La fameuse loi de 1973, raison et contes pour enfants

Une thèse voudrait que la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 fût responsable de la dette actuelle de l’État. À l’analyse, cela ne tient pas.

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La fameuse loi de 1973, raison et contes pour enfants

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 juillet 2014
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Par Guillaume Nicoulaud

De Marine le Pen à Jean-Luc Mélenchon en passant par Nicolas Dupont-Aignan et Alain Soral, tout ce que la scène politique hexagonale comporte d’antilibéraux primaires en a fait son cheval de bataille depuis des années : la fameuse loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France.

Résumons la thèse : avant 1973, l’État n’avait pas ou peu de dette parce qu’il pouvait emprunter de l’argent gratuitement à la Banque de France – c’est-à-dire à lui-même. Or, en 1973, les banques (usual suspects), avec l’aide d’un certain nombre de politiciens (pas de nom, surtout pas de nom), ont obtenu que soit votée une loi – la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France a.k.a. « loi Pompidou-Giscard-Rothschild » – qui obligeait l’État à emprunter de l’argent sur les marchés financiers et donc à payer des intérêts. D’où la dette publique qui n’a dès lors pas d’autre origine qu’une trahison pure et simple de nos élites politiques et ce, afin d’engraisser la finance.

Si vous faites partie de celles et ceux qui accordent encore le moindre crédit à ce tissu d’âneries, je vous invite à lire attentivement l’excellent résumé que Vincent Duchaussoy vient de publier sur La Vie des idées. Je vous le résume très rapidement : c’est une pure fumisterie.

Tout est faux. On est dans la pure théorie du complot, c’est le Pendule de Foucault sans le talent d’Umberto Eco, un ramassis de demi-vérités sorties de leur contexte, de raisonnements économiques fallacieux et d’accusations malsaines, le tout, au moins dans le cas de Soral, mâtiné d’antisémitisme. En 1973, il ne s’est rien passé : cette loi n’a absolument pas empêché le Trésor de continuer à s’endetter auprès de la Banque de France. Bref, s’agissant de toutes celles et ceux qui ont cherché à vous vendre cette soupe, vous êtes légitimement en droit d’en conclure que soit (i) ils sont parfaitement incompétents et, par ailleurs, très mal entourés ou (ii) ils mentent comme des arracheurs de dents.

Outre la nullité de nos antilibéraux compulsifs, cette affaire a, je crois, le mérite de souligner une des grandes difficultés du débat politique dans un monde complexe. En une phrase dont je ne connais malheureusement pas l’auteur :

« The amount of energy necessary to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it »

Tout le drame est là : les Dupont-Aignan, Le Pen, Soral, et autres Mélenchon n’ont pas eu la moindre difficulté à répandre leur petite théorie en s’appuyant sur leurs réseaux de militants et les complotistes de la blogosphère. Une rapide interview, un pseudo-argumentaire rédigé entre la poire et le fromage sans prendre la peine de vérifier quoi que ce soit et voilà notre folle rumeur définitivement installée. Le produit est parfait. C’est exactement ce que leurs électeurs veulent entendre et croire : ils sont victimes d’un complot des élites corrompues et de la finance apatride. Emballé, c’est pesé !

Comparez avec le remarquable travail de Duchaussoy. Combien de temps faut-il pour écrire un papier de cette qualité ? Combien d’années d’études, de mois de recherches, de journée d’écriture et d’efforts de synthèse ? Combien de temps – à supposer qu’une telle chose soit possible – faudra-t-il pour que la complexité du réel vienne à bout du conte pour enfants ?

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  • Les autres sont peut-être nauséabonds mais votre texte n’a aucune odeur.
    S’imaginer qu’il y a des complots c’est vilain. Depuis cette époque la finance va mal et elle ne s’est absolument pas gavée !

    • Mais c’est qu’il y tient à son complot, le bougre, même une fois qu’on lui met tout sous le nez.
      Le haut du pavé de l’argumentation. Enrichissement? Complot Rotschild.

      • La banque Rothschild fait des fusions acquisitions, et non pas du crédit. On ne peut donc MEME PAS dire qu’elle a bénéficié de cette loi.

    • Donc, votre théorie c’est que Giscard, Pompidou et la majorité de nos parlementaires de l’époque ont sciemment voté une loi qui n’avait d’autre objet que d’enrichir les banques aux dépens des contribuables. Incidemment, vous stipulez que pour les banques, prêter aux États et un métier plus rentable que de prêter aux entreprises et aux particuliers. Enfin, vous affirmez — malgré les preuves factuelles du contraire — que cette loi de 1973 a empêché le Trésor d’emprunter de l’argent à la Banque de France.
      Je n’ai même pas besoin d’en rajouter.

      • Guillaume: « la majorité de nos parlementaires de l’époque ont sciemment voté une loi qui n’avait d’autre objet que d’enrichir les banques »

        Et au détriment de leurs électeurs donc de leur propre intérêt…
        ça plus le fait que les complotistes prétendent que l’état désargenté s’empruntait à lui-même avant 73 (lol) situe le niveau: imbécilité 110%.

    • Si vous êtes persuadé que « la finance » se gave, il est très facile pour vous d’en profiter : achetez des actions BNP, soc gen, etc.
      Moi je n’ai aucune confiance en ces machins qui le semble tout pourris, chacun son opinion, hein ?

  • d’autres pays ont interdit le Trésor Public local de présenter ses propres effets à l’escompte de la Banque centrale nationale, ils n’ont pas tous une dette publique galopante pour autant : Finlande, Suisse ou Norvège par exemple. la dette a explosé à partir de cette période parce que c’est à partir des années 80 que nous avons du affronter la conjonction de la hausse du nombre de fonctionnaires + les générations de retraités issus des générations post Seconde Guerre Mondiale.

    • « les générations de retraités issus des générations post Seconde Guerre Mondiale. » vous êtes sûr que vous ne parlez pas des générations post Première guerre mondiale?? celles issues de l’entre deux guerre.

    • Et comme soeur Anne, on n’a pas vu venir les emplois libérés par ces même retraités… Une idée ?

      • Les emplois ne sont pas des choses définies et précises. Un petit peu comme la loi des débouchés de Say, l’offre de travail crée sa propre demande. Offrez un travail qui rapporte nettement plus qu’il ne coute aux entreprises qui vous embaucheraient et vous verrez que même si pour l’instant elles ne « créent pas d’emplois » (les vilaines), elles rueront pour vous embaucher.
        Quand je partirais de mon emploi actuel soit je serai remplacé ce on trouvera quelqu’un faisant à peu près la même chose pour le même prix, soit un autre emploi sera crée, différent, soit il disparaitra purement et simplement (et d’autres, ailleurs, créeront d’autres emplois).

        Personne ne vous vole votre travail. Sinon, peut-être, vous et les règlementation que vous demandez pour le protéger.

  • Cher Nicoulaud, puisque vous citez Soral, n’oubliez pas la nièce de ma concierge, étudiante en économie.
    Ce monsieur ne représente rien, ni du point de vue intellectuel, politique ou économique, pourquoi le mettre au même niveau, pourquoi lui accorder cette importance ?

    • Si, il représente le pont extrême-droite/extrême-gauche, le point de jonction, l’espace des idées politiques où aucun des deux extrêmes ne peut plus prétendre être l’antithèse de l’autre.

      • Merci d’avoir répondu.
        D’accord sur l’analyse du positionnement de Sooral à ceci près qu’ici vous parlez d’économie, cela fait longtemps que l’extrême droite et l’extrême gauche produisent un discours économique similaire, dans ce sens l’existence de Soral au point de jonction de ces deux courants n’est pas une singularité dans le domaine de l’économie.

        Je ne sais pas si vous êtes marié, mais la nièce de ma concierge est aussi très mignonne 😉

    • Soral est certes un collectiviste/communiste assumé et en toute logique sa compréhension du fonctionnement économique est totalement fausse. Mais cette compréhension n’est pas pire que celle des autres personnalités d’obédience collectiviste citées dans l’article. Le fait est que Soral est suivi par énormément de personnes. Il vend des livres par milliers. Il a un site internet qui cartonne et ses vidéos ont une audience conséquente. Ce n’est pas en l’ignorant et en faisant comme s’il n’existait pas qu’on peut contrer ses idées.

      • « On ne peut pas être socialiste, intelligent et de bonne foi ».

        Charles Gave

        Vu le débit d’âneries du bonhomme (et des autres sus-cités par Mr Nicoulaud), Soral ferait mieux de s’appeler Bullshit Boy.

  • L’article est malheureusement un peu vide, un petit « digest » de la production de Vincent Duchaussoy lui aurait apporté beaucoup de substance.

    • « The amount of energy necessary to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it » : faire un résumé de l’article cité fait partie de cet « amount of energy » !
      Il faut donc lire l’article de Duchaussoy 🙁 (mais je reconnais que j’ai eu la même réaction que vous ).

  • Vincent Duchaussoy indique dans son texte que le financement du Trésor est « l’une des sources principales de l’inflation qui gangrène l’économie française dans les années 1970 ».

    Il convient de préciser que l’inflation a gangrené l’ensemble des années d’après-guerre jusqu’à la fin des années 80, pas seulement les années 70 sous l’effet des chocs pétroliers. La position de la BdF vis-à-vis du trésor était structurellement inflationniste. C’est effectivement la rupture de 92/93 puis l’arrivée de l’euro qui ont mis fin à la déchéance continue du franc, monnaie croupion sans avenir lorsqu’elle fut heureusement abandonnée.

    • Le Franc ne faisait que refléter la médiocrité de la France. Il ne tenait qu’aux français d’en faire un concurrent du mark ou du « Franc » suisse en adoptant une politique saine et non démagogique.

  • Exactement la même démarche pour le soi-disant réchauffement climatique et l’effet de serre !

  • Pourquoi tant de haine?

    Cette loi a juste déplacé l’argent « gratuit » fourni par la bdf, avec toutes les conséquences néfastes économiques dont l’inflation, par de l’argent pas gratuit des marchés, avec toutes les conséquences néfastes que nous connaissons maintenant.

    Un même phénomène: la dépensite aiguë publique de nos dirigeants.
    2 manières différentes de la résoudre.

    Pas de complot: tout est légal.

    Limite, je préférai avant: au moins, « le peuple » payait cash les promesses de dépenses des z’ayrault qui nous servent de politiciens par de l’inflation et la stagnation, voire régression, du pouvoir d’achat.

    Aujourd’hui, nous avons 2000 myards de dettes et tout le monde s’en fout, histoire d’être poli.
    Plus aucun politicien et « économiste » ne touche le sol.

    Vive le progrès…

  • Petite question:
    j’ai

    Votre commentaire est en attente de validation.

    Je comment assez peu ici et je n’ai jamais vu cela avant…

    Est-ce normal?

    • Bonjour,
      Oui c’est normal. Dans un souci de bonne gestion des commentaires et de leur publication, il y a désormais (entre autres) une validation a priori.
      Bien cordialement
      Vincent Andrès (équipe de modération)

  • Vincent Duchaussoy :

    « L’argument était le suivant : le poids du Trésor sur le marché monétaire depuis la Libération bloquait tout développement et modernisation des marchés de l’argent en France. Dans les années 1970, et ce sera le cas plus encore après les chocs pétroliers successifs, ce financement du Trésor par la création monétaire pose effectivement deux problèmes principaux du point de vue de la Banque de France et des gouvernements de l’époque : 1 – il participe à la spécificité française d’une économie d’endettement fondée sur un financement assis majoritairement sur le recours au crédit bancaire plutôt qu’aux marchés financiers ; 2 – il est l’une des sources principales de l’inflation qui gangrène l’économie française dans les années 1970, et qui montre des signes de frémissement à partir de la fin des années 1960. »

    Bref, Vincent Duchaussoy, ne fait rien d’autre que donner parfaitement raison à ceux qui critiquent justement cette loi. Comme le dit Lordon, il ne s’agit ni-plus, ni-moins, que de faire en sorte de donner des marges de manœuvre aux institutions financières qui se trouvaient largement bridées à l’époque, en facilitant le recours aux crédits sur les marchés financiers. De plus, si l’on doit choisir entre l’inflation et le chômage, je ne suis pas sûr que les points de vue des rentiers et des travailleurs puissent se rejoindre un jour, vouloir faire croire que la lutte contre l’inflation est un bienfait pour tous est juste une supercherie !

    Finalement, un article pour ne rien faire d’autre que donner raison aux détracteurs que l’auteur entend dénoncer. Le fond, n’est pas la question d’un éventuel complot (ça n’excite que les conspirationnistes), mais bien d’analyser les tenants et les aboutissants de la loi de 1973. Et, ce n’est pas avec cet article, ni le post de Duchaussoy (et ses accusations d’antisémitisme dès le premier paragraphe), que vous allez convaincre les gens clairvoyants qui font de cette loi un point de départ de la libéralisation financière en France. Bien sûr, on attend pas que contre-point critique cette loi, mais d’essayer de faire croire qu’il ne sait rien passé, c’est juste du foutage de gueule !

    • Il en fallait un pour brandir le complot des vilains rentiers de Contrepoints contre les travailleurs, bravo!

      « Si l’on doit choisir entre l’inflation et le chômage, je ne suis pas sûr que les points de vue des rentiers et des travailleurs puissent se rejoindre un jour, vouloir faire croire que la lutte contre l’inflation est un bienfait pour tous est juste une supercherie ! »

      Choisir entre l’inflation et le chômage? Vous débarquez de quelle planète? Parce que sur celle-ci ça fait 40 ans qu’on s’est aperçu que la Courbe de Phillips et autres relations inverse entre le chômage et l’inflation ont une existence aussi concrète que celle du dahut.
      Dans le monde réel, on combat ces deux fléaux, dans le monde des licornes marxistes on croit qu’on peut imprimer des emplois.
      Quant à la lutte contre l’inflation qui ne profite qu’aux rentiers. je suis que les travailleurs sont ravis quand on réduit le pouvoir d’achat de leur salaire et de leurs économies à néant. C’est pas comme si on avait vu des émeutes de l’inflation en Argentine récemment, n’est-ce pas? Des rentiers, sûrement.

    • l’inflation prive les acteurs économiques du fruit de leur travail. C’est pourquoi il faut une monnaie stable. Autres raisons pour lesquelles la monnaie doit être stable, c’est que la monnaie est un 1) instrument d’échange 2) un instrument d’évaluation commun 3) une réserve de valeur. L’inflation corrompt ces trois finalités de la monnaie

    • La phrase « le recours au crédit bancaire plutôt qu’aux marchés financiers » ne signifie pas « le recours aux crédits sur les marchés financiers ». Quand on ne comprend pas le sens des propositions qu’on critique, l’analyse de la situation est tout de suite moins aisée.

    • L’inflation et le chômage sont décorrélés sur le long terme.

    • La lutte contre l’inflation EST un bienfaits pour 95% de la population ce qui est amplement suffisant pour dire que c’est une bienfait pour tous. Les 5 % restant étant des institutions financières ou étatiques proche de ce que dans l’état de nature on appel des parasites, j’affirme qu’il particulièrement plaisant de constater que l’absence d’inflation leur est préjudiciable.

      • L’inflation est la hausse de la masse monétaire, pas des prix.

        • @théo: Sérieusement, vous vous gourrez. L’inflation c’est la hausse des prix. Vous confondez la définition du terme avec l’explication actuelle de l’origine du phénomène. Par exemple, a masse monétaire égale si la quantité de biens à acheter baisse, il y aura inflation (cas de la pénurie). il n’y aura pourtant pas eu de hausse de la masse monétaire.

          • Théo a raison. Votre exemple ne démontre pas que l’inflation est synonyme de hausse des prix. L’inflation est synonyme d’extension. Cela n’a aucun sens de dire que les prix s’étendent. Pour vous en convaincre dite vous que c’est une simple question de sens des mots. Si vous « inflatez » un ballon ou une bulle, vous augmentez la quantité d’air qu’il y a dedans. Pour la monnaie c’est la même chose, vous « inflatez » le quantité d’euros dans le système monétaire.
            La hausse des prix est la conséquence de l’inflation monétaire. Point.
            Cela dit, la hausse des prix peut être différée dans le temps et n’est pas forcément proportionnelle à l’inflation monétaire. Vous devriez lire ou relire les écrits des « autrichiens ».

    • « essayer de faire croire qu’il ne sait rien passé » J’irai jusqu’à dire « qu’on en c’est rien! »

  • La fameuse loi de 73 n’a pas empêché l’Etat d’emprunter à la BNF, ce n’est que depuis Maastricht que c’est le cas. Si on regarde la Belgique, soumise à Maastricht diminuer sa dette relative de 50 points et le Japon qui n’y est pas soumis voire sa dette passer à pres de 250%, c’est marrant. L’Etat empruntait déjà aux marchés avant, la majorité des créanciers sont composés des pensions, des assurances vies, etc. D’ailleurs, il suffit de voir l’évolution des taux, plus bas après cette loi pour se rendre compte que c’est faux. l faut arrêter de confondre les taux journaliers de la BCE et les taux longs des obligations. Les banques ne peuvent pas faire le swap entre les divers taux. regardez l’évolution des dépenses et des recettes en chiffres absolus. La charge de la dette peut être rapidement compensée en n’augmentant pas les dépenses pendant un an ou 2. La dette a été triplée par rapport à il y a 20 ans, la charge de la dette non. (En chiffres absolus et constants.) comparez les estimations de croissance et la croissance observée, regardez l’évolution du déficit selon les écarts et vous trouverez a cause de la dette. Cette théorie de la conspiration est une fumisterie de plus, comme toutes les théories de la conspiration. Le probleme c’est le monopole monetaire et le fait qu’on s’en serve pour donner cours force a des monnaies fiduciaires. EN somme on « force votre confiance ». On cree ainsi un marche captif, un monopole artificiel purement legal. QUe ce soit des banques qui profitent de ce monopole a travers des interets ou que ce soit l’Etat qui en profite en « empruntant » a 0% tout en nous facturant l’inflation, je ne vois pas ce que ca change. QUe le citoyen de base se voit depourvu de son capital par l’impot (remboursement d’interet) ou par l’inflation je ne vois pas ce que ca change. C’est comme se demander si l’injection etale est plus ou moins humaine que la chaise electrique… Pour le mort ca ne fait aucune difference apres…

  • La dette à commencer à poindre son nez quand l’état providence à commencé à exploser. Personne n’a mi un pistolet sur la tempe des politiciens pour les obliger a emprunter. Si nous n’avions pas été diriger par des démagogues ambitieux et malhonnêtes rien de tel ne serait jamais arrivez et les finances de la France seraient saines. La dette n’est pas une fatalité, cet argent à été dépenser par nos homme politiques pour acheter des voix en sachant parfaitement qu’ils ne seraient plus de ce monde quant il faudrait passer à la caisse. La France est diriger par des escrocs, la loi de 73 ne change rien à l’affaire.

    • cette théorie a pour intéret de dédouaner les responsables politiques ( pas seulement ) si le fn y adhère ce n’ est pas finau de leur part vu qu’ ils ont été écarté du pouvoir mais politiquement c’ est peut etre rentable …

      le graphiq dépenses /pib publié ce 04 /7 – l’ édito h16 sur la sécu – est surprenant on observe à partir de 1975 une ascension quasi verticale de 20 à 25% en qu années !

  • La loi 1973 c’était une essentiellement une modernisation, et un reste de bon sens, juste avant la fin de la gold window de Bretton Woods pour éviter de casser la baraque, notamment en prévoyant l’arrivée de socialistes encore plus radicaux.

  • Bonjour Guillaume, la citation serait d’ Alberto Brandolini. Sur le sens, la facilité a énoncer des conneries et la difficulté à les réfuter a été souvent abordée, notamment par le physicien Henri Broch, cèlèbre pourfendeur du paranormal, Gérald Bronner (la démocratie des crédules) , Véronique Campion Vincent (la société parano), Pierre André Taguieff (la foire aux illuminés, l’imaginaire du complot mondial) etc.

    selon http://rationalwiki.org/wiki/Bullshit
    According to programmer Alberto Brandolini, « The amount of energy necessary to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it. »[1]. The original referrer of this concept was an Italian blogger named Uriel Fanelli, who postulated the so-called « Teoria della montagna di merda » (Theory of the mountain of shit).

  • conclusion ,personne n est coupable ou responsable ,mais il faudrat quand meme payer ….

  • Les commentaires sont fermés.

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