Les immigrés ont largement contribué à la croissance de l’emploi en Suisse

Depuis 2002, le nombre d’actifs a progressé de 624 000 personnes. Près de la moitié étaient des immigrés et des frontaliers. Leur arrivée n’a pas eu d’impact notable sur le chômage.

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Les immigrés ont largement contribué à la croissance de l’emploi en Suisse

Publié le 9 juillet 2014
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Swiss flag mapSelon l’Observatoire sur la libre circulation des personnes, en 2013, l’immigration nette des pays membres de l’Union européenne s’est chiffrée à 66 200 personnes en Suisse, un chiffre encore jamais atteint depuis l’introduction de l’accord sur la libre circulation en 2002. Plus de 60% de ces immigrants sont venus pour travailler.

En dépit de la forte immigration de travailleurs au cours des douze dernières années, les statistiques du chômage n’ont guère varié par rapport aux années 1990. Entre essor et crises, l’économie suisse s’est finalement bien adaptée, profitant surtout de l’arrivée de personnel qualifié. Les salaires réels ont augmenté de 0,7% au cours des onze années qui ont suivi l’accord de libre circulation des personnes, contre 0,2% dans les années 1990. L’ensemble de l’échelle des salaires en a profité.

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  • En Suisse, les immigrés, c’est les français, non ?

  • Je propose qu’on aide la Suisse en leur envoyant nos “Chances pour la France”.

  • La moitié de 624000 fait 312000 moins 40% = 187000 actifs, marquant une hausse d’un tiers (66000) en dix ans.
    OK. Et alors ?

    • C’est la suisse, c’est magique, c’est wonderfulland, c’est tellement tout bien que beaucoup, notamment sur ce site, en parlent comme si c’était le 7ème continent. A se demander du reste, pourquoi ils ne vont pas y vivre ? qu’est ce qui les empêche ? l’altitude ? les marmottes ? chez pas moi, on est libéral ou bien ?

  • “Plus de 60% de ces immigrants sont venus pour travailler.” et moins des 40% restants, ils sont venus pour quoi?
    Et quelle est la proportion des européens dans cette immigration (juste pour faire une comparaison avec la France)?
    Et s’il n’y a aucun (ou presque) impact sur le chômage, quels sont les impacts sur le logement, l’insécurité, les déficits de l’Etat?
    Lorsqu’on fait un bilan, on prend en compte tous les composants, sinon comment peut-on faire une évaluation honnête de la situation? A moins que l’article ne veuille que nous convaincre que les Suisses, lors du référendum d’initiative populaire sur l’immigration de masse de leur pays, étaient prêts à saborder leur économie juste par racisme.

  • Rien qu’avec leur nom (“l’Observatoire sur la libre circulation des personnes”) on voit que c’est une officine. Mais chuuut, faut pas stigmatiser les progressistes qui vivent à crédit.

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