GIEC : une dose de pragmatisme sur les révélations du nouveau rapport

Anthony Watts revient sur le dernier article de Matt Ridley paru dans la Wall Street Journal, « Prévisions climatiques : couper les sonnettes d’alarmes ».

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GIEC : une dose de pragmatisme sur les révélations du nouveau rapport

Publié le 3 avril 2014
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Anthony Watts revient sur le dernier article de Matt Ridley paru dans le Wall Street Journal, « Prévisions climatiques : couper les sonnettes d’alarmes ».

Par Anthony Watts, depuis les États-Unis.

imgscan contrepoints 2013-2248 GIECMatt Ridley dans un article du Wall Street Journal du 27.03.2014 :

Alors même qu’il exagère sur la quantité de réchauffement, le GIEC prend de plus en plus de précautions quant à ses effets.

Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) des Nations-Unies publiera bientôt la seconde partie de son récent rapport sur l’impact potentiel du changement climatique. Les représentants du gouvernement vont rencontrer les scientifiques au Japon afin de rendre sexy -– passez-moi l’expression — un résumé des décomptes des tempêtes, sécheresses et maladies à venir.

Mais le véritable rapport, appelé AR5-WGII, est bien moins effrayant que son prédécesseur de 7 ans auparavant.

Le rapport de 2007 était criblé d’erreurs concernant les glaciers himalayens, la forêt amazonienne, l’agriculture africaine, la pénurie d’eau et autres sujets, tous pointant, à tort, le côté urgent de la situation. Cela a conduit à une remise en question des procédés d’écriture du rapport par un conseil d’Académies des Science nationales, dont les recommandations de certaines ont été tout simplement ignorées.

D’autres, en revanche, ont fait mouche. Selon des fuites, le rapport est cette fois-ci bien plus prudent et vague concernant l’aggravation des cyclones, des changements de précipitations, des réfugiés du changement climatique ainsi que le coût global du réchauffement climatique.

Il place désormais le coût total à moins de 2% du PIB pour une hausse des températures de 2,5° Centigrade (ou 4,5° Fahrenheit) pour ce siècle. C’est bien moins que la prédiction proférée par Lord Stern qui annonçait que le changement climatique coûterait 5 à 20% du PIB mondial dans son rapport de 2006 pour le gouvernement britannique. (Source : WUWT report about Stern who gets asked some tough questions by Australia’s ABC)

[…] Dans la science du climat, le réel débat n’a jamais été entre les « sceptiques » et les autres mais entre les « tièdes », qui pensent qu’un changement climatique anthropique est réel mais relativement inoffensif, et ceux qui pensent que le futur est inquiétant. Des scientifiques tels que Judith Curry de l’Institut Technologique de Géorgie et Richard Lindzen du MIT se sont nettement rapprochés du mouvement des « tièdes » ces dernières années.

Même avec ses hypothèses trop hautes et trop rapides, le brouillon du rapport du GIEC ayant récemment fuité explique clairement que lorsqu’il s’agit des effets sur les ressources humaines, « pour la plupart des secteurs économiques, l’impact du changement climatique sera peu important en comparaison avec les impacts d’autres causes » tels que la croissance économique et technologique, pour le reste de ce siècle. Si la température change d’environ 1° Centigrade entre aujourd’hui et 2090, comme le calcule M. Lewis, alors l’effet sera encore plus insignifiant.

En effet, un réchauffement infime réparti sur une longue période provoquera, d’après de nombreux experts, de nettes améliorations au bien-être humain. Des études telles que celle conduite par l’économiste et auteur du GIEC Richard Tol, professeur de l’Université du Sussex en Grande-Bretagne, démontrent que le réchauffement mondial en est certainement déjà responsable. Les personnes peuvent s’adapter à de tels changements – ce qui signifie essentiellement en engranger les bénéfices et en minimiser les dommages. Les satellites ont enregistré une hausse générale de 14% des régions vertes de la planète sur les 30 dernières années, dans tout type d’écosystème, en partie de par les émissions de CO2 de l’homme, qui permet aux plantes de pousser plus vite et en utilisant moins d’eau.


Commentaire d’Anthony Watts :

L’article complet est ici et ma partie préférée est la suivante :

Presque toute peur liée à l’environnement mondial du dernier demi-siècle a été démontrée comme exagérée y compris « l’explosion » démographique, les pesticides, les pluies acides, le trou de la couche d’ozone, la dégradation du sperme, les cultures génétiquement modifiées et les abeilles tueuses. Dans chaque cas, les scientifiques institutionnels ont obtenu d’importants financements grâce à cette peur et ont silencieusement convergé vers le point de vue que le problème était bien plus modéré que la catastrophe extrême prédite. Le réchauffement climatique n’est pas différent.

En effet, nombre d’alarmismes environnementaux sont devenus obsolètes, et pourtant nous revoilà à observer des personnes paniquer à nouveau sur le sujet, et avec un réchauffement planétaire en gros qui ne coopère pas tel que prévu, ils commencent à voir des croque-mitaines du climat dans chaque évènement météorologique. Il semblerait que les craintes moyennâgeuses du « ciel qui nous tombe sur la tête » soient revenues dans les mentalités de quelques penseurs irrationnels.

Ce petit fait en revanche est l’argument incontournable contre les inquiétudes :

Il place désormais le coût total à moins de 2% du PIB pour une hausse des températures de 2,5° Centigrade (ou 4,5° Farenheit) pour ce siècle.

Retenez bien ceci : James Delingpole écrit :

Des rapports précédents – et surtout le très influent Stern Review de 2006 – ont  établi les coûts occasionnés à l’économie mondiale par le « changement climatique » entre 5 et 20% du PIB mondial.

Mais les dernières estimations, publiées par le Groupe de Travail II du Cinquième Rapport d’Évaluation du GIEC, explique qu’une hausse de 2,5 degrés Celsius dans les températures mondiales d’ici à la fin de siècle aura un coût sur l’économie mondial qui représentera entre 0,2 et 2% de son PIB. Si l’estimation la plus faible est juste, cela ne prendrait qu’un taux de croissance annuel de 2,4% (on en est aujourd’hui à environ 3%) pour que les coûts économiques du changement climatique soient effacés en un mois.

Aïe.

Game Over pour les alarmistes du climat.

—-
Sur le web. Traduction: Virginie Ngo pour Contrepoints.

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  • Matt Ridley, tout comme Antony Watts, est un illuminé qui essaie sans y arriver de faire dire aux chiffres que le réchauffement climatique n’existe pas. C’est son gagne-pain, ou plutôt sa raison d’être, apparemment.

    Personne de sérieux ne doute plus non seulement de la réalité du réchauffement climatique, mais de son origine anthropique.

    C’est plutôt lassant de se répéter comme je le fais devant des gens pris dans un déni quasi-maladif, mais pour ceux qui peuvent encore entendre quelque chose, un site fait le résumé de ces délires antiscientifiques :

    http://www.skepticalscience.com/argument.php

    • Faire de la pub pour skeptical science , vous avez de la chance de pouvoir vous exprimez librement ici; mais si cela vous lasse , ne vous forcez pas
      Ici, contrairement à SKS , on se pose des questions , on observe , on doute, on confronte des points de vue et on ne cherche pas des solutions miracles quand les observations ne collent avec la théorie

    • Matt Ridley a été sience editor de The Economist.

    • Le site que vous mettez en référence est en parfaite ligne avec le précédent rapport du GIEC.

      Si, comme l’affirme l’article, le GIEC revoit ses prévisions alarmistes à la baisse, cela va être un délice pour les « septiques » de lire les justifications des climato-catastrophistes convertit. On aura droit au phase du déni: c’est pas vrai, c’est pas moi, c’est pas grave.

      Je me délecte d’avance.
      Nous aurons peut etre la chance de voir de notre vivant la réhabilitation de Claude Allègre!

      • @Albert
        Nous aurons peut etre la chance de voir de notre vivant la réhabilitation de Claude Allègre!
        ———————————————
        J’espère qu’il en sera de même pour lui

    • Xenos: « Personne de sérieux ne doute plus non seulement de la réalité du réchauffement climatique, mais de son origine anthropique. »

      Alors que les 102 modèles climatiques ce sont tous plantés dans leurs prédictions, que le rapport du GIEC passe du hululement à un timide « moui mais euh » et que partout (sauf en France) la planète médiatique se réveille avec une sacré gueule de bois il faut vraiment avoir la foi pour continuer à raconter les mêmes conneries sans dévier d’un pouce.

      La catastrophe est ton dieu et skepticalscience est ton prophète.

      James Lovelock, père de la théorie Gaïa et alarmiste de la première heure:
      « nous ne savons pas ce que le climat fait. Nous pensions le savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des ouvrages alarmistes – y compris de ma plume – parce que cela semblait clair, mais cela ne s’est pas produit »

    • @ les trolls en tout genre qui polluent contrepoints

      « un site fait le résumé de ces délires antiscientifiques  »

      En matière de climat, il y a la voix officielle et des blogs (et de rares sites comme contrepoints qui cherchent à élever le niveau). La mouvance écolo crée des sites pour tenter de contrer ceux qui s’opposent à la « voix officielle ». Quel intérêt ? Si on est satisfait du principe même de la « voix officielle », du bourrage de crânes et du message qu’elle veut faire passer, on se contente de la presse « mainstream » et des rapports du GIEC.

      Ces sites fournissent des argumentaires, des réponses toutes faites pour répondre aux questions qui dérangent. Si vous avez besoin de ces argumentaires pour répondre, c’est que vous ne maîtrisez pas le sujet. Si en plus vous envoyez des liens vers des articles censés contenir la réponse, c’est que vous n’avez même pas pris la peine de lire la question, que vous ne l’avez pas comprise et donc que vous êtes incapable de récupérer le passage adéquat dans l’argumentaire.

      Vous pensez faire de la propagande pour « la bonne cause » mais vous êtes simplement ridicule. Votre discours est du niveau : « c’est vrai, la preuve est que c’est écrit la bas ».

    • @Xenos.
      Il y deux types de « science ». D’un coté la climatologie, un truc nouveau qui fait beaucoup de bruits dans les média mais n’a jamais eu aucun résultat probant (incapacité à produire quoi que ce soit confirmé dans les faits). Le truc rigolo est que pratiquement tous les climatologues ont fait des études de tas d’autres choses sans rapport (ce qui n’est pas forcément un tort, cela dit).
      De l’autre coté, la physique et les mathématiques (probabilités et statistiques, en l’occurence). Des trucs un peu plus « sérieux ». Qui d’ailleurs se moquent en général très profondément de « la climatologie ». La raison de cela est qu’un doctorant en stats pas trop débile mettrait une grosse demi heure à démontrer que vues les données, la dimension du problème et sa variabilité on ne peut pas dire grand chose du tout sur le sujet.
      Les physiciens peuvent s’y mêler et donner des estimations des quantités d’énergie en jeux et rajouter que bien qu’on ne puisse pas dire grand chose sur la dynamique du climat, il est probable que l’homme ait pratiquement aucune influence.

      Bref comme dit Al Capone-Gore : « the science is settled »… Enfin, dans les media grand public, ce qui est génial comme détecteur à cuistres.

      • Pragma, Nick de Cusa, Ilmryn, ph11, scaletrans…
        Toujours les mêmes pseudos, toujours les mêmes idées fausses ressassées à l’infini, toujours aucune rigueur scientifique dans les propos… Bref, parfois j’ai l’impression que vos commentaires sont générés automatiquement.

        Quant à Franz : vous affirmez « qu’un doctorant en stats pas trop débile mettrait une grosse demi heure à démontrer que vues les données, la dimension du problème et sa variabilité on ne peut pas dire grand chose du tout sur le sujet ». Je vous conseille de vous reporter à la liste des publications citées dans le chapitre 10 du 1er volet du 5e rapport du GIEC. Celle-ci regorge d’études publiées par des « doctorants en stats pas trop débiles » qui démontrent précisément :
        – (1) l’existence d’un changement climatique, i.e. le fait que les tendances récentes de plusieurs variables sortent de l’enveloppe de variabilité naturelle attendue dans le cas d’un climat stationnaire ;
        – (2) le fait que ce changement ne peut être expliqué seulement par les facteurs naturels (soleil, volcans), et que les facteurs anthropiques (GES, aérosols) ont donc une contribution significative.

        Donc je vous rassure, malgré « les données, la dimension du problème et sa variabilité », les mathématiciens et les physiciens « sérieux », comme vous dites, peuvent dire quelque chose. Que vous ne vouliez pas l’entendre est un autre problème.

        • alors 1° pourquoi voulez vous que « le climat » soit stationnaire ? C’est pas typiquement ce qu’on en attendrait, juste par observations (biaisées, incomplètes et tout ça) historiques. Donc boarf.
          2° blah, blah… totalement vide de sens. Puisqu’on revient au problème 1°, qui est que sauf à faire des hypothèses irréalistes on a pas trop grand chose à dire du climat.

          Sinon, je suis allé par pure bonté d’âme jeter un œil sur la biblio du chapitre que vous mentionnez. Plein de climatologues ou assimilés, pas un mathématicien, pas un statisticien… Pas une publi dans une revue de maths ou de stats (normal, leurs trucs sont limite pire que les publis d’épidémiologie/médecine).
          Et pour les un ou deux papiers que j’ai regardé, si un de mes doctorants sort ça une fois, je ris, deux fois je gueule, trois fois il se trouve un autre directeur de recherche.

          • Franz,

            Si vous êtes, comme je le comprends, directeur de recherche en proba/stats, vous ne pouvez ignorer la notion de test d’hypothèse. Dans ce genre d’étude dite de détection-attribution, on ne « veut » pas que le climat soit stationnaire, on teste simplement H0 : « l’évolution de la variable d’intérêt est-elle cohérente avec un climat stationnaire (i.e. soumis à des forçages externes – solaire, volcanique, GES, aérosols, etc. – constants au cours du temps) ? ». Si l’on peut rejeter H0 avec suffisamment de confiance, alors on cherche à savoir quelles sont les contributions respectives des différents forçages externes. Je ne vois pas ce qui vous dérange dans la démarche scientifique, et d’où sort votre « totalement vide de sens ».

            Quant au reste, je vous en conjure : ne tombez pas dans l’éternel cliché du matheux ellitiste qui dénigre toute science appliquée, y compris ses chercheurs et les revues dans lesquelles ils publient. Vous semblez déplorer un manque de collaborations entre mathématiciens/statisticiens et physiciens du climat. Sachez que nombre de thèses récentes ou en cours sont co-digérées par des chercheurs appartenant à des unités de maths et de sciences du climat, notamment en France. Et je maintiens : plusieurs publications listées dans ce chapitre sont co-signées par des mathématiciens.

            Si toutefois vous n’étiez toujours pas satisfait, je vous invite à contacter les labos de climat, soit pour venir y faire un séminaire, soit pour que des physiciens viennent donner des séminaires dans votre unité. Avec un peu de chance, une telle démarche nous permettrait même de nous rencontrer, et qui sait, de co-diriger une future thèse ?

            • Ce qui est clair, c’est que le débat est clos, comme on nous le dit depuis des années.

            • Contrecontrepoints:  » je vous invite à contacter les labos de climat, soit pour venir y faire un séminaire »

              Les labos qui ont pondus les 102 courbes dont aucune ne colle au climat la plupart même montrant un ridicule décalage entre la surchauffe catastrophique prédite et la réalité ?

              Le climat est effroyablement complexe, les réchauffistes prétendent avoir tout compris, la réalité atomise leur hypothèses. De votre coté je vous invite à revoir les fondamentaux de la science, vous savez, postulat, hypothèse vérification, toussa.

        • « Toujours les mêmes pseudos, toujours les mêmes idées fausses ressassées à l’infini, toujours aucune rigueur scientifique dans les propos… »

          Je vous renvoie l’argument.

          Enfin, si pour vous, ceci est de la science… https://www.youtube.com/watch?v=itRbwbVTrzw

        • Et vous parlez de rigueur scientifique quand vous nous sortez ce genre de chose ?

          « – (1) l’existence d’un changement climatique, i.e. le fait que les tendances récentes de plusieurs variables sortent de l’enveloppe de variabilité naturelle attendue dans le cas d’un climat stationnaire ; »

          C’est tout le problème de la pratique, habituelle chez vous et vos pareils, de l’inversion accusatoire.

        • Je vois mal comment le climat pourrait être stationnaire avec des PDO des AMO ou autres qui génèrent des variations sur des périodes plus longue que celles pour lesquelles on possède des données fiables et précises de la plupart des paramètres que vous invoquez. Il en va de même de la mémoire humaine (qui est elle de très court terme) et permet à chacun de dire : c’était différent et mieux avant. Oui le climat change, il a toujours changé, sur tous les intervalles de temps possibles et on ne sait même pas vraiment pourquoi et comment.

          Vous avez raisons en disant que ces changements ne peuvent être expliqués par le soleil et les volcans. C’est bien le problême de Trenberth qui ne sait pas expliquer son « apparent hiatus » de Tglobale avec sa « settled science » qui a exclu toute autre cause. Et tant que ce hiatus est apparent comme le nez au milieu de la figure, les prévisions ne valent rien et l’attribution non plus.

          Le niveau de rigueur scientifique du GIEC a rejoint celui de la presse : nada.

          • Pragma, je pense vous l’avoir déjà expliqué. « Climat stationnaire » signifie simplement « soumis à des forçages externes constants ». Cela ne signifie pas que toute variable météo y est constante, précisément du fait de la varibilité interne, dont vous citez à juste titre les modes océaniques. Schématiquement, un climat stationnaire fournit une « enveloppe » ou une « gamme » de météos possibles. Si la météo que l’on observe sort significativement de cette gamme, alors c’est qu’il y a changement climatique.

            Cf. également ma réponse à Franz au-dessus.

            • Sachant qu’il y a 1/2 degré depuis 1880, en gros -avec les « homogénéisations » on a du mal à savoir- et qu’il a souvent fait plus chaud hisotirquement, et que le rythme de changement n’est pas plus « sans précédent » : quelle gamme ?

            • Je doute que la réponse vous intéresse vraiment, mais à tout hasard, voilà une illustration de ce que les études d’attribution produisent : en noir les observations, en bleue la « gamme des possibles » dans un climat soumis à sa variabilité + aux forçages naturels (solaire, volcanique), et en rouge la « gamme des possibles » dans un climat soumis à tous les forçages.
              http://www.climatechange2013.org/images/figures/WGI_AR5_Fig10-7.jpg

              C’est publié (Jones et al. 2013), et la légende complète est disponible dans le chap 10 du rapport pour plus de détails.

            • C’est toujours lolesques de voir des représentations de la réalité où on aurait modifié un paramètre…
              Les erreurs habituelles du keynésianisme, quoi…

              Ce n’est pas pour rien qu’il y a beaucoup d’économistes parmi les critiques du RCA : parce que les climatoalarmistes commettent les mêmes erreurs que certaines écoles d’économistes. Mais ceux-ci sont trop vaniteux pour accepter ces actes de charité…

            • Variabilité interne est une façon de jouer sur les mots pour dire qu’on est loin de maîtriser la question. Cela revient à mettre la poussière sous le tapis et entre autre (mais pas forcément uniquement) les modes océaniques. Mode est également une façon de jouer sur les mots et de ne pas utiliser le mot cycle, mais c’est un synonyme.

              Si on regarde bien la grosse chaussette qui sert d’enveloppe « stationnaire » au rapports du GIEC, on voit clairement que Tglobale y est forcée au burin pour nier l’existence de cycles longs. Celui qui porterait de telles chaussures aurait de gros problêmes pour marcher et des corps la où ça frotte.

              Il est évident que des cycles longs ne peuvent être considérés comme une variabilité interne et ainsi éliminés du calcul alors que leur période est supérieure à celle pour laquelle on a des données fiables (30 ans – et encore pas pour les océans).

              Rechercher la cause du « apparent hiatus » (encore une façon de jouer sur les mots par Trenberth) dans une variabilité interne qui ressemble de plus en plus à un cycle long qui ne devrait pas être inclus dans la dite variabilité est se voiler la face. Et si on ne sait pas quantifier ces modes ou cycles et les modéliser, cela signifie simplement que la science n’est actuellement pas en mesure de faire une modélisation correcte.

              Et comme « l’enveloppe » n’a pas la bonne forme, la meteo sort fatalement de la gamme des possibles. Avec votre définition du changement climatique, si l’enveloppe n’est pas la bonne on ne peut pas affirmer qu’il y a un « changement climatique ». Mais on va évidemment m’accuser de nier l’évidence.

            • Merci pragma pour votre commentaire constructif. Parenthèse concernant le vocabulaire : si on parle de mode de variabilité et pas de cycle, c’est que rien n’indique que ces oscillations lentes (type AMO, PDO, etc.) soient régulières et périodiques. Et si on inclut ces modes dans la « variabilité interne », c’est précisément parce qu’ils sont inhérents au système climatique (échanges océan-atmosphère) et pas le fruit de forçages externes. Bref, pas de manipulation de vocabulaire ni de poussière sous tapis, seulement de la rigueur et de la précision sur les termes employés.

              Sur le fond, je suis entièrement d’accord avec votre conclusion : « Avec votre définition du changement climatique, si l’enveloppe n’est pas la bonne on ne peut pas affirmer qu’il y a un changement climatique. »

              Mais notez que cette enveloppe est estimée à partir des simulations numériques de climat stationnaire, et qu’il se trouve que contrairement à ce que vous affirmez, les modèles savent produire de la variabilité basse fréquence (i.e. décennale à multi-décennale). Cf ce post d’Ed Hawkins : http://www.climate-lab-book.ac.uk/2013/variable-variability/ , et en particulier les modèles BCC, CNRM, HadGEM, GFDL, dont les spectres sont loin d’être ceux d’un bruit blanc.

            • Jones. Phil Jones ? Vous rigolez ?

            • « rien n’indique que ces oscillations lentes (type AMO, PDO, etc.) soient régulières et périodiques. »

              Ca m’étonnerait que des variations importantes impliquant des masses d’eau gigantesques soient cahotique. Il faudrait me semble-t’il des interactions avec des phénomènes encore plus puissants (simple intuition personnelle).

              « contrairement à ce que vous affirmez, les modèles savent produire de la variabilité basse fréquence »

              De 15 ans maximum !

              Les modèles introduisent un « bruit » dans la simulation dont l’amplitude est proche du réchauffement sur un siècle. En calant bien la courbe de Tglobale, on absorbe bien la pente du début du siècle et le maximum de 1945. Et comme la courbe est calée pour rentrer dans la chaussette au début du siècle et qu’elle est globalement croissante contrairement à la chaussette, elle en sort dans la seconde moitié du siècle : horreur malheur la température croit de façon anormale depuis 1970.

              Bref la « variabilité basse fréquence » permet surtout d’englober une tendance globale fixe d’origine inconnue de 0.7°/siècle et une variation cyclique correspondant à un cycle de 60 ans (comme un cycle PDO comme par hasard).

              La où ça devient drole, c’est que le fameux hiatus se produit 60 ans après le maximum de 1945 et que la courbe sort chaque année un peu plus de la chaussette, menaçant de ne plus jamais pouvoir y rentrer avec des taux de variations observés par le passé.

              Moralité : attribuer 1 degré de réchauffement par siècle au CO2 est possible, 2 degrés ou plus est chaque jour plus douteux avec ou sans « variable d’intérêt cohérente ».

        • Pragma, Nick de Cusa, Ilmryn, ph11, scaletrans…
          Toujours les mêmes pseudos
          ——————————
          Merdre et moi , tu m’oublies; rien que pour cela , je te méprise

        • – (1) l’existence d’un changement climatique, i.e. le fait que les tendances récentes de plusieurs variables sortent de l’enveloppe de variabilité naturelle attendue dans le cas d’un climat stationnaire ;
          – (2) le fait que ce changement ne peut être expliqué seulement par les facteurs naturels (soleil, volcans), et que les facteurs anthropiques (GES, aérosols) ont donc une contribution significative.

          Vous voulez d’un climat stationnaire. Soit. Pourquoi pas. Une enveloppe? 🙄
          Mais comment expliquez vous que les Vikings aient pu s’installer au Groenland pendant 200 ans?
          Je dirai plutôt qu’à ce jour, on ne comprend pas tous les mécanismes, que ce soit le passé ou le présent :mrgreen:

        • « – (1) l’existence d’un changement climatique, i.e. le fait que les tendances récentes de plusieurs variables sortent de l’enveloppe de variabilité naturelle attendue dans le cas d’un climat stationnaire ; »

          Comment expliquer le changement de climat en Afrique du nord, le Sahara?

          « Vers 12000 ans avant J.-C., sa limite sud-orientale était remontée à hauteur du tropique du Cancer. Vers 10500 ans avant J.-C., c’est sa limite sud-occidentale qui était remontée, la surface désertique étant alors moitié moindre que l’actuelle. Le climat radouci de cette écorégion demeura tempéré jusqu’aux alentours de 8500 ans avant J.-C. Le Sahara était alors marécageux, couvert de steppes et de savanes.

          Bien que le réchauffement climatique se fût amorcé, le Sahara était encore humide vers 6500 ans avant J.-C. Le Sahara devint aride vers 1000 avant J.-C[réf. nécessaire]. Avant cela, il était verdoyant et avait une faune riche. La région actuelle du Sahara comprenait des lacs, des sources où vivaient des poissons. Des fossiles d’animaux marins ont été retrouvés ainsi que des peintures de troupeaux de bœufs sur les parois de certaines grottes. »

          C’est ce que tu appelles un climat stationnaire CCP ?

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Sahara

          • Les Gieco-climatologues ont leur vocabulaire spécifique. Il faut leur pardonner car ils ne maîtrisent pas bien notre langue.

            Un climat stationnaire est un climat imaginaire (savamment reconstruit) régnant sur la terre sans l’ajout du méchant CO2 anthropique. Le climat est donc par définition stationnaire sans la méchante humanité et pas stationnaire à cause de la méchante humanité. Ca ne se discute pas : c’est la définition. De même que le RCA existe puisque le GIEC est chargé de le mesurer.

            • @pragma

              « Un climat stationnaire est un climat imaginaire »
              Vrai.

              « régnant sur la terre sans l’ajout du méchant CO2 anthropique »
              Faux —> Régnant à forçages externes constants. Pour la n-ième fois, « forçages externes » désigne les facteurs extérieurs au système climatique qui peuvent modifier le bilan énergétique. Ces facteurs sont donc en premier lieu naturels : paramètres orbitaux pour les échelles de temps très lentes (cycles glaciaires-interglaciaires), activités solaire et volcanique pour les échelles de temps courtes (inter-annuelle à centennale).

              « le RCA existe »
              Vrai.

              « puisque le GIEC est chargé de le mesurer »
              Faux —> Puisque (1) l’hypothèse de climat stationnaire est rejetée et puisque (2) l’hypothèse selon laquelle les forçages externes (activités solaire et volcanique) expliqueraient le changement observé est également rejetée.

            • [Edit dernière phrase] … forçages externes *naturels* …

            • Stationnaire ce n’a rien à voir avec « forçage ci, externe ça…  »
              Ça veut juste dire une série (temporelle) sur laquelle toute fonctionnelle d’un sous échantillon est identiquement distribuée pour un décalage (temporel) quelconque de cet échantillon.

              Après on peut trouver des définitions moins générales, sur les tendances etc. plus simples à tester si la distribution en question n’est pas connue (je suppose que c’est le cas ici, même si j’ai vu d’atroces Gaussiennes multivariées là où elles n’avaient rien à faire dans quelque publications cités par le GIEC). Pour ces définitions limitées on peut déterminer des tests de racine unitaire ou des tests de stationnarité (c’est proche mais à l’envers l’un de l’autre). Pour rigoler en deux secondes j’ai fait ça sur la première série venue des bases de températures d’East Anglia… Et ce n’était pas du tout stationnaire.

              Après, on a toujours un problème sur ce phénomène probablement chaotique (mais on n’est même pas sûr qu’il n’y ait pas un bonne part stochastique, c’est tellement difficile à tester) de très haute dimension. Parce que c’est quoi qui est stationnaire ? Le climat ? Faudrait pouvoir le définir et le mesurer correctement. La température ? Laquelle ? Où ? Et vu qu’on a des milliers de points d’observation (qui pourtant font un maillage très très lâche de la planète, surface, atmosphère et océans) pour des séries directes très courtes (pas plus de 150 ans, et encore) et des séries reconstruites/modélisées (errors in variables, somebody?) on est mal pour des dynamiques fines.
              Pour des séries très « coarse », on a des choses visiblement, avec des carottages etc. Choses qui montrent des phénomènes cycliques de long terme et d’amplitude immense par rapport à nos découpages de cheveux thermiques en quarantièmes.

              Bref, le vocabulaire « scientifique » n’y change pas grand chose, on ne peut pas évaluer statistiquement la dynamique de second ordre du climat. Alors visiblement on simule, on simule et ça donne… Rien de convaincant si j’en crois les courbes vues ici où là. Ce qui au lieu de donner lieu à des théories bizarres de réchauffement de l’océan en grandes profondeurs mais sans échauffer les couches superficielles ou autres, devraient plutôt donner lieu à une publication d’errata de grande ampleur et à une remise au travail sur des bases différentes des modélisateurs.

              Mais ça, ça demande du boulot, ça ne séduit pas « les décideurs » et donc ça ne ramène pas de pépètes dans les labos (bienvenue dans la situation d’une science « normale ») et ça ne permet pas des volées de publis qu’on reprendra dans la presse grand public. Mais c’est ça, la science.

            • @Franz

              « Stationnaire […] veut juste dire une série (temporelle) sur laquelle toute fonctionnelle d’un sous échantillon est identiquement distribuée pour un décalage (temporel) quelconque de cet échantillon »

              –> OK. C’est le cas de n’importe quelle variable 1D (i.e. temporelle) d’un système climatique soumis à des forçages constants. Nos deux définitions de physicien et de mathématicien se rejoignent.

              « la première série venue des bases de températures d’East Anglia […] n’était pas du tout stationnaire. »

              –> Bravo. Vous venez de détecter un « changement » de la distribution de température sur la période que vous avez considérée. Un « changement climatique », donc. Néanmoins, votre découverte n’est pas un scoop, les premières publications arrivant aux mêmes conclusions remontent à plus de 10 ans.

              « Pour des séries très « coarse », on a des choses visiblement, avec des carottages etc. Choses qui montrent des phénomènes cycliques de long terme et d’amplitude immense »

              –> J’imagine que vous faites référence aux cycles glaciaires-interglaciaires, qui sont également des « changements climatiques » puisqu’ils résultent principalement des changements de forçage solaire liés aux variations de l’orbite terrestre. Je suis nénamoins au regret de vous apprendre que Milankovitch a publié avant vous.

              « même dans mon domaine je suis un peu un « mouton noir », un « maverick ». Mais c’est pas trop grave, c’est une tradition en maths d’être un peu « hors- » ou « anti-système » »

              –> « Mouton noir », « anti-système » je ne sais pas. Un poil en retard, ça oui.

        • « ne peut être expliqué seulement par les facteurs naturels  »

          BIIIP

          Comment osez-vous prétendre que vous avez une compréhension du climat si parfaite que vous connaissez tous les « forçages » naturels?

          Est-ce que pour vous le climat est équivalent au mouvement du planètes?

          Si vous avez une compréhension si fine, comment expliquez-vous l’optimum médiéval? Comment expliquez-vous le petit age glaciaire?

          Si vous arrivez à modéliser si bien le climat, pourquoi Météo France n’arrive même pas à prévoir le temps à plus de 10 jours? (Attention, il y a un piège.)

    • C’est sur… La fin du monde (la catastrophe climatique), le péché originel (l’homme est coupable d’exister), le chatiment divin de gaïa avec les cavaliers de l’apocalypse et les 7 plaies d’Egypte, le repentir pour des siècles et des siècles, la dîme, la constructions d’édifices inutiles (éoliennes), c’est de la science !

      La majorité des cultures humaines ont des religions avec ces thématiques. Pourquoi ? J’imagine que c’est dans la nature humaine que de les reproduire. Croyez-vous que le fait d’avoir remplacer la religion par la science ait autant modifié la nature humaine ?

    • « http://www.skepticalscience.com/argument.php »

      J’ai cru pendant longtemps ceux qui pontifient sur le RCA, sans vérifier, parce que je pensais que c’était des gens sérieux (et que les critiques n’étaient pas sérieux, comme Allègre).

      Et j’ai eu des doutes. Et j’ai compris que non, ce n’était pas des gens sérieux. Une personne sérieuse ne dira pas que la bourde de Himalaya n’était unique une petite erreur sans gravité. Une personne qui raconte ça est très clairement un bouffon.

      Mais ton site est simplement parfaitement grotesque.

      Notamment le point 9 et le point 17.

      Tu ne peux pas faire plus pour révéler l’arnaque gigantesque du GIEC que pointer sur une telle page.

      Merci!

    • « Personne de sérieux ne doute plus non seulement de la réalité du réchauffement climatique, mais de son origine anthropique. »

      Ah bah alors si vous dites que personne de sérieux ne peut en douter, voilà qui met fin à tous les débats, et jette aux orties les relevés récents qui vous contredisent.

      Je me demande simplement qui est le plus sérieux: celui qui donne des preuves, ou celui qui se contente de sophismes pour imposer son point de vue?
      Malheureusement, je crois que, dans notre société essentiellement basée sur l’apparence et le spectacle, les cris, les éructations et les prêtres de l’Apocalypse trouvent bien plus d’attention que les « relous qui font chier avec leurs arguments techniques ». C’est comme aux élections, ne parlaient pas économie aux gens, ça les fait chier, ils seront bien plus impressionner si vous vous mettez en colère et criez en arrosant de postillons tout ce qui bouge, même si c’est pour lire votre liste de course.

  • Le GIEC ayant perdu toute crédibilité en faisant des prévisions climatiques avec des modèles qui se sont avérés invalides il se pose maintenant en expert économique, agricole, politique, polémologique, etc. Toutes sortes de mandats qu’il n’a pas reçu.
    Et il continue dans le catastrophisme et l’exigence d’action immédiate dans une gouvernance mondiale fascisante, fidèlement relayé par les médias.
    Quand la réalité ne correspond pas à la théorie (pas de réchauffement au cours des 17 dernières années, voir ici : http://bit.ly/1sb9579) il se cache derrière d’autres hypothèses qu’il n’avait pourtant pas retenues avant.
    Voilà pour l’approche scientifique et clinique.
    Il n’instruit qu’à charge, ce qui fatigue.

    Voir aussi: http://bit.ly/1gpTA1U

  • Là où ça va devenir rigolo c’est si les prévisions de refroidissement émises par ceux qui pensent (à mon avis avec raison) que c’est, au final, le Soleil qui gouverne le climat terrestre se concrétisent dans les trente ans à venir; déjà que nous sommes en pause depuis plus de 17 ans…

  • Ah oui les pluies acides! J’en entendais parler souvent quand j’étais gamin dans les années 80-90 comme quoi les forêts allaient disparaitre etc… C’est devenu quoi finalement cette histoire?

    • Il y a déjà longtemps que la preuve scientifique de la cause des « pluies acides » a été établie : il s’agit d’une parasitose par champignons entraînant un dépérissement des arbres atteints.
      Mais les médias français ont été très discrets : ça ne fait pas vendre.

  • Ca reste quand même tout aussi ridicule de faire des prévisions de plusieurs degrés de réchauffement, alors qu’il n’y a eu aucun réchauffement depuis 1998….

      • Le problême des chercheurs est que s’ils justifient la pause par la PDO ou autres cycles, ils admettent implicitement que le réchauffement est fortement surévalué et l’attribution anthropique à revoir.

        Quand on rejette par principe la bonne hypothèse, on a en général du mal à aboutir à un résultat cohérent.

        • pragma : « Le problême des chercheurs est que s’ils justifient la pause par la PDO ou autres cycles »
          ——————————————
          Parler de « pause » ou même de « hiatus » dans le jargon climastrologique (au lieu d’absence) suppose que l’on sait prédire l’avenir et que la température va remonter, ce qui est bien sûr une pure crétinerie typique de la « science » réchauffiste.

          On admirera la propagande orwellienne de l’Eglise de Climatologie : vider les mots de leur substance pour faire passer une idée fausse et les asséner sans cesse jusqu’à ce que ça devienne Vérité.

  • Skeptikal science est un blog de propagande. L’auteur de ce blog, John Cook, a été reconnu pour avoir manipulé la dernière étude qui disait que 97% des études scientifiques (12000 études dans ce cas) appuyaient le réchauffement anthropique. Certains scientifiques dont les études parlaient plutôt de la responsabilité des cycles solaires s’étaient vu classés comme appuyant le réchauffement anthropique.
    Une tentative de refaire cette étude de façon sérieuse donnait 2/3 des études n’ayant aucune position sur le réchauffement, et moins de 1% qui appuyaient le réchauffement causé par l’humain…..

    Skeptikalscience = zéro crédibilité

  • Je fais partie des rares blogueurs anticonformistes au sujet du climat et j’en suis fier. Ce n’est pas parce que 2500 « experts » ont dit que ça allait se réchauffer parce qu’on émettait du CO2 qu’il faut les croire sur parole. La question est : quand reconnaîtront-ils leurs erreurs, leur attitude anti-scientifique et leurs mensonges ? Pour mémoire, deux de mes récents billets sur le climat :
    http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/03/31/ca-va-griller/
    http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/03/19/rechauffement-climatique-non-definitivement-refroidissement/

    • @jacqueshenry
      Les premiers blogueurs francophones sur la FARCE (la fraternité des alarmistes du RC exagéré), c’est à ma connaissance Skyfall et climat-sceptique. Soit dit en passant, il suffit de relire leurs premiers articles pour réaliser à quel point ils ont vu juste dès le départ.

      Leurs tenanciers ont arrêté depuis pas mal de temps déjà le sujet (même si Skyfall est maintenu par ses lecteurs), signe que ce n’est plus vraiment la peine de fouetter un cheval mort.
      L’arnaque du réchauffement est devenu une superstition tellement « 20e siècle », les marchands de peur sont déjà passés à autre chose.

      • En attendant, les taxes et délires constructivistes associés restent.

      • À lire les commentaires sur reddit ça reste bien vivant :S
        Je ne crois pas que la tendance s’inverse pour l’instant. Même au USA le mouvement anti co2 semble encore avoir de la vigueur. Par contre c’est peut-être seulement parce que les politiciens sont en manque d’epouvantail.

  • Etrait du rapport :
    Warming since 1950 cannot
    be explained without external
    forcing. / High/ Virtually certain

    a) Pourquoi 1950 et pas 1800? Pas de données ?
    b) Virtuellement certain :mrgreen:

  • @ Franz

    « … Pour des séries très « coarse », on a des choses visiblement, avec des carottages etc. Choses qui montrent des phénomènes cycliques de long terme et d’amplitude immense par rapport à nos découpages de cheveux thermiques en quarantièmes.

    Bref, le vocabulaire « scientifique » n’y change pas grand chose, on ne peut pas évaluer statistiquement la dynamique de second ordre du climat. Alors visiblement on simule, on simule et ça donne… Rien de convaincant si j’en crois les courbes vues ici où là. Ce qui au lieu de donner lieu à des théories bizarres de réchauffement de l’océan en grandes profondeurs mais sans échauffer les couches superficielles ou autres, devraient plutôt donner lieu à une publication d’errata de grande ampleur et à une remise au travail sur des bases différentes des modélisateurs. »

    Incroyable d’en arriver à écrire ça, mais ça rassure de voir un scientifique faire honneur à la science.

    • Merci. cela dit, même dans mon domaine je suis un peu un « mouton noir », un « maverick ». Mais c’est pas trop grave, c’est une tradition en maths d’être un peu « hors- » ou « anti-système »… y compris niveau publis (cf Perelman) !

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