Uberpop : la révolution en marche

Uber annonce une révolution économique comparable à la révolution industrielle

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Manifestation des taxis contre Uber à Londres (Crédits : David Holt, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

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Uberpop : la révolution en marche

Publié le 7 juillet 2015
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Par Guy Sorman.

Manifestation des taxis contre Uber à Londres (Crédits : David Holt, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/" target="_blank">licence CC-BY-SA 2.0</a>), via <a href="https://www.flickr.com/photos/12982516@N02/" target="_blank">Flickr</a>.
Manifestation des taxis contre Uber à Londres (Crédits : David Holt, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

Les agressions de chauffeurs de taxis parisiens, la semaine dernière, contre des chauffeurs indépendants de Uber et leurs clients, suivies de grèves qui ont paralysé la capitale française, confirment avec deux siècles d’écart, une observation d’Alexis de Tocqueville : « Les Français confrontés au changement font la révolution, pas de réformes ».

Des incidents comparables se sont produits aux États-Unis et dans plusieurs capitales européennes, mais c’est à Paris seulement que l’affrontement a pris une tournure violente à caractère révolutionnaire. La méthode des chauffeurs parisiens est évidemment condamnable, mais leur intuition anxieuse me paraît fondée : Uber annonce, comme Airbnb dans le domaine de l’hôtellerie, une métamorphose profonde de l’économie comparable à l’aube de la révolution industrielle, lorsque les artisans du textile en Grande-Bretagne, devinant que leur métier serait détruit par les nouvelles machines à tisser, se révoltèrent, bien inutilement : ces Luddites du Nottinghamshire, en 1811, furent décimés par la police et plus encore par l’innovation technique, tout comme les Canuts de Lyon en 1830, qui détruisaient les nouvelles machines à tisser. Les anti Uber d’aujourd’hui sont les Luddites anglais et Canuts français d’hier, à l’aube d’une mutation comparable. Mais ces deux révolutions industrielles, à deux siècles d’écart, sont fondées sur des principes inverses. La première transforma les artisans indépendants du textile en ouvriers de grandes manufactures capitalistes. Uber, Airbnb et les nouvelles applications qui adoptent le même mode d’exploitation, détruisent l’économie de manufactures et restaurent l’artisanat. Les chauffeurs de Uber sont des entrepreneurs indépendants qui choisissent de se relier ou non, au moment qui leur convient, à un réseau ouvert. Il en va de même pour les propriétaires qui choisissent ou non de louer temporairement leur logement à des visiteurs de passage : Airbnb permet de faire fructifier le capital dans les interstices où il restait dormant.

Comme toute révolution économique, l’Uberisation ne réussit que grâce à la conjonction de deux phénomènes : il existait une pénurie sur le marché que les « manufactures » ne comblaient pas, concomitante avec une percée technologique, en l’occurrence une nouvelle application sur le web : la conjonction permet de satisfaire la demande des consommateurs, à un meilleur prix avec une meilleure qualité. L’industrialisation du textile, grâce à de nouvelles machines, avait permis au monde entier de se vêtir convenablement. Dans un registre plus contemporain et moins dramatique, Uber naquit à Paris, en 2009, quand les fondateurs venus de San Francisco se trouvèrent incapables de trouver un taxi au sortir d’un salon technique intitulé Le Web… Airbnb naquit pareillement à San Francisco, après que des participants à un congrès (en 2008) ne parvinrent pas à trouver une chambre d’hôtel où se loger.

Cette révolution économique qui commence est aussi une révolution sociale : il devient plus facile de devenir entrepreneur que salarié, du moins dans le monde des services qui représente les deux tiers de l’emploi dans les pays développés. Mais on envisagera que cette révolution économique, technique, sociale affectera aussi, progressivement, la production industrielle : les machines à reproduire en Trois dimensions (3Ds Printers) permettent déjà à des entrepreneurs individuels de fabriquer chez eux des objets de plus en plus complexes.

La mutation, véritablement historique, à laquelle nous assistons confirme le mode opératoire bien connu des économistes que Joseph Schumpeter, en 1940, appela la « destruction créatrice » : le progrès passe par la destruction de l’ancien, ce qui fait aussi des victimes. Toutes ces victimes ne sont pas innocentes : pour nous en tenir aux taxis parisiens, leur quasi-totalité appartient à un monopole privé qui abusait de sa rente depuis un demi-siècle et ne faisait aucun effort pour améliorer son service. D’autres victimes méritent aide et compassion, parce que, à l’image des Canuts de Lyon, ils se trouvent submergés par une vague technique qu’ils ne pouvaient prévoir. C’est à ce seuil que l’État doit intervenir pour soutenir les chômeurs, aider à leur reconversion, les inciter à devenir auto-entrepreneurs à leur tour.

Ce n’est malheureusement pas la voie dans laquelle s’engagent les gouvernements européens : le Président français François Hollande, dans une déclaration maladroite, dont il a le secret, a déclaré qu’il fallait « interdire Uber, puis le rendre illégal ». Dans un État de droit, la séquence serait inverse : l’illégalité précède l’interdiction. Pire, la police française aux ordres du pouvoir a incarcéré deux dirigeants français d’Uber pour les « interroger » ! Sur quoi ? Du Poutinisme pur. En Californie aussi, sous la pression des syndicats, des magistrats considèrent que les contributeurs indépendants de Uber doivent être traités comme des employés, ce qui briserait le modèle économique de Uber. Autant de combats d’arrière-garde à caractère luddite. À terme, le « marché décide », c’est-à-dire les consommateurs, pas les juges, ni les gouvernements. Certains regretteront cette nouvelle avancée du libéralisme, ce nouveau recul de l’État, ce progrès matériel, la disparition d’un ancien monde : c’est leur droit, mais le recours à la violence n’est pas un droit et la révolution n’est jamais qu’une manifestation d’impuissance, ce que voulait dire Tocqueville.

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  • révolutionnaire….il ne faut pas exagérer a moins que vous souhaitiez une société où l’homme ne vit plus que de petits boulots ..uberpop est au taxi ce qu’est le marchand a la sauvette au petit commerce

    • C’est peut-être tout simplement l’évolution naturelle de notre société.
      Le système actuel semble de moins en moins pertinent, avec des « insiders » qui bien sûr le défendent, mais ils sont de moins en moins nombreux. Et leur situation perdure, parce que à côté, tous les autres (les outsiders), compensent.
      Au nom de « l’égalité » et de « la justice sociale » on refuse le partage des efforts et des fruits de ceux-ci, ce qui est tout de même paradoxal.
      Si le système actuel était encore viable, le chômage ne serait pas ce qu’il est devenu.
      Enfin, si vous êtes du « bon côté de la barrière », vous ne serez naturellement pas d’accord, et je peux le comprendre.

    • Même les socialistes sont d’accords. Ils veulent le partage du temps de travail… le voici…

      C’est un très bon article, le parallèle avec les canuts est très bien vu. Merci.

    • Entre les petits boulots et le chômage, nombreux sont ceux qui choisissent les petits boulots. Faut-il le leur reprocher?

  • Très bon article. Les hôteliers commencent également à s’effaroucher de la montée de la location d’appartements entre particuliers. Par contre, je n’ai pas encore entendu la voix des agences de location de voitures s’exprimer contre la location de voiture entre particuliers. Devrait-on en conclure que lorsque révolution il y a, c’est du fait d’un corporatisme protégé par l’Etat ?

  • L’uberisation n’est pas une évolution positive, c’est un pis-aller face à une évolution négative, celle des monopoles et des corporatismes soutenus par l’état qui y trouve une commode vache à lait. On voudrait nous faire croire que l’avenir est au service rendu par des amateurs plutôt que des professionnels, ça ne peut pas être vrai. Ce qui l’est, c’est que les professionnels doivent trouver les moyens de revenir dans un système de libre marché, où leur compétence — et non une garantie étatique — leur permettrait de faire la différence et d’être rémunérés honnêtement. Pour cela, l’état doit réduire sa taxation des services.

    • En même temps n’importe qui peut conduire une voiture et après 6 mois un automobilistes à atteint 99% de la learning curve.
      Avec les gps, même pas l’excuse de devoir connaître l’endroit.

  • Mauvaise foi complète de votre article. Déjà on ne peut pas parler du problème français sans faire la distinction entre le service classique d’Uber qui ne pose aucun problème et le service UberPoP qui incite des gens non professionels, souvent pas assurés pour ça de faire le taxi. Ces mêmes gens qui pour la plupart ne déclarent pas leurs revenus. Donc oui concurrence déloyale.

    Et puis faut arrêter avec le french bashing. Uber est en guerre avec les gouvernements de quasi TOUS les pays où ils sont implantés ! Et même en Californie.

    Donc merci d’apporter un vrai fond et une vraie réflexion à votre article…. sauf que comme souvent, en France, c’est une bataille de comm, les pro Uber jeunes et modernes vs les vieux et méchants taxis qui empêchent de progresser…. l’ubérisation du travail c’est tout SAUF une avancée sociétale.

    • Il est quasi impossible à un chauffeur Uber Pop de ne pas déclarer ses revenus puisque toutes les transactions se font uniquement par mouvement bancaire et jamais en liquide. Par contre, c’est très facile pour les chauffeurs de taxi, qui préfèrent toujours être payés en liquide, et refusent encore souvent la CB.

      • Attendez, c’est un argument auquel vous croyez là ? Mais quelle blague sérieux… les études qui ont été faites montrent que plus de 75% des chauffeurs UberPoP ne déclarent pas un seul € ! Donc bon…. faut aller sur le terrain un peu plutôt que de balancer des choses qui n’existent que dans des bouquins

        • Parce que tu penses que les tiens sont valides?
          les chauffeurs Uberpop ne declarent pas un seul Euro… il detourne en effet des millions d’euros et creuse la dettes de l’etat… de l’europe… ils doivent meme etre un peu responsable de quelque guerres… voir du rechauffement climatique… Relisez vous…
          Uber pose un probleme de fond qui est bien au dessus des questions d’assurance et de declaration d’impots…
          Est il positif d’ouvrir un marché monopolisé a des particuliers et de donner le choix au consommateur?
          Je pense que oui….

  • En clair… il faudrait libérer les entreprises en légalisant le travail au noir… amener le smic à 1 euro de l’heure ou mieux pas de smic, supprimer toute limitation du temps de travail abolir la protection sociale, ralentir la terre pour qu’un jour dure 32 heures, en bref revenir au régime ultralibéral féodal et même rétablir l’esclavage et le droit de cuissage.

    • « régime ultralibéral féodal »

      Très bel oxymore.

    • Uber n’est ni illégal, ni du travail au noir. Le gouvernement et les taxis entretiennent la rumeur à ce sujet.
      Les chauffeurs Uber ont l’obligation d’avoir un statut professionnel (auto entrepreneur en occurrence) pour pouvoir s’inscrire sur le service. Ils payent donc des charges sociales et des impôts en fonction de leur chiffre. Ensuite les courses sont obligatoirement payés via le site Uber (et à l’avance), donc vérifiables et traçables.
      Si l’on va sur le terrain du travail au noir, je pense que les taxis n’ont pas vraiment de leçons à donner.
      En France on a du mal à sortir de l’état nounou qui nous protège des réalités de ce monde.

      • Pas les chauffeurs UberPoP et c’est bien ça le problème. Faire comme si Uber et UberPoP ne sont qu’une seule et unique problématique c’est vraiment être à côté de la plaque. Le service Uber VTC ne pose AUCUN problème en France, le problème vient du service UberPoP UNIQUEMENT.

      • Quelles études, citez là nous! En tous les cas, tous les chauffeurs UBER étaient payés par virement bancaires, et Bercy pouvait très bien demander le prélèvement à la source.
        Et expliquez moi pourquoi les taxis refusent les cartes bleues ?

    • Continue, je commence à bander.

    • « abolir la protection sociale »

      Vous parlez de celle qui jette des petits patrons à la rue?

    •  » En clair… il faudrait libérer les entreprises en légalisant le travail au noir  »

      C’est en ayant légalisé les radios pirates ( radios au noir ) que le monopole du service publique à pris fin.

      D.J

  • Du poutinisme pure?
    Vous vivez sur quelle planète?
    Parce que sur la mienne, cela s’ appelerai plutot du chavisme…

  • Je ne vois pas vraiment où est la révolution. Ca s’appelle du travail au noir.
    Vous pouvez aussi payez votre plombier sans charge, après lui avoir envoyé un sms à partir de votre smartphone.
    La révolution viendra quand les charges ne seront plus obligatoires en France, et ça c’est pas pret d’arriver car plus de la moitié des français en profite.
    Le vrai monopole n’est pas celui des taxis mais celui des millions de français qui ont accés aux soins, au logement et un revenu sans travailler, ou ayant un travail de complaisance (ex: la patronne du centre beaubourg)

    • Les chauffeurs Uber sont déclarés et payent leur charges.

      • Ca m’étonnerait qu’ils cotisent au RSI et à l’urssaf, il faut se déclarer et il y a un minimum qui est prélevé chaque année qui est assez important, qu’un travail d’appoint ne peut pas financer. En dessous de 10 000€ d’activités, ce n’est pas rentable. Je ne vois pas quelqu’un arrondir ses fins de mois, et gagner disons 500 € par mois en plus aller les déclarer à l’urssaf.

        C’est tout le problème des indépendants. (Voir les tribunes, « Je quitte le sécu »).

        Vous verrez , il y en a quelques uns qui vont se prendre un controle Urssaf, c’est cela le véritable moyen de pression de l’état pour que personne ne sorte du rang.

        • Avec le statut d’auto-entrepreneur il n’y pas de minimum de charges. Vous payez un pourcentage de votre chiffre d’affaires. Ce statut est parfait pour exercer un complément d’activité.

          • Ce que vous dites est faux. On ne paie pas forcément par rapport à son CA, tout dépend du secteur d’activité et autres. La plupart des auto-entrepreneurs paient 23% de charges sur leur CA global.

            • Quelles sont vos sources??? Je maintiens que les cotisations sociales sont calculées en pourcentage du chiffre d’affaires. Le pourcentage dépend du secteur d’activité mais cela reste un pourcentage. Pas d’activité = pas de charge. Il n’y a pas de minimum prélevé chaque année.
              Si vous avez des doutes allez faire un tour sur http://www.lautoentrepreneur.fr

          • Exact, et merci, les gens parlent sans savoir…

        • Le statut MICRO entreprise est justement réservé pour les gens qui veulent tester un projet, rester salarié et travailler à coté pour arrondir leur fin de mois, ou encore pour travailler en tant qu’indépendant.

          Sur 100 euros de CA, il y a entre 23 et 29 % de ponction par l’état ce qui corresponds aux impôts et à l’URSSAF. Ce genre de statut se prête naturellement pour les petites activités de service !

      • Faux on peut donner des rib à l’étranger

    • Il n’y a pas plus de travail au noir chez les chauffeurs UberPop que dans d’autres professions.

      http://www.presse-citron.net/uberpop-vs-taxis-5-contre-verites-passees-au-crible/

  • M. Sorman, je vous raille souvent mais, ce coup ci, vos propos sont frappés du bon sens, cette notion qui fait notamment et notoirement défaut à nos dirigeants.

    UBER est effectivement annonciateur d’une révolution, elle ne prendra vraiment corps que lorsque les citoyens seront libérés du carcan des prélèvements obligatoires.

    Imaginez que la protection sociale soit devenue réellement une affaire individuelle, permettant de s’assurer auprès de la compagnie de son choix. Les aventures de Laurent C, relatées sur Contrepoints, qui a choisi de s’assurer auprès d’une compagnie privée pour la somme de 4000€ annuel, pour une prise en charge de 100% avec une dépense en soins de 1.5M€ (!), font écho à votre article.

    Une fois ce pas franchit, chaque citoyen sera libre d’entreprendre ce que bon lui semble : être chauffeur d’une structure telle UBER, faire de la maçonnerie, des ménages, des services divers, la liste est sans fin !

    Tout ceci, comme vous le dites, est une réelle révolution. Le citoyen ordinaire sera seul responsable de sa couverture sociale, elle sera unique, et lui permettra d’entreprendre ce que bon lui semble, quand bon lui semble.

    Révolution. C’est le terme exact.

    Merci pour cet article.

  • Il n’y a rien de révolutionnaire, d’autant plus qu’Uber a l’ambition dans quelques années de remplacer tous ces chauffeurs par des voitures autonomes (Ce sera certainement ça la révolution) et je n’ai aucun doute sur le fait qu’Uber, soit n’attendra pas l’autorisation des autorités pour faire rouler ses voitures, soit fera un puissant lobbying pour que l’état autorise seulement ses voitures à rouler.

    Un chauffeur UberPop fait ce travail de manière ponctuel pour arrondir ses fins de mois, cela créera une inconstance dans l’accès au service (à la manière des éoliennes qui ne tourne que lorsque le vent souffle). Si on veut plus qu’arrondir ses fins de mois ça s’apparente à un job pauvre car en faisant vite fait des calculs on se rend compte que

    1/ Pour un plafond de 32’900€ il faudrait réaliser environ 30’000 à 32’000 km à l’année soit sur 220 jours il faudrait faire entre 136 et 145 km par jour à une vitesse moyenne en ville de 20 km/h on arrive à 7h/j (avec les phases d’attente du client vous pouvez certainement en rajouter 3 ou 4)
    2/ 32’900€ auquel on retire 25% de cotisations sociales => 24’675€
    On retire ensuite le coût d’une voiture pour faire ce type de boulot, environ 10’000€ l’année et je suis léger => 14675€
    On retire les abonnements téléphonique, bancaire, les vêtements, les éventuels soucis mécaniques, assurance pro, etc … au moins 2000€ l’année => 12675€

    Même pas le SMIC pour 10 à 11h de boulot par jour et vous appelez ça une révolution ?

    Ce petit job n’a aucun mérite d’exister et il disparaîtra comme les taxis.

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