L’archaïque conception cosmologique du WWF

Rapport 2014 du WWF sur l’état de la planète : des constats contestables, des prédictions alarmistes et des solutions contreproductives.

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Planète CC Flickr Alexandre Duret-Lutz

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L’archaïque conception cosmologique du WWF

Publié le 26 octobre 2014
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Par Corentin de Salle

Planète CC Flickr Alexandre Duret-Lutz

Le WWF vient de publier son rapport de 2014 sur l’état de la planète. On y apprend qu’au rythme de consommation actuelle, il faudrait à l’humanité une Terre et demie pour lui permettre de se régénérer. L’humanité aurait dépassé les « frontières planétaires » permettant à la planète de se reconstituer et la faute en incomberait principalement à la voracité des pays occidentaux.

 

Le retour du malthusianisme

À l’examen, il apparaît que les constats de ce rapport sont contestables, que ses prédictions sont alarmistes et ses solutions contreproductives. L’épuisement des ressources à brève échéance est tout sauf neuf. C’est même une constante dans la littérature écologique et pré-écologique. Et ce depuis… 1798, date de publication du fameux Essai sur le principe des populations de Thomas Malthus (1766-1834) dont les prédictions alarmistes ont été totalement démenties. Dans son ouvrage Halte à la croissance, le Club de Rome, en 1972 prédisait l’épuisement des ressources pour 1992. En 1992, paraît alors Beyond the Limits, l’édition révisée qui annonce la pénurie des ressources 40 ans plus tard. Etc.

En réalité, la tendance lourde de l’évolution des ressources ces derniers siècles, c’est que les ressources naturelles s’accroissent avec l’accroissement de la population.

Comme le disait déjà l’économiste américain Henry George (1839-1897) :

« Une augmentation de la population des faucons conduit à une chute de la population des poulets. Mais une augmentation de la population humaine conduit à une augmentation de la population des poulets. »

Quand la demande s’accroît, les fermiers travaillent plus efficacement pour produire des céréales, améliorer la terre et augmenter la productivité, raison pour laquelle la production et la consommation par tête ont autant augmenté. L’ingénierie génétique nous permet désormais de faire vivre plusieurs fois le nombre actuel de la population mondiale avec moins de terres agricoles que celles actuellement utilisées. Les fermes du futur existent déjà dans certains pays (Canada, USA, Japon, etc.) et prennent la forme de bâtiments verticaux à multiples étages, de cultures sous serres aux derniers étages de buildings ou de structures souterraines alimentées par des lumières artificielles. Les rendements de ces exploitations sont phénoménaux.

Ajoutons que, même si nous en sommes encore aux balbutiements, il est désormais possible de fabriquer de la viande de manière synthétique, court-circuitant ainsi le cycle énergivore et coûteux en ressources (eau, fourrage, espace, etc.) de l’élevage, ce qui rend obsolète l’argument culpabilisateur selon lequel il serait prétendument impossible pour chaque être humain d’en consommer autant que les Occidentaux ou impossible pour les Occidentaux d’en consommer autant à l’avenir que maintenant.

 

La disparition des espèces ?

WWF soutient que la population des vertébrés accuse un déclin de 52 % ces 40 dernières années.

D’où provient ce chiffre épouvantable ? D’un indice, « l’indice Planète Vivante », qui est basé sur des données agrégées de 10 380 populations de 3038 espèces de vertébrés. Rappelons que selon les spécialistes la totalité des espèces (y compris celles des mondes microbiens et des fungi) est estimée dans une fourchette très large entre 2 et… 100 millions dont la quasi-totalité n’a pas encore été répertoriée. On voit combien nous sommes encore loin de pouvoir faire des estimations fiables. Admettons néanmoins que, concernant les vertébrés, ces estimations soient crédibles. L’étude se base sur des chiffres partiels concernant 3038 des 50 000 espèces de vertébrés, soit à peine 6 % du total. Ce n’est pas un constat mais une extrapolation.

Mais si la moitié de la population des vertébrés a disparu depuis 40 ans, on pourrait supposer qu’un grand nombre d’espèces ont disparu elles aussi. Quelles sont-elles ? De l’aveu de rédacteurs du rapport, il y en a « très peu ». Ils ne peuvent d’ailleurs en citer qu’une seule : le dauphin du Yangzi. Et encore on n’en est pas sûr : on n’en a plus vu depuis 2006 mais, « l’absence de preuve ne constitue pas la preuve de l’absence ».

Plus crédible, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), soit le programme le plus important au monde pour la préservation de la biodiversité, fédère des associations telles que l’USAID, le Fish and Wildlife Service, le Resources Defense Council, l’Environmental Defense Fund et également le WWF. Les conclusions de ces experts il y a quelques années tranchent singulièrement avec l’alarmisme du dernier rapport WWF : le taux d’extinction serait de 0,1 à 1 % sur 50 ans…

Les méthodes prônées par le WWF pour sauver les espèces menacées sont contreproductives car, prisonnier d’une logique collectiviste, le WWF n’a toujours pas compris que c’est précisément l’interdiction d’exploiter une ressource qui conduit à sa surexploitation et à sa disparition. La mise hors commerce d’une espèce menacée crée un marché noir, élève les prix d’une manière incitative pour les braconniers et favorise la corruption des gardes-chasse. Comme l’écrit l’économiste libéral Pascal Salin, « la corruption est fille de la réglementation ». Lorsqu’on interdit le commerce d’une ressource (comme l’ivoire ou les écailles de tortue), s’instaure directement un marché parallèle où les prix de ces marchandises gonflent en proportion de la « prime de risque » des aventuriers qui vont braconner ces ressources interdites. Cela entraîne la disparition de ladite ressource. Voilà le paradoxe : ce sont les règlementations internationales visant à la protection des espèces menacées qui entraînent, à terme, la disparition des espèces.

A contrario, la commercialisation de l’espèce menacée est pour les producteurs locaux un incitant à intensifier la culture du cheptel et à veiller à sa préservation voire à sa multiplication. Des programmes de ce type, conférant aux habitants des droits d’exploitation de la faune sauvage, ont été menés avec succès en Namibie et au Zimbabwe1 : la faune « sauvage » est élevée et commercialisée dans ces parcs. Ce n’est pas, à proprement parler, une appropriation privée mais une forme de « capitalisme pastoral »2. Les résultats furent spectaculaires : en l’espace de quelques années, on est passé à une situation où cette espèce était en voie d’extinction dans ces pays à une situation où elle est devenue surabondante, elle et d’autres espèces (girafes, buffles, impalas). À un point tel que ces animaux sont vendus dans des ventes aux enchères à des pays voisins qui pourront reconstituer leurs propres troupeaux et se lancer à leur tour dans l’élevage. Si, il y a quelques siècles, les Américains avaient décidé d’interdire l’exploitation des vaches en vue de protéger cette espèce menacée par une demande toujours croissante, ces dernières auraient effectivement disparu…

Avec l’évolution technologique, il serait désormais possible d’élever des troupeaux de baleines sur lesquelles on fixe des émetteurs gps et permettant de suivre leur évolution dans les océans. Cette approche permettrait d’identifier les braconniers éventuels et de les poursuivre en justice afin de réclamer l’indemnisation totale du dommage. Du coup, l’activité économique clandestine des braconniers deviendrait ruineuse car ces indemnisations n’auraient plus rien à voir avec de vagues amendes prononcées par des États laxistes et insuffisamment outillés.

Quoi qu’il en soit, il paraît pour le moins présomptueux de penser que nous pourrions sauver toutes les espèces. D’après les spécialistes, le nombre d’espèces existantes actuellement est proche de 0 % par rapport à celles qui ont existé. En effet, une espèce dure généralement quelques millions d’années, soit rien du tout à l’échelle de la Terre depuis la naissance de la première cyanobactérie il y a 3,7 milliards d’années et identifiée au Groenland dans le Précambrien. On estime le nombre d’espèces ayant existé à une fourchette variant de quelques centaines de millions à environ 30 milliards ! Ce que nous apprend la science, c’est que face aux agressions d’origine humaine – que nous ne nions pas – dont la nature est l’objet, cette dernière se reconfigure et se réinvente constamment.

Ainsi, le réchauffement de la toundra conduit aujourd’hui à son reverdissement rapide. L’amoncellement de déchets plastiques à certains endroits de l’océan a donné naissance à une nouvelle faune et une nouvelle flore. Etc. La nature évolue constamment. Plutôt que de la préserver, il faut l’accompagner et réinventer chaque fois avec elle de nouveaux rapports.

 

Une pénurie d’eau ?

Selon le rapport WWF, près de 768 millions de personnes vivent sans eau salubre et la situation va encore empirer.

Il est exact que le stress hydrique constitue un grave problème mais le WWF « oublie » de préciser qu’il ne faut pas confondre ressource et disponibilité de la ressource.

En réalité, il y a suffisamment d’eau douce sur Terre. Sans même compter les 33 millions de milliards de m3 d’eau contenus dans les glaciers et les montagnes, il y a sur terre 15 millions de milliards de m3 d’eau libre (lacs, rivières, fleuves, nappes phréatiques, etc.), ce qui signifie que les 7 milliards d’humains disposent chacun d’un stock d’eau douce liquide de 2 millions de m3. Rien que la pluie offre au genre humain près de 20 000 m3 d’eau par personne chaque année.

Dès lors, ce n’est pas la limitation de cette ressource quasi inépuisable qui pose problème mais sa disponibilité. Il faut la capter, la traiter, l’acheminer, la distribuer et l’évacuer, ce qui coûte de l’argent. Il y a eu, il y a et il y aura encore des pénuries, non en raison d’un manque d’eau mais de la pauvreté des Hommes, des villes et des pays.

 

Développer les énergies renouvelables ?

Le WWF préconise de développer les énergies renouvelables.

Il cite en exemple le Danemark dont l’industrie verte fournit un tiers de l’électricité consommée. Or, il apparaît aujourd’hui que partout où elle a été appliquée dans le monde ces dernières années (États-Unis, Espagne, Allemagne, etc.) la politique de subsidiation massive de l’énergie renouvelable s’est soldée par un désastre qui a sinistré ce secteur3. Ainsi, Vestas, le leader danois, a licencié 3700 personnes ces dernières années.

Au Sud, le renouvelable n’est pas une solution. Sur Terre, 1,4 milliard de personnes n’ont pas accès à l’électricité et 2,7 milliards se chauffent et cuisinent avec 100 % d’énergie renouvelable (bois, bouses de vache séchée, etc.). Dès lors, ces personnes respirent un air vicié à l’intérieur de leur habitation. Selon l’OMS, 4 millions de personnes, principalement des enfants, décèdent chaque année en raison de cette intoxication.

Pourtant, les activistes écologistes occidentaux tentent constamment de dissuader les populations du tiers monde d’accéder à l’électricité d’origine fossile. C’est du délire car au stade actuel le renouvelable ne peut fournir l’énergie bon marché et suffisante pour les exigences d’une société développée avec de grandes infrastructures, des unités de soin, des maisons modernes, de l’eau courante, des réfrigérateurs, des fours à micro-ondes, l’éclairage électrique, etc.

Pour cela, il faut nécessairement des centrales au charbon, au gaz naturel, des centrales hydro-électriques, voire des centrales nucléaires. En septembre 2013, le WWF annonçait fièrement avoir livré à Madagascar 540 000 ampoules fluo compactes afin de permettre « une réduction d’émissions de CO2 de l’ordre de 52 000 tonnes par an ». Enseigner aux pauvres les vertus de la sobriété énergétique est tout à la fois grotesque et abject quand on sait qu’un Malgache émet 160 fois moins de CO2 qu’un Australien et est approximativement 50 fois plus pauvre. Notons que les meilleurs de la classe sont le Bangladesh, l’Afghanistan, l’Érythrée, la Palestine, etc. Désirons-nous réellement adopter le style de vie de ces pays ?

Le concept d’empreinte écologique repose à la fois sur une conception malthusienne et sur le présupposé que la technologie n’évolue pas, deux choses empiriquement démenties par l’Histoire. D’ailleurs, les rédacteurs du rapport précisent eux-mêmes que cette mesure est un « instantané » qui ne présage en rien du futur. Pourquoi, dès lors, apeurer les gens ? Contrairement à ce que le WWF prétend, ces « limites environnementales » n’ont rien de scientifiques. Elles sont éminemment idéologiques. L’histoire de l’Homme est au contraire l’histoire d’un dépassement perpétuel des prétendues limites. Quand il parle de « dons offerts par la nature » et du fait que les humains auraient « énormément profité des conditions environnementales à la fois extraordinairement prévisibles et stables des 10 000 dernières années », le WWF développe une conception animiste de la nature. En réalité, la période où l’Homme a le plus souffert de la pénurie des ressources, c’est la préhistoire, époque où la nature était vierge et luxuriante. John Locke écrivait déjà que la richesse est pour plus de 90 %, créée par le travail de l’Homme.

Nous consommons plus d’une planète ? Faux. La Terre contient quantité de ressources encore inexploitables. Les géologues estiment qu’on n’exploite même pas 0,1 % des ressources présentes dans les profondeurs de la Terre et de l’océan. Nous n’avons encore aucune idée de ce que sera notre alimentation et nos sources d’énergie dans quelques centaines voire quelques dizaines d’années. Quand bien même nous exploiterions toute la planète, j’ai une bonne nouvelle pour les esprits inquiets du WWF : rien que dans notre petite galaxie, il existe un millier de milliards de planètes… Dans tout l’univers, on estime qu’il existe encore quelques centaines de milliards de galaxies…

 

Conclusion

Avec son objectif « une seule planète », le WWF s’inscrit dans l’antique tradition de la nature comme Kosmos, cette sphère parfaite, verrouillée, limitée, ordonnée et harmonieuse où l’Homme se voyait assigner un lieu et une finalité.

Cela fait longtemps que l’humain s’est affranchi de cette belle totalité grecque. En vérité, la nature a toujours été hostile. C’est l’Homme qui l’a rendue habitable. Non, les frontières de la sphère ne sont pas le terminus ontologique de l’humain mais de simples barrières mentales. La Terre n’est pas cette irrémédiable prison que nous devrions nous contenter d’administrer harmonieusement. Elle est la matrice d’une infinité de possibles, la plateforme de l’aventure et de la destinée humaine.

  1. W. H. Kaempfer & A. D. Lowenberg, The Ivory Bandwagon, International Transmission of Interest-Group Politics in R. Higgs & C. P. Close, Re-Thinking Green, Independent Institute, 2005, pp.181 et s.
  2. P. Salin, Libéralisme, Odile Jacobs, 2000, p.384.
  3. Cf notre ouvrage Fiasco Énergétique. Le gaspillage écologiste des ressources, Texquis, 2014, 284 p.
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  • Article intéressant, mais quelqu’un aurait une source concernant ce passage : « L’amoncellement de déchets plastiques à certains endroits de l’océan a donné naissance à une nouvelle faune et une nouvelle flore » ?

    Je suis un peu dubitatif quant au fait que les continents de plastiques retrouvés dans les océans ait un impact « positif » ou intéressant pour l’Homme.

    • Oui, le dernier ou l’avant dernier Sciences et vie a consacré tout un dossier très intéressant à ce sujet.

    • C’est à peu de chose près l’effet oasis créé par les récifs artificiels
      http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cif_artificiel_au_Japon

      Cette simple technique, si elle était développée ailleurs, permettrait d’augmenter largement la pêche

      • Chut ! Moins fort ! Déjà que les écolos veulent limiter les dispositifs concentrateurs de poissons, qui seraient un moyen déloyal de les multiplier pour les pêcher alors qu’ils se croient protégés et en sécurité, comme la dinde bien nourrie à la veille de Thanksgiving…

        • C’est clair que le contentement intellectuel d’arrêter de faire souffrir ces pauvres poissons prévaut sur les morts et souffrances causées par la malnutrition.

          Sans compter que l’augmentation de ressources maritimes risquerait d’augmenter la capacité d’absorbation du CO2 par les océans (1 tonne de poisson supplémentaire / an = 10 tonnes de plancton supplémentaire = 1 tonne de CO2 absorbées par les mers et = 1 tonne de viande d’élevage en moins et on retourne dans les X tonnes de CO2 non produit – chiffres non vérifiés et très approximatifs, juste pour la logique…)

          C’est beaucoup plus simple de culpabiliser les gens à trier leurs déchets et à faire du compost sur leur balcon, en leur faisant croire qu’ainsi ils vont sauver la planète.

          • Non non non, on ne peut pas rentrer dans ces conclusions simplistes. On ne peut pas dire n’importe quoi. Les accumulations de plastiques sont positives? Les quotas de poissons sont basés sur un optimum calculé. Vous vous égarez. Il faut arrêter de croire toujours à la culpabilisation. C’est quoi cette façon de penser? C’est tiré par les cheveux!

      • Oui les récifs artificiels d’accord, mais les « îles » de plastiques en question, elles flottent, donc je vois pas trop le rapport.

        • c’est exactement le meme principe : on créé un support qui permet à la microflore/faune fixée de se développer. premier maillon d’une chaine alimentaire.

  • le WWF , son fond de commerce est La Nature , ils nous vendent de la peur (ressource gratuite et inépuisable) ..du moment que cela nous coute pas trop cher , qu’ils continuent a nous divertir avec leur thon rouge , pandas et autres baleines à bosse ou pas et ils sont moins graves que nos très cher écolos

    • Et ils sont très condescendants avec les populations extra-européennes. Ils se permettent de faire aux malgaches des choses qu’ils ne feront jamais avec les Anglais ou les Grecs. Le coup des ampoules, c’est vraiment abject.

  • Ce sont 7 millions de morts prématurées par an en raison des feux ouverts dans les maisons. J’ai d’ailleurs écrit un billet le 26 août dans mon blog accusant les ONG écolos de criminels :
    http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/08/26/les-ecologistes-se-sont-trompe-dennemi-ce-sont-des-criminels-contre-lhumanite/ et j’en ai remis une couche début octobre :
    http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/10/03/ebola-cest-quoi/

    • Il y a 2 façons de mourir : de façon écologique (de faim, de maladie, d’empoisonnement (naturel), par suicide, dans les conflits pour s’approprier les ressources, bouffé par un gentil requin ou un charmant nounours) et la façon non écologique (dans une statistique des opposants aux nucléaire, aux OGM, à l’industrie agroalimentaire …)

      Personnellement, je ne suis pas une statistique mais un homme libre. Aussi, je mets en garde les gentils nounours où ceux qui voudraient réduire « écologiquement » la population : je ne suis pas d’accord et j’entends me défendre …

    • Que pensez vous du biolite homestove ?

  • Le reportage « Der Pakt mit dem Panda » (le pacte avec le panda ) diffusé le 22 juin sur la télévision publique allemande (ARD), révèle les pratiques douteuses et les dessous financiers sans scrupule de l’ONG: WWF (World Wildlife Fund ou Fonds mondial pour la nature).
    http://naturealerte.blogspot.fr/2011/07/04072011allemagne-un-documentaire-sur.html

    Le documentaire a soulevé une très profonde polémique outre-Rhin qui frôle aujourd’hui le scandale.

    • Vous savez, les dessous financiers douteux ne sont pas réservés qu’aux organisations comme WWF ou Greenpeace, on les retrouve aussi chez ceux d’en face, notamment les mouvances climato-sceptiques …

      • Guillaume Stellaire: « on les retrouve aussi chez ceux d’en face, notamment les mouvances climato-sceptiques … »

        C’est propre à toutes les organisations ou afflue « l’argent gratuit des autres »… comme par exemple l’état.

        Cela dit les centaines de milliards dépensés par les gouvernements au nom du réchauffement climatique, qui aboutissent à des contrats juteux pour vendre des Enr couteuses et inefficace comme le démontre l’Allemagne dont les citoyens paient une blinde pour dégager plus de CO2 démontre bien qui est le plus dommageable dans cette histoire.

  • L’observation de la nature nous édifie dans une seule conviction : avec le temps (c-à-d assez rapidement), elle reprend le dessus sur toute tentative de la modérer.

    Le premier commentateur (BadOmen) s’interrogeait sur les îles artificielles constituées d’accumulations plastiques ; d’autres observent les épaves de navires immergées avec « peintures et fuel ».
    Dans chacun des cas, qu’y voit-on ? Ben une prolifération d’algues, plancton, poissons qui recouvrent et logent parmi toutes ces structures d’un habitat nouveau, apparemment hospitalier à leur vie plus qu’aux hystéries de WWF !
    Là aussi les médias imbéciles accomplissent leur œuvre de destruction de tout rationnel. La peur et les angoisses médiatiques font vendre, particulièrement chez les esprits obtus !

  • Un article très contestable, fortement orienté, très mal sourcé (voire pas sourcé du tout, du genre croyez-moi sur parole), hautement polémique voire surréaliste dans son paragraphe sur les planètes extrasolaires. De la bien pauvre littérature anti écologiste. On peut être non écologiste et développer de vrais arguments.

    • Merci pour la leçon, vous lui donnez quelle note ?

      Au fait : « Qu’est ce qu’un vrai argument ? » Vous avez quatre heures.

  • Je lui donne 4/20.
    Un « vrai argument » consisterait à ne pas dire que les espèces ne s’éteignent pas, puis qu’elle s’éteignent ; à ne pas extrapoler sans source sur les « progrès techniques » supposés tout résoudre comme du temps du défunt scientisme ; à ne pas blablater sur les planètes extrasolaires sans avoir bien fouillé le sujet ; à citer des sources fiables sur les disponibilités des combustibles fossiles ; à ne pas laisser croire que plus on puise, plus il y en a (plus on coupe d’arbres, plus la forêt s’étend), à ne pas laisser croire que la seule façon de sauver les espèces en danger est d’en autoriser l’exploitation ou encore à ne pas dénoncer une « idéologie » en brandissant une autre idéologie…
    Je pense que ça répond à la question ? Sinon, si vous savez pas, vous me demandez.

    • Je plussoie largement ce commentaire de Joël qui insuffle un peu de scepticisme et de critique bienvenus face aux erreurs regrettables de ce billet hélas peu objectif.

    • La charge de la preuve d’un éventuel épuisement repose plutôt sur vous, n’inversons pas les rôles. En tous cas :

      http://www.contrepoints.org/2012/04/29/81256-la-these-de-lepuisement-des-energies-fossiles-sepuise

      • « La charge de la preuve d’un éventuel épuisement repose plutôt sur vous »

        C’est la meilleure ! Les énergies fossiles sont épuisables par définition. Le débat porte sur le délai, pas sur le principe ! Soyez sérieux, nivelez par le haut !
        Votre lien mène vers un article déjà dépassé. La Pologne par exemple est aujourd’hui totalement désertée par les chercheurs de pétrole de schistes.

        @ketje. Nivelez par le haut vous aussi. Je ne veux pas que n’importe qui ait accès à des infos sérieuses sur des sites récréatifs. Donc votre CON-clusion est parfaitement résumée par cette première syllabe qui vous décrit parfaitement, au moins au vu de cette intervention.
        Aux autres : je n’adhère pas aux thèses écologistes alarmistes et je cherche de quoi les contredire sérieusement. Aidez-moi, sinon ne dites rien.

        • Un peu de sérieux quand même. On annonce l’épuisement des hydrocarbures depuis un siècle et demi. On a des décennies de fluides, des siècles de charbon (qu’on sait liquéfier). On a des millénaires de matériaux de fission voire de fusion. Et on a une réserve inimaginable d’innovations dont ni vous ni moi n’avons idée.

          Où est le problème, au lieu de recourir à l’insulte ?

          http://www.contrepoints.org/2012/01/03/62942-hayek-et-lepuisement-des-ressources-naturelles

        • Les énergies sont par définition toute non renouvelables, c’est la deuxième loi de la thermodynamique, que je crois personne ne remet en question. Ce terme est impropre et sert uniquement à des fins politiques.

          Le cycle qui a débouché sur la fixation du carbone (photosynthèse) par les plantes et donné du bois, du gaz, des huiles, du pétrole, etc… est un cycle naturel, qui dans la nature prend (comme le fut du canon pour refroidir) un certain temps. Ce cycle existe, continue de se produire et on le connait très mal : le temps pour fixer 1 kg de carbone aérien varie d’un facteur 1000 entre un arbre à croissance lente et des algues en milieu ultra riche pour lesquelles il faut juste quelques heures.

          Des recherches fondamentales ont été initiées dans les années 70 pour reproduire ce cycle de façon industrielle, mais aucune découverte n’a à l’époque été assez probante pour déboucher sur un processus industriel viable économiquement. Comme ces recherches étaient financées par la NASA et d’autres organismes dans le but de voyages spatiaux, ces sujets ont été placardisés avec l’arrêt des investissements. Cependant, on sait que sur le papier : c’est possible, il existe plusieurs solutions : soit par des organismes vivants (algues) soit par des colorants synthétiques, soit par des réactions chimiques, pour utiliser les photons pour réduire le gaz carbonique (carbone oxydé)

          Ce même paquet de recherches a également prouvé (sur le papier) que la fusion contrôlée était possible, tout comme la transformation de déchets nucléaires en matériaux stables et inertes : possible, mais pas encore faisable.

          Pour ces sujets (et il en existe d’autre comme la fabrication de fibres musculaires synthétiques) le problème est technologique et économique et pas scientifique.

          Certaines des recherches de l’époque, ont abouties à des applications pratiques : lasers, batteries, informatique…

          Juste à noter que tout cela se passait pendant la guerre froide, et que chacune des recherches citées plus haut ont été manipulées par les propagandes des deux cotés du mur pour être transformées en affirmations pseudo scientifiques manipulant les peurs : les déchets nucléaires sont là pour des générations : vrai, jusqu’au moment où on aura trouver comment les réduire, les hydrocarbures ne se renouvellent pas : vrai, jusqu’au moment où on aura trouvé comment faire de façon économiquement rentable une réduction du CO2, etc….

        • « Aidez-moi, sinon ne dites rien »
          Pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur la prétention de cette demande bien peu libérale…
          Les énergies fossiles sont renouvelables à une autre échelle de temps que celles habituellement qualifiées de renouvelables. Cette échelle de temps est-elle incompatible avec le développement de l’humanité ? Pour le moment, on n’a pas eu de limite causée par des énergies fossiles manquantes, mais on en a eu par les défauts des énergies renouvelables, le charbon de bois notamment, qui a conduit à la déforestation excessive et à l’érosion subséquente des sols arables, notamment en Afrique, et à la pollution atmosphérique des villes aux siècles passés. Faites la preuve que nous ne pouvons pas continuer « business as usual », ou bien vous prêcherez dans le désert néanmoins fertile et productif.

          • ben depuis 2007, l’économie vous donne tord et montre bien que l’on ne peut continuer Business As Usual…

            • la crise de 2007 n’a rien de libéral, c’est clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008).

        • Y en a pas ou il n’y en a pas de financièrement rentables avec les techniques actuelles?

          La Californie en regorge de pétrole ou gaz de schiste mais sont exploitation serait encore trop couteuse actuellement… Ce ne sont donc plus des réserves puisque non exploitables de façon rentable.

          • ce n’est pas un problème d’offre, c’est un problème de demande…. a 150 $ le baril, l’économie est arrêtée… c’est pas le pétrole qui manque c’est l’argent pour l’acheter…

    • @Joël LE BRAS

      Né un 1er mars. Lycée Jacques-Decour à Paris. Service militaire à Versailles.
      Regarde en l’air, écrit des vers, voit la vie en prose.
      Attend la retraite pour commencer à bosser.

      Nombrilisme trouvé librement sur Internet …
      CON-clusion : avec un CV pareil, pas difficile de comprendre tes vertes « arguties » !

      • Mais ce n’est pas un CV non plus, vous vous contentez de recopier un profil public comme il en existe tant sur le web. L’argument ad hominem lorsqu’on est à court d’arguments valables ?

    • « Un « vrai argument » consisterait à ne pas dire » ?!?

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Combien de temps pour arriver à 236 000 GW de puissance solaire photovoltaïque totale installée ? C’est le niveau... Poursuivre la lecture

Cet article est le troisième article d'une série de quatre. Voici les liens vers la première partie, la deuxième partie et la quatrième partie.

 

Dans cette troisième partie, nous allons voir qu'il y a assez de matières premières et de surfaces ensoleillées dans le monde pour construire et installer un parc de panneaux à même de générer chaque année le gaz de synthèse équivalent à notre consommation actuelle d'énergies fossiles.

 

Partons de la consommation mondiale annuelle totale d’hydrocarbures en 2022... Poursuivre la lecture

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