En France, la création d’entreprise bat son plein. À mort.

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En France, la création d’entreprise bat son plein. À mort.

Publié le 21 avril 2015
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En octobre 2013, je faisais déjà le constat d’une activité soutenue du côté des défaillances d’entreprises. En novembre 2014, rebelote, avec un déficit de l’État qui dérapait de plus belle, la tendance au niveau des faillites ne s’inversait pas. Nous sommes en avril 2015, la France baigne toujours dans une piscine de socialisme joyeux, et tout va bien : les défaillances d’entreprises sont à un niveau historiquement haut.

Bien sûr, ce nouveau record accompagne main dans la main les petits bonds vigoureux du chômage dont la courbe ne veut toujours pas s’inverser, bonds dont le nombre augmente d’autant plus que la période électorale est passée. Il faut se rendre à l’évidence : les entreprises qui avaient autant que possible retenu leurs licenciements et tenté de tenir quelques semaines de plus pendant le mois de mars ont été rappelées à la réalité, cette réalité que semble fuir le gouvernement à toutes jambes en concentrant plutôt l’essentiel de ses toutes petites ressources intellectuelles à mettre le peuple sous écoute ou lui reprocher son vilain racisme.

Le bilan est donc sans appel : de janvier à mars 2015, 18.134 entreprises ont été placées en procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire (contre 16.858 il y a un an). Quant aux créations, elles ne compensent pas. Le solde est négatif, le nombre d’emplois ainsi menacés dépasse 66.000, pendant que 800 PME de 10 à 19 salariés (+12%) et 350 de 20 à 49 salariés (+26%) ont déposé le bilan au premier trimestre 2015. Quant aux toutes petites entreprises, les défaillances de celles qui ne comptent qu’un seul salarié explosent (+54%), tandis que celles de deux salariés augmentent de 8%.

Diable diable, pourquoi donc un tel désastre alors que, selon Thierry Millon, directeur du cabinet d’études Altares, « La consommation des ménages reprend des couleurs, le climat des affaires s’améliore, les conditions de crédit s’assouplissent, les clignotants passent progressivement au vert » ?

Peut-être pourrait-on trouver une piste du côté de la paperasserie administrative, ou des usines à gaz aux si nombreuses tubulures chromées qui forment l’essentiel de nos administrations pléthoriques françaises dont la mission semble être exclusivement d’asticoter l’entrepreneur jusqu’à son dépôt de bilan ? Peut-être le choc de simplification a-t-il surtout consisté en une série de chocs bien violents sans aucune simplification ?

bureaucratie : rien ne pourra plus l'arrêter !

Ce serait surprenant de la part d’un gouvernement si décidé, avec un cap si clair (le changement, pardi, si ce n’est pas un cap qui roxxe du poney, ça !) et des méthodes si éprouvées ! Pourtant, de nombreux exemples s’accumulent dans les pages intérieures « Économie locale » (voire « faits divers ») de nos journaux régionaux qui tendent à prouver que les multiples courses d’obstacles que nos administrations font subir aux chefs d’entreprises finissent par avoir raison d’eux. Tenez, par exemple, cette touchante et éclairante histoire de « foodtruck » du côté de Boulogne, où l’on apprend que le volontaire cuistot, ayant trouvé un marché plein de clients tous prêts à l’accueillir, aura bien vite rendu son tablier devant l’indigeste millefeuille administratif auquel il fut confronté.

Mais non, allons, la raison de ces défaillances ne peut pas être aussi banale. Tout le monde sait qu’avec un peu de volonté, on peut très bien surmonter quelques cerfas, l’une ou l’autre rombière acariâtre au guichet C de la préfecture ou l’oubli malheureux à la CCI locale du coup de tampon par le préposé aux coups de tampons dans le cadre de la procédure Z27B « Coup de Tampons ».

hollande poids de l'impôtPeut-être est-ce alors dû à une solide avalanche d’impôts ? Il est vrai que, comme je le mentionnais dans un précédent billet, notre aimable dessert lacté présidentiel aura quelque peu chargé le pédalo la barque en la matière puisqu’ils ont augmenté de plus de 90 milliards en trois ans. Ces 90 milliards, il faut bien les trouver quelque part, n’est-ce pas. Et dans ce pays de liberté d’expression où tout le monde est maintenant sur écoute discrète, peut-on dire que, peut-être, ces ponctions à répétition, ce tabassage sadique et ce fisc fucking taxatoire ont eu un effet délétère sur les entreprises ?

Probablement pas.

Une autre explication est possible. Peut-être les entreprises ont-elles choisi de calancher ? Oh, je sais, l’hypothèse est hardie, mais elle est tout à fait réaliste lorsqu’on découvre qu’en parallèle de ces ponctions toujours plus importantes, le travail au noir connaît un renouveau marqué, corroboré par l’augmentation de 20 milliards d’euros des billets et pièces en circulation. Et voilà qu’une partie de nos élites découvre, effarée, qu’un nombre croissant de travailleurs «bricolent», c’est-à-dire exécutent un travail non déclaré en complément de la perception de leurs indemnités de chômage voire du RSA.

Roooh : non seulement, trop d’impôt tue l’impôt, mais trop d’impôt tue le travail déclaré, voire tue le travail tout court. Petit à petit, les entrepreneurs choisiraient donc de limiter autant que possible leur activité pour ne pas embaucher (synonyme de tracasseries administratives à n’en plus finir), puis, lorsque l’embauche est définitivement écartée mais les impôts augmentant toujours, arrêteraient les frais en se retirant purement et simplement du marché officiel. L’activité pourrait reprendre, plus discrète et loin des nuées de cerfas vampiriques, des milliers de taxes sur lesquelles le défaut d’entreprise agirait comme une moustiquaire.

bankruptcy

Voilà qui devrait faire réfléchir un peu, non ? Et pas seulement au niveau national, mais bien à tous les niveaux, jusqu’à celui de la commune. Eh bien rassurez-vous, la prise de conscience est en route : non seulement, les collectivités locales ne vont absolument pas se calmer, mais en plus, elles vont augmenter aussi à leur niveau les impôts qu’elles pourront. Et si ces impôts augmentent, c’est parfaitement normal.

Oui, vous avez bien lu : comme l’explique, dès le titre, cette resucée d’AFP parue sur l’Express, « Les municipalités vont augmenter les impôts locaux, et c’est normal », comme le Président. Dans la plus grande décontraction, et plusieurs mois après les élections municipales (ouf, il était temps qu’elles passent, celles-là), la plupart des villes, tant dirigées par la droite que par la gauche, ont donc voté avec rapidité une belle augmentation de leurs impôts locaux (Bordeaux +5%, comme Marseille et Lyon, Lille +10%, Toulouse +15%), parce que Maman-État a fermé ses robinets et que ces municipalités sont, bien évidemment, incapables d’en faire autant. Normal, quoi.

Il semblerait donc qu’en réalité, la France se porte bien. Différents éléments laissent penser qu’en fait, ces petites défaillances sont le fruit d’un habile arbitrage de la part d’entrepreneurs peu scrupuleux qui choisiraient, les vilains, de faire carafer leur boîte plutôt que payer leur écot citoyen. C’est très moche, parce que, voyez-vous, les municipalités ont un besoin croissant de fonds. Et comme le prouve la titraille journalistique et les assertions des maires devant la dure austérité que leur impose l’État, la mentalité spoliatrice tout à fait détendue de la ponction est elle aussi en pleine forme. Normal.

Les impôts vont donc continuer à augmenter. Les entreprises vont continuer à défaillir.

Forcément, ça va bien se passer.
—-
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  • Oui, c’est la noce à la tête de l’état … 🙁
    Tout va très bien madame la Marquise …

  • Et pourtant le prix du carburant est plus bas que jamais, l’euro plus bas que jamais. J’ose à peine imaginer la cata s’il n’y avait pas eu cela..

    • Vous le verrez en octobre, quand le pétrole va augmenter à nouveau… Et que les gens verront alors que l’état a augmenté les taxes de plus de 17 centimes / litre !!!

  • Les augmentations permanentes
    C’est le chien qui coure après sa queue
    Une société ne peut pas être régler par les augmentations
    Changeons de système allons vers la stabilité
    Pour régler la société, Il serait préférable de constituer une stabilité, que le toujours plus des syndicats, des patrons, et spéculateurs Nous savons très bien que toutes augmentations entrainent automatiquement le système de tout augmenter pour faire face. (C’est le chien qui coure après sa queue) pour aller dans le mur Les syndicats, les patrons, les spéculateurs tous sur les même chemins.

    • La spéculation c’est pas le toujours plus. C’est avant tout des cycles, des hauts et des bas. L’idée est de profiter de ces situations au mieux. C’est comme une nasse dans une rivière. Tu la pose quand le poisson migre, mais ce n’est pas pour autant la nasse qui provoque la migration ou l’écoulement de la rivière.

  • C’est que le début , sachant que les sarl eurl …. tous sauf SA SAS payent des charges sur les dividendes à N-2 tous le reste de la trésorie de cette année va partir en fumée pour ceux qui en avait encore un fond de tiroir, et la chute va s’acceléré avec les demandes d’appel de l’urssaaf à n-2 salopard de patron qui payaient moins de charge sur leur dividende rattrapage ca va saigner.
    Ca fait 20% de charge en plus sur l’année a assumé en 2015 et 2016 « au mince on avait pas pensé ». comme ci on faisait 20 % de marge chaque année ….

    Ça va être stratosphérique pour toutes ces structures.

    EN 2017 on devrait rajouter une louche avec l’augmentation vieillesse …et l’augmentation chomage .

    Les investissements avec l’argent des charges je pouffe, d’abord les patrons vont se payer de ces deux ou 3 années de vache maigre et apres seulement il investiront alors la reprise ca me fait doucement rire.

    Pas avant 1 a 2 ans de bénéfices non met ils vont ou ?

    Raisonnablement si il ne font rien avant la rentrée , la chute des faillite s’accéléra en septembre.

  • J’en suis à ma quatrième déclaration de revenus de l’année (2035, DAS2, Agessa, 2042), et je ne suis qu’auteur-illustratrice. Comment voulez-vous qu’un pays, qui emm.rde autant ses citoyens en les obligeant à faire et à refaire des comptes kafkaïens (et je ne parle même pas des absurdités de la TVA, ni du racket Sécu-RSI-URSSAF) s’en sorte ? L’administratif nous bouffe de plus en plus de temps et d’argent pour des résultats de plus en plus nuls.

  • Euh ! concernant les foodtruck les verroux sautent. La mairie de Paris va libéraliser « à la mode socialiste » le foodtrucking : 40 places ! Whoua !

    Les critères d’attribution seront :

    – la qualité des produits proposés,
    – le respect des normes environnementales et du plan pollution,
    – l’accessibilité des tarifs,
    – les aspects esthétiques des camions,
    – un critère positif supplémentaire sera accordé aux projets portés par des entreprises sociales et solidaires.

    Traduction :

    Bons produits : comprendre bio.
    Prix : comprendre vendre pas cher de bons produits (faut pas s’enrichir)
    Ecolo : comprendre camion électrique
    Sociaux-Solidaire : comprendre être une association subventionnée
    Esthétique : comprendre « bobo-design »

    Elle est pas belle la liberté d’entreprendre en france ! Attention ne pas s’emballer non plus 1 ou 2 jours par semaine sur chaque emplacement maximum, un petite taxe d’occupation de 70 euros à 135 euros + 8% minimum du CA ;).

    40 faillites en plus dans 2 ans.

    http://www.paris.fr/accueil/societe/food-truck-bientot-40-emplacements-a-paris/rub_9651_actu_155030_port_24616

    • C’est vraiment effrayant, c’est juste pas possible quoi…

      • effectivement et ça démontre que ces politiques n’ont aucune idée du fonctionnement d’une entreprise. Si déjà 8 % MINIMUM du CA est pris + indemnité d’occupation … après impôts et cotisations obligatoires c’est impossible que se soit rentable surtout en imposant produits de qualité à bas prix.

    • « accessibilité des tarifs » / « respect des normes environnementales et du plan pollution »

      Pfff, mais j’adore ! ! C’est magnifique ! (j’ai pris sciemment le parti d’en rire… c’est la recette de mon ataraxie).
      Cette violence faite à l’entrepreneur assez fou pour se lancer là dedans… car c’est une forme de violence, de contrôle… « tu feras comme ça, puis quand tu boufferas la grenouille on ira jusqu’à saisir ta baraque »

      Petite mention spéciale « critère positif supplémentaire sera accordé aux projets portés par des entreprises sociales et solidaires » // Traduire par « puis on se réserve le droit de favoriser un pote ou un mec qui plane comme nous »

      « 70 euros à 135 euros + 8% minimum du CA » // …petit gâteau sur la cerise.
      8% du chiffre d’affaire !! !!! LoLons ensemble mes frères ! !

      Moi je me demande juste quand va se répandre le crime organisé… à la mode Vory V Zakone… quand l’URSS a éclaté… avec eux on pourra négocier.

      • Ne sous-estimez pas la gangrène de notre pays.

        Derrière tout ça il y a le CERVIA (encore un énième bidule subventionné par notre argent (en 2012 =400 000 euros)). Si vous lisez la communication de la ville de Paris ils y font directement référence.

        Le cervia va sortir une charte foodtruck (ecolo-solidaire-local bref tout le tralala qui plait aux écolos parisiens) avant l’appel à candidature.. pour montrer comment faut faire la cuisine de gauche.

        La joke c’est qu’ils ont déjà leur beau camion exemple : http://www.agencebeaurepaire.fr/index.php/uncategorized/food-truck-%C2%AB-mangeons-local-en-ile-de-france-%C2%BB .

        Et …. leur camion c’est un vieux citroen HY qui c’est bien connu pollue PAS DU TOUT, consomme peu et est silencieux.

        Ceci étant ça donne un petit coté Amélie Poulain et ça c’est top pour les bobos.

        • « Le Cervia Paris Île-de-France a pour mission de construire un projet régional partagé par l’ensemble des acteurs de la filière alimentaire « du champ à l’assiette », en dégageant les atouts propres à la région-capitale. Il s’investit fortement dans trois grands axes d’intervention : soutien aux entreprises et aux filières, diffusion technologique, sensibilisation des consommateurs et valorisation des métiers. »

          La lecture des rapports est absolument savoureuse.
          J’ai adoré, dans le rapport 2012 (spécial déchets), le « diagramme de fabrication du pain dans une boulangerie-pâtisserie artisanale » avec des diagrammes et tout et tout, de la mise en page QuarkXpress & de l’agence de com’
          Je sais maintenant qu’une boulangerie ne génère pas beaucoup d’ampoules usagées mais des restes alimentaires.
          7 boulangeries auditées, environ 2.5% de seaux en plastique dans les déchets toussaaaa…

          Mais bon, toujours heureux de savoir que des br4nleurs ont réussis à se caser quelque part dans un comité Théodule. Des chômeurs en moins payés par l’enfant à naître, ça me ferait presque pleurer de joie généreuse / festive et socialiste.

    • Du pur délice …. à lire ! Du pur délire face à la réalité !!!

    • 8 % du CA… C’est du racket…
      J’ai connu des mafieux qui prenaient moins que çà pour « assurer » un bar ou un resto !!!

  • Lucide, comme d’habitude.
    Vous oubliez cependant une donnée de taille depuis le PLF 2012: l’exil.
    Cela fait longtemps que les grosses sociétés exportent leurs cadres et salaires élevés hors de France, longtemps que la trésorerie est maintenue au minimum, et longtemps que l’investissement est nul. Ce qui est nouveau depuis le PLF 2012, c’est que les petites et moyennes sociétés suivent le meme chemin et réduisent leur surface fiscale. La defiance envers l’état a maintenant atteint un niveau tellement élevé qu’il faudra des années de bonne gouvernance pour inverser la tendance. Les investisseurs, deja peu nombreux par rapport a des economies comparables (Allemagne, RU) ont tout simplement déserte en masse.
    Les creations par de jeunes Français au RU, aux US, en Asie…. C’est tout l’avenir de la France qui se joue en dehors de la France.

    • D’ailleurs c’est pas pour rien que Pierre Omydiar a créé eBay aux USA et pas en France, ou que Sergey Brin a développé Google aux US et pas en Russie.

  • le plus térrible , c’est que l’on aimerait  » être honnête  » avec l’état ; mais c’est lui qui , par sa goinffrerie financière nous pousse à faire du black ; ou alors il faut bosser mais n’avoir ni loyer , ni aucune assurance voiture habitation à payer , ni eau ni électricité….vivre à la rue quoi ; sinon , ce n’est pas tenable parce que travailler pour ne rien gagner ce n’est pas ma politique ;et puis quand je lis qu’un député ump , dominique TIAN pour ne pas le nommer vient de se faire coincer parce qu’il a un compte en suisse pas déclaré , j’ai beaucoup moins de scrupules ;

  • La droite pousse à la roue, ici en la personne de L’Express.

  • Bonjour Mr H16,
    je suis nouveau ici, mais j’ai eu une drôle d’impression en lisant votre exposé. On dirait que vous sembleriez remettre en cause les fondements de notre belle République… 😉

  • Je ne suis pas sûr de pouvoir dater exactement le phénomène, mais il y a eu une cassure. On est passé en mode totalement détendu du genou au niveau des « pouvoirs », un peu comme s’ils assuraient la représentation, mais se foutaient éperdument du résultat. Cette décontraction se retrouve dans la suite ininterrompue de déclarations sidérantes, de mépris affiché sans vergogne pour les électeurs et contribuables etc. Bref, tout est permis. On fait voter des lois dont le nom est le contraire de ce qu’elle contient, on ment ouvertement en s’en vantant. La liste est infinie et le syndrome touche tous les relais.
    Un exemple amusant parmi d’autres, la dernière étude « à la mode » qui explique que « Un polo de Louis Vuitton rend plus crédible qu’un T-shirt identique d’H&M »… L’étude a beau avoir été conduite en Corée du Sud (pays qui nous dépassera bientôt si ce n’est déjà fait) on a comme un sentiment de malaise devant son existence et le relai qu’on lui trouve dans des colonnes comme celles de La Tribune.
    Halte à la discrimination, mais attention, n’oubliez pas que toutes les marques ne se valent pas pour décrocher un job…

  • Le choc de simplification, une idée foireuse qui aura donné lieu à toute une série de lois et décrets en tous genres (en socialie, simplifier c’est d’abord règlementer…) , en fait il s’agit d’un choc de complexification.

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