Pour une nouvelle politique environnementale

Le recours aux droits de propriété constitue une voie moins coûteuse et plus respectueuse des libertés que le « tout réglementaire » en matière de pollution.

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Pour une nouvelle politique environnementale

Publié le 31 juillet 2014
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Le XXIe siècle doit faire face à des défis environnementaux d’une nature plus complexe et aux exigences accrues des 9 milliards d’humains à venir, alors que les contraintes économiques obligent à rechercher les institutions les plus efficaces et les moins coûteuses.

Par Max Falque
Un article des Enquêtes du contribuable.

nature papillon azuréNotre logiciel jacobino-socialiste, auquel adhèrent plus ou moins tous les partis politiques, peut-il résoudre les problèmes environnementaux du XXIe siècle ? Depuis les années soixante-dix, les pouvoirs publics, face à ces enjeux, ont recouru au « tout réglementaire » d’ailleurs souvent avec succès, au moins pour lutter contre certaines pollutions. Il y a pourtant une autre voie plus efficace, moins coûteuse, mieux adaptée à la gestion de l’environnement et plus respectueuse des libertés individuelles : celle du recours aux droits de propriété et au marché.

Garrett Hardin mit en évidence, dès 1968, que toute ressource environnementale en libre accès était inévitablement vouée à la surexploitation puis à la destruction et que l’appropriation privée lorsqu’elle est matériellement possible est la meilleure solution. Elinor Ostrom, prix Nobel d’économie 2009, a montré dès 1980 que la propriété en commun pouvait faire face à la « tragédie du libre accès ».

De la défaillance du marché à celle de la puissance publique

Ces penseurs ont ouvert la voie à la nouvelle économie des ressources qui a montré qu’aux « défaillances du marché » correspondaient les « défaillances de la puissance publique ». On constate, en effet, que les résultats sont rarement au rendez-vous de l’excellence et que des effets pervers mettent en échec les bonnes intentions des décideurs, hommes politiques et technocrates souvent inféodés aux ONG et aux médias.

Deux solutions sont alors envisageables : soit édicter un nouveau règlement censé être meilleur que le précédent, en se fondant sur le postulat de l’infaillibilité de la décision publique ; soit envisager une autre politique faisant appel aux institutions fondatrices des civilisations, à savoir les droits de propriété et le marché. Pour de nombreuses ressources environnementales, on a pu constater que la deuxième solution s’avérait la plus efficace et la moins coûteuse.

On le voit, le débat ouvert et les possibilités du recours au marché sont encadrés par des considérations théoriques incluant, en particulier, la possibilité de mettre en place des droits de propriété en l’absence desquels surviennent non seulement l’effondrement économique mais aussi la destruction de l’environnement.

Droits de propriété et environnement

Il est possible d’imaginer des quasi-droits de propriété et donc des marchés pour des ressources peu ou mal appropriables : par exemple, des quotas échangeables pour la pollution de l’air et de l’eau ou encore les quotas individuels transférables pour la pêche.

Par ailleurs il est démontré que les propriétaires privés et les associations, sous réserve d’incitations appropriées, peuvent, mieux que les pouvoirs publics, protéger et gérer les ressources environnementales : ainsi les conservatoires d’espaces tels le National Trust britannique ou encore les quelques 2000 « land trusts » américains. Quant au remarquable Conservatoire du littoral français, on notera que, paradoxalement, il substitue des droits de propriété à la réglementation…en quelque sorte un hommage du vice à la vertu.

Les réglementations environnementales aboutissent souvent à un affaiblissement du contenu de la propriété privée au point que l’on peut parler d’« expropriation réglementaire » ce qui devrait inciter à recourir au droit privé pour en évaluer l’indemnisation comme cela est le cas pour l’expropriation physique.

Quelques propositions de bon sens :

  •  Décentraliser, car il importe de résoudre en priorité les problèmes au niveau des collectivités locales les plus proches pour trois raisons :

– Les responsables politiques sont proches de leurs électeurs et donc plus sensibles à leurs demandes.

– La compétition entre les collectivités locales permet de faire émerger les meilleures solutions.

– Les problèmes environnementaux sont fonction de la sensibilité du milieu naturel, économique et social et dans ces conditions les réglementations nationales sont souvent mal adaptées

  • Combattre les politiques publiques nuisibles : appliquer le serment d’Hippocrate « Primum non nocere » aux multiples réglementations et programmes destructeurs telles certaines subventions à l’agriculture, à l’énergie, aux infrastructures…
  • Encourager la croissance économique par la compétitivité des marchés qui obligent à une meilleure utilisation des ressources. Autrement dit, tenir compte des enseignements de la courbe environnementale de Kuznets qui met en évidence la corrélation entre croissance du revenu et amélioration de l’environnement.
  • Promouvoir et protéger les droits de propriété qui sont la clé de la prospérité économique. Les ressources environnementales protégées par des institutions favorables à la propriété sont mieux gérées que celles aux mains des pouvoirs publics ou en libre accès.
  • Appliquer sans faiblesse le principe « pollueur-payeur », qui découle du principe de responsabilité et protège les droits de propriété. Le droit privé doit à nouveau jouer un rôle central.
  • Supprimer le « principe de précaution » qui paralyse toute innovation source de croissance économique et donc d’amélioration de l’environnement.
  • Favoriser les « enviropreneurs » qui produisent des biens environnementaux pour le marché (conservatoires privés, parcs animaliers, agriculture bio, nouveaux outils de maîtrise foncière…).

En définitive le XXIe siècle doit faire face à des défis environnementaux d’une nature plus complexe et aux exigences accrues des 9 milliards d’humains à venir, alors que les contraintes économiques obligent à rechercher les institutions les plus efficaces et les moins coûteuses.

Redonner à l’action publique son véritable rôle d’orientation et limiter les réglementations à l’essentiel sont les conditions de la protection de l’environnement, de la prospérité économique et de la sauvegarde de la liberté garante de l’imagination et des innovations technologiques.

Ces préconisations de bon sens sont et seront, dans le contexte français, difficiles à mettre en œuvre en raison de la croyance jacobine en la légitimité et la capacité de la puissance publique centralisée à résoudre les problèmes relevant de « l’action collective ».

Tribune extraite de « L’écologie, oui ! Les écolos, non ! », Les Enquêtes du contribuable d’août/septembre 2014 –68 pages, 3€ 50. En kiosque le 15 juillet et en vente en ligne sur la boutique de Contribuables associés (3,50 €, port gratuit).

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  • dans ce texte qui parle du droit de propriété du sol ( et peut-etre aussi du sous-sol ? ) vaste programme , on y fait deux fois allusion au jacobinisme ( c’est décidément une habitude sur ce site … ) or, les jacobins à la fin du 18ième siècle, on précisément rétablis et garantis, les droits de propriétés de la terre lorsqu’ils étaient aux pouvoir, allant mème jusqu’ à menacer de la peine de mort, tout ceux qui proposaient la  » loi agraire « , c’est à dire le partage des terres entre ceux qui la cultivent …

    à part cela, il serait bien que l’auteur nous explique de quoi il parle quand il dit  » l’environnement « : est-ce la protection de la nature intégrale, tel que les escrologistes la rèvent ? est-ce la protection des ressources en vue de nourrir la planète ou il y  » aurait  » bientot 9 milliards d’individu ? ce n’est pas tout à fait la mème chose. ce qu’on voit sur le terrain en france : c’est que le droit de propriété qui y est sacralisé ( on peut difficillement exproprier un propriétaire sans raison trés particulière ) et cela depuis la révolution française … favorise largement la première solution, la protection intégrale de la nature, par la friche , et défavorise fortement la deuxième solution de tel manière que la production agricole, en france, s’en va petit à petit à l’étranger .
    pour exemple autour de moi:
    un individu ayant hérité de 16 ha de bonne terre agricole , trop fainéant pour l’exploiter la laisse se boisé naturellement ( liquidation totale de sa valeur, car actuellement, les bois ne valent rien et le dessouchage coute plus cher que le prix du terrain agricole … )
    un autre propriétaire, dont les parents riche industrielles avaient acheté au 19ième siècle et qui ne sait mème pas ou sont les limites de sa propriété, refuse de vendre à son fermier la plus petite partie , ce qui bloque tout projet de mise en valeur.
    un autre propriétaire, qui a hérité et boisé un  » timbre poste « , à 30 km de chez lui, refuse de vendre parce qu’il  » chasse  » dessus, ce qui empèche le regroupement et la mise en valeur correcte des parcelles avoisinante.
    un autre propriétaire, qui à fait de mauvaise affaire, cherche à vendre 25 hectare, mais le fermier, ipécunieux en diable ne peut acheter et ne veut pas céder son droit de bail, ce qui la encore, bloque tout
    avancement.
    on pourrait multiplier les exemple à l’infinis et quand je vois le PCC libéraliser la terre agricole en chine, je me pose la question ( sans avoir d’ailleurs la réponse ) s’il ne font pas une lourde erreur ?

  • « Appliquer sans faiblesse le principe « pollueur-payeur » »: certes, de prime abord, c’est logique. Après, qu’entend on par pollueur? qu’est ce qui est considéré comme polluant? Tiens, par exemple, le CO2 est considéré comme polluant par certains, on a même créé une bourse au carbone. Pourtant, agronomiquement parlant, le CO2 favorise la croissance des végétaux.
    Autre exemple: les nitrates: sous une forêt, le lessivage des nitrates atteint allègrement 40 mg/l…naturellement. Si on fixe une norme à 20 mg (comme certains l’envisagent), qui paiera?
    On peut multiplier les exemples. ça promet de belles empoignades.
    Autre point:  » Favoriser les « enviropreneurs » qui produisent des biens environnementaux pour le marché (conservatoires privés, parcs animaliers, agriculture bio, » : encore une fois, le bio n’est pas plus favorable à l’environnement. Il faut ainsi, plus de surfaces que le conventionnel pour produire la même unité. En plus, l’arsenal de protection autorisé en cultures bio n’est pas forcément bon pour l’environnement (cuivre, huile de neem…).
    Bref, sur ces bases, je crains que cette « nouvelle politique environnementale » ne soit qu’une énième usine à gaz.

    • bonne remarque : prenons le cas des nitrates , la propagandes escroloqique a reussi à persuadé l’opinion publique à partir des années 80, que c’était un dangereux poison et à mis le couteau sous la gorge du législateur pour qu’il garantisse que les eaux souterraines en soient le plus possible dépourvu. est ce que pour une fausse pollution, le propriétaire devra également payer, et comment prouver que les nitrates viennent de chez lui, alors que des écosystèmes naturels en sont eux-mèmes producteur, comme un bois de robinier ou une aulnaie ?
      quand à l’exemple du cuivre, il est édifiant : les anciens vignobles qui ont reçus des quantité importante de cuivre pendant un siècle sont parfois incultivable à cause des teneur en cuivre …

  • Restons pragmatiques! Protéger les ressources de la mer par le biais de quotas négociables certainement une bonne piste, mais rien n’est simple, en dehors la vertueuse exception des « trusts » … l’exploitation privée a aussi été la déforestation dans certaines régions (à commencer l’Angleterre où n’ont été sauvées du massacre que les forêts royales…). La destruction systématique du bocage illustre le défi, la logique du propriétaire exploitant n’est pas celle du chasseur qui parcoure les terres, ni celle du vacancier amoureux des fleurs…qui a raison ? Je persiste à penser que c’est la sanctuarisation de certains territoire encore relativement préservés, qui reste la meilleur option pour protéger la biodiversité. Et cette sanctuarisation passe par des lois très dures qui limitent la liberté de l’exploitant. Les trusts pourraient choisir de le faire mais en ont-ils les moyens ? Manifestement non

    • L’exemple du bocage est intéressant car dans l’ouest de la France, c’est avant tout la modification de la loi et notamment, la politique de transmission du patrimoine qui a généré celui ci , à partir du début du XIX siècle, et qui a conduit à un morcellement des structures agricoles.
      Ce qui veut dire qu’un paysage n’est jamais statique et je frémis quand j’entends le terme de sanctuarisation et que je lis qu’il faille passer par des lois très dures.

      • non s’il vous plait, la préservation de l’environnement ne peut avoir qu’un seul sens..ne rien changer ..du tout…
        sur l’article je n’ai pas vraiment d’idée , je connais mal la notion de propriété privée telle que la conçoive les libéraux…

        quant aux lois sur l’environnement, je suis tout aussi dubitatif la dessus, je doute qu’il puisse exister une unanimité sur tel sujet bien précis et je pense que les gens qui promeuvent des lois sont obligés de passer par des arguments de santé publiques qui sont aussi souvent douteux.. toutefois , il y a bien une vague idée derrière l’environnementalisme que changer quoique ce soit à l’environnement est mal…et ça me fout les jetons car on imagine bien à l’extrémisme auquel cela peut conduire ..en gros pour sauver l’environnement tuons les hommes…euh les autres hommes, les salauds..mais si green peace en parle souvent..eux..les autres …

        Aucune idée la dessus, aussi , je vois une loi ou une réglementation que je désapprouve et ..je la désapprouve…et la combat avec mes faibles moyens.

      • il n’est pas sur que les lois du marché des terres agricoles aboutissent obligatoirement à l’appropriation par de grand propriétaire. cela varie suivant les époque, les pays, ou mème les régions. qui plus est, ces grand propriétaires n’ont que rarement les moyens d’exploiter au mieux de grande surface, car l’activité agricole est une industrie lourde, qui nécessite beaucoup de capitaux, et ainsi, une bonne partie finit par se boisé ou retourner à la friche : au brésil, les latinfundiaires refusent souvent l’établissement de paysans sans terre sur leur domaine, alors qu’ils ne l’exploite pas complétement. la constitution de grand domaine va donc dans le sens de la culture minimum et de la protection de l’environement tel que la désire les escrologistes. on peut d’ailleurs dire assez clairement que le mouvement écologistes, dans ces débuts, et un mouvement anti pauvre, promu par de riche aristocrates qui revaient de se  » réaproprier  » les communaux.

        • Ce que je dis est pessimiste, je vous l’accorde. Vous avez raison de dire que les choses ne sont pas aussi simples. La relation optimiste latifundia et défense de l’environnement peut exister, mais ce n’est quand même pas le cas le plus fréquent (plantations de palmiers en Indonésie, soja au Brésil…). De plus je ne pense pas que le modèle extensif type élevage bovin aille toujours de paire avec respect de l’environnement (exemple Région Sao Paulo passée de la forêt primaire, à la pampa..et maintenant retour d’une forêt plantée (eucalyptus, café, agrume, hévéa…). Bref rien de simple ni automatique. L’évocation des communaux est intéressante, ce sont longtemps ces communaux (souvent les plus mauvaises terres) qui sont restées les zones les plus sauvages. Leur « privatisation » a souvent été aussi l’occasion d’investissements (drainage, plantations….) , pas vraiment liés à la préservation de l’environnement.

          • attention de ne pas avoir une vision biaisé de  » l’ environnement  » :

            prenons le cas des plantations: les peupliers poussent vite et sont trés décriés par les écologistes, pourtant, c’est un remarquable arbre environnemental : planté à basse densité, il complète admirablement bien un système cultivé : il brise les vents au bout de quelques années, ses racines absorbent le surplus d’engrais qui passe à travers celle des cultures et son feuillage peut trés bien nourrir du bétail pendant les période de manque de fourrage. le paulownia est encore meilleurs dans ce sens la.
            évidement, si vous plantez des eucalyptus ou des pins, vous ne pouvez rien cultivé autour et vous risquez de tout voir bruler d’ici quelques années …
            c’est la monoculture qui pose problème, mais pas la mise en valeur du sol. or la monoculture est généralement favorisé par la législation, la basse densité de population agricole, le cout de la main d’oeuvre trop chère…

  • Oui mon droit de propriété me permet de protéger exemple chez moi il y a entre autre des crapauds , chauve souris mais, je ne me fais aucune illusion l’ environnement n’ a PAS de frontières ! la planete Terre n’ est pas un ballon gonflable ! donc il y a une guerre pour la possession des territoires parce que 1 , 2, 3 milliards d’ etres humains en plus il faut de l’ espace on le prend à qui cet espace ? pas seulement en terres de cultures c’ est clair non ?
    Les gens qui parlent de protéger l’ environnement en oubliant la démographie sont des crédules ou des hypocrites pas seulement en Afrique ou Asie en France aussi /

    • si vous allez en asie, vous verrez combien l’espace peut contenir d’hommes, et les nourrir aussi …

    • Pas si vite, je ne suis ni crédule ni hypocrite. Je vous donne un exemple simple : la France de 1900 avait moins d’habitants et ils étaient moins bien nourris qu’aujourd’hui, et presque 2 fois moins de surface de forêt que la France d’aujourd’hui. Je pense qu’au contraire de ce qui se dit souvent, il faut spécialiser les terres les plus fertiles et leur faire produire un max, ce qui laisse un espace « sauvage » dans les terres les plus difficiles à cultiver.

      • c’est une façon de voir les choses, mais je pense honnètement que ce n’est pas la bonne : beaucoup de terres sont retombé à la friche parce alors qu’elle n’était pas difficile à cultiver : mauvais propriétaires, législation pro – foret , législation pro – zone humide, législation antitravail … qui plus est, avec l’avancé des moyen technologique, des zones qui étaient difficilement cultivable en 1900 , sont facile à mettre en valeur aujourd’hui : je peut multiplier les exemple à l’infini :
        la champagne crayeuse, pauvre lande à mouton au 19ième est devenu une région céréalière prospère grace aux engrais phosphatés industrielles …
        les landes de gascogne peuvent produire 130qx de mais à l’hectare si on fait partir l’eau ( drainage )et qu’on apporte de grosse quantités de chaux…
        la plaine de l’ain a coté de lyon, été également une lande à mouton peu rentable jusqu’à ce que l’irrigation ce développe dans les années 60: aujourd’hui, des rendements records en mais …
        les zones de moyenne montagne en pente, qui ont été boisé, serait 10 fois plus rémunératrice si on y faisait de l’élevage herbagé ( avec des haies pour couper les pentes ) avec des bovins, des caprins ou des ovins…
        il faut laissé faire l’ingéniosité humaine, comme la culture du riz en terrasse en asie …, la technologie ( en évitant celle qui sont purement commerciales … ) et clouer le bec aux régressionistes qui sont en train de mener le continent européen à la ruine.
        j’ajouterais que la faune naturelle est extrémement nombreuse dans les agrosytèmes cultivé, à partir du moment ou il ne sont pas en monoculture ( autour de chez moi, en zone bocagère, je vois régulièrerement des chevreuils, sangliers, palombe, rapaces, cygogne, cygne sur les étangs, lièvres … en plus de ceux que l’on ne voit pas car ils vivent la nuit : un voisin, lieutenant de louveterie, tire régulièrement des renards sur ma ferme la nuit alors que j’en ai pas vu depuis 10 ans … ) les escrologistes sont tout simplement des menteurs !

        • Ben voyons, un pro-déforestation. Allez donc vivre en Beauce vous allez voir ce que c’est que l’agriculture à bon rendement. Pas un arbre, pas un fossé, un paysage d’une laideur inégalée en France. Laissez donc ces quelques miettes de forêt qui subsiste encore en France, laissez nos montagnes, les Landes (avec du mais.. absurde). Il y a déjà tant de surface concédée avec l’urbanisation, un certain projet d’aéroport, les routes etc..Pourquoi vouloir toujours plus, toujours plus? Comme vous dites, vous êtes aveuglé par la rémunération. Allez vivre dans le désert, il n’y aura pas d’arbres et laissez nous tranquilles. Et évitez de prendre l’argument d’autorité en traitant ceux qui pensent comme moi de régressioniste (c’est plutôt vous avec votre attitude moyenageuse de moine défricheur).
          Alors qu’on produit déjà des surplus de nourriture. Allez voir la fraction de nourriture gachée aujourd’hui. Et je finirai en rappelant que les zones humides et de forêt c’est pinuts par rapport à ce que c’était avant (ne me rétorquez pas avec 1900, avant..)

          • Bonjour Theodoric
            Lisez plutot
            http://www.objectifliberte.fr/2008/10/sprawl.html
            Relisez le post de ‘bouffeur de tapioca’ juste au dessus qui dit des choses très justes, auxquelles vous ne répondez pas, à part un ‘Ben voyons, un pro-déforestation.’.
            C’est un peu court…

          • tient ! un vert qui dit que l’on produit des surplus de nourriture … il faut savoir ! dumont profétisait en 1974 qu’on allait manquer de tout dans 30 ans, parce que l’humanité était en train de détruire la planète , et yan artus dit la mème chose aujourd’hui !! vous avouez donc qui se trompe ? ou qu’ils mentent …

            si vous prenez la peine de lire mes différents commentaires sur cet article, vous y verez que je dit exactement le contraire de ce que vous prétendez, j’y défend la mixité arbre culture, et j’y attaque la monoculture …. les forets tel que les préconisent les membres de la secte escrologique, sont la première monoculture, et en plus de cela, une monoculture qui ne rapporte rien.
            un rappel : il y a 5 million de chomeur en france, et de la manière dont la duflot vient de planter le secteur de la construction, c’est pas en train de s’améliorer …

            • J’ai bien lu vos commentaires. Certes vous semblez défendre une culture variée, tant mieux, mais vous ne voyez dans la forêt qu’une perte d’espace qui pourrait être valorisé. Vous ne pouvez pas voir les choses autrement? En ce qui concerne la nourriture, le bilan global planétaire donne des surplus, du gachis etc.. en revanche, la distribution est problématique, et certaine zones manquent de nourriture.

            • Et je vous rassure en vous disant que l’expansion de nos forêt se tasse, voir s’effrite peu à peu.

        • Vous avez raison de citer ces exemples, mais c’est surtout l’arrivée des engrais qui a changé la donne. Et je suis d’accord aussi lorsque vous constatez que les forêts sont plus pauvres que les bocages. Mais les faits sont têtus, sur l’ensemble du territoire, à l’exception de quelques espèces (sanglier, chevreuil, buse) la plus part des espèces sont en régression. C’est pour cela que je milite pour la définition de zones mieux protégées, où la pratique agricole sera plus encadrée et suivie ou même réduire. En échange justement d’une agriculture intensive (mais durable bien sur avec tout ce qui va avec…assolement, respect des sols, de l’eau etc…) dans les zones à plus fort potentiel, en autre, grâce aux engrais…

          • « Les forêt sont plus pauvres que les bocages » sources? chiffres pour prouver cette fantaisie?

            • vouloir  » fixer  » la nature, c’est une lubie d’écologiste. tout comme le climat ne peut se déregler car il n’a jamais été reglé , la nature ne peut absolument pas se fixer ! et puis mème si elle pouvait etre fixé, qui va décider la manière dont on va la fixer, ça n’a pas de sens :
              on a beaucoup parlé du  » climax  » par exemple. mais il est assez évident maintenant que c’était de la pure théorie, voir de la fausse théorie à tendance biblique, et que le fameux climax ( par exemple dans le nord de la france , une foret de hetre ) n’ a en fait jamais existé …

              si la beauce est totalement dépourvue d’arbre, et bien ça prouve que les beauceois sont des mauvais agriculteurs: si par exemple ils plantaient des ligne de peupliers tout les 50 mètres dans leurs parcelles ( majoritairement en blé ) ils pourraient récolter dés 15 ans, 100 mètres cubes de bois de déroulage valant 3000 euro ha, tout en maintenant le rendement de leur blé, et en diminuant leurs charges, puisque les feuilles des peupliers et le broyage des houppiers apporteraient une partie des éléments fertilisant dont le blé à besoin …
              le role de l’état n’ est pas de fixer quoi que ce soit, mais d’aiguilloner l’ingéniosité humaine, qui est sans limite, plutot que de favoriser la fainéantise et l’esprit de parasitisme comme actuellement en france. il faut savoir que pour mettre des zone en défend, ou sanctuaire, type parc naturel, il faut de l’argent ( indmenisations , surveillance … ), et qu’au rythme ou ça va en france, c’est mal partis …

              • Et bien aiguillonons nos agriculteurs beaucerons.. en revanche, en ce qui concerne les parcs naturels, la question est: à à quel prix êtes vous prêt pour sauver quelque fragment d’habitat à peu près convenable pour une multitude d’espèce de notre faune et de notre flore? Pas beaucoup à priori. L’immense majorité de notre espace est aménagé et valorisé. Il y a de la place pour tout le monde.. l’homme n’est pas obligé de détruire tout ce qui lui est étranger. On est pas des singes qui battent à mort tout singes étrangers à son groupe… on évolue

          • Le gouvern Cameron ( anglais a engagé un programme de reforestation
            une info que j’ ai lu il y a quelq mois sur un site internet j’ en ais oublié la référence

      • Notez que si les habitants de France devaient se contenter de manger ce qui est produit sur le sol de France, il leur faudrait consommer moitié moins (à la louche), et pour le double du prix

        • en plus de cela, la france est le pays qui consomme le plus de pesticides à l’hectare aprés les US …

        • C’est biaisé.. tout dépend de quel type de nourriture vous parlez.. si vous parlez du blé ça devrait aller. Et la plupart des surfaces agricoles servent à nourrir nos futurs steak, il y a surement quelque chose à faire la dessus.

  • D’ autre part ce fameux droit de propriété voir l’ article Max Falque c’ est comme une arme ça dépend qui la manipule par exemple
    vous achetez un pré de 2 ha non entretenu avec des buissons de ronces question est ce que les animaux vous appartiennent ? d’ un point de vue libéral il y aura des avis divergents la dessus
    maintenant vous souhaitez que ça rapporte en blé ou mais ( pas de tréma sur mon clav )vous le faites défricher à la pelleteuse vous exterminez des animaux très utiles au moins pour les jardiniers hérissons , couleuvres ( entre autres ) vous etes dans l’ illégalité avec les lois de l’Etat ( espèces protégées )
    sinon on peut acheter du tu loches et autres pièges mais bon c’ est un comportement irresponsable de chien fou /

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