Par le Parisien libéral.

« Allez-y M’sieurs Dames ! Dépêchez-vous, tout doit disparaître ! Traité de Maastricht ? En solde flash ! »
Tel est en substance le message que la Commission Européenne vient d’envoyer cette semaine. Jugez un peu :
- Bruxelles a consenti un nouveau délai à la France, jusqu’en 2017, pour ramener son déficit sous la barre des 3% du PIB1
- L’Europe n’ouvre pas de procédure contre la Belgique2
- La Grèce reçoit un premier feu vert pour prolonger le plan d’aide3
Certes, dans le cas Grec, il semble qu’on recule pour mieux sauter et que, quelque part, le gouvernement de coalition Tsipras a mis un peu d’eau dans son ouzo.
En revanche, est-ce que le rôle de la Commission Européenne est de faire de la câlinothérapie envers nos déficits keynésiens, ou alors de faire appliquer les traités que, au passage, des gens comme Hollande ont, à titre personnel et à titre politique, toujours dit soutenir ?
Alors, certes, quand on est à 32% de déficit, ce n’est pas si facile de revenir à 0% (équilibre).
Mais pourtant, les pistes existent. Elles sont au nombre de 3 :
- Ne pas dépenser plus que ce que l’État est capable de collecter, autrement dit, ramener la dépense publique au niveau de ce que les français sont prêts à payer pour la financer,
- Ramener l’État à ses seules missions régaliennes (police, justice, armée et diplomatie),
- Mutualiser au niveau fédéral européen une partie de ces missions régaliennes, une fois atteint un consensus sur ces missions (ce qui supposerait par exemple de cesser toutes nos guerres extérieures type Mali, puisque nos 27 partenaires ne veulent pas les financer).
On atteint vraiment la limite de la construction européenne. Les institutions de l’Union Européenne font trop la part belle à l’intergouvernemental et aux arrangements d’arrière-cour, et pas assez à l’option fédérale.
Le pire, c’est que cette stratégie est suicidaire pour les institutions de Bruxelles : elle n’ôtera pas l’idée inscrite dans les opinions publiques européennes, que l’UE est un organe de répression budgétaire, tout en laissant la possibilité aux gouvernements nationaux de dire, d’ici un an ou deux, que les efforts à réaliser sont uniquement du fait de Bruxelles.
Parions sur le fait qu’en 2017, les socialistes de gauche comme de droite s’écrieront en cœur « tout ça, c’est la faute à Bruxelles ! »
dans la réalité, les soldes s’arrêtent, là c’est un peu solde en continu, mais tt va bien, Francois est chez Philippines pour discuter de la pluie et du bôôô temps…!
Et ledit François a pris dans ses bagages 2 potiches de cinéma, parce que, bien sûr, elles en connaissent un rayon niveau climat, et elles vont te démontrer fissa et preuves scientifiques à l’appui que le changement climatique, c’est maintenant!
Yep 😉
en tout cas , le climat n’est pas pro hollande ; aprés s’être pris la pluie lors de je ne sais même plus quel discours , le vent , à manille ,a emporté toutes les feuilles ou s’étalait son discours ….
« Les principes de l’U.E » mieux vaut lire cela que d’être aveugle !
Infantilisation et surveillance des citoyens par une réglementation absolue et totalisante de tous nos faits et gestes. Bureaucratisation tatillonne et en expansion permanente. Vie et émoluments des acteurs plus en rapport avec des gain de la loterie nationale q’avec un salaire du public, permettant une déconnexion sidérannte avec la réalité. 200 repas gastronomiques par an, séjours paradisaiaques aux frais de lobbyistes. Le principe de « démocratie par cousinage » : l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme est élu ! Rebut des partis politiques. « Députés » de la Hongrie centrale votant une politique de la pêche bretonne…. Et tout ce beau monde se s’esbaudir de la montée des « populistes ».
Qui envoie-t’on siéger à Bruxelles : les seconds couteaux de la politique, ceux qui ont perdu leur mandats nationaux. Qui envoie-t’on dans les commissions : ceux qu’on veut écarter, les copains, ceux qui ne sont pas éligibles.
Et sur quels programmes européens : aucun, seulement des « sensibilités » nationales et avec des « machines politiques » nationales.
Comment l’Europe pourrait-elle ne pas s’auto-détruire ? Elle ne possède ni but ni d’instinct de survie.
Aucune surprise quand on se souvient de l’audition faussement musclée du braconnier qui voulait devenir garde-chasse. Le maroquin et les prébendes avant les principes.
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