Selon Eurostat, elle retrouve ainsi son niveau de mars dernier, qui était aussi son plus bas depuis la crise financière des années 2008-2009. Ce ralentissement va plus que jamais mettre la pression sur la BCE.
Dans le détail, en mai, les prix des services ont augmenté de 1,1% après 1,6% en avril mais ils ont été à l’arrêt dans tous les autres secteurs. Les prix des biens industriels hors énergie ont été stables après une hausse de 0,1% en avril. Concernant l’alimentation, boissons alcoolisées et tabac, les prix ont augmenté de 0,1% après 0,7% le mois précédent et les prix de l’énergie ont été stables après avoir reculé de 1,2% en avril.
Tout cela n’est pas bon, il faut un peu d’inflation pour qu’une économie respire.
Le drame vient des taux d’intérêts maintenus ridiculement bas par convenance des Etats endettés. Mais ces taux d’intérêts n’in citent guère les entreprises à investir, l’essentiel pour eux étant l’espoir de ventes.
Et le particulier, ne voyant guère fructifier son épargne, se garde bien d’y toucher.
En ménageant les Etats, on asphyxie toute l’économie.