Hollande accueilli par Obama

Le regard de René Le Honzec.

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Hollande accueilli par Obama

Publié le 10 février 2014
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Pour ceux qui ne comprennent pas encore les subtilités de la politique US, il suffit de se souvenir qu’ils savent qu’ils sont la première puissance au monde. Eux font l’Irak et l’Afghanistan, nous, la Libye et le Mali (ouais, bon, la Centrafrique, terrible). Ils ont dû intervenir en Yougoslavie puis au Kossovo devant l’indécision de l’Europe. Pour faire court, les Ukrainiens de l’Est font leur mai 68 contre les Ukrainiens de l’Ouest. Que fait l’Europe ? Des motions. Que fait la France ? Ah, oui, la Centrafrique, dont l’Europe ne veut pas entendre parler. Alors, Victoria Nulland, secrétaire d’État adjointe cause par téléphone de tout ça avec l’ambassadeur à Kiev Geoffrey Pyatt et lui exprime le fond de sa  pensée : “Fuck the Europe” (sic). Merci au FSB russe, qui montre qu’il a toujours le sens de l’humour.

Bon, après Snowden qui révéla qu’Angela était espionnée jusque dans ses toilettes par la NSA (enfin, si elle continuait de téléphoner pendant), ça la fout mal pour les Yankees, dont le charmant Président bis fut acclamé par 200 000 abrutis à Berlin, en 2008, ne pouvant pas comprendre que les Américains élisent des présidents américains, qui font une politique américaine. Obama a fait supprimer plus de Talibans au missile que Bush. Il sert son pays, et tient en piètre estime l’Europe laborieuse en se souciant du Pacifique entreprenant, donc en gênant l’ex-URSS qui conserve des pions par là-bas, en attisant les feux sur les barricades ukrainiennes, par exemple.

Et il a raison, moi aussi je préfèrerais un chef d’État qui se préoccupe des intérêts de sa Nation plutôt que de sa couette agitée. En attendant, Flanby fait déjà saliver les médias sur sa venue en loup (bof, clébard) solitaire, mais certainement pas comme chef de l’entreprise France. Ah, oui, il paraît qu’il n’est plus l’ennemi implacable de la finance internationale.

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Ukraine
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