Najat au secours de la Seine-Saint-Denis

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Najat au secours de la Seine-Saint-Denis

Publié le 21 novembre 2014
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Le regard de René Le Honzec.

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L’impétueuse Najat Vallaud-Belkacem, bombardée ministre de l’Éducation nationale pour services rendus, se lance à corps perdu dans cette tâche des plus simples : comment renflouer le mammouth qui a adopté le Titanic comme modèle ? Tout le monde admet des problèmes divers de l’EN, depuis l’inénarrable « manque de moyens » des syndicats aux réformes les plus folles concoctées par des officines.

Elle tombe sur un beau cas de figure, la Seine-Saint-Denis, qui bénéficie d’une démographie galopante et d’une population particulière qui cumule des records. Pour environ 1,5 million d’habitants, 450 000 étrangers légaux et 150 000 illégaux (wiki), des problèmes de pauvreté, de chômage, etc. Et de gros problèmes d’échec scolaire. 2000 élèves nouveaux chaque rentrée. Entre autre, suite à un manque criant d’enseignants et de remplaçants. Structurée par les règnes syndicaux, l’EN a mis au point des techniques sophistiquées d’évitement : plus on est ancien, moins on a de classes à problèmes qui sont refilées aux p’tits jeunes sans expérience (laquelle expérience fait que l’ancien n’en veut plus, de ces classes).

La compétente Najabilla va rajouter une couche de précarité : comme les jeunes enseignants rechignent à visiter cette belle contrée, elle crée une brigade internationale (je plaisante, cela nous rappelle des heures sombres de notre histoire) de 500 « volontaires » recrutés parmi les ratés des autres concours d’Académie mais « qui ont le niveau ». Mon billet et d’autres auteurs de Contrepoints avaient rendu compte du scandale des notations minables que les jurys étaient obligés d’abaisser bien en-dessous de la moyenne, tout simplement pour pouvoir atteindre les quotas.

Ce sont donc les recalés de ces sous-notations qui vont attaquer la mise à niveau de la Seine-Saint-Denis. Najabilla a tout compris, encore une fois les socialistes vont faire la preuve de leurs incapacités à régenter le fleuron de la pensée socialiste militante, ce vivier qui leur fournit tant d’électeurs et d’élus barbus, comme en 81.

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