Le Regard de René Le Honzec.
Le slogan “UMPS” de Marine Le Pen (parfois repris par des Mélenchon) succédant au slogan de son père Jean Marie “la bande des quatre” a toujours fait mouche, comme le précédent. Des auteurs libéraux ont souvent parlé de socialisme de gauche et de socialisme de droite, ou de socialisme mou et de socialisme dur. J’avouerais que distinguer NKM de sa rivale Hidalgo (d’accord, en tant qu’observateur breton, je suis un peu loin pour les détails clivants éventuels), ou apprendre que Juppé est toujours à l’UMP, lui, l’idole de ceux qui ne sont pas militants UMP, ou tomber sur des déclarations des uns et des autres impossibles d’attribuer à l’aveugle, tout cela m’amène à penser que lorsque Sarkozy, l’ultra-libéral bien connu, déclare que voter FN aux départementales, c’est voter PS, je retrouve mes doutes existentiels (rien à voir avec Sartre), et me demande si ce n’est pas plutôt voter pour deux socialistes : celui du PS ou de l’UMP qui sera élu grâce à ces fameuses voix qu’ils ne faut pas donner au FN (pas précisément ultra-libéral non plus).
La seule chose qui me réjouisse, c’est que Flanby va s’en prendre une belle dans cette élection : tout le monde sait que c’est la faute à Flanby, Valls et cie, qui ont dépecé la France en régions bancales et orphelines, en départements dont personne n’a compris les capacités, en gâteaux ou des dizaines de milliers d’élus et de fonctionnaires vont se goinfrer, comme d’hab. Parce que les socialistes, ça ne sait pas faire.
Oui mais, comme je sais que des petits malins vont me demander “oui, mais, comment voter ?”, je répondrai de faire comme moi : débrouillez-vous, nous y sommes jusqu’au cou. Et pour les vrais vicieux, j’ai toujours l’opportunité, en ma Bretagne, de choisir un candidat régionaliste. Pas forcément libéral, mais bon, nous ne sommes pas parfaits.
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