Les animaux sont enfin des humains comme les autres

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Les animaux sont enfin des humains comme les autres

Publié le 17 avril 2014
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Grâce au travail acharné de nos parlementaires, toujours sur la brèche afin de nous tailler à la dynamite un monde toujours plus proche du paradis qu’ils nous ont vendu lors des campagnes électorales, la République du Bisounoursland vient de faire un grand bond en avant : ça y est, les animaux ne sont plus des biens mobiliers !

Egalité, Taxes, Bisous : République du BisounourslandIl était plus que temps qu’enfin, on admette dans la Loi que non, les chiens et les chats ne sont ni des tables, ni des chaises, ni même des petits tabourets qui permettent d’atteindre les étagères les plus élevées, mais bien de petits et de grands « êtres vivants doués de sensibilité ». C’est maintenant chose faite avec une modification législative introduite à la suite d’une pétition lancée il y a près de deux ans par « 30 Millions d’amis », et qui a reçu le soutien de plusieurs intellectuels comme Brigitte Bardot.

Encore mieux, cette récente modification s’inscrit dans le cadre d’un projet de modernisation et de simplification du droit : afin de rendre les choses du droit, et notamment le Code Civil, plus modernes et plus simples, on va donc ajouter un truc-bidule supplémentaire aux trucs-bidules qui existent déjà, c’est-à-dire une nouvelle catégorie de biens corporels meubles, qu’on pourra par exemple appeler « les zanimorigolos » (simple suggestion, bien sûr), dont on se gardera bien de définir ensuite le moindre effet juridique attaché. Et puis, il faut comprendre que comme les autres codes (rural et pénal, notamment) reconnaissaient déjà implicitement ou explicitement que les animaux sont des êtres vivants et sensibles, il n’était que temps que cette précision soit aussi apportée au Code Civil, non mais alors.

À la suite de quoi, les associations de défense des zanimorigolos trépigneront de joie, le crédit de l’institution juridique sera d’autant augmenté, et tout le monde sera content. Il y aura des sourires sur les visages des enfants, de l’émotion dans la voix de vieilles dames donnant un biscuit à leur chien, et le monde sera plus doux.

animal sensible 1

Bien évidemment, après cette « simplification juridique », on va devoir explorer des domaines nouveaux dans lesquels les arguties juridiques promettent d’être remplies d’envolées lyriques sur ces petits êtres, aussi vivants que doués de sensibilités, confrontés aux comportements abominables des humains pour lesquels, au passage, il n’a jamais été spécifié nulle part qu’ils étaient aussi des êtres vivants doués de sensibilité, mais on s’en fiche parce que les humains sont des êtres méprisables qui détruisent la nature et émettent des petits cris stridents très désagréables (tout ceci ayant amplement été prouvé par Cécile Duflot).

Selon nos fiers députés, jamais en retard d’une innovation juridique, l’idée derrière ce changement est de permettre, selon eux, de « concilier la qualification juridique et la valeur affective » de l’animal. C’est mignon.

Je suis cependant dubitatif. Bien que ne doutant absolument pas du caractère généreux et humaniste de la démarche qui vise enfin à reconnaître à l’animal un statut particulier dans le droit, avec des bisous et des petits cœurs, je ne peux m’empêcher de me demander si ce petit changement anodin n’est pas la traduction maladroite d’une vision erronée de la nature, vision erronée qui pourrait bien se trouver être ensuite la source de maux plus gênants encore que la maltraitance animale que cette modification entend combattre.

Par exemple, difficile de ne pas voir un certain spécisme, avatar encore plus large du racisme bien humain celui-là, qui vise clairement à départager les espèces en plusieurs sous-catégories avec d’un côté les animaux mignons et de l’autre, ceux qui grattent, qui piquent et qui sont, disons-le franchement, moches.

animal sensible 2

En effet, si l’on imagine sans mal que cette modification juridique accorde explicitement son quota de protection et de sécurité aux chatons mignons ou aux petits chiens rigolos, qu’en sera-t-il pour le requin qui croque ou la tarentule qui pique ? J’entends d’ici certains qui récriminent, probablement à raison, en me faisant savoir que le changement est fort modeste, d’une part, et que d’autre part, la portée du texte ne va pas aussi loin et se contente très probablement de restreindre cette notion d’être vivant et sensible à nos animaux familiers, ces petits êtres sensibles qui nous apportent le journal, réchauffent les cuisses de mamie, ramènent les joujoux qui couinent quand on les leur lance, bref, partagent chaque instant de notre vie, au plus près de nos activités.

animal sensible 3

Eh oui, il faut se rendre à l’évidence : certains êtres vivants qui vivent à nos côtés, s’ils sont bien sensibles, n’en sont pas moins particulièrement pénibles à supporter (et je ne parle pas ici exclusivement de Cécile Duflot, entendons-nous bien). De façon générale, qui, de nos jours, défend vraiment les requins contre les hordes humaines qui se baignent sur leurs lieux de chasse ? En outre, si on comprend bien que l’amendement fut déposé pour sensibiliser les citoyens à la souffrance des animaux, notamment de ceux qui vont devenir des steaks dans notre assiette, quel sera le courageux végétarien qui défendra la tarentule, la hyène ou le moustique ?

Qu’il est difficile, le chemin juridique pour accorder des droits plus ou moins réalistes à ces animaux qui n’en ont jamais réclamé et n’auront jamais à respecter les devoirs qui sont pourtant le pendant logique de ce qu’on va leur accorder ! Qu’il est compliqué de faire comprendre que le bien-être animal ne dépend pas d’une loi, d’un paquet de textes qu’on ne pourra jamais correctement ficeler ! Qu’il est ardu de voir qu’il s’agit avant tout d’une démarche morale des individus eux-mêmes, que cette démarche dépend de facteurs multiples dont le bien-être humain avant tout !

En effet, vous ne pourrez pas parler de bien-être animal à des ventres affamés qui, dit-on à raison, n’ont pas d’oreille. Vous ne pourrez pas, sous peine d’abandonner cet humanisme qui, justement, a motivé ce bricolage juridique, faire passer le bien-être des animaux avant celui de vos frères humains, d’autant que ces derniers ont eu la force et l’intelligence non seulement de réclamer ouvertement ces droits, mais en plus ont cette capacité (inouïe dans le reste du monde animal) de respecter les devoirs qui y sont attachés.

On ne peut pas être surpris d’apprendre que l’amendement introduit est le fruit d’une poignée de socialistes qui, toute incohérence bue, n’entendent évidemment pas porter sur la place publique les délicats problèmes des combats de coqs et de la corrida. Comme d’habitude, il ne s’agit en réalité pas du tout de bien-être animal, mais bien plus sûrement de bien-être humain, celui des consciences apaisées et des lobbyistes repus.

N’oubliez pas : après tout, eux aussi sont des êtres vivants doués de sensibilité.

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  • Encore une fois l’état cherche à nous éduquer et à se substituer aux parents. C’est à ces derniers qu’il incombe la tâche d’apprendre que si nous avons des droits, nous avons obligatoirement des devoirs dont celui de respecter les hommes, les animaux et les biens des autres.
    Il est certain que la loi ne parle pas de différence entre les insectes (ou les méduses) et les autres animaux. Peut-être par peur de tomber dans la discrimination la plus nauséabonde ? Ce serait troporibl !

    • Maitre Eolas nous fait remarquer que l’Homme, n’a pas droit à cette définition de « sensibilité ». Enfin nos politiques (pas limités à Duflot) n’ont pas grand chose à faire pour justifier leur salaire !
      Les droits du petit chat (H16, vous faites tout pour nous sensibiliser !) sur les genoux de sa maîtresse, je comprends … mais une jeune enfant en devenir dans l’utérus de sa mère … et Dieu sait qu’il est doué de sensibilité. Mais bon ….
      Bref, en 1804, nous avions vraiment des législateurs !

      • « mais une jeune enfant en devenir dans l’utérus de sa mère … et Dieu sait qu’il est doué de sensibilité. »

        Non, du moins pas pendant la période légale de l’IVG en France. Notons d’ailleurs que la sensibilité n’est pas forcément le critère le plus pertinent (ce n’est d’ailleurs pas celui mis en avant par l’Église catholique).

        • ArnO, juste un mot, face à l’incompréhension du texte :
          la référence à la « sensibilité » résulte du thème du billet de H16;
          je ne confond évidemment pas sensibilité et VIE (du fœtus) !

        • « pas pendant la période légale de l’IVG » :
          alors là, c’est fort, les sens obeïssent à la loi !

          • On peut clore ce débat en disant que chacun fait de son corps ce qu’il veut et que ce n’est pas à la loi d’en décider.

            • Décidément, je n’avais l’intention de débattre à ce niveau.
              Votre pseudo est clair; mais permettez aux autres de considérer la Vie comme quelque chose de vraiment différent.
              « chacun fait de son corps ce qu’il veut » : c’est indubitable, mais si quelqu’un s’y est installé, cela peut poser problème. Mais, est-ce le rôle de l’Etat ? sur ce point, je souscris.

          • « alors là, c’est fort, les sens obeïssent à la loi ! »

            Ce n’est évidemment pas ce que j’ai écrit, un minimum de bonne foi ne serait pas malvenu.

            La « sensibilité » implique un système nerveux un minimum fonctionnel : on estime que cela se produit entre la 18ème et la 24ème semaine de grossesse chez le foetus humain. L’IVG est légale en France jusqu’à la 12ème semaine de grossesse (l’IMG n’a pas de date limite).

            Encore une fois ce n’est pas le critère pertinent pour la plupart des opposant à l’avortement, mais puisque c’est vous qui mettez la « sensibilité » de l’enfant sur le tapis sur le tapis je me contente simplement de corriger. Loin de moi l’idée de lancer un débat sur l’avortement.

  • Vaut mieux être un chaton qu’un enfant à naître… !

    J’attends encore le chaton qui paiera ma retraite…

  • Enfin ! nous allons pouvoir rendre illégal définitivement le sacrifice hallal sans dérogations !

    • Ben non, faut protéger les us et coutumes des pays d’origine des migrants tout ça tout ça car sinon c’est du racisme et de la discrimination c’est troporibl.

  • Les rats taupes nus, aussi moches soient ils, seront protégés quand même.

    Ils sont authentiquement socialistes.

    (Et ultra violents. Mais passons, c’est sans doute un hasard …)

    • Un animal ne peut pas être « socialiste ».

        • C’est bien la seule espèce qui a réussi le socialisme. Donc, en bonne ménagère libérale, il me faut admettre qu’il existe un socialisme qui marche. D’accord, les fourmis ont plus de 2 pattes et un cigare qui travaille… mais il n’empêche : ça marche…

          Il ne reste plus qu’à souhaiter que les socialistes deviennent des fourmis (j’en doute fortement cela dit)… ou.. si j’ai bien compris John Galt : démerdez-vous !

        • et les abeilles …

        • Non, les fourmis ne sont pas « socialistes ». D’abord une fourmilière ne connaît aucune forme de plan centralisé : les « décisions » ne sont prises ni par la reine ni par délibération collective, mais au niveau de chaque fourmis. Ensuite et surtout le socialisme est une doctrine politique et juridique qui n’a de sens que dans une société qui connaît la politique et le droit : autrement dit uniquement chez les êtres humains, jusqu’à preuve du contraire.

          • Il faut quand même être sacrement contaminé par l’anthropomorphisme pour parler d’abeilles ou de fourmis comme étant « socialiste », autrement que comme une vague métaphore.

          • Chez les rats taupes le pouvoir est pas mal centralisé du fait de la domination d’une « chef de bande ».

            Tout comme chez les fourmis la reine exerce un contrôle (via les phéromones) sur l’ensemble de la colonie. Après, les bestioles sociales ont toutes un plan de sauvegarde en cas de décès du capitaine. Mais elle ne peuvent s’en passer bien longtemps.

            Et dans les deux cas, les ressources sont mises en commun.

            Après, bien sur, il n’y a pas de doctrine et de vote, mais l’idéal socialiste, c’est avant tout un idéal de coopération entre les individus. Et à l’échelle de communauté réduite composée d’individus génétiquement proches .. ça marche.

            • On pourrait tout aussi bien dire que le corps humains est une forme de socialisme à ce petit jeu là : les cellules individuelles mettent leur ressources en commun, il y a un contrôle sur chacune exercé par l’ensemble du corps, elles ne peuvent survivre longtemps si la « communauté » est désagrégée…

        • @Arn0
          Et puis, faut voir comment les fourmis socialistes font des razzias à d’autres fourmis socialistes qui ne sont pas du même prolétariat. Un phéromone de travers et c’est la mise à mort assurée, Pol Pot à côté, c’est peace & love.
          Donc NON, le socialisme ne marche nulle part, même pas chez les fourmis.
          Sauf si on définit « ça marche » dans le sens : « l’esclavage, ça marche ».

  • Va falloir créer un ministère des animaux pour subventionner les plus démunis, de leur donner accès à une meilleure éducation républicaine, leur donner le droit au logement, de leur permettre de trouver un travail stable et équitable, empêcher la fuite à l’étranger de leur lieu de travail, leur donner le droit à une retraite méritée payées par leurs employeurs…

  • maintenant qu’ils ne sont plus des meubles mais des êtres libres leur appartenance a l’état deviendra certainement le sujet d’une loi rectificative pour les mettre à égalité avec les français et la constitution

  • Bonjour
    La prochaine étape: « Les végétaux sont enfin des humains comme les autres »
    C’est vrai, un chêne il a aussi des droits, même les glands.

    • « Pour la Science » Avril 2014
      « Percevoir et bouger : les plantes aussi !
      Catherine Lenne, Olivier Bodeau et Bruno Moulia
      Les plantes perçoivent leur environnement et s’y adaptent par diverses formes de mouvements. Des capacités qu’on a longtemps cru réservées aux animaux et que l’on commence à décrypter. »
      On y vient.

  • On va pouvoir ouvrir de nouveaux gisements insoupconnés de criminalisation, pour remplir nos prisons – deja pleines, donner du travail aux magistrats – qui disent ils en on deja merci – et accessoirement taxer lourdement l’immonde bafouant la sensibilité de nos nouveaux frères, en souhaitant que le résultat soit positif pour les finances de la nation.

    Dans tous les cas les assoces d’agités du bocal vont y gagner un surcroit de pouvoir (de nuisance), et vont pouvoir bientot faire condamner a des peines proches de la mort les rébuts d’humanité qu’elles abominent…

    Tout cela va etre charmant.

  • faudra maintenant qu’on leur fasse lecture de leurs droits, et qu’on leur explique la procédure de dépot de plainte…

    Ah non!… Pour le dépot de plainte, ma vieille voisine crypto pétainiste a l’humeur bilieuse facon vitriol va s’en charger!… Eh hop! Tous les jeunes couples du quartier avec animaux de compagnie, au goulag!…

  • D’accord avec RIEN de cet article mais rien !

    Cette loi c’est de l’anti-spécisme justement et pas du spécisme déguisé. Il s’agit d’accorder aux animaux des droits que nous nous sommes reconnus.

    Pour moi et je l’ai déjà dit lors de l’article de contrepoint encourageant à manger de la viande, il n’y a aucune raison de ne pas étendre l’axiome de non agression aux animaux.

    et je retrouve dans cet article l’argument ridicule selon lequel les animaux n »ont jamais réclamé ce droit et n’auront pas de devoirs donc on a pas à les protéger….nana na na…

    Argument infiniment critiquable. Si l’on considère les enfants ! Un enfant n’a pas demandé de droits. Pas pour autant qu’on s’autorise à le tuer. Un enfant à une irresponsabilité pénale par pour autant qu’on s’autorise à le tuer non plus ! Idem pour les malades psychiatriques profond.

    La réalité c’est que derrière ce discours « mangez de la viande » « ne reconnaissez aucun droit aux
    animaux » « détruisez l’écosystème » on retrouve une idéologie d’exploitation qui n’a rien de libérale car fondé sur l’agression sans consentement (animaux, éco-système) et oubliant justement ce qu’est la responsabilité et le libéralisme.

    Je ne peux pas entendre, en tant que libérale, qu’on puisse être autorisé à torturer, tuer des animaux.

    Si on est libéral on agresse pas. On ne détruit pas le nid d’un oiseau, c’est sa propriété. On ne le chasse pas, on ne le mange pas. C’est axiomatique. C’est non discutable. On ne dispose pas de la vie des autres et notamment de ceux dont on ne peut avoir le consentement. On mange pas de viande, on a pas de chat d’appartement etc…

    Le libéralisme classique c’est ça : http://www.youtube.com/watch?v=UIs4q1bWA8Y

    On agresse pas. On vole pas. On enlève à aucun être vivant sa liberté.

    Le libéralisme moderne c’est d’étendre la puissance de ces concepts aux animaux et à l’écosystème pour ENFIN faire émerger un libéralisme écolo, responsable et éthique.

    Franchement mais évoluez ….. arrêtez de lire les classiques ou relisez les avec des lunettes du XX eme siècles.

    Ne voyez vous pas la puissance de la pensée libérale ? Le libéralisme antispécie c’est le libéralisme de demain celui qui permettra de faire naître un libéralisme écolo et d’arrêter avec les débilité de EELV and co.

    • Franchement, mangez un peu de viande, ça vous décoincera.

      Le fait que l’homme soit omnivore, ça vous dit quelque chose ? Qu’il a toujours chassé pour se nourrir (jusqu’au jour où il a compris qu’il pouvait aussi stocker sa nourriture sur pattes !), ça vous dit quelque chose ?

      Je n’ai jamais fait de mal à un chat (pourtant, j’en ai envie tous les jours quand je retrouve leurs merdes dans mon gazon) ou un chien, mais ça ne m’empêchera aucunement de manger un bon steak. Et qui sait, peut-être qu’un jour, un de ces si jolis chats de mes voisins finira au bout d’une pique devant la porte dudit voisin !

      Quant au libéralisme écologique …………. y a un mot de trop là-dedans. Et ce n’est pas libéralisme.

    • « Si on est libéral on agresse pas. On ne détruit pas le nid d’un oiseau, c’est sa propriété. On ne le chasse pas, on ne le mange pas. C’est axiomatique. C’est non discutable. On ne dispose pas de la vie des autres et notamment de ceux dont on ne peut avoir le consentement. On mange pas de viande, on a pas de chat d’appartement etc…  »

      Le principe de non agression s’applique aux humains. Il implique que si on veut quelque chose que l’autre possède, on négocie puis on échange. Moralement, on peut comme vous choisir d’étendre ce principe de non agression aux animaux. Légalement, ça parait par contre plus difficile. Si un oiseau a fait son nid au mauvais endroit (sur une cheminée par exemple), je vois mal comment on pourrait l’en déloger tout en lui reconnaissant un droit de propriété similaire aux humains (on n’a pas le droit ni de détruire, ni de déplacer sa propriété sans son accord qu’on aura bien du mal à obtenir).

      Et jusqu’à quels animaux s’étendraient ces droits ? A t’on le droit de tuer un moustique ou doit on attendre qu’il nous pique ? Est ce d’ailleurs considéré comme une agression qu’un moustique nous pique alors que c’est sa manière de survivre ?

      Autre question : doit on forcer son chien à devenir végétarien ? Est ce plus cruel de tuer des animaux pour en nourrir d’autres ou d’affamer tous les carnivores ?

      • @Pnm et…
        Autre question : doit on forcer son chien à devenir végétarien ?

        Vous n’avez pas à avoir un chien. Ni à le forcer à faire quoique ce soit.

        Est ce plus cruel de tuer des animaux pour en nourrir d’autres ou d’affamer tous les carnivores ?

        On ne tue pas des animaux pour en nourrir d’autres.
        Si vous affamez c’est que vous avez privé l’animal de sa liberté car sans vous ils se débrouillent très bien.

        • Faut-il donner aux animaux le droit au mariage ?

        • « Si vous affamez c’est que vous avez privé l’animal de sa liberté car sans vous ils se débrouillent très bien. »
          En effet : ils tuent d’autres animaux pour manger, se défendre et même parfois pour jouer.
          Pourquoi les hommes ne pourraient-ils pas faire de même ?

        •  » car sans vous, ils se débrouillent trés bien  »

          je devrais dire ça à mes trente vaches, je vais pouvoir prendre des vacances…

        • « Si vous affamez c’est que vous avez privé l’animal de sa liberté car sans vous ils se débrouillent très bien. »

          C’est clair que les chiens et autres animaux domestiques se débrouillent beaucoup mieux en liberté. Ils rêvent tous de la vie merveilleuse de chien errant.

          • @ camarade dingue & Pmn,

            attention à ne pas utiliser les mêmes arguments que les socialistes, qui prétendent que les gens ne sauraient pas se débrouiller sans l’Etat.

            Beaucoup d’animaux domestiqués ne survivraient pas en liberté mais on constate que des chiens peuvent vivre comme des loups, des porcs comme des sangliers etc. C’est aux agriculteurs & aux autres habitants des villes & des campagnes que ça pose pb. : c’est un pb. humain.

        • @Adele: »Vous n’avez pas à avoir un chien. Ni à le forcer à faire quoi que ce soit »
          Donc on n’a pas non plus à forcer les être humains à devenir végétariens….

          En tout cas si on laisse des animaux se débrouiller seuls, m’est avis qu’ils ne mangeront pas que des protéines végétales. On mettra les carnivores en prison pour meurtre?

      • bonjour adele
        « il ne nous a pas demandé notre consentement »
        Faut arrêter de fumer de la moquette.
        « bonjour madame la moustique (c’est une femelle), bien sùr vous pouvez me pomper mon sang pour nourrir vos petits »
        Evidemment les mâles sont des gros macho qui refuse ce simple service. lol

      • Assécher un marais, c’est un génocide d’insectes, de même que passer un terrain au bulldozer pour construire une maison. Et je ne parle même pas des vers de terre.

        Ne coupez jamais un arbre ou aucune végétation, vous aurez des dizaines de morts sur la conscience, et arrêtez de consommer ces légumes au nom desquels on massacre avec des pesticides les pauvres insectes qui ne cherchent qu’à subsister.

        • D’où l’intérêt du bio 😉 pas de pesticides.

          • Vous ne devez pas sentir bien bon , Adèle, car je ne peux pas vous imaginer en train de vous savonner la peau , noyant et brûlant ces centaines de milliers d’ acariens par la soude contenue dans votre gel douche, ces pauvres bêtes (qui ont un appareil digestif, des zyeux et des connexions cérébrales)qui croyaient trouver refuge au creux de vos pores.
            A ce titre,chez vous, vous économisez aussi sur le Vigor, non?

      • @Adèle
        « Et jusqu’à quels animaux s’étendraient ces droits ? »
        Je m’arrêterais à la femme…

      • Mais avec quelle énergie puisqu’on a plus le droit de polluer ?

    •  » ils s’agit d’accorder aux animaux des droits que nous nous sommes reconnu  »

      au fait, les zanimos sont ils d’accord ? on devrait les faire voter !!

    • faut pas marcher sur les fourmis non plus c’est un crime.
      faut pas cueillir des fleurs c’est un crime aussi.

      et si une mouche entre chez moi sans mon autorisation, je peux la tuer?
      Adele tombe de plus en plus bas.

      • tient ! on a commis plusieurs crime sur ma ferme depuis 3 jours: 3 vipères tuées prés des batiments dont une avec une porté de petites vipères dans le ventre … vous croyez qu’on va allez en prison ?

    • Et aussi il n’y a aucune raison de ne pas étendre l’axiome de non agression aux végétaux !!!
      Vous pouvez donc tranquillement et gentillement MOURIR DE FAIM !!!

  • Les animaux sont dans nos mains les otages de la beaute celeste vaincue..ah non ca c’est d’un monsieur s adressant a Leon Bloy.
    Nos discuteurenlairs auraient du je pense,preciser « animaux doue de sensibilite »…animale!

  • La loi n’a aucune portée, c’est juste un bricolage sémantique.
    Il y aura toujours une distinction entre les personnes et ce qui est appropriable (dont les animaux qui restent des biens meubles).

    L’anthropomorphisme est inenvisageable en soit: ce serait reconnaître qu’un animal puisse avoir un patrimoine, qu’il ait des droits et devoirs (donc responsabilité), qu’il ne puisse pas être approprié.

    Hollande a donc accompli sa promesse de 2012 sans faire de vaguelette et tout le monde est content, comme d’habitude ce qui intéresse le plus certaines personnes ce sont les mots et non leurs effets (inexistants).

    • Euh, les animaux peuvent avoir du patrimoine. Enfin en tout cas aux USA.

      Perso je trouve ça bien de pouvoir léguer ses biens à un poisson rouge, un chat, ou n’importe quoi d’autre d’ailleurs.

      Le truc est que l’ETAT ne lâchera pas son morceau, même pour un animal…. alors pour un humain. Même pas la peine de rêver.

      Visiblement les droits humains passent largement après de toute façon. Sauf celui de payer des taxes, bien sur. D’ailleurs de fil en aiguille: cela ne serait il pas une idée pour taxer les animaux comme des personnes….hum, je m’interroge. Bonne idée ceci dit !

      • « Euh, les animaux peuvent avoir du patrimoine. Enfin en tout cas aux USA. »

        Absolument pas. Aux USA vous pouvez faire un legs conditionnel à un humain (ou une personne morale) du genre « je lègue x€ à untel à condition qu’il utilise cet argent pour mon chien » mais vous ne pouvez certainement pas léguer de l’argent à votre chien : c’est tout simplement le principe du trust appliqué aux animaux de compagnie. Mais l’animal ne sera propriétaire de rien du tout : il ne faut pas croire tous les raccourcis de la presse.

  • Et voilà, vous êtes tous tomber dans le piège !

    C’était encore une diversion politique.
    P….. qu’est ce que ça va être chiant jusqu’en 2017.

    Je vais vous expliquer pourquoi.

    1- Notre Président à scooter est un goujat (dixit Sophie). Moi je dis juste que c’est un porc. Il s’en tamponne visiblement le coquillard des droits de la femme et des femmes en général.

    2- Avec 13% dans les sondages, il (toujours notre Président) s’en tamponne des humains, des enfants, des vieux et du reste d’ailleurs.

    Alors en toute logique, faire voter une loi pour protéger la sensibilité des animaux….Pouahahah ahahahah.

    Je voudrais juste une loi (pour commencer) qui protège les citoyens d’un Président comme celui que l’on a en ce moment. Un référendum ? Bah, non, je suis con.

  • Les homo sapiens (abusivement auto-nommés ainsi) sont des animaux comme les autres.

    • Ce qui distingue l’animal domestique de l’homme, c’est le fait de croire que celui qui le nourrit le fait pour son bien.

      Quoique ?

      Si vous n’avez pas parfois l’impression que l’état providence vous prend pour du bétail (tout comme votre employeur – mais en pire), c’est que vous n’êtes pas si différend au fond.

      • sauf qu’à votre employeur, vous pouvez lui dire m…e pas à l' »état »

        • Et qu’un employeur de peut pas confisquer notre épargne, décider comment on doit vivre et nous envoyer en colonie de vacances creuser des trous dans la campagne avec de gentils Allemands.

  • Je suis étonné que ce type de mesure qui rappelle les grandes heures du IIIe Reich reçoive le soutien d’Alain Finkielkraut…

    • Point godwin et renvoie d’une personne à sa confession juive dans une même phrase : excellent !

      • Si l’espèce humaine n’a pas de dignité particulière qui la distingue des choses, il n’y a plus d’hommes mais des « Aryens », des « Juifs », des « bourgeois », des « souchiens »…

        J’ai été étonné de trouver parmi les rares philosophes signataires de la pétition de « 30 Millions d’Amis » Alain Finkielkraut, qui a une certaine idée de la tradition européenne & qui combat les nazis, néo-nazis…

  • En ce 17 avril, vous avez raison de noter que ľhumain n’est qu’un parasite de cette planète… ďailleurs les médias ne se bousculent pas pour dénoncer les atrocités commises par les communistes au Cambodge ou ailleurs. Triste journée.

  • Les écologistes qui sont pour la réintroduction du loup et de l’ours sont-ils pour la réintroduction des morpions dans leurs pantalons ?
    Ceux qui élèvent l’animal au niveau de l’homme renient complètement le plan divin et perdent leur bon sens issu de l’observation.
    Je suis toujours très mécontent quand je marche sur une crotte de chien ou de chat et n’aie jamais considéré cela comme une bénédiction.
    J’ai peu de considération pour ceux qui châtient ceux qui tuent un petit d’aigle dans son nid mais qui ne voient aucun inconvénient à tuer un bébé dans le sein de sa mère.

    •  » sont – ils pour la réintroduction des morpions dans leurs panta longs  »

      ne dites pas de sotises, bientot, il va faire si chaud, que plus personne ne va mettre de pantalon…

      finalement, rika zarai était une visionnaire .

    • C’est une autre question : des êtres humains ont-ils le droit d’introduire le loup & l’ours en France ?

    • « plan divin »

      Loul.

      « Ceux qui ne pensent pas comme moi sont des cons ! »

  • Merde, on va devoir emprisonner les animaux qui tuent d’autres animaux alors qu’on a déjà pas assez de places de prisons!

    • Vous avez vu la photo de l’ours blanc perché sur son glaçon : il a été placé la pour avoir mangé un phoque (bouh! le vilain !)

  • Quand viendront les polémiques, les manifestations des d’accord, des pas d’accords, « ils » diront que c’est la faute aux libéraux…

  • En fait le rat-taupe est insensible à la douleur.

  • Puisque ce billet va encore faire beaucoup de bruit j’en profite pour demander comment la justice devrait réagir face à ce genre d’actes :

    http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/25/1802764-lamagistere-trois-ados-arretes-avoir-tue-chat-acide.html

    Doit-elle s’en foutre puisque ce n’est qu’un chat, et qu’il ne fait pas parti du « plan divin » ?

    Doit-elle punir ces adolescents uniquement si le chat appartenait à quelqu’un, et dans ce cas là on peut s’amuser à massacrer volontairement tout ce qui n’appartient à personne, même les animaux doués de sensibilité (évidement physique, et non émotionnelle, bande de petits malins) ?

    Ou doit-elle condamner ces actes car il s’agit de simple cruauté gratuite effectué sur un être sensible, capable de ressentir la douleur ?

    Mais vraiment, j’aimerais avoir un avis, parce que certains d’entre vous crachent sur sur ceux qui n’ont pas la même vision qu’eux, et légitiment tout ça par l’absurde, ou l’insulte – ou ne le font tout simplement pas – et pas que sur ce sujet d’ailleurs.

    Donc qu’est-ce qui est acceptable, et qu’est-ce qui ne l’est pas ?

    Ah oui, et pour les trolls qui se croient malins, ou originaux, et qui s’apprêtent à poster « Et les végétaux ? Ils souffrent aussi ! » ou bien « Et les animaux ? Ils sont sadiques aussi ! », vous pouvez vous abstenir, il ne s’agit pas de tuer pour se nourrir là, mais de maltraitance délibérée, pas d’un accident ou d’une quête de nourriture.

      • Manchots pygmées qui se font bouffer parce que les otaries doivent se nourrir. Relisez bien, je n’ai pas critiqué la consommation de viande, ni le fait que certaines personnes chassent et pêchent pour se nourrir, en en retirant certes un certain plaisir. Je parlais de la maltraitance pure et dure, de faire souffrir un animal capable de ressentir la douleur, dans l’unique but de se délecter de la violence que l’on exerce, et en répondant ça vous rentrez dans la catégorie des petits malins qui répondent à côté pour ridiculiser leur interlocuteur – pitoyable technique très fréquente ici.

        • « Je parlais de la maltraitance pure et dure, de faire souffrir un animal capable de ressentir la douleur, dans l’unique but de se délecter de la violence que l’on exerce, »

          Vous le dites vous mêmes, ce n’est pas vraiment le sort de l’animal ou ses droits qui sont important mais bien le comportement et les intentions de l’humain. Quand quelqu’un est cruel avec les animaux sans aucune raison, on peut craindre qu’il agisse de même avec les humains et c’est bien ça qui est inquiétant.

          Concrètement, si des enfants tuent un rat, je m’en fiche (personne n’aura de compassion pour un rat à part Adèle). Si ils s’amusent à le torturer, cela m’inquiètera. Et plus l’animal sera proche de l’home, plus cela m’inquiétera.

          Après, je ne saurai pas dire si dans le cas du chat c’est à la justice ou aux parents de punir les adolescents.
          Dans tous les cas c’est bien l’attitude cruelle qui est punie et pas l’atteinte aux droits de l’animal.

          • Tout ça, c’est de la morale et du contrôle social.
            La loi n’a rien à voir là-dedans.

          • Oui voilà, nous sommes d’accord, la cruauté sur l’animal peut faciliter la cruauté sur l’être humain après.
            Il ne s’agit pas encore une fois de tuer simplement l’animal, mais de le torturer et d’en retirer du plaisir, un comportement qu’on observe fréquemment chez les psychopathes avant qu’ils ne décident de s’en prendre à des humains.

            La question était donc de savoir si ce genre de comportement était acceptable ou non.

            • Moralement, non ce comportement n’est pas acceptable.

              Mais votre question est plutôt de savoir si il est légalement condamnable.

            • Concrètement, dans une société libérale, ce problème devrait pouvoir se régler sans aucun contrôle de l’état :
              -l’association de défense des animaux mène son enquête toute seule
              -elle découvre les coupables et va voir leurs parents
              -les coupables s’excusent publiquement et prouvent leur bonne volonté à l’association d’une manière ou d’une autre.
              -il n’y a pas besoin d’employer la force, la pression sociale suffit (les coupables ont tout intérêt à montrer qu’ils regrettent leur acte plutôt que de passer pour des monstres devant leurs voisins)

            • Oui j’imagine bien, mais là on est dans la théorie, le libéralisme, ou du moins les libéraux, ont tendance à bien aimer la théorie.
              Je ne demande qu’à voir cela dit, on ne peut pas affirmer que ça ne fonctionne pas si on essaye pas.

              Ca fonctionne déjà pas mal, quand on voit que 4chan a littéralement traqué une gamine d’Europe de l’Est filmée en train de jeter des chiots juste nés dans une rivière, en rigolant – y’a le fait de devoir se débarrasser des chiots parce qu’on ne peut s’en occuper, et le fait d’y prendre du plaisir. Elle a été incendiée sur le web, et avait du présenter ses excuses.

              Donc même si la loi n’a théoriquement pas à s’en mêler, est-ce que ce serait efficace à grande échelle, quand on voit la stupidité de certains posts ici ? – aka l’être humain est divin.

              Je doute, simplement, et donc je demandais à ces chers lecteurs de Contrepoints ce qu’ils en pensaient, puisqu’ils détiennent très souvent la science infuse et/ou la vérité absolue.

            • @BadOmen :

              Le fait que les gens soient capable de gérer des problèmes sans l’intervention de l’état, ce n’est pas de la théorie, ça arrive tous les jours (et heureusement).

              « Donc même si la loi n’a théoriquement pas à s’en mêler, est-ce que ce serait efficace à grande échelle, quand on voit la stupidité de certains posts ici ? – aka l’être humain est divin. »

              Etant donné que l’arrosage de chatons à l’acide n’est pas pratiqué à grande échelle, je vois mal pourquoi il faudrait une loi pour être efficace à grande échelle.

    • « Ou doit-elle condamner ces actes car il s’agit de simple cruauté gratuite effectué sur un être sensible, capable de ressentir la douleur ? »

      Elle doit condamner les actes pour exhibitionisme, atteinte au moeurs ou quelque chose du même genre. Ce n’est pas la panacée, c’est anti-libéral, mais au moins c’est logique.

      La loi doit être le reflet de la société. Si la société trouve choquant de torturer les animaux, c’est condanable. En revanche elle ne doit pas inventer des règles qui ne correspondent pas à un large concensus.

    • @badomen

      Votre réflexion est juste.

      La deux seules questions qui vaillent sont est-il juste d’être speciste concernant l’axiome de non agression. Reconnaissez vous l’axiome de non agression comme principe d’exercice ultime de votre libre arbitre ?

      Le fait que les animaux s’entretuent et se bouffent entre eux n’est pas un argument pour les agresser. Ils sont doués de raison mais à un niveau très inférieur à nous. Nous nous pouvons élaborer des jugements en nous posant la question du bien ou du mal. Pas eux.

      Le libéralisme à une morale : l’axiome de non agression. Après choisi ton niveau de cohérence avec toi même.

      Le film ma planéte des singes me semble être un axe de réflexion intéressant.
      Le principe de responsabilité et voir le monde comme un écosystème me semble aussi être intéressant.
      Le mythe de promothée et epimethée aussi.
      Hayek droit législation et liberté le paragraphe sur la résurgence des instincts primordiaux refoulés (voir l’epilogue en entier) utile bien que ce soit un libéralisme classique poussiéreux et hayek un vieux schnok.

      Si cette loi te semble juste, ai confiance en ta raison.

      Sans morale il n’y a point de civilisation possible.

      •  » ils sont doué de raison mais à un niveau trés inférieur à nous  »

        vous vous surestimez ?

         » nous nous pouvons élaborer des jugements en nous posant la question du bien ou du mal , pas eux  »

        ils peuvent élaborer des jugements en se posant la question du bien ou du mal pour leurs estomacs …

    • Quoiqu’on en pense ces actes sont déjà interdit par le code pénal depuis longtemps. La modification du code civil en question ne change strictement rien au droit en vigueur, c’est ce que les anglophones appellent de la « soft law » (et que moi j’appelle du flan).

    • « Le juste prend soin de son bétail, mais les entrailles des méchants sont cruels » (Proverbes 12:10)
      « Tu ne muselleras point le boeuf quand il foulera le grain » (Deutéronome 25:4)

    • La question que vous posez est un fait assez simple, et déjà traité dans le code civil :
      – L’animal a-t-il été tué par nécessité (envahissant, menaçant, pour se nourrir, malade et contagieux…)?
      – L’animal a-t-il été tué par plaisir et par torture ?
      Ces deux questions sont déjà traités dans le code civil et aussi le code pénal je crois bien.
      Car elles sont fondamentalement différentes…
      Mais somme toutes pas pour les écolos qui pensent que tuer un animal c’est de la torture tout le temps… Mais tuer des végétaux c’est normal !!!

  • Parfaitement d’accord pour que les animaux ne soient plus des meubles.

    Désormais, une personne (je veux dire un humain) qui ne se laissera pas mordre par un chien sera passible des tribunaux pour ne pas avoir donné à manger le morceau choisit par la bête.

    Déjà les choses prenait la bonne direction quand la préférence était donnée à l’animal sauvage (ours) contre l’animal d’élevage (mouton). Un ours tuant un mouton voyait sa prédation récompensée par une prime à l’éleveur ( le mouton n’avait pas d’existence juridique pour toucher l’indemnité, lui ou ses ayant droits)

    Bref un grand progrès pour les puces, poux, morpions et autres cafards jusque ici lâchement exterminés à la bombe !

    • C’ était prévisible, des lobbys se sont déjà constitués à Bruxelles, qui s’ est empressé de leur fournir une niche permanente.
      Citons parmi eux:
      le MRAP (mouvement contre le reptile et pour l’ amitié entre les poux),
      le CRAN (le conseil représentatif des associations de nounours de Finlande)
      la LICRA (ligue internationale contre le rat et l’ acarien)

      Fin de civilisation.

  • Un peu hors sujet mais cela fait plusieurs fois que je lis dans des articles sur contrepoints,a propos de proteine,la végétale n’est pas l’égale de la proteine animale il lui manque des acides aminés dits essentiels(notre corps ne peut les synthetiser) notre corps,et personnellement je crois que le mien en a besoin,trouvera ces acides lors de la consommation d’aliment d’origine..animale.Sinon,carence.

  • je suis anarcho libéral et pourtant e je défend le droit animal.
    parce qu’il n’ont pas la facuté de la parole, c’est à dire de crier qu’ils ont mal on leur doit la bienveillance.
    L’homme traditionnellement entretient une vie de « compagnonage » avec les animaux. C’est un compagnon terrien et il faut le reconnaitre. comme un humain, ils ont droit à leur propre vie.

    • J’ ai connu une amie qui avait entretenu une complicité durable avec des morpions.
      Personnellement, je reconnais vivre en symbiose avec mes bactéries intestinales.

      Bon, après, sans rire, où mettez-vous le curseur PRECISEMENT?
      Quel animal est éligible et selon quels critères?
      « Ils ont droit à ler propre vie »:Frd, anarcho-libéral, aux manettes de l’ état interdirait-il la consommation de viande par l’ homme?
      Quid des relations inter-animales?On légifère aussi?

      • Bonjour RZV
        toutatè, un chat qui s’amuse avec une souris et ne la mange pas, procès.

      • il ne s’agit pas de remettre en question la nature même de la vie animale qui est comme elle est : tout organisme vivant doit trouver de la nourriture y compris le « corps » de l’homme.

        Ce que je veux dire, c’est qu’étant doué de raison, on doit la bienveillance à ces « compagnons » terriens qui ne peuvent utliser leur parole, leurs arts, leur rationnalité pour échapper à la domination comme le ferait un homme (et encore).

        Les animaux, même si c’est pour se nourrir doivent être traités dignement. Point.

        • En revanche, je suis d’accord : une loi de plus n’y changera absolument rien et c’est totalement débile.

          Je pense qu’un « libéral » sensible et attaché à la liberté, la souhaite aussi pour les autres.

          C’est ce qui nous caractérise tous ici sur Contrepoint n’est-ce pas ?

          On s’entête à chercher la vie extra-terrestre partout dans l’univers afin de déterminer si nous sommes seuls ou non sans même se rendre compte qu’on a des voisins sur Terre qu’on ignore superbement.

          • Peut-être que finalement on considère que les animaux mènent une « sous vie », une « vie dégradée » par rapport à celle des hommes ?

            Un peu comme Descartes qui les considérait comme des machines dotées de rouages et autres ressorts comme s’ils n’avaient même pas la « propriété » de leur propre corps et de leur propre présence en un lieu. C’est affreux.

  • quand les gens de ce pays vont-ils comprendre que ce n’est pas de lois de plus qu’on a besoin, mais de beaucoup de moins …

    à quand une loi pour interdire la guerre ! poutine doit bien rigoler …

    ou une loi pour interdire la maladie ! la les médecins ne rigolent plus du tout …

  • L’autre jour j’ai torturé un tardigrade,carboglace a -80°,ensuite ebouillanté,nous nous sommes amuser le croyez vous!;-)

  • Sinon le truc avec un groin très disgracieux qui est en photo en haut à droite de « l’article », c’est quoi comme espèce ? La nature engendre vraiment d’étranges engeances.

  • Pourquoi le potager est – il envahi de limaces , de loches , d’ escargots n’ y a t – il pas des prédateurs de ces ravageurs de pousses de pdt , de laitues étc …
    eh bien non ! bizarre !
    vous avez dit bizarre ? enfin il n’ y en a plus ils ont été exterminés et par qui? par des commerçants ou des fabricants d’ anti limaces ,
    Alors il faut beaucoup d’ anti limace ou sortir de nuit avec la lampe torche et pas qu’ une fois mon cousin ! c’ est possible quand on se leve pas trop tot mon libéral, mon écolo , mon socialo , mon ……

  • Mouais, aujourd’hui je ne suis pas convaincu par votre article H16.
    Je pense que cette mesure fait partie de celle qui aurait du etre prise depuis longtemps. Il est logique de ne pas considérer légalement un animal comme un meuble… Pas besoin d’en faire tout un foin, il fallait simplement réajuster la loi, point barre.
    Cela répond aussi a un certains nombres d’aberrations dus justement à cette vision illogique de la chose (notamment lors des divorces…).

    Un animal reste un être vivant, sans être un homme. Il ne peut donc pas être considéré comme un homme (c’est pour ça qu’on peut en acheter, contrairement aux êtres humains), ni comme un objet (non-vivant et dont la fonction et la consommation n’ont rien à voir). De fait, il fallait créer un simple statut intermédiaire.

    Au passage, c’est encore un point sur lequel la France avait du retard sur tout le monde. Une mise à niveau est loin d’être déplorable, pour une fois qu’on suit l’exemple…
    Je pense que vous allez un peu loin, et que ce n’était pas franchement un sujet à polémique. D’autant qu’en réalité, pour ce qui est de la protection des animaux en elle même, elle existe déjà et cette loi ne changera rien aux dispositions actuelles. En vérité c’est surtout symbolique, et éventuellement en cas de conflit, mais ça s’arrête là.

    • Bonjour Desproges54
      Et bien justement si c’est symbolique et que cette loi ne changera rien, il ne fallait pas la faire. On fait trop de loi, il faut en retirer.

  • Poudre aux yeux qui ne changera rien dans les faits pour satisfaire l’union européenne et tenter d’arrêter d’être un « mauvais élève » en matière de protection animale .

    EELV s’apprêtait d’ailleurs à déposer une proposition de loi sur le statut des animaux : c’est juste un moyen de l’entériner derrière une fausse avancée.

    Quand à l’argument pour avoir des droits il faut respecter des devoirs , il est aberrant : un handicapé mental ne pouvant pas respecter des devoirs n’a donc pas le droit d’être traité avec respect ?
    Heil Hitler ! Foutez moi tout çà dans une chambre à gaz !

    Pour la limite entre les animaux , à savoir lesquels ont des droits , lesquels n’en ont pas , il est vrai qu’elle est difficile à définir : peut-être au niveau de la psychologie des êtres vivants .Quoi qu’il en soit ce n’est pas non plus une raison pour massacrer tous les autres.

    • « Quand à l’argument pour avoir des droits il faut respecter des devoirs , il est aberrant : un handicapé mental ne pouvant pas respecter des devoirs n’a donc pas le droit d’être traité avec respect ? »

      Quel est le rapport entre « avoir des droits » et « être traité avec respect » ?

  • La bonne question à poser au Pape : Les chattes ont-elles une âme ? Je ne pense pas, les chats, oui !

  • Le pire (ou le plus pathétique) dans cette histoire c’est que les tenants (crétins; rayez la mention inutile) de cette nouvelle loi, ont totalement interprété de travers l’article 524 du code civil français.
    En effet dans cet article il est dit que les animaux sont des Biens Immeubles par DESTINATIONS.

    Ce qui veut dire : les animaux attachés à un bien (par exemple un champ labouré) doivent être cédés en même temps que le champs labouré si ces animaux sont nécessaires au bon fonctionnement du champs. Il ne faut pas oublier qu’avant il n’y avait pas de tracteur !!!

    L’article 524 du code civil français:
    « Les animaux et les objets que le propriétaire d’un fonds y a placés pour le service et l’exploitation de ce fonds sont immeubles par destination.
    Ainsi, sont immeubles par destination, quand ils ont été placés par le propriétaire pour le service et l’exploitation du fonds :
    Les animaux attachés à la culture ;
    Les ustensiles aratoires ;
    Les semences données aux fermiers ou métayers ;
    Les pigeons des colombiers ;
    Les lapins des garennes ;
    Les ruches à miel ;
    Les poissons des eaux non visées à l’article 402 du code rural et des plans d’eau visés aux articles 432 et 433 du même code ;
    Les pressoirs, chaudières, alambics, cuves et tonnes ;
    Les ustensiles nécessaires à l’exploitation des forges, papeteries et autres usines ;
    Les pailles et engrais.
    Sont aussi immeubles par destination tous effets mobiliers que le propriétaire a attachés au fonds à perpétuelle demeure. »

    Comme vous le comprenez tous, chers lecteurs car vous êtes intelligents, vous :
    Cet article ne dit nullement que les animaux sont des tables ou des chaises, mais qu’ils sont nécessaires pour la bonne exploitation du bien vendu !!!

    Imaginez vous la gueule du type qui vous vend une ruche produisant 40 kilos de miel par an… mais sans les abeilles dedans !!!

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