Éducation : éviter l’échec de 8 % d’enfants

La plupart des jeunes qui seront en échec scolaire et illettrés sont repérables dès l’âge de 2 ans.

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Éducation : éviter l’échec de 8 % d’enfants

Publié le 2 mars 2015
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La plupart des jeunes qui seront en échec scolaire et illettrés sont repérables dès l’âge de 2 ans. S’ils sont pris en charge par des ateliers d’éveil, ils atteindront le baccalauréat pour la majorité d’entre eux.

Par Dominique d’emploi-2017

Ecole - Credits Calliege (CC BY-NC 2.0)
École – Credits Calliege (CC BY-NC 2.0)

 

On connait depuis quelques années les résultats calamiteux de l’Éducation nationale, dont un rapport du Haut Conseil de l’éducation1 donne un bon aperçu :

« Chaque année, quatre écoliers sur dix, soit environ 300 000 élèves, sortent du CM2 avec de graves lacunes :

  • près de 200 000 d’entre eux ont des acquis fragiles et insuffisants en lecture, écriture et calcul ;
  • plus de 100 000 n’ont pas la maîtrise des compétences de base dans ces domaines. »

Le rapport poursuit : « Comme la fin du CM2 n’est plus la fin de l’école obligatoire, leurs lacunes les empêcheront de poursuivre une scolarité normale au collège. »

Cet échec cuisant du système étatique peut s’analyser sous plusieurs angles. Il est évident premièrement que les méthodes d’éducation (lecture globale, « l’élève doit découvrir par lui-même », suppression du par cœur) tout comme les contenus (enseignement tronqué de l’économie et de l’histoire) devraient être changés. Mais outre ces aspects généraux, il devient de plus en plus évident que beaucoup d’enfants ont des besoins éducatifs spécifiques, en raison, soit de leurs aptitudes, soit de leur milieu social ou de leur style de vie2. Parmi ceux-ci, il en est dont l’absence de repérage comporte un gros risque : faute de prise en charge spécifique, ils ne sauront vraisemblablement jamais ni lire ni écrire correctement et continueront à alimenter le bataillon des 150 000 jeunes qui quittent chaque année le système scolaire sans qualification.

En fait, les associations de terrain savent depuis longtemps que l’échec de ces milliers d’enfants n’est pas le fait du hasard, et les enseignants savent prédire les échecs scolaires futurs dès la maternelle. C’est même avant cet âge qu’il faut détecter les enfants et c’est pourquoi la collaboration des PMI (protection maternelle et infantile, service du Conseil Général) est précieuse. Dans la ville de Boulogne par exemple, les trois PMI ont fait un travail remarquable pour repérer ces enfants et les orienter vers des associations de terrain.

Qui sont ces enfants et comment une prise en charge peut-elle les sauver ?

Ces enfants sont tous issus de familles peu socialisées, majoritairement immigrées, ne parlant pas ou peu notre langue et sur-protégeant leurs enfants ; de plus, ce sont ces enfants qui sont le plus souvent absents, ce qui laisse présager du peu de succès de leurs parcours futurs. Ces enfants représenteraient, par exemple, environ 8 % des enfants de la ville de Boulogne-Billancourt, chiffre pas très éloigné du 12 % national « qui ne maîtrisent pas les compétences de base » en lecture, écriture et calcul à la fin du primaire.

Ces enfants présentent donc les caractéristiques suivantes :

  • Ils viennent de familles ne maîtrisant pas ou peu le français ;
  • Ils sont issus de familles défavorisées sur le plan culturel (qui possèdent très peu de vocabulaire même dans leur langue d’origine) ;
  • Ils viennent de familles où règne souvent une certaine violence ;
  • Ils sont issus de familles dépendantes des aides sociales ;
  • Ils sont issus de familles repliées sur elles-mêmes.

Outre ces défauts, les associations constatent les grandes difficultés des mères à éduquer leurs enfants, du fait notamment du statut de la femme, souvent peu à l’honneur dans ces familles. Des enfants sont témoins de faits de violence conjugale et peuvent répéter les mêmes comportements à l’encontre des femmes qu’ils côtoieront, y compris en dehors de leur milieu familial, dans la mesure où elles symbolisent le manque d’autorité dont a fait preuve leur mère.

C’est pour l’ensemble de ces raisons qu’ont été créés dans quelques villes de France des ateliers d’éveil, dispositifs pour les enfants de 2 ou 3 ans issus de ces familles, afin d’une part de les socialiser et de leur apprendre les règles du savoir-vivre, et d’autre part de stimuler leur intelligence et leur capacité de concentration par un ensemble d’activités ludiques. À l’initiative de Marie-Claire de Trentinian, ancienne élue municipale, l’association de Boulogne-Billancourt est l’une des pionnières en France.

Une directrice de ce type de structure témoigne : « On chante beaucoup de chansons, des rondes… On leur apprend à écouter, à se mettre en rang sans se rouler par terre de colère… On leur apprend à ranger leurs jouets. C’est d’ailleurs amusant de voir tout de suite le petit leader qui dit d’un air sévère : « T’as pas rangé ! » à un autre enfant… » Si ces enfants sont pris en charge dès leur jeune âge, ils obtiennent ensuite dans la plupart des cas leur baccalauréat.

Une étude américaine a d’ailleurs vérifié scientifiquement ce qui a été constaté empiriquement par ces associations. Chercheur et psychologue, Elliot Tucker-Drop explique ainsi que les enfants provenant d’un milieu défavorisé qui sont allés à la prématernelle réussissent deux fois mieux en mathématiques et trois fois mieux en lecture à l’école que ceux du même milieu qui n’y sont pas allés. Les enfants de milieux favorisés n’en tirent par contre que peu ou pas d’avantage, recevant déjà dans leur famille une stimulation suffisante des « gènes de l’intelligence ».

Malheureusement, des initiatives de ce type sont encore trop peu courantes en France. Il faudrait étendre considérablement ces ateliers d’éveil en favorisant les initiatives privées.


Sur le web.

  1. Rapport de 2009.
  2. Primo-arrivants, malades, précoces, bilingues, gens du voyage, handicapés, enfants pratiquant un sport, etc.
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  • en allemangne , les parents qui immigrent dans ce pays sont contraint d’apprendre l’allemand ; pourquoi n’en demande t’on pas autant à ceux qui viennent en france ? ce serait déjà un début de parler et comprendre le français ;puis l’on nous dit que certains de ces petits sont souvent absent de l’école ; les parents touchent une alloc de rentrée scolaire , sans contrepartie alors ?sinon ,je trouve que ces ateliers d’éveil c’est une bonne idée ; j’ai travaillé dans le millieu scolaire quelques années , et dans les maternelles , on pratiquait déjà , chansons , rondes , ranger ses jouets , responsabiliser les petis , ça marchait bien ;

    • Le comportement du petit enfant peut être acquis avec les parents.
      Apprendre à écouter, à danser, à chercher peut se faire à

      • je vois ce que vous voulez dire , mais quand les enfants font partie d’une famille de 10 , 11 voire 12 gosses , comment voulez vous que la mère s’en sorte ?

        • @marie, ce sont les aînés qui s’occupent des plus petits.

        • Ma femme faisait partie d’une fratrie de 7 enfants, père ouvrier agricole et famille bretonnante. Mère à la maison s’occupant des animaux. Aujourd’hui toute la fratrie a de bonnes professions, et accessoirement fait de « bons mariages » comme on dit chez nous.
          Pourquoi ?
          Une mère qui leur a donné de l’ambition.
          Des instits qui n’hésitaient pas à rester après leurs « heures syndicales » pour aider les plus faibles.
          Des instits qui enseignaient le respect et la discipline.
          Les enfants faisaient le matin et soir, sous tous les temps, 4 km allé, 4 km retour, à pied, pour se rendre à l’école car il « ne fallait jamais manquer », de fait, pas de maternelle pour les plus petits.
          Un point de détail, cela se passait dans les années 60, les psys de l’EN n’avaient pas encore sévi d’une manière irréversible ni les assistantes sociales ne venaient faire appliquer les normes.
          Cela démontre qu’avec un peu de volonté, d’ambition et moins de pleurnicherie on y arrive. Si l’on s’abrite derrière je ne sais quel groupe de pleureuses, qui trouvera toujours une raison, un coupable, l’échec est assuré.

  • Quelqu’un a t il l@ mail d’un ministre de l’éducation?

  • l’adaptation physique et mentale de l’enfant n’existe plus dans le système proposé.
    Les rythmes imposés par le repérage sont draconiens.
    L’adulte : l’enseignant, les parents doivent s’adapter à son mode d’évolution pour le rendre confiant. Son environnement de bien être en dépend.

    • Que voulez-vous dire par « Les rythmes imposés par le repérage sont draconiens. » ?

      • MichelO,

        Imposer des rythmes est une contrainte pour la famille dont les 2 parents travaillent. C’est une réorganisation des tâches de chacun. Le tout petit enfant doit se réadapter tout au long de l’année scolaire. Je pense que le mercredi matin pourrait être libératoire pour les boutchous de 3 ans. Suis peut être vieux jeu.

  • L’échec scolaire n’est dû qu’à une absence de transmission de savoir. En l’absence de transmission, seuls les élèves purement analogiques (dits scolaires) s’en sortent. le rattrapage consiste finalement à faire le boulot d’origine de l’éducation nationale : transmettre.

    http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=livres-les-desherites-de-francois-xavier-bellamy–537

    • @arth,

      selon vous, les parents d’enfants en difficultés devraient faire le boulot des enseignants ?

      Et puis quoi encore !

  •  » Ces enfants présentent donc les caractéristiques suivantes :

    Ils viennent de familles ne maîtrisant pas ou peu le français ;
    Ils sont issus de familles défavorisées sur le plan culturel (qui possèdent très peu de vocabulaire même dans leur langue d’origine) ;
    Ils viennent de familles où règne souvent une certaine violence ;
    Ils sont issus de familles dépendantes des aides sociales ;
    Ils sont issus de familles repliées sur elles-mêmes.  »

    Donc non seulement ces familles sont prises en charge à tous les niveaux d’aides mais il faut créer une aide supplémentaire à travers des prématernelles ciblant les tous petits.
    Encore une fois, les parents sont ignorés et déresponsabilisés au profit d’associations et autres structures qui agissent à leur place.
    Si la France accueille des familles dont le mode de vie, l’éducation, la culture sont aussi éloignés des nôtres, alors elle devrait commencer par former ces parents, une réelle formation à la langue, aux usages, aux structures administratives aux droits et devoirs etc…

    Par ailleurs, est-il permis de s’interroger sur le fait de recevoir dans un pays des populations aussi peu adaptées à y vivre ou cela sera-t-il aussitôt qualifié de racisme-stigmatisation-manque d’humanité etc…?

    • @carredas,

      L’integration est au coeur de l’actualité.

      Nous français, nous nousvmettons donc à genoux devant ces étrangers que je respecte. A mon avis ces enfants devraient etre scolarises dans des écoles « islamistes » en France. Comment voulez vous instruire ces enfants. Il est possible peut être d’introduire à l’école française des enseignants bilingues français/arabes.

      Il y a toujours le souci de l’apprentissage des fondamentaux : lire, écrire, compter pour les enfants français. Le diplôme c’est un autre sujet

  • Effectivement ce type d’atelier fonctionne bien et on en trouve de plus en plus. Par contre, ce ne sont pas que des rondes et des comptines… Maintenant, il faut un temps certains entre le moment où l’instit de PS remarque l’enfant et le moment où il va effectivement à ce genre d’atelier ( le parcours du combattant??) … Et ensuite il faut s’assurer ( l’instit au première loge dc c’est lui qui veille) que les parents n’arrêteront pas l’atelier au bout de 2 mois parce qu’ohhh miracle! ça va mieux. Parce que 3 mois après faut tout recommencer. En plus ce n’est pas QUE l’enfant qui « va mal » faut aussi que les parents s’impliquent…
    Dc 1/2 élèves ds ce cas, ds une classe, l’instit va s’investir mais si il y en a 10, c’est une toute autre histoire.

  • triste, jusqu’à maintenant ce sont que des systèmes qui ont été créés.
    système PMI
    système éducatif
    etc……
    Il est tjs possible de s’intégrer dans un système informatique mais l’enfant pauvre immigre comment va t’il s’integrer pour avoir les bases lui permettant de suivre l’éducation proposée en France ?

    • Et bien qd vous avez des parents qui ne s’intègrent pas, comment un enfant peut-il s’intégrer? Si il parle francais il trahit ses parents, si il parle sa l’ange il ne fait pas plaisir à sa maitresse et ne peut jouer avec des autres enfants, pourtant ça a l’air chouette de jouer… Mais je suis d’accord il y a trop de systèm, tout est noyer, et quand le moteur est noyé chez moi, il ne démarre pas! Oui ca me fais de la peine pour ses enfants, des 3 ans 🙁

  • Personnellement, je n »aime pas du tout l’approche qui est proposée ici : des experts auto-proclamés décrivent un phénomène fort complexe en quelques chiffres, ne décrivant à peu près rien : un certaine proportion d’élèves ne s’intéresse pas beaucoup ou pas du tout à ce qui leur est offert, disent ces chiffres. Cette attitude de désintérêt, que l’on pourrait qualifier d’intéressante, voire de légitime, en bon libéral, est qualifiée de répréhensible, de porte ouverte à l’échec. Premier problème donc, le constat est indigent.

    L’analyse des causes me parait être des plus spécieuses. Ce sont les victimes du problème qui en sont considérées ici comme responsables et non les véritables responsables, à savoir ceux qui n’ont pas réussi à trouver des attitudes et des méthodes pour amener les personnes placées sous leur responsabilité éducative à les écouter. Quand on considère le peu de respect et de bienveillance généralisés envers les personnes différentes dont souffre ce pays, il n’est pas étonnant cet échec. C’est peut-être cela le point de départ, accepter ces différences, les apprécier, considérer qu’elles sont un apport. Celui qui refuse mon discours n’est pas un être à rejeter, mais quelqu’un à écouter, car il m’apprendra quelque chose et qu’il m’aidera à progresser.

    Vous en connaissez, vous, des profs disposés à respecter les élèves en échec, à considérer que cet échec leur est imputable en partie, à chercher à comprendre ce qu’ils font mal et à apprendre comment leur parler ? Pour cela, il faudrait qu’ils ne soient plus des fonctionnaires tout puissant, dont les syndicats ferment l’institution aussitôt qu’un ministre ose affirmer, par exemple, « qu’il faut mettre l’élève au centre du système éducatif », pour ne la rouvrir qu’après avoir obtenu la démission du ministre.

    Plutôt que de parler d’éveil pour les enfants considérés comme difficiles, ce qui sous-entend que ceux qui sont dans la moyenne sont éveillés , le raisonnement serait alors de généraliser à l’ensemble des élèves ce que ces enfants difficiles révèlent. Bien sûr qu’il faut généraliser le chant à l’ensemble des classes de ce pays. Ne pensez-vous pas que cela changerait tout, par ici ?

    Au lieu de cela, cette conclusions haïssable et technocratique consistant à proposer de traquer les élèves représentant les soi-disant « profils de l’échec » dès la crèche, ce qui nous installerait dans un modèle de société des plus contrôlés et discriminants. Qu’elle est cette logique consistant à confondre les causes et les effets?

    C’est article est doublement scandaleux : premièrement par ce qu’il propose, deuxièmement parce qu’il est publié ici. Je rajoute un troisièmement, que je ne peux pas démontrer, mais que je soupçonne : l’auteur ne soupçonne pas que sa position est au mieux technocratique et liberticide, au pire fasciste, tout simplement.

    • moi je vous conseille vivement d’aller voire dans les classes, puis revenez nous dire si il faut que nous chantions plus?? j’entends Najat qui nous dit, ohhhh y’a des crimes contre la liberté d’expression, c’est l’école qui a failli à sa mission, vite mettons de l’instruction civique, mais de la vrai de vrai hein, ah bon pas d’instruction civique déjà, dans les classes?? mais que font les instits? c’est qd même étrange…, déjà les élèves ne savent ni lire ni écrire, ni compter, rohh…
      Mais je partage certaines de vos conclusions, et j’ai bien conscience que les instit ont eux-aussi à repenser leur métier, se laisser plus de liberté et faire bcp plus fonctionner leurs 2 neurones ( je parle du primaire).

      • @ Mathilde de Saint-Amour,

        Oui, vous avez raison, je me suis exprimé sans avoir un point de vue pratique récent, et on ne devrait peut-être pas le faire. Cependant, j’aime cette idée que le chant puisse guérir bien des maux.

        Ceci étant, ce propos était destiné à illustrer l’idée que si un remède est proposé pour des élèves en difficulté, il faudrait peut-être le généraliser aux autres, car même s’il semble que tout va bien pour eux (réussite ou honnête moyenne), la réalité est peut-être qu’ils sont simplement abrutis par le système. Le rejet par les plus rebelles d’un système peut révéler que ce système est mauvais même pour ceux qui l’acceptent.

        • Alors je ne connais pas cet atelier à Boulogne mais je connais ceux en Suisse et d’autres en régions parisienne, hum ce n’est pas que du chant, voir pas du tout. Maintenant, en mater, ils chantent tous et tous les jours, et les instit en règle général, aime ça, c’est ancré dans la pratique, comme les arts visuels et la motricité. Il y aurait bcp de choses à redire mais les instit font et ds tous milieux confondus voir de manière plus « approprié » dans des « milieux difficiles ».
          Mais oui le chant c’est bien 🙂 pour reconcentrer un groupe qui part en vrille, c’est top, même chez les plus grands 😉
          J’ai bien compris l’idée de généraliser aux autres et les rebelles, l’école est le catalyseur/révélateur de tout un tas de choses, tout est trop compliqué, je pense que recentrer sur la mission principale enseigner serait un bon début et abandonner tout le reste, j’en sais rien, ou privatisation mais en continuant ainsi, elle fonce droit dans le mur, yeux fermés.

  • Je suis dubitative quand aux conclusions de l’article;
    Head Start, le programme des Etats Unis qui a déjà quelques dizaines d’années, fût un échec. L’effet des l’intervention, quoique positifs les premiers années, disparaît très rapidement (longtemps avant le baccalauréat);
    Même des interventions beaucoup plus intensives (« abecedarian project ») ont des résultats modestes. et cela malgré un coût immense par enfant.

    Quant à l’étude d’Elliot Tucker-Drop, si j’ai bien compris des différents links, suivent l’enfant seulement jusqu’à 5 ans. et de plus, l’intervention consistait en gros à fournir aux enfants quelque chose qui ressemble simplement à l’école maternelle (que les enfants, même des immigrés, suivent déjà pratiquement à 100%.

    je crains que « plus de moyens » n’est pas la solution.

    • les initiatives privées est une très bonne chose. Les élus n s’occupent pas de l’avenir de ces chers petits. Le petit journal à l’initiative de l’école c’est très bien. Quand même ce journal aurait pu être venu du aux clubs du 3eme âge. L’impression et le papier ça coûte …..
      Mare du contexte de guerre et sa propagande. Même chose pour les attentats du ,11 janvier.
      Aucun rassemblement des générations, ces graves…..

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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