comportement criminel » et essayé de l’écarter du prochain plan de sauvetage de la Grèce. Or, le FMI vient de se prononcer en faveur d’un allègement substantiel de la dette grecque – ce qui est une des demandes fondamentales de Tsipras et de son parti. Où est la logique, dans ce cas, à continuer à tirer à boulets rouges sur la seule institution de la troïka ayant épousé cette revendication majeure de l’actuel gouvernement grec ? Ainsi donc, en plaidant, l’un pour le Grexit, l’autre pour l’allègement de la dette grecque, Wolfgang Schäuble et le FMI se sont appropriés deux chevaux de bataille de la gauche populiste.

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  • « Pourquoi, en effet, le vote des Grecs engagerait-il les contribuables finlandais, autrichiens ou allemands, qui ne sont pas prêts (…) ? Pourquoi les Slovaques, les Lettons ou les Lituaniens, dont le PIB par tête ainsi que leurs retraites sont inférieurs à ceux de la Grèce, devraient-ils se serrer la ceinture pour (…) ? Pourquoi les Irlandais, les Portugais ou les Espagnols devraient-ils soutenir la demande de Tsipras d’une réduction de la dette publique grecque, alors qu’ils (…) ? »

    Vous venez de decrire la mort de l’UE. Cette crise n’est ni une question de gauche, ni une question de droite et une quelconque analyse par cette vision etriquee ne mene qu’a des conclusions tronquees. Comme vous le dites vous-meme, dans cette histoire on trouve de toutes les opinions dans toutes les institutions de tout courant. Ce n’est pas la « gauche populiste » qui est perdue dans cette histoire, c’est toute la « classe dirigeante » qui ne dirige plus grand chose.

    • « Vous venez de decrire la mort de l’UE. » Pas vraiment.

      Ce qui est en jeu est de savoir quelle sera l’Europe demain : une Europe socialiste où la fausse solidarité impose des transferts budgétaires entre partenaires irresponsables, ou bien une Europe responsable où chacun s’impose les efforts nécessaires pour bénéficier de l’euro en n’ayant pas à quémander l’aide de ses partenaires. Au passage, l’affaire grecque démontre une nouvelle fois que le socialisme ne consiste pas à organiser des transferts des riches vers les pauvres mais une spoliation des classes moyennes et inférieures au profit des tricheurs.

    • La classe dirigeante vient de se réveiller d’un seul coup et Flamby l’a bien compris en tentant de se positionner sur le sujet de savoir qui était le pilote dans l’avion.

      Les gouvernements nationaux commencent à prendre la mesure du contrepouvoir que représentent les autres pays : si la situation impose à un neo-bolchevique comme Tsipras a faire des réformes de nettoyage de la gabegie publique … Que dire de la France et de son endormissement chronique ?

      • Le contrepouvoir que représentent les autres pays explique pourquoi la zone euro est optimale. Tant que la structure politique de l’Europe sera d’une nature plutôt confédérale, l’euro sera la zone monétaire la plus optimale imaginable, garantissant une monnaie forte, nonobstant SuperMariole, mais heureusement, ce dernier doit composer avec le Conseil des gouverneurs de la BCE.

        Politiquement, l’abandon de l’unanimité pour des questions essentielles touchant au coeur de la souveraineté d’un pays membre provoquera immanquablement des tensions insoutenables, menant tout droit à la dislocation de l’Europe. Plus de fédéralisme aujourd’hui est une folie qui explique les réactions populaires négatives. Les peuples sont infiniment plus sages que les politiciens. Ils ont compris que plus de fédéralisme signifie la mort programmée de l’Europe. Le temps est venu de suspendre la marche en avant insensée vers plus de fédéralisme et se contenter de l’existant des Traités pour les prochaines décennies, le temps que l’économie se fortifie et que l’euro s’enracine.

        A la rigueur, on peut imaginer un ministre des finances européens, mais un ministre sans finances propres, uniquement en charge d’un contrepouvoir, c’est-à-dire un pouvoir de sanction des budgets des Etats membres qui sortent des clous de la bonne gestion. Une sorte de père fouettard européen… Avec la France, il va avoir du boulot.

        • On est d’accord : La mise en place de structures concrètes communes comme la monnaie est bien plus importante que la définition d’un modèle politique qui va forcément finir en eau de boudin socialiste a grand coup de yakafokons et de tirades populistes sur la démocratie, le Peuple et toutes ces niaiseries.

          La mise en place d’une véritable court suprême (cour d’appel) est sans doute la prochaine étape : ce serait une bonne solution pour mettre à la poubelle les milliards de privilèges que compte la législation des pays et dont la France tient le record.

          Pour ce qui est du père fouettard, ça ne devrait pas tarder : Flamby vient lui même de se donner le bâton pour se faire battre avec son idée de gouvernement : son délire impérial socialiste va vite être remis à sa place par Cameron et Shauble.

  • Votre comparaison sur les PIB par tête entre les Slovaques, les Lettons ou les Lituaniens et les Grecs est nulle. D’abord la composition des PIB qui additionne des chiffres qui représentent chacun des valeurs incohérentes lesquelles sont en proportion différentes selon les pays suffit à discréditer la comparaison sur la base de PIB. La seule comparaison valable serait de savoir ce qu’un retraité de ces pays peut acheter sur place avec par exemple 100€ de retraite. Et encore même cette comparaison pourrait être biaisée en fonction du système de redistribution par pays (genre resto du cœur ou tout autre système pour ne pas payer ou payer moins cher ou même pour être exonéré).

  • Cet épisode prouve tout simplement que la gauche radicale tient son succès non pas à son programme, à ses idées, à ses solutions, mais à sa capacité à mobiliser autour du yakafokon et de profiter de la mollesse et de l’indécision des autres partis.

    Le communisme et ses variations n’ont vécu en Europe que par l’injection massive de moyens en provenance de l’URSS.

    La pseudo extrême droite populiste n’étant qu’un écho du même phénomène.

    Les indignés sont avant tout des manipulés.

  • « Schäuble et le FMI se sont appropriés deux chevaux de bataille de la gauche populiste » : au-delà des jeux politiciens, la proposition Schäuble est performante, contrairement à la proposition du FMI. Le FMI est libre d’effacer unilatéralement ses créances s’il le peut mais, à moins de modifier les Traités, ni la BCE ni les gouvernements de la zone ne le sont.

    En dehors du Grexit, la restructuration est impossible, puisque cela reviendrait à monétiser la dette d’un Etat, ce qui est interdit. Tant que les créanciers étaient privés, il était possible de restructurer. Maintenant que les créanciers sont publics, ce n’est plus une option. La réforme des Traités dans un délai raisonnable s’avère impossible compte tenu de l’exaspération des populations européennes à l’égard de la Grèce. Pour parvenir à soulager les Grecs de leur fardeau sans modification des Traités, il ne reste plus qu’à libeller les dettes grecques dans une nouvelle monnaie au taux de change initial de 1 pour 1. C’est le Grexit négocié. Par la suite, le taux de change variera en fonction des émissions de la banque centrale grecque qui pourra librement monétiser la dette de son pays, hors des Traités, hors de l’euro.

    Evénement remarquable, le gouverneur de la BDF propose ce jour la recapitalisation des banques grecques en urgence, avant la mi-août. Tout ceci sent la panique générale chez les socialistes franchouillards, pressés d’injecter à n’importe quel prix un maximum d’euros en Grèce, afin d’éviter que le Grexit négocié façon Schäuble devienne exemplaire et s’applique bientôt à la France irréformable.

    Enfin, il convient de rappeler le caractère insoutenable du programme ELA de la BCE, programme qui a franchi depuis longtemps les limites de la légalité. Sans l’ELA, les banques grecques sont en faillite, pour la bonne raison qu’elles ne sont pas solvables. Or, l’ELA était supposé ne s’appliquer qu’aux banques solvables, pour des montants anticipés de l’ordre de 2 milliards, peut-être 4 milliards dans le pire des cas. Comme on le voit, on en est loin. L’ELA à plus de 90 milliards est simplement illégal. En vérité, l’ELA est détourné de son objet par la BCE pour financer directement l’Etat grec, opération tout à fait illégale.

    • il ne reste plus qu’à libeller les dettes grecques dans une nouvelle monnaie au taux de change initial de 1 pour 1.

      Et la nouvelle monnaie sera instantanément dévaluée de 50%. Ce qui revient à faire défaut. Encore faut-il que les créanciers acceptent ça…

      • Il n’y a pas défaut tant que les créanciers ne le reconnaissent pas, malgré la dévaluation implicite du changement de monnaie, et il n’y a pas de raison que les créanciers reconnaissent le défaut puisque ce serait la conséquence de leur proposition.

        Plus on avance dans ce dossier, plus la position de l’Obèse franchouillard devient pathétique. En refusant avec acharnement la proposition Schäuble et en s’agitant pour éviter qu’elle ne devienne exemplaire, le gouvernement et l’administration françaises entendent peut-être préserver les termes du chantage eurobonds vs survie de l’euro, chantage destiné à forcer les Allemands à accepter la mutualisation des dettes des Obèses impécunieux. En revanche, si à la suite du Grexit, la sortie de l’euro devient la nouvelle norme pour les Obèses menaçant de faire défaut, le chantage perd son potentiel de nuisance. En considérant le Grexit comme une alternative acceptable, les Allemands ont démontré leur intention de préserver l’euro, mais pas à n’importe quel prix, uniquement avec ceux qui en acceptent les règles de bonne gestion. Dès lors, peu importe les tentatives de chantage de uns ou des autres. Untel menace de sortir ? Mais qu’il sorte !

    • La légalité, le droit n’ont jamais préoccupé outre mesure les escrocs qui nous « dirigent », ils s’accommodent fort bien de l’illégalité et du non droit tant que cela sers leurs intérêts.

  • les grecs doivent rester dans la zone euro, c’est ma conviction.
    je veux dire les grecs doivent émigrer vers les autres pays de la zone euro, les frontières sont ouvertes, ils sont dans l’espace schengen.
    des grecs dans des usines allemandes en bavière ou dans le bâtiment en bourgogne sont les bienvenus, ils auront un bon salaire, une dignité retrouvée et feront quelque chose d’utile de leur vie.

    la grèce, elle, c’est différent. si elle ne peut rembourser ce qu’elle doit, alors il faut officialiser le défaut, stopper la gabegie, arrêter de déverser des tombereaux d’euros sur elle. il faut sortir la grèce de la zone euro, à l’heure de l’informatique, il est facile de faire des copier-coller de drachmes sur les comptes bancaires de ceux qui en veulent bien.

    • Dès la création de l’euros il aurait fallu poser des princpes fort :

      – tout pays qui dépasse 3% de déficit et/ou 60% de dette deux années de suite devra quitter l’euros. Pour y revenir il faudra que la dette descende en dessous de 40% et que le budget soit à l’équilibre deux année consécutives.

  • Moi je pense à ce pauvre Mélanchon. Comment voulez vous qu’il s’en sorte?

    Il a ete le chantre de Castro et son paradis Cuba. PAF, voila que Castro se rallie au démon capitaliste américain.

    Il était tombé amoureux de Chavez, son dieu vivant. PAF, Chavez décède et le monde entier découvre qu’il a laissé l’économie de son pays en ruines. Pensez-donc, on ne trouve même plus de papier toilette dans le pays. Rappelons que le pays est un des plus grands exportateurs de pétrole au monde.

    Silence radio chez Melanchon. Puis arrivent Podemos et Syriza. Alléluia la lumière éclaire la planète. PAF, six mois après, Tsipras a fini de gratter les tiroirs, les 320 milliards d’euros on disparu.

    Mais alors, l’extrême-gauche avait pourtant juré qu’elle était la solution à tousse problèmes. Où aller ?

    • Il suivra le même parcours que ses illustres prédécesseurs et finira à l’extrême droite. On se souvient en effet que le fascisme est sans contestation possible la forme la plus aboutie, la plus parfaite, des divers socialismes collectivistes en compétition.

    • Le pire le plus structuré est podemos, dont l’incompétence se vérifie de jour en jour maintenant qu’ils ont la gestion de Cadiz Madrid, barcelona
      Tspiras a été pragmatique il prend l’argent le reste on verra, la prochaine fois grexit.
      Lire el livre de Hermann tertsch dias de ira Jours de colère, il donne beaucoup d’explication à l’Avenement de ces destructeurs sociaux

  • Bah, ça ne gêne pas plus que ça la gauche populiste.
    La gauche, populiste ou non se caractérise par son incohérence générale, et en particulier en économie.
    Ils haïssent le pouvoir de l’argent, mais ne se préoccupent que d’argent. Ils parlent de liberté mais la réduisent à tout bout de champs, ils veulent aider les pauvres mais ne leur laissent pas le choix et la possibilité de cesser d’être pauvres. Ils critiquent « les riches » mais sont pour la plupart très loin d’être pauvres… etc. etc. L’important c’est les bons sentiments et le collectif.

    Donc n’ayant aucun souci de cohérence dans leurs propos et leurs programmes (comme le camarade Tspiras l’a montré), ils ne vous pas être gênés du tout par l’incohérence de leurs positions sur la Grèce et la politique. L’important c’est les bons sentiments et le collectif…. ET la rose, bien sûr :mrgreen:

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