Est-ce le devoir des médias de museler les climatosceptiques ?

Il est incroyable de voir à quel point, aujourd’hui, tant de gens honnêtes, sincères et responsables mais emportés par leurs passions, tiennent des propos intrinsèquement « totalitaires », sans même s’en rendre compte.

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Réchauffement climatique (Crédits Mikael Miettinen, licence CC-BY 2.0), via Flickr.

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Est-ce le devoir des médias de museler les climatosceptiques ?

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Publié le 3 décembre 2013
- A +

Par Jean-Michel Bélouve.
Un article de l’Institut Turgot.

réchauffementQui est ce Philippe Lamotte dont l’article « Climat ? Pas de débat ! » publié par la revue belge Journalistes, offre un condensé de tout ce que peut produire le mauvais journalisme : emplois de poncifs éculés, injures à l’égard de ceux que l’on veut stigmatiser, accusations péremptoires sans production du moindre début de preuve ou de justification, généralisation abusive concernant des personnes très diverses qu’on fourre dans le même sac ?

Tout y est ! Les contestataires de la théorie dominante du climat qu’on qualifie de négationnistes, pour les marquer de l’opprobre réservé aux défenseurs du nazisme, le sempiternel cliché du « Soleil qui tourne autour de la Terre », le recours au personnage de Calimero pour donner l’impression d’une érudition qui occulte la vacuité de l’argumentation…

L’auteur constate que le thème du réchauffement climatique « est progressivement sorti des rubriques sciences et environnement de nos gazettes et journaux audiovisuels pour se glisser dans une plus grande diversité de rubriques. »

Eh oui, le réchauffement climatique ne se réduit pas à une question scientifique, comme l’est la Théorie des Cordes ou l’origine du Big Bang. Il est devenu un sujet majeur de prise de décisions politiques, avec des implications considérables en matière d’économie et de société, et cela justifie que les médias accordent la plus grande attention aux intervenants de tous bords qui s’expriment sur le sujet.

Qu’il ait existé un univers ou non avant le Big Bang constitue un mystère scientifique, dont on traite sereinement car il est sans conséquence pratique sur notre existence matérielle.

Le changement climatique, et les prospectives à long terme auxquelles il donne lieu, méritent évidemment les plus larges débats de société. Prétendre le contraire est faire peu de cas de la démocratie et vouloir ramener la communication médiatique aux temps de la Pravda. Le propos de monsieur Lamotte n’est rien moins que totalitaire : un totalitarisme dont le parti unique est le GIEC, au nom duquel l’État est conduit à imposer des comportements à ses nationaux.

« Ce qui marche avec la politique et l’économie ne fonctionne pas nécessairement avec la science », affirme ce journaliste. On aimerait qu’il nous explique pourquoi.

D’après lui, les journalistes compétents « savent que les arguments climatosceptiques reposent à 10 % sur une saine vigilance et, à 90 %, sur un salmigondis évoluant avec le temps, les lieux et les personnages ».

Que ce monsieur Lamotte m’excuse, mais le journaliste compétent qui fait une telle déclaration doit produire des preuves, donner des exemples.

Lamotte se demande : «Y a-t-il encore le moindre sens à organiser en 2013 un débat pour ou contre le réchauffement du climat ? Oui, si on en organise également sur la réalité du sida, de la chute des avions sur le World trade center, ou de la disparition des dinosaures ».

 

Cher monsieur, je vous retourne un certain nombre de questions :

Y a-t-il une raison de se demander pourquoi la température globale stagne depuis 16 ans alors que la concentration en gaz à effet de serre ne cesse de croître ?

Avons-nous le droit de se demander pourquoi, au temps de l’optimum médiéval, les températures étaient aussi élevées, voire plus, que de nos jours ?

Est-il incongru de demander pourquoi les modèles climatiques aboutissent à des résultats si différents les uns des autres dans leurs prévisions à long terme ?

Pourquoi ces mêmes modèles, qui n’ont pas prévu la pause récente des températures, sont-ils considérés comme plus fiables dans leurs prévisions à cent ans ?

Quelles conclusions tirer de la lecture du chapitre 9 de l’AR5 Groupe 1 récemment publié par le GIEC, qui montre que les simulations des modèles climatiques ne sont conformes à la réalité observée ni sur les températures ni sur les profils d’humidité atmosphérique, encore moins sur les nuages, et pas plus sur les aérosols ou la banquise antarctique ?

Enfin, qu’est-ce qui distingue un bon climatologue d’un Richard Lindzen, d’un Roy Spencer, d’un Kabikoulo Abdussamatov, et de centaines d’autres scientifiques bardés de titres et de récompenses qui ne sont pas d’accord avec la théorie dominante, et que le GIEC ignore ?

 

D’après monsieur Lamotte, ces questions-là n’ont pas à être posées par voie médiatique.

Le bon peuple doit laisser les scientifiques en débattre dans le secret de leurs cénacles, et les climatologues ne doivent pas se compromettre à en discuter en public. Les journalistes politiques et économiques sont priés d’exercer leur talent sur d’autres sujets. La science climatique est taboue, réservée aux seuls scientifiques qui bénéficient du privilège d’être distingués par le GIEC.

Interdire le débat sur la science climatique est un moyen efficace d’ôter tout argument à ceux qui veulent comprendre pourquoi on impose des mesures de restriction dans l’usage de l’énergie et souhaitent apprécier l’utilité des sacrifices qu’on leur impose. Les écologistes politiques cherchent à imposer cette démarche qui met l’humanité sur une nouvelle route de la servitude, la servitude climatique, comme jadis d’autres idéologies avaient imposé leur totalitarisme au nom de théories économiques ou raciales dont ils interdisaient la remise en cause.

Bien entendu, les populations refusent de se plier à cette dictature. Si elles regimbent à payer des taxes carbone, à modérer leur consommation, à payer les écotaxes et à subir la proximité d’éoliennes encombrantes, c’est qu’elles ne sont pas convaincues de l’urgence et de la gravité des menaces climatiques qu’on ne cesse de brandir. Les priver de débat, c’est ôter toutes chances d’obtenir leur consentement à des politiques que, pour le moment, elles peinent à accepter, et c’est donc choisir de leur imposer ces politiques par voie de contrainte.

La science n’a rien à perdre au débat. Que celui-ci débouche sur la confirmation des dangers du CO2, ou au contraire sur son innocuité pour le climat, cela n’empêchera pas les scientifiques de poursuivre leur œuvre, en se consacrant à d’autres recherches éventuellement. Seuls ont à perdre dans l’histoire les politiques qui se seraient compromis dans de mauvaises décisions, les financiers et hommes d’affaires qui ont bâti leur fortune sur la chasse au carbone, et les scientifiques qui se sont imprudemment compromis dans le jeu politique.


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  • Ce Lamotte est une bite en science visiblement.

  • la politique sous un faux-nez scientifique… Que certains scientifiques ne prennent pas le débat de haut, le siècle dernier a prouvé en de nombreuses occasions qu’ils pouvaient être plus souvent qu’a leur tour les relais des préjugés de leur époque….

  • La radicalisation des escrocs du climat révèle la panique qui les étreint alors que la population n’est plus aussi dupe qu’avant de leurs mensonges. Cette radicalisation ne doit pas étonner. Elle est habituelle et touche trivialement les divers collectivismes dès l’apparition des premiers signes de leurs échecs annoncés.

    • Oui.
      Rigolo de voir un journaliste se réclamer de la science pour faire du bashing de ses adversaires au nom de « l’évidence »…

  • La température terrestre est à 10°C en dessous de celle où l’humanité prospère et celle-ci dépense 1/5 de l’énergie consommée rien que pour se chauffer ou produire de la chaleur pour faire pousser ses aliments. Par conséquent, insinuer qu’un réchauffement climatique est sans débat possible mauvais et qu’il faut en être forcément contre démontre que Lamotte est bon pour l’asile psychiatrique.

    • Totalement sorti du chapeau! Comme toujours!

      • C’est pourtant une remarque valable : outre le fait que rien ne prouve que les températures vont continuer à monter, on a un peu vite décrèté que c’était mauvais pour l’humanité.
        La moyenne des températures est de 15°C. 25°C comme proposé par miniTAX n’est pas idiot : c’est une température idéale. Le seul problême est que cela transformerait le climat localement de façon majeure, et que 25°C aux poles serait un peu gênant.

        La montée des eaux due au températures est le principal argument du catastrophisme des activistes. Mais scientifiquement le budget de montée du niveau moyen des océans n’est même pas bouclé, de sorte que les prévisions sont fantaisistes. Tout est à revoir dans les mécanismes du climat actuellement énoncés par le GIEC, et on pourrait avoir de sacrées surprises à l’avenir.

        Les prévisions du GIEC en matère de montée des températures sont manifestement fausses (0.5 à 1 degré pour la température actuelle par rapport aux premières prédictions), mais les analyses des conséquences sont à mon avis encore plus farfelues. C’est la (vraie) science et l’observation concrête qui nous dira où est la vérité, mais pas la science pipée du GIEC. Et c’est pourquoi il est légitime de s’élever contre cette pseudo-science fabriquée par les politiques et les activistes qui montre de plus en plus le non-fondé de ses analyses dans tous les domaines.

    • La température terrestre est à 10°C en dessous de celle où l’humanité prospère
      ———————————————————
      Cela voudrait dire que l’humanité prospère là où la température moyenne est de 25°C; on se demande alors pourquoi les trois quarts de l’humanité vit dans des pays où la température moyenne varie de 10 à15°C , et pourquoi tous les pays pauvres se situent justement dans des contrées où la température moyenne est de 25°C

      • Tout à fait. En d’autres termes, encore une énorme absurdité témoignée, parmi tant d’autres. C’est décridibilisant pour ceux qui appuient ce genre de propos.

      • the fritz : « pourquoi tous les pays pauvres se situent justement dans des contrées où la température moyenne est de 25°C »
        —————————
        Quand je dis que « l’humanité prospère à 25°C », c’est dans le sens ***biologique*** et c’est vrai tout autant pour l’Homme que pour la faune ou la flore, c’est UN FAIT, massif et incontestable ! Ca ne présume en rien de la prospérité des nations, si ce n’est qu’un climat favorable n’incite justement pas à rechercher la richesse, c’est un phénomène connu depuis l’Antiquité et bien décrit par Adam Smith.

        « Tous » les pays chauds seraient pauvres ??? Non. Singapour, la Malaisie, Taïwan, le nord de l’Australie, la Floride, Dubaï sont riches tout en étant à 10 à 15°C plus chaud que la France. Même les pays chauds et « pauvres » aux normes actuels comme l’Indonésie, la Thaïlande, l’Inde, les Caraïbes ont un niveau de richesse qui ferait pâlir de jalousie les plus hautes castes d’il y a 5 siècles. Relier le niveau de richesse d’un nation au climat, en ignorant les facteurs de premier ordre, comme le QI moyen, la culture, le niveau technologique, l’organisation sociale, la situation géo-politique, c’est une ineptie typique du raisonnement simpliste des bigots réchauffistes.

      • 25% est en effet la température idéale pour l’humanité. Mais sur Terre, peu d’endroits sont à 25% de moyenne sans fortes amplitudes thermiques. Ce qui explique historiquement qu’on s’installait jadis sur des territoires plus froid parce qu’on savait chauffer, mais pas refroidir. Aujourd’hui, on sait faire et une ville comme Las Vegas peut fortement se développer en quelques décennies et prospérer même en plein désert. Et c’est aussi vrai dans les pays du Golfe.

        • Abitbol
          citer Las Vegas en exemple , mais comment en êtes vous arrivé là ; c’est un lieu sous perfusion

          • Perfusion de quoi ?

          • Abitbol ,
            t’es sérieux ? Je pensais trouver des discussions saines et intelligentes ici , mais que dalle , nada comme dirait miniTax : encore des inepties typiques du raisonnement simpliste des bigots du pétrole éternel

          • Tu n’a pas répondu à la question…

          • Abitbol , tiens mais demande plus de question aussi idiote: du fric qui vient de régions où l’on peut vivre et produire des richesses

          • Las Vegas produit des richesses et ne cesse de grandir malgré la crise. Le fait qu’au départ, personne n’habitait là n’est pas significatif. Il en va de même pour New York qui s’est développée grâce au fric des européens, là où il n’y avait rien avant. En fait, toutes les grandes villes américaines, de Rio à Mexico en passant par Toronto et Buenos Aires sont sorties de terre en quelques décennies avec du fric venant d’un autre continent.
            Je ne prendrais qu’un exemple en Europe : Mourmansk qui a un siècle d’existence. C’est le miroir de Vegas. Voilà une ville au delà du cercle polaire, dont le sol de dégèle jamais. Entièrement fabriqué avec du fric venu d’ailleurs. Et alors ?

            En France, on a Deauville, entièrement due à l’argent des parisiens fortunés.

            Que cherches-tu à prouver the fritz ? Relis mon post initial sur Vegas et essaie de me dire ce qui te chagrines…

          • Las Vegas est sous perfusion du fleuve Colorado, dont le débit diminue régulièrement.

          • Las Vegas à elle seule n’explique pas la baisse de débit du Colorado, fleuve qui fournit en eau 30 millions de personnes environ.

          • @abitbol
            Las Vegas produit des richesses
            ——————————————————
            Faut vraiment avoir l’esprit tordu et pervers pour affirmer des choses pareilles; Las Vegas dilapident les richesses créées ailleurs

          • the fritz : « encore des inepties typiques du raisonnement simpliste des bigots du pétrole éternel »
            ————————-
            Depuis quand ne pas croire que la pénurie du pétrole est pour tout de suite et va fatalement nous infliger d’atroces souffrances (sauf si on paye une grosse taxe), c’est croire au « pétrole éternel » ?
            T’aurais pas un autre argument plus subtile, du genre : si c’est pas un chien c’est que c’est forcément un chat ?
            Parce qu’à force, j’ai comme un gros coup de « doomster fatigue »…

          • C’est quand même fort de se faire traiter d’imbéciles et de « bigots du pétrole » quand on s’inquiête du bien fondé d’une théorie et qu’on refuse de se faire traiter de révisionistes par des journalistes. L’inquisition est en marche. On prépare les bûchers.

            Mais les libéraux sont des entrepreneurs et des investisseurs. Qui va payer vos chimères quand vous les aurez tous fait fuire ou brûlé.

          • T’es un ancien joueur repenti, c’est ça ?

            Il n’y a de trou noir que ton cerveau malade the fritz, prend tes cachets et repose-toi.

          • Abitbol et minitax il faut savoir s’arrêter. Il y a des limites. Ce débat sur la température idéale n’est qu’une absurdité. Vous êtes en train de raconter, en somme, que c’est agréable de vivre comme dans une pièce chauffée à 25°C.

          • @relou
             »
            Vous êtes en train de raconter, en somme, que c’est agréable de vivre comme dans une pièce chauffée à 25°C »

            ?!? La pire absurdité que j’ai jamais lue de la part des activistes écolos !

            Alors la, c’est vous qui racontez n’importe quoi ! Pour vous les iles paradisiaques où il fait 25° toute l’année seraient l’Enfer ! Vous pouvez aller vivre en Sibérie si c’est un goût personnel. Mais n’essayez pas d’imposer vos goûts personnels aux autres pour satisfaire vos vos lubbies écolo.

          • Whynot,
            je ne sais pas où vous vivez ; mais le réchauffement climatique doit vous satisfaire alors; mais pensez vous qu’il y aura assez de places pour tout le monde qui rêve d’iles paradisiaques à 25°C toute l’année

          • @whynot
            Désolé mais vous n’avez rien compris…. Je n’ai pas dit que 25° c’était trop chaud pour une pièce, j’ai dit cette discussion était semblable à dire que on trouvait 25° très agréable…

          • @the fritz
            Les iles paradisiaques sont réservées à ceux qui en ont les moyens, car le paradis suppose un peu plus qu’une situation géographique idéale.
            Les autres doivent se contenter ce qu’ils ont. Mais oui justement le réchauffement climatique me satisfait. Tout du moins je signerais immédiatement pour vivre en 2100. Hélas, la température a peu de chance d’être supérieure de un degré à ce qu’elle est actuellement (les prédictions du GIEC ne sont que foutaises).
            Je ne crains pas non plus les prédictions (encore plus farfelues) de catastrophes naturelles du GIEC : les américains vivent dans des zones de tornades, les Egyptiens de l’antiquité s’étaient installé dans les zones de crues du Nil, les iles paradisiaques sont menacées par les ouragans et les volcans. Il faut simplement accepter le risque et s’y adapter. (C’est la pauvreté, la corruption et l’indigence des gouvernants, et l’absence de préparation qui en résulte qui sont responsables du bilan humain des catastrophes naturelles).
            Les Californiens qui roulent en Prius pour protéger l’avenir de leur petits enfants me font bien rire. Le fait qu’eux même, leurs enfants ou petits enfants périssent dans un énorme tremblement de terre est plus du domaine de la certitude que du risque. Croyez vous que les mineurs qui descendent à 1000 mètres sous terre soient inquiêt d’un réchauffement à la surface. Tant que l’on n’aura pas nivellé par le haut les conditions de vie de l’ensemble de l’humanité, les petites inquiétudes et les principes de précaution des riches désoeuvrés sont parfaitement ridicules à l’échelle de l’humanité.
            Et si les habitants des iles paradisiaques veulent bien s’alarmer du risque de vivre sur un volcan balayé par les ouragans, émigrer en Sibérie et me faire un peu de place, je suis preneur.

          • « Les prédictions du GIEC ne sont que foutaises »

            Le sujet de l’article est la volonté de certains journalistes de museler les climatosceptiques. Mais pourquoi veulent-ils museler les climatosceptiques.

            Si vous regardez la courbe des températures, vous constatez que les prévisions du GIEC correspondent en gros à une projection de la courbe de 198O à 2000. Circulez, il n’y a rien à voir.

            Car si vous regardez de plus près, vous constatez qu’il y a un plateau ou une décroissance avant 1980 et après 2000. C’est très ennuyeux, car si vous faites une projection en tenant compte de ces plateaux, vous trouvez une augmentation de un degré dans un siècle. Il faut donc faire de savant calculs avec des ordinateurs pour démontrer que le réchauffement sera plus élevé et que le monde court à sa perte – et faire taire ceux qui oseraient dire que ces calculs ne sont pas si savants.

            En effet, les « savants calculs » font 2 hypothèses : il n’y a pas de phénomènes cycliques qui créent des plateaux et le réchauffement s’accélère avec la concentration de CO2. Il faut donc masquer les plateaux en les expliquant par des aérosols et surtout nier le plateau depuis les années 2000. Car dans le modèle d’accélération du réchauffement, les aérosols de parviennent plus à justifier la stagnation des températures.

            Le GIEC est en difficulté : il tente de nier le plateau actuel incompatible avec l’effet exponentiel de réchauffement induit par le CO2. Mais ces arguments ne peuvent être accepté par les scientifiques. Les activistes n’ont plus qu’une solution : empêcher le débat. Circulez, il n’y a rien à voir !

      • L’humanité et la civilisation ont commencé à se développer il y a environ 7000 ans dans des pays chauds au sortir de l’aire glaciaire, quand les conditions clémentes ont permis d’essor de l’agriculture. Pendant que de grandes civilisations voyaient le jour en mésopotamie au moyen orient ou en Egypte, les contrées froides restaient frustes.
        C’est le développement de la mécanisation et donc l’exploitation des énergies fossiles qui a permis la prospérité des régions plus froides et causé le déclin relatif des civilisations trop favorisées par la nature et n’ayant donc pas besoin de lutter pour leur survie.
        Tant que l’on a de l’énergie, on peut faire vivre d’importantes populations n’importe où, dans des pays chauds ou des pays très froids. Mais quand les écolos auront ruiné l’économie, il faudra se résoudre à euthanasier 90% de la population.

        • @why not
          Votre mode de pensée est faux.
          Tout d’abord, vous comparez des risques ponctuels et locaux à ceux engendrés par le réchauffement. Pourquoi se soucier du réchauffement puisque je peux mourir demain dans un accident de voiture?
          Deuxièmement, il semble que vous ne connaissaient pas les conséquences d’un réchauffement important. S’il fait 5 degré de plus, ou même 10 voir 15 pour avoir vos fameux 25°C, les conséquences sur les écosystèmes, sur notre économie seraient insoupçonnables, surtout par vous à priori.

          Troisièmement, qu’est ce qui vous prouve que les arguments fournis par les scientifiques à propos du plateau est faux? Comment pouvez vous en être aussi catégorique après analyse du sujet, surtout vu les amalgames et les raccourcis que vous écrivez?
          Le rôle de l’océan à travers sa capacité à absorber plus de quantité de chaleur, la Nina ou encore la constante solaire sont des éléments intéressant. Il y a eu selon des travaux rendus publics dernièrement une sous estimation du réchauffement en raison des méthodes et des données disponibles pour les hautes latitude. Le réchauffement aurait eu majoritairement eu lieu la où on ne l’a pas vu. En effet, c’est particulièrement en Arctique que le réchauffement attendu devrait être le plus important. Malgré le plateau observés pour les raisons précisées, il y a bien eu réchauffement dans ces régions plus sensibles.
          Tout n’est pas simple et logique comme vous le prétendez.

          • @relou

            « vous comparez des risques ponctuels et locaux à ceux engendrés par le réchauffement »

            C’est l’un des principaux reproches que je fais aux écologistes : nier les risques avérés (crise économique et sociale, famines, guerres civiles …) en faisant la promotion de risques non avérés dans leur occurence et leurs conséquences.
            Par exemple le développement des bio-carburants n’a aucun intérêt quantitatif pour la production d’énergie mais est une catastrophe économique et sociale car elle détourne la production des céréales, fait monter les cours et affame les populations pauvres.

            « S’il fait 5 degré de plus, … , les conséquences sur les écosystèmes, sur notre économie seraient insoupçonnables »

            Ils sont surtout incalculables, ce qui ne veut pas dire globalement négatifs. Les rapports d’études d’impact économiques sont encore plus stupides et mensongers. Ils reposent sur un triple partit-pris de catastrophisme : augmentation de plusieurs degrés (non prouvé), augmentation de catastrophes naturelles (non prouvé), conséquences économiques négatives (non prouvé). Tout ce qui peut être retenu à charge est cummulé pour produire un tableau d’apocalisme. En fait, il s’agit même de manipulations grossières. Souvenez vous du procès d’Outreau : même cause, même effets.

            « qu’est ce qui vous prouve que les arguments fournis par les scientifiques à propos du plateau est faux »

            En science, on ne peut faire intervenir de nouveaux paramètres de façon qualitative pour valider l’écart à l’observation de la réalité avec une théorie : il faut tout reprendre à zéro, trouver moyen d’estimer et surtout comprendre ce qui a été écarté pour établir la théorie. Si certains tentent de « réviser » les mesures de températures (de l’atmosphère ET de l’océan), c’est qu’ils savent bien que le plateau ruine totalement la théorie actuelle.

            Cependant, parmi les nombreuses incohérences de la théorie et puisque vous prenez pour argent comptant que l’arctique se réchaufferait en des points inaccessibles au mesures satellitaires, je vous ferai 3 remarques :
            – l’hémisphère Nord se réchaufferais déja plus vite que l’hémisphère Sud (avant même de corriger encore les températures). Et on n’a pas d’explication. Si c’est une oscillation ça doit finir par repartir dans l’autre sens. Si ce n’est pas une oscillation ce n’est pas du au CO2 qui lui est homogène.
            – les mesures d’accroissement du GISS (du sulfureux James Hansen) présentent depuis 1980 une pente (donc un accroissement) de 20% plus élevé que les mesures satellitaires. Les mesures du Hardcrut sont à mi-chemin entre les mesures du GISS et les mesures sattellitaires. Ce n’est donc pas depuis 2000 mais depuis 1980 qu’il y a divergence. Et en corrigeant les mesures, ils augmentent encore la divergence.
            – le réchauffement de l’océan (qui absorberait la chaleur) est déduit d’une « correction » des données observées. Correction effectuée en modélisant la température avec les mêmes faux modèles que ceux que la correction entend réhabiliter. Bref c’est un raisonnement qui se mord la queue. (ou une pure manipulation)

            Si le pole Nord se réchauffe (pourquoi pas) et le reste du globe se refroidit (y compris le pole Sud où les glaces s’accumulent), il y a changement climatique mais sans aucune incidence sur les régions habitées. Mais en fait, je ne crois pas un instant que les choses sont simples. Je crois que 90% des hypothèses des climatologues sont fausses, qu’elles aillent dans les sens d’un RCA ou pas. Mes amalgames et mes raccourcis ont pour but de démonter les amalgames et les raccourcis des escrocs de la science.

            Mais je crois en la logique, et ma démarche est légitime : cela s’appelle un raisonnement par l’absurde. Pour démontrer qu’une théorie est fausse, il ne sert à rien d’en proposer une autre. Il suffit de montrer que le raisonnement qui conduit à la théorie est faux et biaisé.

          • J’entend bien vos arguments, mais vous persistez la où je ne vous suis pas.
            Le réchauffement climatique ne saurait être comparé aux guerres civiles ou aux famines. Vous prétendez que les risques ne sont pas prouvés: vous contestez les preuves et travaux effectués. C’est une totale différence. Je rajouterais en outre que le réchauffement accentuerais les risques, augmenterais les possibilités de crise économique et sociale, de famine et de conflits; selon toujours ces travaux effectués. Cela va à l’encontre complète de votre réflexion, encore une fois qui vise à relativiser un risque global à grande échelle de temps, à des risques ponctuels et plus violent. Cette réflexion peut se faire sur n’importe quelle autre sujet. Votre exemple sur les bio-carburant est maladroit ( 2% des surfaces cultivées). C’est une piste comme une autre qui révèle de nombreux enjeu. Il y a beaucoup à dire sur ses avantages et ses inconvénients. L’idée est de valoriser les déchets verts (agriculture, résidus de l’industrie forestière, déchets) dans le but de convertir en biofuel, pas de remplacer un champ de blé ou une forêt par un champ de canne à sucre (en simplifiant).
            Deuxièmement, un réchauffement de 5° aurait des conséquences négatives, en France par exemple, une multitude d’étude l’a déjà montré. Les écosystème seraient incapable de s’adapter dans un premier temps à un tel changement. Songez à l’agriculture notamment dans le sud ou en Beauce. Songez à la migration des espèces. Toutes les niches écologiques seraient bouleversées. Vous ne pouvez pas nier cela.
            Enfin, vous affichez toujours le même scepticisme pour les méthodes de relevés et de calcul. Un argument classique. Cela court-circuite le débat et les arguments proposés récemment sur le plateau notamment. En étant constant dans votre démonstration par l’absurde, vous ne pouvez pas alors affirmez que la planète se refroidit dans les zones non polaire (farfelu).

          • @relou
            Les sceptiques ne croient pas au RCA parce que le tableau présenté est contraire à leur expérience et leur perception : on les a trop souvent alarmé pour rien, tout semble exagéré et orienté, les menaces sont lointaines et totalement décalées par rapport à leurs problêmes immédiats. On leur parle de l’avenir de leur petits-enfants alors que leurs enfants sont au chômage et qu’il ne pourront transmettre de patrimoine à leur descendants.
            Pour moi, c’est une réaction de simple bon sens pour les gens qui ont les pieds sur terre et n’ont pas le temps ou les connaissances pour approfondir le sujet. Mais pour ceux qui disposent du temps et des connaissances et ont aussi les pieds sur terre, la conclusion est la même. Tout est basé sur une pyramide de suppositions et la vraissemblance diminue à chaque étage.
            – première étage sciences physiques : mesures partielles non homogènes dans le temps et l’espace dont la reconstrucion augmente une incertitude déja énorme au départ, hypothèses et coefficients invérifiables, écarts trop faibles, incertitudes trop grandes aucun moyen de vérifier concrêtement que les contre réactions sont positives ou négatives, modèles mathématiques/informatiques qui ne collent plus avec l’observation.
            – deuxième étage sciences naturelles et biologie : échantillons insuffisants pour faire des études statistiques, mécanismes du vivant complexes non maîtrisés et pleins de surprises, revirements sur les attributions …
            – troisième étage politique et activisme : présentation orientée de l’état de la science, exagérations, déformations, médiatisation mensongère, certitudes et concensus inventés, conflits d’intérêts …
            – quatrième étage projections économiques : l’économie est tout sauf une science exacte. Les économistes forment des chapelles et chacun a son modèle. Si vous trouvez un économiste fiable, vous pouvez investir sur les marchés avec une probabilité de gain supérieure à 50%, faire fortune rapidement et financer à vous seul la transition énergétique.
            Au final, si vous multipliez peut-être par peut-être par peut-être par peut-être, vous obtenez : surement pas, c’est à dire le même résultat que ceux qui ne se sont pas posé la question et se fient à leur simple bon-sens.
            Pour moi qui suis un scientifique de formation, le premier étage est à lui seul une telle multiplication de « peut-être » que le reste est bâtit sur du sable et que l’étude des groupes II et III du GIEC n’est même pas justifiée.

            En revanche les effets néfastes des premières mesures sont parfaitement avérés : flambée des cours des céréales, déstabilisation des prix de l’énergie dans toute l’Europe (et des réseaux) à cause de la transition énergétique allemande qui fait produire du courrant à perte ou même à prix négatif (subventionné par le contribuable allemand pour garantir un prix plancher aux producteurs éoliens) quand il n’y a pas de vent. Si on ne peut amortir une centrale thermique parce qu’elle vend sa production à perte la moitié du temps, toute l’Europe devra subventionner ou voir disparaître la filière. L’économie dirigée dans laquelle on s’embarque a pourtant fait la preuve de son incapacité à s’adapter aux besoins.
            Qui va gérer le démantellement des centrales nucléaires et la gestion des déchets quand on aura cassé l’industrie nucléaire. On risque d’arriver au même effet qu’avec le nucléaire militaire soviétique.

            Ne vous faites aucune illusion, les capitaux déménagent en masse dès lors qu’une masse critique d’investisseurs pensent qu’une industrie n’est plus rentable (pas besoin de majorité – la spéculation n’est pas une démocratie). Pensez vous nationaliser l’ensemble du secteur énergétique, du bâtiment (constructions BBC invendables car trop chères, ciment trop cher à produire cause coût de l’énergie…) et l’agriculture (coûts de production trop élevés à cause du coût de l’énergie) tant que vous y êtes. Ce ne sont pas ceux que vous croyez qui jouent avec le feu. Et je ne parle pas de risques basés sur le 4e empilement d’études plus ou moins biaisées, mais de certitudes basées sur l’expérience et les réalités économiques.

            Continuez à vous occuper de la migration des espèces et laissez les marchés investir librement et avec visibilité pour fournir l’énergie et l’alimentation aux populations.

          • Vous glissez vers une discussion à thématique franchement économique.
            Les masques tombent avec ce genre de propos. Voila donc la réalité cachée derrière les pseudo discours sceptico scientifique: l’intérêt économique immédiat.
            La lutte contre le réchauffement n’a rien d’un frein à l’économie, c’est justement l’inverse.
            « les menaces sont lointaines et totalement décalées par rapport à leurs problêmes immédiats »
            C’est ce genre d’effet « titanic » qui est dangereux. C’est un mode de pensée, une vision du monde à sens unique et fermée. Je ne vais pas tenter de m’expliquer sur l’immensité de mon désaccord sur toutes vos idées, très dangereuses, je pense que vous avez saisi mon point de vue.

          • @relou
            « Vous glissez vers une discussion à thématique franchement économique.

            Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, vous êtes sur un site de libéraux.

            « l’intérêt économique immédiat. »

            Si vous croyez qu’un intérêt économique peut être immédiat, vous êtes un doux rêveur. En revanche, les erreurs de gestion se payent vite et cher. Dernier exemple en date : Ecomouv.

            Je ne suis pas un libéral acharné, dans les sens où je crois que l’économie doit être régulée pour en limiter les excès, Mais si vous venez défendre l’économie plannifiée sur ce site, je pense que vous trouverez du répondant.

            Si les énergies renouvelables étaient rentables, les investisseurs se battraient obtenir le droit de planter des éoliennes, construire des centrales solaires et géothermiques ET LES GROUPES PETROLIERS EN PREMIER pour diversifier leur activité.

            Un politicien peut ruiner le pays et être réélu sur d’autres critères. Un patron de société côté en bourse se fait virer si le rendement baisse. Et ne croyez pas qu’il existe des gentils travailleurs et des méchants actionnaires : les actionnaires sont des fonds de pension asiatiques ou d’autres pays qui gèrent les économies de gens qui travaillent dur et doivent financer eux même leur retraite. Croyez vous que les capitaux resteront en Europe si les EU, le Canada, le Japon, l’Australie, l’Inde et la Chine ne nous suivent pas dans le délire de la « transition énergétique ». Mais peut-être avez vous vous même déja retiré vos billes pour les investir la-bas.

            A côté de l’aspect industriel et de l’économie réelle qui fonctionne sur l’étude précise des coûts et de la rentabilité, il existe un grand nombre de spéculateurs à l’affut d’opportunités. Et au premier rang des ces opportunités les Taxes Carbones en font baver un certain nombre que l’on retrouve comme par hazard parmi les grands supporters du RCA. La bulle des taxes carbone pourrait faire encore plus de dégat que les subprime.

          • @relou
            « derrière les pseudo discours sceptico scientifique: l’intérêt économique immédiat. »

            Pourquoi « pseudo » ?

            Tant que les écologistes s’occupent d’environnement ou de qualité de vie, ils sont utiles. Quand ils s’occupent de science et d’économie, c’est une catastrophe.

            On a une assemblée bien trop « teintée » écologique à Bruxelles. Résultat : alors que le moindre soutien financier par un état à une entreprise est condamné par l’assemblée européenne, on laisse les Allemands vendre du courrant à perte subventionné par l’état au reste de l’Europe et propager une absurdité économique à ses voisins. Trouvez l’erreur.

            Pour le côté scientifique, consultez « pensee-unique.org » et vous aurez une idée du nombre de failles dans les rapports du GIEC.

          • Et bien je vous propose d’en faire autant de votre côté: l’économiste n’a rien à redire sur le débat scientifique Pourtant, il y a une curieuse corrélation entre libéraux et sceptiques, cherchez l’erreur…

          • @relou
            « l’économiste n’a rien à redire sur le débat scientifique »

            Après les sceptiques, ce sont les économistes qui sont priés de la fermer !

            Comprenez vous bien la démarche de Belouve, ou des personnes ayant un minimum de culture scientifique qui critiquent le GIEC ? A moins d’être soi même un chercheur sur le climat, il n’est pas possible de refaire les études ou d’en proposer d’autres. (Ce qui ne servirait à rien car le GIEC choisit les études correspondant à sa mission : évaluer le Réchauffement Climatique Anthropique supposé vrai à priori). Bref il n’y a pas de débat scientifique car le RCA est une hypothèse.

            En revanche, de nombreux scientifiques parmi lesquels des climatologues de renom confirment ce que quiconque peut voir s’il se lit le rapport (et non le bourrage de crânes pour décideurs), se renseigne un peu, se méfie et possède un minimum de culture scientifique : les modèles ne constituent pas une preuve en soi, et leurs modélisations sont invalidées par l’observation.

            Dès lors on n’est plus dans une nécessité d’agir mais au mieux dans l’application d’un principe de précaution. Et la, l’économiste DOIT ETRE l’arbitre pour évaluer si l’effort de précaution est soutenable ou bien si le risque économique consécutif aux mesures mises en oeuvre n’est pas plus élevé que le risque supposé.

            La simple logique serait de différer les actions ou bien de les indexer à la hausse réelle des températures. Mais il semble que ce soit la plus grosse crainte du GIEC et des fonctionaires Onusiens qui hurlent à l’urgence malgré la stagnation du réchauffement.

            On dirait des marchands de cuisines équipées qui vous expliquent qu’il faut vite en proffiter parce que le représentant du fabriquant est la. Bref on dirait qu’ils sont eux-mêmes persuadés que les températures ne repartiront pas à la hausse pour convaincre les indécis.

          • Je répète l’économiste n’a rien à redire au débat scientifique! Encore heureux!
            En revanche, qui dit débat dit scientifiques partageant les conclusions du GIEC ou non. Vous me faites dire ce que je ne dis pas. Enfin, si les décideurs ne veulent pas croire ou se fiche des conclusions du débat scientifique par ignorance ou cupidité, c’est un autre problème.

          • Je vous répète qu’il n’y a pas de débat scientifique parce que le GIEC refuse le débat scientifique. Et le GIEC refuse le débat scientifique parce que sa mission n’est pas scientifique mais politique : il ne doit pas faire lui même d’études et doit supposer que le RCA existe.

            La où il y a problême, c’est qu’on lui a donné (ou qu’il s’est donné) mission de convaincre en présentant des conséquences catastrophiques du supposé RCA. Cela suppose d’estimer dans une fourchette haute tous les paramètres inconnus (amplification de l’effet de « forçage radiatif » par la vapeur d’eau par exemple). Et comme aucun paramètre ne peut être validé isolément, les modèles sont sensés valider l’ensemble en reconstituant les températures observées. L’alibi final est : le RCA existe car on ne peut expliquer autrement les températures observées.

            Seulement voila : avec les paramètres d’amplification retenus pour présenter des conséquences catastrophiques, la courbe de montée des températures devrait être exponentielle (incurvée vers le haut). Et plus encore du fait que les émissions de CO2 et les concentrations mesurées sont croissantes (et supérieures aux prévisions). Or la courbe des températures observées n’est pas exponentielle et est même sortie des intervalles d’incertitude qui rendent le modèle cohérent. Et cela s’aggrave chaque année car l’écart augmente et augmentera encore même si on constate une faible croissance des températures dans les prochaines années.

            Gros problême pour le GIEC : soit il « révise » les températures et passe pour un faussaire, soit il réintroduit un effet cyclique du à la capacité thermique et aux courrants océaniques. Mais il ne peut faire ça sans casser sa « pseudo-démonstration ». L’argument : « on ne peut l’expliquer autrement » ne tient plus car les cycles ont été écarté des modèles. Si on intègre à nouveau des cycles, alors on peut « expliquer autrement » et il faut revoir les modèles. Au point que les projections de température futures seront bien plus faibles (ou même en décroissance pour certains modèles).

            Seule échapatoire : l’océan doit stoquer massivement la chaleur, mais de manière inédite, encore jamais vue pour qu’il n’y ait pas de cycles. Et chaque année un peu plus que la précédente. Comme c’est une explication contraire au principe du razoir d’Ocam (et à la themodynamique), il est également nécessaire de faire taire les scientifiques et les curieux : climatosceptiques circulez, il n’y a rien à voir. Quand aux dirigeants qui n’y croient pas, il faut les discréditer en les accusant d’obscurantisme et de cupidité.

  • Le dernier numéro de « Science et Vie » est un modèle du genre, ce qui est encore plus grave, car ce mensuel prétend être un modèle d’objectivité scientifique, alors qu’il diffuse une propagande éhontée.
    En substance, le climat se réchauffe, aucune contestation n’existe, la communauté scientifique est d’accord à 97 % sur ce point !! Les dernières années de stabilité s’expliquent par un stockage de l’énergie mais on ne sait pas où et comment.
    Passez, il n’y a rien à constester.

    • Mais si ça a été « prouvé » par les climatologues auto-proclamés de l’IPCC, l’eau chaude descend au fond des océans, c’est la seule explication plausible. Comme le forcing radiatif qui constitue une violation du deuxième principe de la thermodynamique, comme le soi-disant effet de serre du CO2 ( globalement environ dix mille fois moindre que celui de la vapeur d’eau) qui n’a jamais été prouvé, l’eau chaude, c’est bien connue est plus lourde que l’eau froide. Voilà des illustrations du Séralinisme des climatologues. Allez sur mon blog, je ne passe pas une semaine sans laisser au moins un billet critique sur cette clique d’escrocs.

      • Il faut bien qu’ils trouvent une explication : 15 ans qu’on pousse la chaudière à fond en rajoutant toujours plus de CO2 chaque année et toujours pas d’eau chaude dans les radiateurs.

        On est déja à un degré de déficit par rapport au modèle initial de 1988 de l’innénarable James Hansen ! Si ça continue comme ça (réchauffement de l’océan à la place de l’atmosphère), les poissons vont sortir tout frits des filets des pêcheurs

  • Ce ne serait pas is grave si on de dépensait pas des dizaines de milliards à lutter contre cette chimère. L’europe se ruine à chasser des moulins à vent (au sens de Cervantes, bien sûr). C’est consternant de bêtise.

  • Comment pouvez vous ecrire de telles horreurssur un journaliste qui courageusement ,avec brio,prend la defense d’un de nos plus grands savants qui font la fierte de notre petit pays.Comment ne pas comprendre la juste colere d’un homme aux multiples talents,dont celui de chef de gare,grace auquel notre pays, qui affiche honteusement une richesse indécente,a offert 3,2 millions de bons euros, pour sauver l’humanité.Si après cela, il n’est pas placé à la tête du GIEC,ce serait à n’y rien comprendre.
    D’autant que les effets de notre contribution consentie avec un bel enthousiasme par tous nos concitoyens qui se demazndent comment ils vont payer leur notre d’électricité,peuvent être constatés par tout le monde:toutes les stations de ski sont ouvertes,il fait très froid,et ma petite plage à Nieuport est toujours à la même place, si ce n’est pas un beau résultat?
    Vivement que l’on érige quelques milliers d’éoliennes, ne soyons pas radins, c’est bon pour la planète

  • « Ce qui marche avec la politique et l’économie ne fonctionne pas nécessairement avec la science », affirme ce journaliste. On aimerait qu’il nous explique pourquoi.

    La politique fait fi sans problème de toutes les réalités et fonctionne selon des idéologies. La science ne devrait pas. Conséquence : il a raison.

  • Qu’est-ce qui distingue un bon climatologue d’un mauvais climatologue ? ^^

  • Ce qui est drole, c’est la trivialité qu’il y a a faire passer l’anerie du réchauffement (ah-on-dit-plus-réchauffement-on-dit-changement) dans l’opinion.

    En France tu prends quelques années comme 1997-2003 avec des bons gros printemps / été, et le tour est joué.

    Le changement climatique, encore heureux!… Ce serait la stagnation climatique qui serait un prodige sur cette planète.

    Mais c’est vrai qu’on peut difficilement priver les constructivites de leur plus noble, belle, et prodigieuse cause!… Sauf a passer pour un sceptique qui collerait la déprime aux adeptes de la sophrologie…

    • Ah mais non ! Ce n’est plus changement, c’est « dérèglement » climatique, et ce mot suppose d’hénaurmes katastrofes climatiques à venir.

      • ah oui, bonne trouvaille. Avec un service marketing composé de tous les journalistes de france, il va encore y en avoir des trouvailles comme ça.

  • « Les journalistes compétents » ou cons pétants, je ne sais plus.

    Les lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs savent que 10% font un bon boulot d’information et que 90% sont des jean-foutre de la pire espèce…

  • En même temps, être « climatosceptique » aujourd’hui, ça commence à devenir du déni pur et dur.

    C’est une réalité, point. Et je pense qu’il n’y a rien de plus adapté à affronter la réalité qu’un libéral. Donc le déni n’a pas de sens pour quelqu’un de ce mouvement, non?

    Bref, le fait est qu’il serait peut être temps d’arrêter de débattre éternellement sur cette question, l’accepter et réfléchir plutôt à la suite.
    Je pense que ce qui provoque ce scepticisme n’est pas tant la conviction de l’irréalité du réchauffement, qu’une manière de rejeter les politiques « écologistes » actuelles qui sont uniquement constituées de prélèvements obligatoires et de subventions pour ceux qui obéissent à l’Etat. Sans parler des nombreux non-sens imposer sous prétexte d’écologie et qui bien souvent sont un drame pour l’écologie justement….

    D’autant qu’il y a un problème qui met fin au débat: les énergies fossiles ne sont pas illimitées. Donc il faut bien trouver une façon de compenser.
    (Et puis autant en Russie ou dans le Golfe je comprend bien qu’ils soient contre tout ça pour des raisons évidentes, mais de notre point de vue, se débarrasser des énergies fossiles ne serait pas forcément mauvais….)

    • Quel déni ? Qu’il y ait un réchauffement climatique d’origine humaine, c’est indiscutable pour vous ? Mais vous êtes un troll ou quoi ?

    • La fin des énergies fossiles est le bobard de substituion des réchauffistes inquiets ou repentis. L’auteur de cet article explique dans un autre article que le problême n’est pas la pénurie mais l’investissement et la stabilité des coûts (menacée par les trust de producteurs comme l’OPEP).

      Par ailleurs, quand la bulle du réchauffisme va se dégonffler, il sera difficile de crier au loup immédiatement après et d’être pris au sérieux.

    • Déni, réalité, point, accepter, fin au débat, etc…

      Bravo, vous avez placé les mots clés, vous voulez du cash ou un virement ?

      Je plaisante bien-sûr, je sais bien que vous n’êtes pas intéressé par l’argent. C’est pire vous avez la foi…

    • Quels dénis ont-ils cours ?
      – déni qu’on a eu un gros 1/2°C de réchauffement d’après les station météos depuis 1880 ?
      – déni que c’est en sortie du petit âge glaciaire ?
      – déni que le réseau de stations pose beaucoup de problèmes, par exemple que les historiques continus et bien maillés existent surtout en Amérique du Nord soit juste quelques % de la surface du globe ?
      – déni qu’il faisait au moins aussi chaud à l’optimum médiéval ?
      – déni que le noyau dur de chercheurs au coeur de cette thèse on été pris la main dans le sac en novembre 2009, échangeant des emails sur comment taire les recherches qui ne vont pas dans leur sens ?
      – déni que le gros des « preuves » repose sur des modèles de prédiction informatiques ?
      – déni que ces modèles ne donne même pas des prévisions mais bien des scénarios ?
      – déni que tous ces modèles ont planté pour prévoir la pause du réchauffement de 16 ans en cours, et donc qu’on ne voit pas comment les considérer comme valides ?
      – Déni que les ressources de gaz et de pétrole ne font qu’augmenter ?
      – Déni qu’on a des siècles de réserves de charbon ?
      – Déni qu’on a des millénaires de réserves d’uranium ?
      – déni que le génie humain, surtout depuis 3 siècles, invente des solutions face à des demandes massives, et quoi de plus massif que la demande d’énergie ?
      – déni qu’on ne peut remplacer des énergies constantes par des énergies intermittentes ?
      – déni qu’on connaitra les ressources d’hydrocarbures de notre pays quand on les explorera et exploitera, et pas avant ?

      • C’est une vision très fermée d’esprit. Vous ne voyez que que les énergies fossiles et l’uranium et vous écrivez des choses assez farfelu. Les énergies fossiles ont beaucoup d’autres défauts que le GWP.

    • « En même temps, être « climatosceptique » aujourd’hui, ça commence à devenir du déni pur et dur. »

      C’est l’éternelle histoire de la paille versus la poutre dans l’oeuil du voisin. Les doux rêveurs écolos ne se sont évidemment jamais donné la peine de regarder de plus près le fonctionnement du GIEC et ses méthodes d’analyse. Pour eux, rejeter les conclusions du GIEC est du déni, alors même que ces conclusions sont abhérentes par rapport à la réalité, et que donc le GIEC est lui même dans le déni.

      Plusieurspersonnes sur ce site ont fait l’effort de se pencher sur l’aspect scientifique et méthodologique de l’évaluation du RCA. Présentez ce genre de travail et de rapport dans une entreprise privée et c’est la porte ou le placard à coup sur. Une entreprise n’est pas un ministère : elle veut du concret et de l’objectivité dans les études et des résultats. Sinon elle fait faillite.

      Maintenant, les libéraux sont des gens qui ont les yeux ouverts et les pieds sur terre. Si les éoliennes, les centrales solaires ou géothermiques étaient rentables ou simplement pérennes car nécessaires, ils investiraient massivement leur travail et leur capitaux dans leur construction. Mais si le coût de l’énergie explose et les investissements en dépit du bon sens deviennent un dogme, les entrepreneurs et investisseurs jetteront l’éponge et partiront en Australie ou au Canada.

  • Si je lis l’article de Lamotte entre les lignes, il me semble y déceler une certaine rancoeur envers les rédacteurs en chef ou ses collègues journalistes politiques ou économiques plus en vue. Aurait-il des problèmes personnels avec la rédaction ?
    Il faut dire que journaliste scientifique n’est pas un métier facile : leur bagage scientifique est en général tellement mince qu’il comprennent le sujet encore moins que le lecteur. Lamotte n’échappe pas à cette remarque manifestement.
    Ca ne l’empêche pas de se décerner à lui même les palmes de l’objectivité, de juger des arguments et de l’honnêteté des uns et des autres, et de baver d’admiration devant le grand gourou Belge qui refuse le débat.
    Bref, ce petit monsieur devrait postuler à « Le Monde » ou à « liberation ».

  • L’erreur est toujours la même , la science se deciderait de façon démocratique, l’ennui est que le rechauffement climatique est une thèse…or pour contredire une thèse il suffit d’un argument valable, aussi ça ne change rien à l’affaire si au milieu de leurs délires il y a des arguments valables et m^me si ce sont tous des crétins payés grassement par big oil et big paharma et big bisou.

    Par quelle etrangeté il faudrait avaler que les modèles sont aptes à prédire l’avenir car ils sont capables de reproduire le passé?

    Et être dans l’incapacité de réfuter une thèse ne signifie pas d’ailleurs qu’elle est vraie.

    Je ne veux pas avoir à « croire » en une hypothèse. Je ne veux pas non plus être brulé vif car je ne peux pas vous prouver que je n’ai pas contribué à l’apparition d’un typhon, d’une secheresse ou d’une inondation.

    Le giec lui meme ne se risque pas à ce genre de chose : il assaisonne ses rapports de certitudes relatives sorties de conciliabules savants qui redent au passage ses allégations irréfutables…

    D’ailleurs, à la question de l’auteur
    « Est-ce le devoir des médias de museler les climatosceptiques ? »
    nous pouvons répondre oui absolument avec une certitude allant de 67% à 97%.

    Plaçons nous sur le plan scientifique et demandons encore mais d’où sort ce 95%??????

    • et d’ailleurs désormais je conseille àl’auteur de répondre toujours aux question de façon relativement affirmative.
      qui a flatulé? ce n’est pas moi avec une certitude de 50 %.
      ce qui laisse l’interlocuteur dans une plus grande confusion que l’ancienne version qui me faisait dire j’ai flatulé 0 litre de gaz plus ou moins 1 litre.

    • En fait, la seule validation des modèles présentée dans la logorrhée du GIEC est la suivante : si on ne tiens pas compte de l’effet de serre, on ne sait pas expliquer les variations du climat au siècle dernier. C’est exactement le sketch de Eric et Ramzy : nous ne voyons pas d’autre explication (normal : il n’ont pas cherché ou même ils ont écarté volontairement toute autre explication). Et quand on regarde les graphiques de modélisation de Tglobale avec et sans effet de serre, on se dit qu’on aurait reçu un zéro pointé en classe de physisque de seconde en présentant un pareil résultat.

      Ce pitoyable simulacre de science est noyé dans le fatras d’élucubrations sur le futur du climat et occulte le fait que le RCA est un axiome sans preuve ni même sans indice tendant à l’appuyer ou le confirmer. De ce fait, aucune estimation de sensibilité climatique (réchauffement pour un doublement de CO2) ne peut être privilégié et donc le GIEC ne pourrait pas remplir sa mission d’évaluation des conséquences du supposé RCA.

      Pour contourner l’obstacle, le GIEC fait une moyenne (sans signification mathématique) des projections de ses modèles. Mais les modèles choisis pour entrer dans la moyenne sont choisis arbitrairement car n’importe lequel convient. Des mathématiciens ont même prouvé qu’on pouvait « valider » ces modèles avec des données de températures passées générées de façon aléatoire. La crosse de Hockey qui résulte du calcul est inscrite dans les équations et les programmes dès lors qu’on suppose l’amplification de l’effet de serre par la vapeur d’eau. En résumé : ils brassent du vent et le taux de réchauffement prévu dépend uniquement des modèles retenus et de l’incertitude acceptée.

      Non seulement le travail du GIEC est un échec sur le plan des résultats scientifiques, mais ils fournissent un rapport ambigüe permetant (volontairement ?) d’en tirer de fausses conclusions. Jouzel va même jusqu’à suggérer des conclusions contraires aux travaux du GIEC en ce qui concerne par exemple les typhons. L’étude de la puissance moyenne des typhons sur la période récente ne montre aucune variation à la hausse, les modèles prédisent une diminution de ces phénomènes. Mais Jouzel « s’inquiête » des effets du réchauffement. C’est une pure manipulation médiatique.

      Le GIEC est dès le départ un organisme politique. Les scientifiques comme Jouzel ou Ypersele qui interviennent dans les médias font de la politique et ne sont plus crédibles scientifiquement. L’argument de « négationisme » ne tient pas une seconde car il n’y a aucune science dans ces débats. Le GIEC doit faire l’objet d’une enquête sur la solidité scientifique de ses conclusions, sur son indépendance et sa méthodologie. Les idéologues du réchauffement, même s’ils sont bardés de diplomes et de haute distinction ne doivent pas être considérés comme des scientifiques et combattus sur le plan politique.

    • Qui recourt sans cesse à l’argument (truqué mais c’est une autre question) des 97% de consensus ?

  • une température moyenne est aussi valable qu’un revenu moyen pas tête de pipe , il aura toujours des pauvres et des riches et la terre continuera à tourner

  • On ne peut que souscrire à l’article et féliciter l’auteur.

  • Les commentaires sont fermés.

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Par Alexander C. R. Hammond et Gale L. Pooley[1. Gale L. Pooley est économiste, professeur associé à la Brigham Young University de Hawaï.], depuis les États-Unis.

 

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