Grèves : les nouveaux aristos

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Grèves : les nouveaux aristos

Publié le 9 avril 2015
- A +

Le regard de René Le Honzec.

rené le honzec les nouveaux aristos

Il y a quelques temps, prétendent des historiens, une révolution secoua le royaume de France, avec pour principale cause les inégalités, et pour principale conséquence la suppression des dites inégalités, symboliquement entre autre par la suppression de l’état de la noblesse. Le peuple défila dans les rues en chantant : « Les aristocrates à la lanterne, ça ira, ça ira ! », programme économique souvent repris depuis. Accessoirement, dans les 2 millions de morts, une régression économique sans précédent, et une absence totale d’égalité dans les pratiques. Pas grave, faut ce qu’il faut.

Aujourd’hui, nous allons avoir une démonstration de l’échec total de cette prétention à la justice et à l’égalité, avec des aristocrates qui vont défiler pour interdire que le peuple touche à ses privilèges. De nos jours, on ne dit plus « aristo », on dit « fonctionnaires ». Il est juste de dire que ce sont de nouveaux aristos, ce ne sont pas les descendants des anciens, ils ont juste pris leurs places. Et ils veulent les garder. Les aristos de Radio France, dont les rapports de la Cour des Comptes disent combien ils sont privilégiés, vont continuer leurs grèves (seule bonne nouvelle) ; les contrôleurs aériens, dont les rapports de la Cour des Comptes ont dénoncé les privilèges, vont ajouter leurs grèves à leurs peu d’heures de boulot et leurs nombreuses récupérations et traficotages des dites heures. Les syndicats CGT (scandales à tous les étages, par exemple avec leur précédent tsar), FO (scandale à Toulouse ! etc.), FSU, le syndicat des profs, dont chacun connaît la remarquable réussite scolaire (celle des avantages acquis ; pas celle des élèves), tous des syndicats implantés dans la fonction publique et en aucun cas dans la vraie vie des salariés, ces manants qui payent les impôts pour entretenir les privilèges des nouveaux aristocrates.

Pour reprendre la phrase de Talleyrand sur les immigrés (nan, pas ceux de la LDH, les aristos d’après la révolution) ; « ils n’ont rien appris, rien oublié ». Nos aristos sont cramponnés à leurs « avantages acquis », et ne voient pas la révolution (libérale ?) qui gronde. À la Bastille !

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
6
Sauvegarder cet article

 

 

Le 12 décembre dernier s’est tenue une nouvelle édition de l’Assemblée des Idées, un cycle de débats bimestriel organisé à la Galerie des Fêtes de l’Hôtel de Lassay, résidence officielle de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui préside également cette série de colloques.

Après le logement, le rôle de la France à l’international, l’intelligence artificielle ou encore la morale, la chambre basse a accueilli plusieurs dirigeants de médias pour débattre du pluralisme et de l’indépendance ... Poursuivre la lecture

https://www.youtube.com/watch?v=YEynS0LOxn8

 

 

Aussi séduisantes qu’elles soient, les mesures scolaires annoncées par Gabriel Attal se révèleront inutiles et inefficaces pour résoudre les maux de l’école. D’une part parce qu’elles ne tiennent pas compte de la nature de l’Éducation nationale, d’autre part parce qu’elles ne s’attaquent pas à la racine du problème.

Ce pourrait être une épreuve du classement Pisa : dénombrer toutes les mesures prises par les ministres de l’Éducation nationale pour redresser ... Poursuivre la lecture

Le libertarien Javier Milei a été élu président de l'Argentine le 19 novembre, avec 55,7 % des voix. Mais les choses ne seront pas faciles pour Milei.

Le 24 novembre, quelques jours après l'élection, j'ai rencontré Nicolás Emma, responsable de la section de Buenos Aires du parti de Javier Milei, au siège du parti dans la capitale argentine. Plusieurs autres organisateurs du parti étaient également présents, notamment Gustavo Federico et Facundo Ozan Carranza. Au cours des conversations avec ces personnes et d'autres personnalités du pa... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles