Le regard de René Le Honzec.
Les socialistes se reconnaissent à ce qu’ils osent tout. Sans doute les promesses du candidat Hollande « Moi, je… » sont-elles devenus floues dans les mémoires citoyennes (surtout de gauche). Mais, quand même, le Sarko-bashing avait commencé dès le Fouquet’s, continué par les lunettes noires, la Rolex n’est visiblement plus à la mode pour la Gôche au pouvoir.
Et quand Valls se barre en douce pour aller mener une importante négociation diplomatique concernant des pays fragiles (match de foot Barcelone/Italie), le scandale est léger et bien-pensant… La mission a été un succès, Valls est revenu hilare, ayant empêché la guerre et les Catalans ayant gagné. Il est allé à Berlin en Falcon officiel, ce qui aurait dû courroucer SM Hollande Ier, monarque normal qui ne devait se déplacer qu’en train. Mais il l’a au contraire soutenu. On avait mal compris, c’était pour le scandale Fifa à régler. Et le Sarko One plaqué or devenu Hollande One ne pose plus de problème éthique.
Ce mépris arrogant des socialistes remonte à la Révolution, quand depuis l’Assemblée on faisait canonner les Français mécontents de la carte. Ce sont des rats dans le fromage, qui s’empiffrent et se vautrent dans les ors de la République, Flanby après Mitterrand y installant sans complexe ses maîtresses successives aux frais de l’État.
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