Par Jean-Baptiste Noé.
L’approche du mois de juin suscite toujours des publications éditoriales sur la Deuxième Guerre mondiale, et notamment les combats du débarquement. Après avoir consacré deux ouvrages au commando Kieffer, Stéphane Simonnet nous propose cette fois une étude des poches de l’Atlantique. Alors que l’armée française se déploie vers Paris, les Allemands résistent dans des villes barricadées dont l’importance stratégique est grande, spécialement pour conserver l’accès à la mer. Royan, l’île d’Oléron, La Rochelle, Dunkerque, Saint-Nazaire, Lorient, voilà pour les principales poches. Comme les FFI ne suffisent pas, le Général de Gaulle envoie des troupes expérimentées, comme celles de la 2ème DB.
La réduction de ces poches a engendré des bombardements terribles sur les villes concernées, et bien souvent leur destruction. Les Allemands retranchés, comme les populations civiles, en ont fortement souffert, vivant ces combats de façon un peu oubliée puisque tous les regards étaient portés sur la prise des grandes villes, comme Paris ou Strasbourg.
C’est un des objectifs réussis de ce livre, que de rappeler ces combats, tenus à l’arrière du front, et néanmoins à l’avant d’un front majeur.
- Stéphane Simonnet, Les poches de l’atlantique. Les batailles oubliées de la libération. Janvier 1944 – mai 1945, Tallandier, mai 2015, 320 pages.
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