Définition du libéralisme en 6 principes clefs

Qu’est-ce que le libéralisme ? Retrouvez en 6 idées-clefs résument une définition du libéralisme, philosophie de la liberté.

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Définition du libéralisme en 6 principes clefs

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 25 décembre 2013
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Par Vladimir Vodarevski.

Définition du libéralisme, philosophie de la libertéDonner une définition du libéralisme est un exercice difficile et présomptueux : résumer le libéralisme en quelques thèmes simples. En effet, les penseurs libéraux ne se cachent pas derrière des slogans simplistes et populistes. Ce texte ne rassemblera pas tous les suffrages (que serait le libéralisme sans débat ?), mais je le pense utile.

Définition du libéralisme en 6 principes

Le libéralisme, c’est d’abord un humanisme. Le libéralisme, c’est l’être humain, son développement, son accomplissement. C’est permettre à chacun de faire des choix, de suivre ses buts, en toute liberté. C’est l’être humain d’abord.

Le libéralisme, c’est le « vivre ensemble ». C’est l’être humain en société. Si chacun vivait en ermite, il n’y aurait pas de libéralisme. C’est même le « vivre ensemble » dans la grande société, la société ouverte, composée de milliards de personnes qu’on ne peut toutes connaître. Hayek oppose ainsi la vie dans la société ouverte à celle de la petite tribu où tout le monde se connaît. Le libéralisme, c’est la vie dans la grande société.

Le libéralisme, c’est le respect d’autrui. C’est respecter les opinions, le mode de vie d’autrui. C’est respecter la propriété d’autrui. La conséquence du respect étant la responsabilité : c’est assumer ses actes, sans en reporter les conséquences sur autrui.

Le libéralisme, c’est la règle. La société est régulée, dans le sens où il y a des règles (et non administrée, dans le sens où il n’y a pas de règles, mais un pouvoir qui décide de la manière d’agir). Que la règle découle du droit naturel, du principe premier de liberté pour les anarcho-capitalistes, ou des règles pragmatiques de juste conduite de Hayek. Le libéralisme, c’est la régulation.

Le libéralisme, c’est l’égalité. Dans le sens où tous sont égaux devant la règle, y compris les politiciens ! Un groupe, majoritaire ou non, ne doit pas imposer sa volonté sur les autres. Le gouvernement, s’il existe, doit faire respecter et respecter lui-même les règles, et non faire du clientélisme électoral.

Le libéralisme, c’est la coopération. Chacun a ses objectifs, ses désirs. Mais le respect oblige à tenir compte des objectifs et des désirs des autres. Alors, un vaste mouvement de coopération s’engendre, décrit primitivement par Adam Smith comme la division du travail, mais qui peut prendre diverses formes : coopération entre associés, au sein d’une entreprise, sur le marché, etc.

Humanisme, vivre ensemble, respect, règle, égalité, coopération. C’est le libéralisme.

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  • « Vivre ensemble » « égalité » merci de nous épargner ces termes galvaudés de la presse mainsream . Le libéralisme c est avant tout la liberté, valeur centrale de laquelle tout découle.

    • La liberté est LE principe. Mais il est également récupéré et galvaudé. On va nous dire que seul l’Etat peut défendre la liberté face aux méchants capitalistes qui accumulent et concentrent les richesses. Il faut donc combattre avec les mêmes armes que les sophistes. Il faut rétablir la vérité des termes.
      Ceci dit, ce n’est ici qu’un essai. Qui mérite des améliorations.

    • L’égalité est une valeur centrale du libéralisme.

      Le « vivre ensemble » d’un autre coté cela ne veut pas dire grand chose, surtout si on le distingue de la collaboration.

  • Adam Smith et « primitif » dans la même phrase ? Mmmm… De plus, avec sa « bienveillance du boucher », Adam Smith ne défendait pas qu’il fallait tenir compte de l’intérêt d’autrui, mais qu’en agissant dans son propre intérêt, celui d’autrui serait favorisé par la même.

  • Selon moi. Ronald Coase eut été un bien meilleur exemple pour illustrer la coopération des acteurs sur le marché.

  • je pense que c’est à chacun de décider de sa vie en fonction des informations disponibles, et elles n’ont jamais été aussi nombreuses. Quels sont les paramètres auxquels j’attache de l’importance, et ce que je fais pour les atteindre. Ceux pour qui c’est l’argent et la réussite sociale, tout bon pour eux, ils ne m’empêchent pas de vivre.
    La responsabilité incombe à l’individu, à son intelligence (ou manque de…) et pas au système.

  • Liberté sans responsabilité n’est que ruine du libéralisme…et rien ne peut se « re-construire » durablement sans refondation de l’école !
    Nos illustres anciens Tocqueville Smith Hayek …. savaient écrire : leur pensée demeure cristalline….pour ceux d’entre nous, enfants du peuple, qui avons eu la « chance » d’être instruit… par qui ? souvent par les hussards noirs de la République, les enfants de Jaurès
    Pourquoi sont-ils tombés si bas ?

  • Merci ! Je partage cette définition de l’égalité, l’égalité juridique (et non social) nécessaire à une société libre.
    Toute autre égalité, c’est de l »égalitarisme et source d
    ‘injustice sociale.

  • Le libéralisme peut se résumer en une seule phrase: « le libéralisme est une philosophie du droit prônant le respect des droits naturels de chaque individu ». À cela on peut ajouter la définition des droits naturels (propriété, liberté, touça), et préciser, bien que cela soit implicite, l’égalité en droit de chaque individu.

    De là découle TOUT le reste…

    • « droits naturels » Le libéralisme repose donc sur de bien fragiles fondements et comme vous serez bien en peine d’en offrir une acceptation « universelle » et non pas « mondialisé » « (propriété, liberté, touça) ».

      En passant l’article est ridicule : « humanisme, vivre ensemble, respect, règle, égalité, coopération » ça n’est pas le libéralisme, mais ce que jure et promet chaque régime, chaque politicien, chaque utopiste.
      Autant dire que vous n’avez, Vladimir Vodarevski, rien éclairci seulement divagué autour de notions qui à l’évidence vous dépasses, ce qui ne surprendra pas chez quelqu’un qui confond candidement définition et promotion, principes et promesses.

      Que vous ayez eu tant de mal pour si peu n’en démontre que plus ostensiblement vos limites que votre prétention, fort mal placé, aura su malencontreusement éclipser.

      Bien à vous.

  • Les commentaires sont fermés.

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